L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Présenté à la 100e assemblée générale annuelle

 

Chers membres,

Avec de nombreux défis à relever et de nombreuses occasions de vous servir, ce fut une période vraiment inspirante et intéressante pour moi en tant que vice-présidente à temps plein de l’Institut. Je suis honorée de cette possibilité que vous m’avez donnée de travailler en votre nom et je continue de me battre pour VOUS!

Dans le rapport qui suit, j’ai essayé d’inclure les faits saillants de mon « exposé sur l’état du syndicat » liés aux portefeuilles dont je suis responsable :

Une grande famille

Science

Comité de mise en œuvre de l’intégrité scientifique

Comité consultatif des sciences

Les femmes en science

Élections fédérales

Caucus des employés fédéraux noirs  

Mise en œuvre des normes de santé psychologique

Négociations avec le personnel de l’Institut

Coordination du Congrès du travail du Canada (CTC)

Comité consultatif des femmes du CTC

Vous trouverez plus de détails sur ces questions dans mes rapports et mes notes d’information présentés au Comité exécutif et au Conseil d’administration ou je vous invite à me communiquer directement vos questions et préoccupations à norma@pipsc.ca

Au moment d’écrire ces lignes, je sais déjà que lorsque vous lirez mon rapport il sera déjà dépassé, car un nouveau gouvernement aura été élu et l’Institut et ses membres feront face à une nouvelle réalité. Cela dit, nous devons relever bon nombre des mêmes défis pour nos membres et le public canadien.

Peu importe qui formera le nouveau gouvernement et qui nos membres éliront comme nouveaux dirigeants, je demeure engagée à aider l’Institut à travailler au nom de nos membres pour promouvoir des lieux de travail sains et recréer une fonction publique fédérale dont nous pouvons tous être fiers!

En toute solidarité,

Norma

Climat actuel

Afin de bien informer nos membres de la situation actuelle, commençons tout d’abord par poser un regard sur le budget fédéral de 2019 et sur les principales annonces qui ont eu des répercussions directes sur notre syndicat qui représente 15 000 scientifiques de la fonction publique…

Les budgets reposent sur des choix. Même si le budget 2018 prévoyait un nouvel investissement de 1,7 milliard de dollars en recherche scientifique, les scientifiques fédéraux ne s’étaient pas réjouis trop vite, car une grande partie de l’argent attribué se voulait une réponse directe aux constatations de l’Examen du soutien fédéral aux sciences, qui n’ont tenu aucunement compte de la science publique et de son bassin de talents scientifiques. Oui, notre gouvernement a continué au cours des trois dernières années de réduire la pénurie de main-d’œuvre scientifique causée par les vagues de réduction du gouvernement antérieur. Il a ainsi rétabli 1 500 postes de scientifiques, d’ingénieurs et de chercheurs fédéraux. Cependant, une fois encore, en matière d’investissement dans la science publique, le Budget 2019-2020 n’est pas différent des budgets précédents. Les dépenses en R et D des scientifiques du gouvernement ont diminué de 891 millions de dollars par rapport à 2010-11 sous le gouvernement Harper. Dans son Budget 2019, le gouvernement a choisi de continuer de sous-financer la science publique au Canada. 

Songez à certains des besoins les plus fondamentaux des Canadiens et de notre économie. Nous comptons sur les scientifiques de la fonction publique pour assurer la sécurité de l’air que nous respirons, de l’eau que nous buvons et des aliments que nous consommons. Alors que nos collectivités se débattent avec l’impact des changements climatiques, on ne peut assez insister sur l’importance de la capacité scientifique de la fonction publique. Et pourtant, à quelques exceptions près, la recherche fondamentale et la science réglementaire gouvernementale sont pratiquement absentes du Budget 2019.

L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA), Santé Canada et Transport Canada obtiennent au total 219,1 millions de dollars sur cinq ans pour le guide de réglementation consolidé, même si l’annonce demeure vague. De nouveaux processus comportant la numérisation du travail et des normes de réglementation de l’ACIA pourraient avoir des répercussions sur le travail de nos scientifiques spécialisés dans la salubrité des aliments. Il faudrait les consulter à l’égard de ces changements afin que le service important qu’ils offrent aux Canadiens ne soit pas perturbé.

Une autre lueur d’espoir est l’établissement d’un nouveau Fonds scientifique stratégique, prévu pour 2022-2023, après de longues consultations avec des organismes tiers de recherche et de science non gouvernementale. L’engagement reste vulnérable aux résultats des prochaines élections. Si le gouvernement va de l’avant avec son programme de financement stratégique au cours des prochaines années, les scientifiques de la fonction publique devraient être au centre de ces consultations.

Qu’il s’agisse de R et D ou de réglementation fondée sur la science, l’IPFPC est d’avis que les Canadiens doivent avoir un meilleur accès à la science publique. La tendance dangereuse vers un sous-financement de la science publique devrait et peut être renversée. La conseillère scientifique en chef doit mettre au point des paramètres pour évaluer la capacité scientifique du gouvernement et faire rapport sur cette capacité.

En sa qualité de syndicat représentant 15 000 scientifiques de la fonction publique, l’IPFPC est prêt à apporter son aide.

Une grande famille

L’Institut veut s’assurer de servir TOUS ses membres… pas seulement ceux des régions centrales. À cette fin, l’initiative Une grande famille est née et on m’a demandé de me rendre dans les endroits les plus éloignés et les moins fréquentés du Canada pour établir des liens avec nos membres. Jusqu’ici, nous avons :

  • travaillé avec nos collègues du CA à la promotion de l’initiative Une grande famille;
  • participé à des activités, des présentations ou autres interventions dans le cadre de cette initiative ou dirigé de telles activités;
  • présenté des rapports sur les résultats de ces activités.

Science

Nous pouvons être très fiers du leadership montré par l’Institut dans le mouvement syndical pour contrer et, en grande partie, renverser les effets des attaques acharnées que le gouvernement Harper a menées contre la fonction publique du Canada.

Principalement, dans le secteur de la science, nous soulignons :

  • l’embauche d’environ 1500 scientifiques du gouvernement pour remplacer ceux qui ont été mis en disponibilité à la suite de compressions dans l’infrastructure scientifique publique du Canada;
  • l’enchâssement dans la convention collective de nos membres scientifiques de la liberté de parler de leurs travaux;
  • l’adoption de politiques d’intégrité scientifique dans la plupart des ministères et organismes fédéraux;
  • l’IPFPC a également souhaité la bienvenue au nouveau conseiller scientifique ministériel (CSM) à Environnement et Changement climatique Canada (ECCC), Shawn Marshall.
  • Nous nous réjouissons aussi que d’autres conseillers scientifiques ministériels aient été nommés, y compris au Conseil national de recherches et à l’Agence spatiale canadienne. Nous espérons que d’autres nominations de conseillers scientifiques seront annoncées dans d’autres ministères et organismes.

Dernier appel à l’action – Marche/Grève pour le changement climatique :

Les étudiants ont demandé aux syndicats du Canada de se joindre à eux pour une Grève mondiale pour le climat, le vendredi, 20 septembre, qui a connu son aboutissement avec une journée d’action mondiale le vendredi 27 septembre, et coïncidant avec le Sommet Action Climat du Secrétaire général des Nations Unies, le lundi 23 septembre.

Un grand nombre d’entre nous ont traversé le pays pour participer à la Marche! Publications sur la marche/grève à https://www.facebook.com/norma.domey

Ce ne sont pas tous les travailleurs qui pourront aller marcher et manifester, mais il existe bien d’autres moyens de manifester sa solidarité et son appui à cet appel à l’action si important, notamment en exprimant sa solidarité dans les médias sociaux, en participant aux activités à l’heure du dîner, en lançant une conversation sur les réductions de l’empreinte carbone au bureau ou en sensibilisant les candidats locaux à l’action climatique avant les élections fédérales.

L’Institut soutient cet important appel à l’action.

Comme toujours, il reste encore beaucoup de travail à faire. Le prochain gouvernement doit rétablir le financement de la recherche et du développement en science publique.

Faire la liaison entre le CA et les membres qui s’occupent de questions scientifiques est un honneur pour moi.

Comité de mise en œuvre de l’intégrité scientifique

La conseillère scientifique en chef du Canada, Mona Nemer, a récemment publié son Rapport annuel de 2018, dans lequel elle souligne l’étroite relation de travail qu’elle cultive avec l’Institut professionnel. 

Mme Nemer est particulièrement fière de notre travail conjoint sur le Modèle de politique sur l’intégrité scientifique, qui encadre les processus décisionnels de nature scientifique au gouvernement fédéral et qui prescrit les lignes directrices devant régir un débat public non muselé sur les recherches que mènent nos membres.

  •  Un Comité de mise en œuvre de l’intégrité scientifique a été mis sur pied et continue de travailler avec l’ACNOR et les présidents des équipes de consultation au processus de mise en œuvre. Les lignes directrices suivantes ont été publiées ou sont en cours d’élaboration :
    • Communication et diffusion de la science
    • Infractions
    • Formation des employés
    • Attribution et reconnaissance des contributions à la science
    • En préparation — rapport et rendement
    • En préparation — Reconnaissance des autochtones
  • Un cours sur l’intégrité scientifique est également en cours d’élaboration sur l’intégrité scientifique et le droit de parler publiquement, car les ART/délégués syndicaux auront besoin de savoir comment traiter les cas touchant l’IS et le droit de parler publiquement. 

Comité consultatif des sciences

  • Toujours championne du travail du comité et agente de liaison du CA, je suis heureuse de parler des activités du comité.
  • Le Comité consultatif des sciences continue de conseiller le Conseil d’administration (CA) et de lui faire des recommandations sur les façons d’aborder les problèmes en milieu de travail qui ont trait aux sciences ou à la science publique. Il conseille aussi le CA sur la manière de présenter l’Institut comme défenseur de la science publique au Canada et sur le rétablissement du financement des ministères à vocation scientifique (budgets de services votés).
  • Domaines d’activité principaux du Plan stratégique en matière de science de 2017 à 2019 :

1. Sondage des membres scientifiques et rapports connexes;

2. Travail d’équipes ministérielles d’intégrité scientifique à l’élaboration de politiques d’intégrité scientifique en collaboration avec les ministères et le Conseil du Trésor;

3. Initiative « Les femmes en science »;

4. Initiative de participation aux conférences;

5. Surveillance de l’état de la science au gouvernement; et

6. Élaboration d’une stratégie de relations gouvernementales et externes ciblant des ministres, des députés, le conseiller scientifique en chef et d’autres hauts fonctionnaires du gouvernement.

 

Veuillez aller sur notre site Web du CCS pour voir les progrès réalisés à l’égard de ces initiatives à : https://pipsc.ca/fr/a-propos/gouvernance/comites-du-ca/ccs

Note : Un rapport final détaillant les résultats du Plan stratégique de 2017 à 2019 et des initiatives associées sont en cours d’élaboration et devraient être disponibles au début de 2020.

 

Le Comité consultatif des sciences est en train d’élaborer le Plan stratégique en matière de science de 2020 à 2022. Les éléments suivants ont été pris en compte dans sa conception :

  1. Domaines d’activité principaux en cours du Plan stratégique en matière de science de 2017 à 2019
  2. Domaines d’activité principaux identifiés pendant l’ébauche du Plan stratégique en matière de science de 2017 à 2019 qui n’étaient pas inclus dans notre dernier plan triennal. Les activités dont on a discuté sans y donner suite sont les suivantes :

1. Initiative de participation aux conférences

2. Comité d’orientation professionnelle avec le Conseil du Trésor et les six plus grands ministères et organismes à vocation scientifique

3. Projet de recherche et de défense sur les stations de recherche en danger

4. Rapports ministériels sur l’intégrité scientifique

5. Bulletin sur l’état de la science au gouvernement fédéral produit annuellement

6. Identification des organismes extérieurs pertinents pour les objectifs de l’IPFPC.

  1. Problèmes scientifiques soumis au CCS en 2019 :
  • Suivi et évaluation; Capacité scientifique et évaluation, évaluation de FES;
  • Protection des principes de l’intégrité scientifique;
  • $ de la science publique pour les programmes, fardeau administratif, déprofessionnalisation de la science, invalidation du personnel scientifique;
  • Participation à des conférences et nouveau libellé pour le perfectionnement professionnel (pour les SP)
  • Définition de scientifique pour l’IPFPC (STGM c. Science);
  • Où en est la science avec les employeurs distincts en science de l’IPFPC;
  • Établissement de relations avec d’autres syndicats de STGM/à vocation scientifique;
  • Sondage auprès des membres scientifiques 8 à 10 mois après les élections (FP centrale et employeurs distincts);

 

  • Que les prévisions en matière de changements climatiques soient au cœur de toutes les activités et de tous les programmes du gouvernement;
  • Le Canada prend des décisions fondées sur des faits;
  • Paramètres de la capacité scientifique pour le Canada;
  • Formation de l’IPFPC sur l’intégrité scientifique (ART, délégués syndicaux, membres) + Changer la conversation
  • La science publique et sa relation avec le public canadien;
  • Établissement d’un modèle de prévision (mécanisme) sur les questions scientifiques et démarche pour devenir un acteur important;
  • Concentration sur l’intégrité scientifique : mise en œuvre, formation et suivi;
  • Établissement des paramètres pour la capacité scientifique pour l’avenir;
  • Changement climatique, les élections fédérales et l’IPFPC;

 

 

Les femmes en science

À titre de championne du travail de l’initiative Femmes en science et d’agente de liaison du CA pour le groupe, je suis heureuse de faire un compte rendu de nos progrès dans ce domaine.

Les résultats d’un sondage mené en 2017 auprès de scientifiques et d’ingénieurs fédéraux membres de l’IPFPC révèlent que les femmes ne peuvent pas facilement apporter leur perspective et leur expertise à la science publique fédérale. Voici un aperçu du rapport qui en a résulté « Les femmes en science dans le secteur public : de l’analyse à l’action ». Vous pouvez trouver plus de détails sur le rapport à : https://pipsc.ca/sites/default/files/comms/womeninsciencefullfr.pdf

Sous-représentation dans les groupes scientifiques

Les femmes sont sous-représentées dans tous les groupes scientifiques de l’Institut. Peu de femmes s’engagent dans des carrières scientifiques; même que leur nombre dans deux des principaux groupes scientifiques (RE et AR-ACR) est inférieur au nombre de femmes qualifiées dans la population active. Dans de nombreux cas, il y a de moins de moins de femmes parmi les scientifiques haut placés. Moins de femmes que d’hommes scientifiques travaillent au gouvernement, sont disponibles sur le marché du travail, ou postulent pour des emplois scientifiques de haut niveau. Nous sommes en 2019; pourquoi en est-on encore là?

Moins d’intérêt pour les droits des femmes

Les membres de moins de 30 ans sont deux fois plus portés que les membres plus âgés à croire que les hommes sont favorisés lors du recrutement et de la présélection. Les générations plus âgées pourraient avoir l’impression qu’il y a moins de préjugés sexistes aujourd’hui que par le passé. Le fait de croire que la discrimination sexuelle a diminué plus rapidement que ne le suggèrent les données objectives peut baisser l’intérêt général pour les droits des femmes et réduire les ressources affectées à la lutte contre l’inégalité.

Préjugés sexistes et égalité

Dans l’ensemble, 42 % des femmes estiment que les préjugés sexistes sont un obstacle à leur avancement professionnel et 27 % croient que les hommes sont favorisés pour les postes de direction. En 2017, près de 73 % des répondants au sondage du Groupe de travail syndical-patronal sur la diversité et l’inclusion dans la fonction publique ont mentionné que les préjugés sont l’obstacle principal à la diversité et à l’inclusion au travail. Pour vaincre ces préjugés, nous devons revoir cette notion du « bon candidat » et être conscients du choix par « ressemblance ».

Responsabilités envers les personnes à charge

Les femmes sont plus nombreuses à considérer que les responsabilités en matière de garde de personnes à charge constituent un obstacle à leur avancement professionnel, et moins nombreuses à s’estimer en mesure d’assumer à la fois leurs responsabilités familiales, personnelles et professionnelles. Elles continuent à porter de façon disproportionnée le fardeau des soins aux personnes à charge. Un plus grand changement culturel est nécessaire, non seulement dans le milieu de travail, mais dans la collectivité en général.

Mentorat et apprentissage

23 % des femmes estiment que l’accès insuffisant à des mentors est un frein majeur à l’avancement professionnel. Même si le mentorat et les modèles féminins encouragent considérablement les jeunes femmes à faire carrière en sciences, technologie, génie et mathématiques, la participation des hommes aux programmes de mentorat des femmes n’en est pas moins importante.

Recommandations

L’IPFPC compte lutter pour la cause des femmes en science :  

  1. mener des campagnes de défense des intérêts et de militantisme pour améliorer les lois du travail ou en adopter de nouvelles;
  2. négocier collectivement des droits nouveaux et améliorés pour le milieu du travail;
  3. appuyer les présidents d’équipe de consultation aux consultations syndicales-patronales pour l’obtention de politiques des ressources humaines nouvelles et améliorées; et
  4. concevoir et mener des campagnes de sensibilisation et de formation auprès des membres de l’Institut.

L’Institut continue de mettre en œuvre les recommandations formulées dans le rapport Les femmes en science et de renforcer sa capacité dans les domaines de l’équité, de la diversité et de l’inclusion.    Un programme stratégique et un plan de travail pour notre projet FES ont été élaborés et sont en cours.

Ce projet constituera un laboratoire d’apprentissage en octobre 2019 pour environ 16 membres.  L’intérêt suscité est tellement fort qu’une deuxième ronde est envisagée. Les membres élaboreront des projets pour les ramener et les mettre en œuvre dans leurs ministères et organismes. L’IPFPC soutiendra les projets de ses membres.

Cette proposition de projet est partie d’un plus grand effort entre mars 2019 et 2020 dans le cadre duquel l’IPFPC aidera à établir des efforts durables avec nos militantes dans le secteur des Femmes en science pour continuer d’enchâsser les domaines d’action recommandés.

Le rôle des femmes en science est maintenant au cœur des préoccupations de nombreuses instances locales et internationales, car la diversité des perspectives favorise l’excellence et l’innovation en recherche.

La valeur de la diversité en science va au-delà des avantages pour les divers groupes eux-mêmes; en effet, « l’élimination des préjugés sexistes peut ouvrir de nouveaux horizons pour la science et l’ingénierie, ainsi que de nouvelles questions et missions ». La diversité est un fait et l’inclusion est un choix, et l’IPFPC est prêt à collaborer avec le gouvernement fédéral pour que les bons choix soient faits.

Élection fédérale

L’Institut est une organisation sans allégeance politique. Il n’appuiera aucun parti politique au détriment d’un autre. Nous savons que les décisions prises par le parti au pouvoir auront une influence directe ou pourront avoir des répercussions négatives sur nos vies d’employés et de membres du syndicat.

  • Nous avons représenté l’Institut dans le cadre de présentations et d’activités, comme la distribution de dépliants devant votre immeuble, en vue des élections fédérales.
  • Nous vous avons distribué des outils que vous pourrez utiliser afin que les candidats aux élections d’octobre gardent à l’esprit les problèmes qui vous préoccupent.
  • Nous avons travaillé en collaboration avec les membres et le personnel pour accroître la participation des membres aux activités électorales de l’Institut.

C’est dans cet esprit que nous avons élaboré la présente Trousse électorale en ligne, qui vous aidera à faire un choix éclairé dans l’élection d’un gouvernement qui protégera les services publics et respectera les personnes qui en assurent la prestation.

Vous y trouverez :

       De l’information sur les droits des employés de la fonction publique pendant l’élection fédérale;

       Des fiches d’information sur les grands enjeux qui touchent directement la fonction publique;

       Un outil qui permet d’envoyer en un seul clic un courriel aux candidats afin de connaître leur position sur ces enjeux;

       Un guide pour poser des questions lors des assemblées des candidats;

       Notre publicité électorale à diffuser dans votre réseau.

De plus, nous publierons les résultats de notre sondage auprès des quatre grands partis politiques fédéraux pour connaître leur position sur les services publics.

Nous devons élire un gouvernement qui protège les services publics et qui respecte les gens qui les assurent.  

Caucus des employés fédéraux noirs (CEFN)

L’IPFPC a participé au premier symposium du Caucus des employés fédéraux noirs 2019 pour discuter des priorités des fonctionnaires noirs dans le contexte de la Décennie internationale des personnes d’ascendance africaine, qui va de 2015 à 2024.

En juin 2019, l’IPFPC a participé à une réunion des membres du CEFN avec la présidente du Conseil du Trésor Joyce Murray et du secrétaire parlementaire Greg Fergus. Cette rencontre a permis d’ouvrir le dialogue entre les membres du CEFN, les affiliés et les hauts fonctionnaires.

Par la suite, l’IPFPC a envoyé une lettre à la présidente du Conseil du Trésor Joyce Murray appuyant le CEFN et ses principales revendications :

· Il faut combler les lacunes relatives aux données et créer un réseau de soutien pour permettre aux membres de la communauté noire d’atteindre leurs objectifs professionnels, c’est-à-dire décrocher des postes supérieurs dans la fonction publique.

· Nous croyons aussi que le gouvernement fédéral devrait nommer des champions dans chacun de ses ministères.

· Et il faut bien sûr que le gouvernement fédéral continue de manifester du respect pour la Décennie internationale des personnes d’ascendance africaine.


Plus récemment, l’IPFPC a rencontré les dirigeants du CEFN pour trouver des moyens de favoriser l’inclusion dans tout le système.

Nous croyons que, comme syndicat, nous avons un rôle actif à jouer dans la détection et l’élimination des obstacles qui empêchent les fonctionnaires de participer pleinement à toutes les activités en milieu de travail et de réaliser leurs aspirations personnelles et professionnelles. C’est pourquoi nous nous engageons à collaborer avec le gouvernement fédéral pour créer des milieux de travail inclusifs et exempts d’obstacles. Nous nous sommes donc réjouis de l’annonce par le gouvernement de la création d’un Centre pour la diversité, l’inclusion et le mieux-être. L’Institut sera heureux de collaborer avec le Conseil du Trésor et le CEFN pour que le Centre proposé soit axé sur l’action et que tous les employés, et en particulier les employés noirs, en retirent des avantages concrets.

Nous sommes heureux de travailler avec vous, le CEFN et les alliés à la réalisation de ces objectifs dans les milieux de travail fédéraux de tout le Canada.

Mise en œuvre des normes de santé psychologique

Nous serons heureux d’amorcer cet important travail en 2020, ou avant!

Négociation avec le personnel de l’IPFPC

Il est juste de dire que toute loi du travail qui régit les relations entre les syndicats et les employeurs vise à créer des règles qui se veulent justes pour les deux parties. Ceci dit, voici des nouvelles de nos activités de 2019 :

  • Objectif général : Participer aux négociations avec le personnel au sein de l’équipe de négociation de l’Institut. Collaborer avec l’ACO pour informer le CA des ententes de principe et des autres faits nouveaux en matière de négociation.
  • Réunions de préparation à la négociation de mai, juin et juillet pour UNIFOR et le CERIP
  • Réunion de préparation à la négociation de juillet avec l’ACO
  • En septembre, la section locale 3011 d’UNIFOR a sondé l’IPFPC pour établir la date du début des négociations collectives
  • Négociations collectives avec la section locale 3011 d’UNIFOR — devraient commencer à la fin novembre 2019
AIMTA (Association internationale des machinistes et de l'aérospatiale travailleurs) -PIREC Local 907 (personnel du bureau régional de l'IPFPC à l'exclusion de la RCN)

Je suis heureuse d'annoncer que le 20 novembre 2020, le conseil d'administration de l'Institut a ratifié l'entente de principe entre l'IPFPC et l'AIMTA / PIREC! Les faits saillants comprennent les augmentations salariales annuelles rétroactives à mars 2019, les améliorations des régimes de retraite et des avantages sociaux et plusieurs autres améliorations monétaires et linguistiques.

Félicitations à la direction des comités de direction et du personnel pour l'excellent travail qui leur a permis de maintenir leur concentration pendant ces négociations très difficiles!

 

Coordination avec le Congrès du travail du Canada (CTC)

Nos objectifs sont les suivants :

  • Diriger les activités des membres et du personnel de l’Institut au sein des comités, des campagnes et d’autres activités liées au CLC, et faire rapport à ce sujet.
  • Travailler en collaboration avec la présidente pour assurer une participation et une représentation stratégiques de l’Institut professionnel au Congrès du travail du Canada et assurer la meilleure valeur possible pour nos membres par notre engagement.
  • Contribuer à l’objectif d’être des « chefs de file d’influence », établir des relations plus solides avec les syndicats affiliés du CTC.

 

L’IPFPC a des chefs de file dans les Comités suivants du CTC :

Caucus des travailleurs autochtones

Droits des personnes ayant un handicap

Scolarité

Groupe de travail sur la réforme électorale

Comité spécial sur l’A.-E.

Comité de l’environnement

Comité de santé et de sécurité

Droits de la personne

Comité de coordination sur les contestations judiciaires

Équipe consultative sur les pensions

Action politique

Solidarité et fierté

Formation et technologie

Table ronde tripartite sur les questions syndicales internationales

Comité consultatif des femmes

Travailleurs de couleur

Comité consultatif des jeunes travailleurs (CCJT)

Je suis heureuse de vous dire que j’ai tenu et présidé la première réunion du CTC avec nos responsables de comités de l’IPFPC. Les discussions ont porté sur les sujets suivants :

  • Une page Web de l’IPFPC possible pour les rapports, les actions, les représentants, les enjeux des comités du CTC, avec des liens vers les sites Web d’autres syndicats, le site Web du CTC, les campagnes, les informations, les affiches
  • Comment profiter au maximum de tout ce que le CTC a à offrir (apprentissage, formation, campagnes pertinentes, ressources)
  • Mécanismes pour renforcer nos relations avec le CTC et les syndicats affiliés

Par ailleurs, comme vous le savez peut-être, depuis 2017, nous organisons chaque année des journées de lobbying sur la Colline du Parlement, à Ottawa, ce qui nous a permis de discuter avec des centaines de députés et de sénateurs. Ces rencontres sont devenues un moyen très efficace de faire connaître les préoccupations de nos membres aux décideurs du pays.

Nous avons également collaboré à des initiatives semblables avec le Congrès du travail du Canada destinées à sensibiliser le public à des questions essentielles pour l’ensemble des Canadiens, comme l’instauration d’un régime national d’assurance médicaments et la protection de la sécurité des pensions.

De façon générale, le CTC fait un très bon travail et ce serait très avantageux pour nous de mettre à profit ce qu’ils font déjà. Le CTC a une voix puissante et nous pouvons utiliser cette force pour renforcer notre défense. J’ai été très impressionnée par ce que j’ai vu au comité des femmes et j’aimerais faire encore plus avec elles sur leurs projets pour appuyer les nôtres.

Comité consultatif des femmes du CTC

Notre objectif est de représenter l’Institut au sein du Comité et de rendre compte régulièrement de ses activités.

Les sujets initiaux de discussion à notre réunion d’avril 2019 ont été l’analyse du budget fédéral par le CTC, la récente session de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies et le travail sur l’élaboration de la norme de l’Organisation internationale du travail sur le harcèlement et la violence, la montée des gouvernements de la droite, leur coordination et leur voix toujours plus forte dans les tribunes nationales et internationales, et la normalisation de la haine.

Nouvelles — Progrès sur les motions et les documents politiques de l’assemblée générale

  • Le point sur les motions et les documents politiques principaux de l’assemblée générale liés au travail du Comité consultatif des femmes.
  • Des progrès ont été réalisés à l’égard de nombreuses motions. Le CTC travaille pour trouver la meilleure manière de mettre en œuvre la motion sur la santé mentale.
  • Le CTC a donné des nouvelles sur les motions liées aux droits des Autochtones et discuté de la première journée de lobbying des Autochtones du CTC.

On a discuté des campagnes du CTC et de ses alliés, de la violence sexiste, du soin des enfants maintenant — des services de garderie abordables pour tous, pour ne nommer que quelques sujets. Pour plus de détails, veuillez cliquer ici pour voir le procès-verbal de la réunion du Comité consultatif des femmes du CTC des 25 et 26 avril 2019. Nous avons également discuté de :

Commission de la condition de la femme des Nations Unies (CSW63) 

À la réunion de bilan (21 janvier 2019), nous avons appris les faits suivants :

La session de la Commission de la condition de la femme, qui a lieu chaque année, porte sur les questions relatives aux femmes, à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes et des filles. Chaque année, elle porte sur un thème différent et passe en revue les conclusions de la discussion précédente. Les États membres analysent ces questions et se mettent d’accord sur la production d’un document final.

C’est une occasion unique pour les dirigeantes syndicales de s’engager à l’égard d’enjeux mondiaux et d’avoir accès aux ministres provinciaux, territoriaux et fédéraux qui sont également sur place.

Il y a trois niveaux d’engagement : les activités officielles (organisées par les États membres et les agences des NU, les activités en marge du programme officiel et la conférence parallèle des ONG.

Les réunions et la logistique susmentionnées ont fait l’objet de discussion ainsi que notre stratégie de communication et de participation et la liaison avec les ONG et les caucus des droits des femmes.

En mars 2019, La Commission de la condition de la femme a vu sa plus grande délégation de syndicalistes canadiennes de tous les temps, avec 75 participantes de 25 différents syndicats, dont l’IPFPC. Les thèmes de cette année étaient les systèmes de protection sociale, l’accès aux services publics et les infrastructures durables.

De plus, le CTC a tenu une activité parallèle dans une salle bondée sur les garderies et le travail décent, a animé deux séances organisées par les Fédérations syndicales internationales, et a présenté notre travail sur la violence familiale à une activité organisée par l’Organisation internationale du travail (OIT) et les Femmes des NU. Le CTC a pris part aux négociations de cette année avec un expert-conseil auprès de la délégation canadienne. Le CTC a signalé que les négociations étaient particulièrement difficiles en raison des efforts des fondamentalistes religieux et des gouvernements conservateurs qui se sont opposés à l’inclusion du terme « genres », car ils y voient une manière de promouvoir une idéologie pro-LGBTQ2SI. Il y a eu des contestations concernant le travail décent et le droit au travail. Ce climat hostile empire chaque année et a des répercussions sur de nombreux organismes internationaux, et pas seulement sur la CCF.

Pour avoir un rapport complet sur la participation de l’IPFPC, veuillez consulter les publications de mars https://www.facebook.com/norma.domey tweets @DomeyNorma #unwomen #csw63 #ngocsw63 #UNCSW63 #CLC #PIPSC, consultez le blogue que j’ai soumis à CSW63 la Commission de la condition de la femme... ENHANCING WOMEN'S ROLE IN NEGOTIATION PROCESSES AND BUILDING PEACE AND SECURITY www.https://unioncsw.world-psi.org/news/enhancing-womens-role-in-negotiation-processes-and-building-peace-and-security?lang=en

 et le rapport de 14 pages soumis au Conseil d’administration de l’IPFPC

Women Deliver (du 3 au 6 juin 2019) et Unions Deliver (2 juin 2019)

Women Deliver comprenait un symposium, des séances plénières et des conférenciers sur la scène principale, un certain nombre de séances simultanées avec diffusion en continu, une soirée culturelle, et de nombreuses possibilités de réseautage intégrées à l’ordre du jour. L’IPFPC comptait 10 femmes de partout au pays.

La veille au soir, le CTC a tenu Unions Deliver à la Bibliothèque publique de Vancouver, une activité publique soulignant la façon dont les femmes syndiquées offrent de meilleurs milieux de travail. C’était une activité énergisante qui n’a donné lieu à aucun document. À la conférence Women Deliver, le CTC a participé à deux activités différentes : les femmes de la CSI en milieu de travail, une activité sur les droits des travailleuses domestiques organisée par Oxfam. La conférence a été critiquée comme générant des coûts prohibitifs et excluant de nombreuses organisations de la base et communautaires; cependant, la diffusion en continu était disponible pour ceux qui ne pouvaient y assister en personne.

La conférence a donné la possibilité de souligner la campagne #DoneWaiting, et d’utiliser un espace publicitaire numérique ou physique, des commentaires publiés, et des coups de publicité qui attirent l’attention des médias.

Pour voir la participation de l’IPFPC sur place, allez voir les publications de juin https://www.facebook.com/norma.domey

Notre prochaine réunion du Comité consultatif des femmes du CTC aura lieu en novembre 2019

Comme vous l’avez lu et vu, ce fut une période vraiment inspirante et excitante pour moi, votre vice-présidente à temps plein à l’IPFPC, avec de nombreux défis et de nombreuses occasions de vous servir. Je suis honorée que vous m’ayez donné la possibilité de travailler en votre nom et je suis enthousiaste à l’idée de continuer de travailler fort pour VOUS!

Respectueusement,

Norma Domey, M.Sc., DTM

Vice-présidente, IPFPC

Bien mieux ensemble!