Nous sommes vraiment opposé·es à un plan universel de retour au bureau parce que rien ne prouve qu’il soit nécessaire, parce qu’il met en danger la santé et la sécurité des membres et parce qu’il nuit à la productivité du personnel et donc aux services dont dépend la population canadienne.
Nous appuyons le principe de la « présence justifiée », ce qui veut dire qu’il faut être au bureau lorsque les nécessités du service le justifient. Nous continuons de réclamer ce qui avait été promis : une approche hybride qui tient compte des circonstances uniques des employé·es ainsi que des exigences de leur travail.
Nous voulons que le gouvernement arrête de s’engager dans une confrontation inutile et qu’il négocie le télétravail avec nous là où cette question doit être traitée, c’est-à-dire à la table de négociations.
Nous nous battons pour que vos voix soient entendues.
Rejoignez nos actions pour lutter contre le retour au bureau (RAB)
Nous restons déterminé·es à nous opposer au mandat de RAB et à défendre un avenir professionnel qui respecte et valorise les fonctionnaires.
Montrez votre solidarité :
Portez du vert forêt pour toutes les activités sur le RAB et pour la fête du Travail. Consultez notre boîte à outils numérique qui contient des arrière-plans Zoom, et des produits pour les médias sociaux et les courriels.
Boîte à outils numérique
C’est à suivre :
Consultez votre boîte de réception et notre site Web pour obtenir des mises à jour régulières sur les actions à venir et sur la manière de s’impliquer.
Voici quelques-unes des mesures prises par l’IPFPC :
- Mobilisation des membres : Nous avons envoyé un sondage sur le RAB aux membres afin de recueillir des informations cruciales sur leurs expériences quotidiennes. Le sondage a mis en évidence les défis importants auxquels nos membres sont confronté·es en raison du nouveau mandat. En effet, moins de la moitié d’entre eux/elles estiment que leurs conditions de travail actuelles répondent à leurs besoins. Nous avons également lancé une campagne épistolaire aux député·es et à la présidente du Conseil du Trésor, Anita Anand. Nous encourageons les membres à continuer de soutenir cette action.
- Poursuite du plaidoyer : Nous avons continué à maintenir la pression sur le gouvernement fédéral par le biais d’une série d’approches stratégiques. L’IPFPC a déposé des griefs de principe contestant la décision de l’employeur et son manque de consultation avant de prendre une décision aussi importante, a déposé des plaintes de pratique déloyale de travail et a envoyé de nombreuses lettres et demandes de réunion à la ministre Anand. Malgré nos efforts continus, nous n’avons pas encore reçu de réponse significative.
- Solidarité avec les syndicats affiliés : Pour amplifier notre message, nous avons uni nos forces à celles de nos syndicats affiliés : l’AFPC, l’ACEP et l’ACAF. Nous avons participé à une conférence de presse commune lors de l’annonce du mandat, montré notre solidarité lors de rassemblements communs dans la RCN à l’hôtel de ville d’Ottawa et aux Terrasses de la Chaudière, soutenu nos membres du groupe VFS devant le siège de l’ARC, boycotté la Semaine nationale de la fonction publique, et nous participerons activement aux futurs rassemblements et événements de la fête du Travail.
- Grande campagne médiatique : Nous avons fait pression sur le gouvernement et rallié le soutien du public grâce à une vaste couverture médiatique. Nous avons eu le plaisir de voir notre message amplifié par CBC, CTV, Radio-Canada, The Globe & Mail, The Hill Times, et The Ottawa Citizen.
- FAQ sur le RAB : Nous avons mis à jour nos FAQ avec les informations et conseils les plus récents.
Nous savons que le gouvernement, en donnant cet ordre précipité, nous a plongé·es dans un cauchemar logistique. Depuis, nous avons entendu des centaines d’histoires de bureaux qui ressemblent à des chantiers de construction, de fonctionnaires qui doivent travailler dans des cafétérias et d’équipes qui participent à des appels vidéo depuis différents étages d’un même bâtiment.
Indépendamment de ce que vous ressentez par rapport à votre retour, l’employeur a l’obligation de s’assurer que vous avez le nécessaire pour faire votre travail en toute sécurité.
Nous n’arrêterons pas de nous battre contre la directive universelle du gouvernement fédéral. Il nous avait promis un régime de travail hybride, et nous allons le forcer à tenir sa promesse.