L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

OTTAWA, le 27 janvier 2020. — De 2011 à 2018, le gouvernement fédéral a payé plus de 11,9 milliards de dollars à des consultants en informatique, des consultants en gestion et autres agents contractuels pour du travail qui aurait pu être fait par les professionnels de la fonction publique du Canada. Les contrats ont fini par coûter le double du prix initial aux contribuables. 

Il est consternant de constater que les dépenses pour des services de consultants en TI ont plus que doublé — passant de 605 millions de dollars en 2011 à plus de 1,3 milliard de dollars en 2018 — pour un total de 8,5 milliards au cours de cette période. En effet, sept des dix dollars dépensés en sous-traitance sont consacrés à des services de consultants en TI.  

« Ces chiffres sont accablants, déclare Debi Daviau, présidente de l’IPFPC. Le gouvernement choisit de payer davantage pour des services de moindre qualité destinés aux Canadiens. L’expertise la meilleure, la plus efficace et généralement la moins chère est déjà là, dans la fonction publique même. Au lieu de compter sur les meilleurs professionnels de la fonction publique du monde entier, le gouvernement gaspille l’argent des Canadiens pour des entrepreneurs qui exigent des prix exorbitants. » 

Au fil des ans, les consultants en TI auparavant embauchés pour fournir une expertise ou effectuer un remplacement temporaire en sont venus à remplir une grande part des fonctions essentielles de TI. La sous-traitance a affaibli les connaissances, les compétences et l’expertise institutionnelles de la fonction publique.

« Trop, c’est trop, affirme Mme Daviau. Il devrait être plus facile d’embaucher et de former des fonctionnaires que de payer une fonction publique fantôme qui finit par coûter deux fois plus cher que prévu. Il est temps pour le gouvernement fédéral de réduire la sous-traitance, comme l’avait promis le gouvernement libéral en 2015, et de rehausser les exigences en matière de sous-traitance. » 

L’introduction du système de paye Phénix illustre bien comment les coûts peuvent atteindre des proportions alarmantes lorsqu’un projet de TI externalisé tourne mal.

« Les Canadiens ne peuvent pas se permettre de répéter l’échec du projet Phoenix, estime la présidente de l’IPFPC. Des économies de plusieurs milliards de dollars peuvent être réalisées si nous investissons dans nos fonctionnaires. Cet argent pourra servir au financement de projets qui amélioreront la vie des Canadiens. »

L’IPFPC intensifiera sa lutte contre la sous-traitance en prônant des changements à la dotation dans la fonction publique, en examinant la nouvelle orientation en matière de dotation, en élargissant les projets pilotes conçus pour accélérer le processus de dotation et en offrant de nouvelles occasions de formation à ses membres.

« Les services publics dont nous dépendons chaque jour ne sont pas à l’abri des compressions et de la privatisation, conclut Mme Daviau. Cette lutte contre la sous-traitance nous concerne tous. »

Le lien suivant donne accès au rapport complet intitulé Le coût réel de la sous-traitance : https://pipsc.ca/fr/nouvelles-et-enjeux/la-sous-traitance/partie-1-le-cout-reel-de-la-sous-traitance

L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada représente quelque 60 000 fonctionnaires professionnels partout au Canada. Suivez-nous sur Facebook et Twitter.

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Source : Johanne Fillion, 613 228-6310, poste 4953 (bureau) ou 613 883-4900 (cell.), jfillion@pipsc.ca

Lettre Ouverte - Consultation sur les Lignes directrices provisoires du Conseil d'examen du prix des médicaments brevetés

À Mme Elena Lungu,

Gestionnaire (development de politique), Conseil d'examen du prix des médicaments brevetés,

Nous vous remercions de votre exposé sur les lignes directrices sur le plafonnement des prix des médicaments brevetés. Au nom de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada, une organisation qui représente quelque 60 000 fonctionnaires ainsi que des milliers retraités, nous souhaitons vous faire part de nos commentaires sur ces lignes directrices.

OTTAWA, le 5 décembre 2019La présidente Debi Daviau a remis la Médaille d’or de l’Institut, pour l'annnée 2019, à Xiaolan Wang en reconnaissance de sa contribution à la compréhension du changement climatique au Canada et dans le monde entier. Mme Wang est chercheuse scientifique principale à Environnement et Changement climatique Canada.

Ses recherches visent à comprendre les tendances passées, actuelles et futures du climat régional et mondial. Les méthodes statistiques et le logiciel convivial qu’elle a conçus sont maintenant utilisés dans plus de 50 pays et ont changé la façon dont les scientifiques évaluent les tendances climatiques.

« Mme Wang incarne bien les fonctionnaires exemplaires que la Médaille d’or de l’Institut vise à honorer », juge la présidente Daviau. « C’est une visionnaire du changement climatique et elle est très estimée au Canada comme à l’étranger ».

« L’énorme contribution de professionnels voués au bien collectif comme Mme Wang confirme que le gouvernement fédéral joue un rôle unique dans la recherche scientifique. Le gouvernement fédéral est responsable de créer et de maintenir un environnement où il est possible de faire de la recherche enrichissante et productive ».

« C’est un travail qui doit être fait systématiquement, avec constance, et qui requiert de s’y consacrer sur une très longue période », explique la chercheuse à Environnement et Changement climatique Canada, Xiaolan Wang. « Si elles n’étaient pas traitées de manière cohérente par des scientifiques compétents, les données artificielles passeraient à travers les mailles du filet, et ce que nous savons du changement climatique serait complètement erroné. »

« La réussite de notre société dépend des recherches scientifiques, de la protection de la santé et de la sécurité de nos concitoyens à de la protection de notre environnement en passant par la durabilité de notre prospérité économique », conclut Debi Daviau. 

Mme Wang a joué un rôle important dans le Rapport sur le climat changeant du Canada publié plus tôt cette année. Le climat du Canada se réchauffe plus rapidement que la moyenne mondiale, et ce réchauffement se poursuivra. Le Rapport démontre que le changement climatique est bien réel et qu’il est attribuable à l’activité humaine.

L’Institut professionnel a créé le programme du Prix de la Médaille d’or en 1937 dans le but d’honorer le travail remarquable d’employés professionnels de la fonction publique qui ont amélioré le bien-être public. Ce programme favorise la sensibilisation au rôle et à la valeur des services publics professionnels au Canada et dans le monde. 

La Médaille d’or 2019 a été présentée à la 100e assemblée générale annuelle de l’Institut au Centre des congrès Hilton Lac-Leamy, à Gatineau (Québec), les 8 et 9 novembre. L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada représente quelque 60 000 fonctionnaires professionnels partout au Canada. Suivez-nous sur Facebook et Twitter.

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Pour plus d’information : Johanne Fillion, 613-228-6310, poste 4953 (bureau), ou 613-883-4900 (cell.), jfillion@pipsc.ca

NOTE : La vidéo de la remise de la Médaille d’or de l’Institut à Xiaolan Wang est disponible sur YouTube à https://www.youtube.com/watch?v=qbsTyZRPDSk.

Ottawa, 5 novembre 2019 — L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) tiendra sa 100e assemblée générale annuelle les 8 et 9 novembre prochains à Gatineau.

Cette AGA aura pour thème À l’avant-garde du progrès. L’Institut soulignera son centenaire en célébrant le leadership qu’exercent ses membres pour faire avancer le Canada sur la voie du progrès. 

« Quel jalon incroyable à célébrer! Nous sommes à l’avant-garde du progrès depuis 100 ans, et c’est en nous appuyant sur un siècle de réalisations que nous continuons de progresser, déclare Debi Daviau, présidente de l’Institut. Nos membres s’attendent à nous voir travailler fort, en première ligne, pour leur donner satisfaction. Et c’est exactement ce que nous faisons, aujourd’hui comme hier. »

L’Institut est fier d’accueillir Hassan Yussuff, président du Congrès du travail du Canada, qui agira à titre de conférencier principal; David Coletto, chef de la direction d’Abacus Data, présentera quant à lui les résultats du sondage réalisé auprès des membres de l’Institut.  

Événement : 100e assemblée générale annuelle

Lieu
 : Hilton Lac-Leamy — Centre des congrès Gatineau (Québec)

Dates : 8 et 9 novembre 2019

Événements médiatiques : Vendredi 8 novembre

  • 8 h 40 : Discours de Debi Daviau, présidente de l’IPFPC
  • 9 h 15 : Discours de David Coletto, PDG d’Abacus
  • 9 h 50 : Discours de Hassan Yussuff, président du CTC 

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REMARQUES

  1. Les discours prononcés à l’AGA pourront être visionnés en direct sur la page Facebook de l’Institut : https://www.facebook.com/PIPSC.IPFPC/.
  2.  Pour en savoir plus sur la 100e AGA de l’Institut professionnel, consultez la page https://www.pipsc.ca/fr/a-propos/gouvernance/aga/2019.
  3. Mot-clic : ‪#‎IPFPCAGA

Dans une lettre adressée au premier ministre Justin Trudeau, la présidente de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada, Debi Daviau, s’est engagée à collaborer avec le nouveau gouvernement et tous les partis qui détiennent la balance du pouvoir pour que la fonction publique reste forte.

« Les Canadiens ont voté pour un gouvernement qui croit au maintien d’une fonction publique forte, soutient la présidente Daviau. Nous sommes impatients de travailler avec l'ensemble des partis pour que nos membres puissent assurer les services nécessaires aux Canadiens ». 

Comme coprésidente du comité supervisant le remplacement de Phénix, Debi Daviau continuera de faire pression pour mener ce projet à terme.

« Phénix est une priorité absolue pour nos membres : nous devons rester concentrés sur le développement d’un système qui paye correctement et à temps les fonctionnaires. Nous souhaitons nous remettre au travail rapidement et faire en sorte que ce projet reste prioritaire ». 

La présidente Daviau est convaincue que l’IPFPC peut collaborer efficacement avec le gouvernement fédéral pour aider la fonction publique fédérale à répondre aux aspirations et aux besoins croissants de la population canadienne dans les prochaines années. Elle énonce ainsi les grandes priorités de l’IPFPC, dont elle a hâte de discuter avec le nouveau Cabinet : 

  • Réduire les coûts et le gaspillage liés à la sous-traitance de consultants au gouvernement;
  • Garantir que les scientifiques publics du Canada disposent des ressources nécessaires pour aider notre pays à relever les grands défis dans le domaine de la santé et de l’environnement;
  • Donner à l’Agence du revenu du Canada et à nos membres les ressources dont ils ont besoin pour percevoir les milliards de dollars que les échappatoires fiscales font perdre au trésor public chaque année.

« Nous avons beaucoup de travail à faire. Nous demanderons des comptes à ce gouvernement minoritaire en exigeant l’équité fiscale et en veillant à ce qu’il investisse dans la science publique et qu’il mette fin à sa dépendance à la sous-traitance dans la fonction publique », conclut Mme Daviau. 

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La présidente de l’IPFPC, Debi Daviau, s’adressera aux membres de l’Institut à l’extérieur de Place du Portage ce lundi matin, le 7 octobre. Dans le cadre de la campagne nationale de l’IPFPC Votez pour protéger les services publics, elle leur dira combien il est important de voter pour un gouvernement qui élimine les échappatoires fiscales pour financer la lutte au changement climatique.

Quand : Le lundi 7 octobre à 8 h

Qui : La présidente de l’IPFPC, Debi Daviau

Lieu : Au 22, rue Eddy à Gatineau


Les personnes en mesure de vous aider pour des photos lors de l’événement seront Catherine Gagnon, au 819-360-4206 (cell.) ou Shelley Melanson, au 613-668-3334 (cell).

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OTTAWA, le 26 septembre 2019 — Quatre-vingt-quatorze pour cent des scientifiques fédéraux affirment que le changement climatique est une crise qui nécessite une action immédiate. Pour seulement 20 % d’entre eux, le Canada en fait assez pour lutter contre le changement climatique et atténuer la crise climatique.

Ces données sont tirées d’un sondage effectué par l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), un syndicat qui représente 60 000 professionnels, y compris les scientifiques de la fonction publique canadienne. 

« Nous sommes confrontés à une crise climatique mondiale : feux de forêts, inondations et conditions météorologiques extrêmes nous menacent tous, déclare Debi Daviau, présidente de l’IPFPC. La fonction publique du Canada compte dans ses rangs certains des meilleurs climatologues du monde, et ils peuvent nous donner les solutions dont nous avons besoin pour lutter contre le changement climatique ». 

La présidente Daviau soutient que les climatologues canadiens ont besoin des ressources nécessaires pour faire leur travail, mais que l’État perd des milliards de dollars chaque année en raison des échappatoires fiscales qui permettent aux sociétés fraudant le fisc de ne pas payer leur juste part fiscale.

L’effectif de scientifiques fédéraux est maintenant rétabli après les coupes massives du gouvernement précédent, mais nous ne pouvons pas nous permettre de laisser ces spécialistes sans ressources face à la crise climatique.

« Neuf professionnels de l’Agence du revenu du Canada sur 10 pensent qu’une entreprise ou un particulier fortuné peut se soustraire plus facilement à ses responsabilités fiscales que le Canadien moyen, poursuit Debi Daviau. Faites le calcul. Si nous éliminons les échappatoires fiscales, nous pouvons financer la lutte contre le changement climatique! Pour ces élections, nous demandons aux gens d’élire des députés qui s’engagent en faveur de l’équité fiscale et de l’action climatique ». 

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OTTAWA, le 16 septembre 2019 — L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) a conçu une publicité électorale pour demander aux partis fédéraux de s’engager à éliminer les échappatoires fiscales des grandes sociétés afin de financer des mesures visant à juguler la crise climatique.

« Nous sommes confrontés à une crise climatique mondiale et notre fonction publique compte certains des meilleurs climatologues au monde, » déclare Debi Daviau, présidente de l’IPFPC. « Ils peuvent apporter les solutions dont nous avons besoin pour contrer le changement climatique. Cependant, ils ont besoin des moyens nécessaires pour bien faire leur travail. »

Quelque 80 % des Canadiens et 90 % des fiscalistes de l’ARC estiment qu’une entreprise ou un particulier fortuné peut se soustraire plus facilement à ses responsabilités fiscales que le Canadien moyen. 

Dans une vidéo diffusée aujourd’hui , le syndicat réclame l’élimination des échappatoires fiscales dont profitent les entreprises pour éviter de payer leur juste part d’impôt. 

L’IPFPC partagera la vidéo directement avec ses membres et avec la population dans les médias sociaux pour demander aux électeurs de faire de l’équité fiscale et de la lutte contre le changement climatique les enjeux décisifs de cette élection. 

« Rendez-vous sur notre site Web, partagez la vidéo, renseignez-vous sur les enjeux et posez aux candidats des questions difficiles sur l’avenir de notre pays, » ajoute Mme Daviau. « Nous devons élire un gouvernement qui protège les services publics et qui respecte les gens qui en assurent la prestation. »

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Ottawa, le 9 septembre 2019 -- Margaret Haydon, une scientifique qui a été congédiée par le gouvernement pour avoir dénoncé le processus d’approbation d’un médicament vétérinaire controversé par Santé Canada, a interjeté appel à la Commission des relations de travail dans la fonction publique fédérale.

En juillet 2004, le gouvernement a congédié Mme Haydon et ses collègues Gérard Lambert et Shiv Chopra pour avoir fait part publiquement de leurs préoccupations concernant l’approbation de l’hormone de croissance bovine recombinante (HGCR), servant à augmenter la production laitière des vaches. Le médicament aurait pu s’infiltrer dans les produits laitiers canadiens et ainsi menacer la santé publique. Leurs efforts pour éviter que l’hormone de croissance bovine contamine l’approvisionnement en lait du Canada ont finalement porté fruit, mais au prix d’un grand sacrifice personnel et professionnel.

« Chaque fois que vous buvez un verre de lait, vous devriez remercier Margaret Haydon, Gérard Lambert et Shiv Chopra, qui ont pris la peine de vérifier qu’il ne contient pas de médicaments nocifs », estime Debi Daviau, présidente de l’IPFPC. « Mais qu’est-il arrivé à ces scientifiques pour les récompenser d’avoir protégé la salubrité de vos aliments? Ils ont été congédiés. Le gouvernement a traîné leur réputation et leur carrière dans la boue. C’est simplement scandaleux et on ne peut pas permettre que ça se reproduise. »

Après avoir passé des années devant les tribunaux administratifs, Mme Haydon a eu gain de cause devant la Commission des relations de travail et de l’emploi dans la fonction publique fédérale. Toutefois, la Commission a limité le remboursement des salaires perdus à une période de 10 mois et demi seulement.

« L’indemnisation accordée par le tribunal est injuste et ne suffit pas à dissuader les futurs gouvernements d’exercer des représailles contre les professionnels de la fonction publique qui disent la vérité à ceux qui sont au pouvoir », d’ajouter Mme Daviau. « Non seulement allons-nous continuer à nous battre pour que Mme Haydon obtienne une compensation équitable, mais nous allons aussi tout faire pour améliorer la Loi sur la protection des fonctionnaires divulgateurs d’actes répréhensibles afin de protéger les dénonciateurs comme l’ensemble de la population. »L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada représente quelque 60 000 fonctionnaires professionnels un peu partout au Canada.

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Communiqué de presse – Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada

Le 13 juin 2019 – Ottawa (Ontario)

Le gouvernement du Canada et des syndicats de la fonction publique parviennent à une entente pour indemniser les employés fédéraux touchés par le système de paye Phénix

Aujourd’hui, le gouvernement du Canada et 15 syndicats de la fonction publique ont conclu une entente pour indemniser plus de 146 000 employés, actuels et anciens, qui ont peut-être été touchés par le système de paye Phénix.

Cette entente, d’abord annoncée le mois dernier sous la forme d’une entente de principe, a été élaborée conjointement par les syndicats et le gouvernement fédéral et prévoit une indemnité pour les exercices 2016-2017 à 2019-2020. Elle comprend une disposition ponctuelle pouvant aller jusqu’à 5 jours maximum de congé annuel supplémentaires pour les employés et un paiement de ces congés dans le cas des anciens employés et de la succession des employés décédés qui font une demande d’indemnisation.

Une indemnité supplémentaire, évaluée au cas par cas, sera offerte aux personnes qui ont éprouvé de graves difficultés personnelles ou financières en raison de Phénix et à celles qui ont raté des occasions de gagner des intérêts sur des comptes d’épargne ou dans le cadre d’autres investissements financiers et investissements en capital. Les réclamations seront aussi acceptées pour le remboursement des congés de maladie pris, entre autres, en raison des problèmes de paye liés à Phénix.

Cette entente s’applique aux employés, aux anciens employés et à la succession des employés décédés représentés par un agent négociateur de l’administration publique centrale. Le gouvernement est disposé à inclure à tout moment dans cette entente les employés représentés par l’Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC), si le syndicat accepte cette offre.

Les organismes distincts devraient conclure des ententes semblables sous peu avec leurs syndicats.

Les employés peuvent s’attendre à ce qu’un congé annuel supplémentaire d’au plus 4 jours couvrant les exercices 2016-2017, 2017-2018 et 2018-2019 soit automatiquement ajouté à leurs soldes de congés dans les 150 jours suivant la signature de l’entente. De plus, les employés recevront un crédit de congés annuels allant jusqu’à 1 jour pour l’exercice 2019-2020. Il sera ajouté dans les 150 jours suivant le 31 mars 2020.

Au cours des prochains mois, d’autres renseignements seront communiqués quant au moment où les employés, les anciens employés et la succession des employés décédés pourront soumettre une demande d’indemnisation concernant l’indemnité supplémentaire dont il est question dans cette entente. Le gouvernement souhaite simplifier le plus possible ce processus en collaboration avec les agents négociateurs.

Citations

« Le gouvernement du Canada s’est engagé à rétablir et à maintenir une relation respectueuse avec la fonction publique de calibre mondial du Canada. Pour ce faire, il doit notamment indemniser les employés de façon juste et pratique pour les désagréments que leur a causés le système de paye Phénix. Les fonctionnaires du Canada méritent d’être rémunérés correctement pour leur travail important, et nous continuons de prendre des mesures sur tous les fronts pour régler les problèmes de paye. »

-       L’honorable Joyce Murray, présidente du Conseil du Trésor et ministre du Gouvernement numérique

« Le sous-comité du CCSP sur les dommages causés par Phénix a travaillé avec diligence au cours des 2 dernières années pour trouver un cadre juste et pratique permettant de remédier à différents dommages subis par des centaines de milliers de personnes. Le fait de reconnaître les dommages ne diminue en rien le droit des travailleurs de recevoir ce qui leur est dû ni ne répare le système de paye Phénix; c’est néanmoins une reconnaissance de perte, et je suis heureuse que ce règlement soit maintenant entériné par le gouvernement et la majorité des syndicats de la fonction publique fédérale. »

-       Ursula Hendel, présidente de l’Association des juristes de justice

« Même s’ils n’étaient pas payés correctement, nos membres sont venus travailler chaque jour et ont donné le meilleur d’eux-mêmes pour répondre aux besoins du public. Nous ne pouvons effacer les pertes et les souffrances que nos fonctionnaires dévoués ont subies à cause de Phénix. Les syndicats ont travaillé d’arrache-pied pour obtenir une entente équitable, mais cela en valait la peine, car avec les engagements et les indemnisations négociés dans l’entente, le Conseil du Trésor a fait un grand pas en avant. »

-       Debi Daviau, présidente de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada

« Nous sommes ravis d’avoir conclu une entente et de pouvoir maintenant passer à autre chose. Il reste encore beaucoup de travail à faire pour stabiliser Phénix et s’assurer que nos membres reçoivent toutes les sommes qui leur sont dues. Cependant, grâce à la ratification de l’entente, nos membres commenceront à recevoir une indemnisation pour les dommages qu’ils ont subis. »

-       Dany Richard, président de l’Association canadienne des agents financiers

Faits en bref

Les syndicats de la fonction publique suivants ont signé cette entente :

  • l’Association canadienne des agents financiers,
  • l’Association canadienne des employés professionnels,
  • l’Association des chefs d’équipe des chantiers maritimes du gouvernement fédéral,
  • l’Association des juristes de justice,
  • l’Association des pilotes fédéraux du Canada,
  • l’Association des professeurs(es) des collèges militaires du Canada,
  • l’Association professionnelle des agents du Service extérieur,
  • le Conseil des métiers et du travail des chantiers maritimes du gouvernement fédéral (est),
  • le Conseil des métiers et du travail des chantiers maritimes du gouvernement fédéral (ouest),
  • la Fraternité internationale des ouvriers en électricité,
  • la Guilde de la marine marchande du Canada,
  • l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada,
  • le Syndicat canadien de la fonction publique 104,
  • le Syndicat des agents correctionnels du Canada et Unifor