Architecture, génie et arpentage (NR)
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Convention entre le Conseil du Trésor et l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada
Groupe : Architecture, Génie et Arpentage
(tous les employés)
Date d’expiration : 30 septembre 2018
La présente convention s’applique aux classifications suivantes :
Code |
Groupe |
203 |
Architecture et urbanisme (AR) |
210 |
Génie et Arpentage (EN) |
Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada
Relations de travail
L’Esplanade Laurier
140, rue O’Connor
Ottawa ON K1A 0R5
© Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée
par le président du Conseil du Trésor, 2017
Numéro de catalogue :
ISBN :
Ce document est disponible sur le site du gouvernement du Canada à
Institut professionnel de la fonction publique du Canada
250, chemin Tremblay
Ottawa ON K1G 3J8
Table des matières
Article 1 : objet de la convention. 2
Article 2 : interprétation et définitions. 2
Article 3 : textes officiels. 4
Article 4 : champ d’application. 4
Article 5 : droits de la direction. 4
Article 6 : droits des employés. 5
Article 7 : publications et qualité d’auteur. 5
Article 8 : durée du travail 5
**Article 9 : heures supplémentaires. 9
**Article 10 : rappel au travail 10
Article 11 : disponibilité. 11
Article 12 : jours fériés désignés payés. 12
Article 13 Temps de déplacement 13
**Article 14 : congés, généralités. 15
**Article 15 : congés annuels. 16
Article 16 : congé de maladie. 20
**Article 17 : autres congés payés ou non payés. 21
17.03 Congé de maternité non payé. 22
**17.04 Indemnité de maternité. 23
17.05 Indemnité de maternité spéciale pour les employées totalement invalides 25
17.06 Congé parental non payé. 25
**17.07 Indemnité parentale. 26
17.08 Indemnité parentale spéciale pour les employés totalement invalides. 29
**17.09 Congé non payé pour s’occuper de la proche famille. 29
17.10 Congé non payé pour les obligations personnelles. 30
17.11 Congé non payé en cas de réinstallation de l’époux. 31
**17.12 Congé payé pour obligations familiales. 31
17.13 Congé payé pour comparution. 32
17.14 Congé payé de sélection de personnel 32
17.15 Congé payé pour accident du travail 33
17.18 Réaffectation ou congé liés à la maternité. 33
17.19 Rendez‑vous chez le médecin pour les employées enceintes. 34
**17.20 Autres congés payés. 34
17.21 Autres congés non payés. 35
17.22 Obligations religieuses. 35
**Article 18 : promotion professionnelle. 36
**Article 19 : indemnité de départ 40
Article 20 : exposé de fonctions. 41
**Article 21 : droits annuels d’inscription ou de cotisation. 42
Article 22 : indemnité de plongée. 42
Article 24 : changement technologique. 43
Article 25 : hygiène et sécurité. 44
Article 26 : reconnaissance syndicale. 44
Article 27 : retenues syndicales. 44
Article 28 : utilisation des installations de l’employeur. 45
Article 30 : délégués syndicaux. 46
Article 31 : congé pour les questions concernant les relations de travail 47
Article 32 : sous-traitance. 49
**Article 33 : grèves illégales. 50
Article 34 : interprétation de la convention collective. 50
Article 35 : procédure de règlement des griefs. 50
Article 36 : ententes du Conseil national mixte. 55
Article 37 : consultation mixte. 56
**Article 38 : normes de discipline. 57
Article 39 : conflits de travail 57
Article 40 : employés à temps partiel 58
**Article 41 : appréciation du rendement et dossiers de l’employé. 60
Article 42 : références d’emploi 61
Article 43 : harcèlement sexuel 62
Article 44 : élimination de la discrimination. 62
Article 45 : indemnité de facteur pénologique. 62
Article 47 : remise en négociation de la convention. 66
**Article 48 : durée de la convention. 66
AR - Groupe : Architecture et urbanisme. 68
Taux de rémunération annuels. 68
Taux de rémunération annuels. 72
Taux de rémunération annuels. 76
Protocole d’accord : essais en mer 81
Protocole d’entente : blocage des postes. 83
Réaménagement des effectifs. 84
Mise en disponibilité motivée pour incapacité ou incompétence. 119
Article 1 : objet de la convention
1.01 La présente convention a pour objet le maintien de rapports harmonieux et mutuellement avantageux entre l’Employeur, les employés et l’Institut, l’établissement de certaines conditions d’emploi concernant la rémunération, la durée du travail, les avantages sociaux et les conditions de travail générales des employés assujettis à la présente convention.
1.02 Les parties à la présente convention ont un désir commun d’améliorer la qualité de la fonction publique du Canada, d’appliquer des normes professionnelles et de favoriser le bien‑être des employés et l’accroissement de leur efficacité afin que les Canadiens soient servis convenablement et efficacement. Par conséquent, elles sont décidées à établir, dans le cadre des lois existantes, des rapports pratiques et efficaces à tous les niveaux de la fonction publique auxquels appartiennent les fonctionnaires faisant partie de l’unité de négociation.
Article 2 : interprétation et définitions
2.01 Aux fins de l’application de la présente convention, le terme :
« congé »
désigne l’autorisation de s’absenter de son travail ("leave").
« époux »
sera interprété, s’il y a lieu, comme comprenant le conjoint de fait, sauf aux fins des Directives sur le service extérieur, auquel cas la définition du terme conjoint sera celle indiquée dans la Directive 2 des Directives sur le service extérieur ("spouse").
« conjoint de fait »
une relation de conjoint de fait existe lorsque, pour une période continue d’au moins un (1) an, un employé a vécu dans une relation conjugale avec une personne ("common-law partner").
« cotisations syndicales »
désigne les cotisations établies en application des statuts et du règlement de l’Institut à titre de cotisations payables par ses adhérents en raison de leur appartenance à l’Institut et ne doivent comprendre ni droit d’association, ni prime d’assurance, ni cotisation spéciale ("membership dues").
« emploi continu »
a le sens qu’il a dans la Directive sur les conditions d’emploi à la date de signature de la présente convention ("continuous employment").
« employé »
désigne l’employé tel que l’entend la Loi sur les relations de travail dans la fonction publique et qui fait partie de l’unité de négociation ("employee").
« Employeur »
désigne Sa Majesté du chef du Canada représentée par le Conseil du Trésor et désigne aussi toute autre personne autorisée à exercer les pouvoirs du Conseil du Trésor ("Employer").
« heures supplémentaires »
désigne tout travail demandé par l’Employeur et exécuté par un employé en excédent de son horaire de travail quotidien ("overtime").
« Institut »
désigne l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada ("Institute").
« jour de repos »
par rapport à un employé, désigne un jour autre qu’un jour férié désigné payé où l’employé n’est pas habituellement obligé d’exécuter les fonctions de son poste pour une raison autre que celle d’être en congé ("day of rest").
« jour férié désigné payé »
désigne la période de vingt-quatre (24) heures qui commence à 0 h 01 le jour désigné comme jour férié dans la présente convention ("designated paid holiday").
« mise en disponibilité »
désigne la cessation d’emploi de l’employé en raison d’un manque de travail ou parce qu’une fonction cesse d’exister ("lay-off").
« région du lieu d’affectation »
s’entend dans le sens donné à cette expression dans la Directive sur les voyages ("headquarters area").
« tarif double »
désigne le taux horaire de l’employé multiplié par deux (2) ("double time").
« tarif et demi »
désigne le taux horaire de l’employé multiplié par une fois et demie (1 1/2) ("time and one‑half").
« taux de rémunération hebdomadaire »
désigne le taux de rémunération par an de l’employé divisé par 52,176 ("weekly rate of pay").
« taux de rémunération horaire »
désigne le taux de rémunération hebdomadaire d’un employé à plein temps divisé par trente-sept virgule cinq (37,5) ("hourly rate of pay").
« taux de rémunération journalier »
désigne le taux de rémunération hebdomadaire d’un employé divisé par cinq (5) ("daily rate of pay").
« unité de négociation »
désigne tout le personnel de l’Employeur faisant partie de l’un des groupes décrits à l’article 26, Reconnaissance syndicale ("bargaining unit").
2.02 Sauf indication contraire dans la présente convention, les expressions qui y sont employées,
a. si elles sont définies dans la Loi sur les relations de travail dans la fonction publique, ont le même sens qui leur est donné dans cette Loi,
et
b. si elles sont définies dans la Loi d’interprétation et non pas dans la Loi sur les relations de travail dans la fonction publique, ont le même sens que celui qui leur est donné dans la Loi d’interprétation.
Article 3 : textes officiels
3.01 Le libellé français ainsi que le libellé anglais dans la présente convention revêtent tous deux un caractère officiel.
Article 4 : champ d’application
4.01 Les dispositions de la présente convention s’appliquent à l’Institut, aux employés et à l’Employeur.
4.02 Dans la présente convention, les mots du genre masculin s’appliquent aussi au genre féminin.
Article 5 : droits de la direction
5.01 L’Institut reconnaît que l’Employeur retient les fonctions, les droits, les pouvoirs et l’autorité que ce dernier n’a pas, d’une façon précise, diminués, délégués ou modifiés par la présente convention.
Article 6 : droits des employés
6.01 Rien dans la présente convention ne peut être interprété comme une diminution ou une restriction des droits constitutionnels ou de tout autre droit d’un employé qui sont accordés explicitement par une loi du Parlement du Canada.
Article 7 : publications et qualité d’auteur
Préambule
Aux fins du présent article, le mot « publications » englobe, par exemple, les documents scientifiques et professionnels, les articles, les manuscrits, les monographies, les produits audiovisuels et les logiciels.
7.01 L’Employeur convient de maintenir l’usage actuel voulant que les employés aient un accès facile à toutes les publications considérées nécessaires par l’Employeur à l’exécution de leur travail.
7.02 L’Employeur convient que les publications préparées par l’employé dans le cadre de ses fonctions seront conservées dans les dossiers pertinents du ministère pendant la durée normale de ces dossiers. L’Employeur ne refusera pas sans motif valable l’autorisation de les publier. À la discrétion de l’Employeur, la qualité d’auteur sera reconnue dans la mesure du possible dans les publications ministérielles.
7.03 Lorsqu’un employé a écrit ou publié, seul ou en collaboration, une publication, sa qualité d’auteur ou d’éditeur est normalement indiquée dans cette publication.
7.04
a. L’Employeur peut suggérer des révisions à une publication et refuser l’autorisation de publier une publication.
b. Lorsque l’autorisation de publier est refusée, le ou les auteurs sont avisés par écrit des raisons du refus, s’ils le demandent.
c. Lorsque l’Employeur désire apporter, à des documents soumis pour publication, des modifications que l’auteur n’accepte pas, ce dernier peut demander de ne pas s’en voir attribuer publiquement la paternité.
Article 8 : durée du travail
Les paragraphes 8.01 à 8.06 ne s’appliquent pas aux employés faisant du travail posté. Les paragraphes 8.07 à 8.20 s’appliquent seulement aux employés faisant du travail posté.
Généralités
8.01 Aux fins du présent article, la semaine de travail est de sept (7) jours consécutifs, commençant à 0 h 01 le lundi et se terminant à 24 heures le dimanche. La journée est une période de vingt-quatre (24) heures débutant à 0 h 01.
Régime de travail normal
8.02 La semaine normale de travail est de trente-sept virgule cinq (37,5) heures et la journée normale de travail est de sept virgule cinq (7,5) heures consécutives, excluant la pause-repas, entre sept (7) heures et dix-huit (18) heures. La semaine de travail normale s’étend du lundi jusqu’au vendredi.
Horaire de travail variable
8.03 Sur demande de l’employé et avec l’approbation de l’Employeur, l’employé peut effectuer sa durée de travail quotidienne selon un horaire variable à condition que le total des heures travaillées s’élève à sept virgule cinq (7,5) heures.
Jours de repos
8.04 L’employé se voit accorder deux (2) jours de repos consécutifs au cours de chaque période de sept (7) jours, à moins que les nécessités du service ne le permettent pas.
Registre mensuel des présences
8.05 Les employés présentent un registre mensuel des présences sur lequel seules les heures supplémentaires et les absences doivent être indiquées.
Semaine de travail comprimée
8.06 Sur demande de l’employé et avec l’approbation de l’Employeur, l’employé peut effectuer sa durée de travail hebdomadaire au cours d’une période autre que celle de cinq (5) jours, à condition que, au cours d’une période de vingt-huit (28) jours civils, l’employé travaille en moyenne trente-sept virgule cinq (37,5) heures par semaine. Dans le cadre des dispositions du présent paragraphe, la méthode de relevé des présences doit être acceptée mutuellement par l’employé et l’Employeur. Au cours de chaque période de vingt-huit (28) jours, ledit employé bénéficie de jours de repos pendant les jours qui ne sont pas à son horaire de travail normal.
Nonobstant toute disposition contraire dans la présente convention, la mise en œuvre d’un horaire de travail différent ne doit pas entraîner des heures supplémentaires additionnelles ni une rémunération supplémentaire du seul fait du changement d’horaire, et ne doit pas être non plus réputée retirer à l’Employeur le droit d’établir toute durée du travail permise dans la présente convention.
Travail par quarts
8.07 L’expression « horaire de travail par quarts » signifie la répartition des quarts de travail sur une période ne dépassant pas deux (2) mois consécutifs et, dans la mesure du possible, leur établissement pour une période minimale de vingt-huit (28) jours consécutifs.
8.08 Dans le cas des employés effectuant du travail par quarts, la durée du travail est en moyenne de trente-sept virgule cinq (37,5) heures par semaine pour la période de l’horaire de travail par quarts excluant la pause‑repas.
8.09 Sous réserve des nécessités du service, l’employé bénéficie d’au moins deux (2) jours de repos consécutifs et accolés au cours de chaque période de sept (7) jours civils.
8.10 Pour la détermination des heures de travail dans le cadre d’un horaire de travail par quarts, les congés et autres avantages sont administrés en conformité du protocole d’accord, appendice B.
8.11 Aux fins de l’application de la présente convention, lorsque le quart de travail de l’employé ne commence ni ne finit le même jour, ce quart est réputé, à toutes fins utiles, avoir été entièrement effectué :
a. le jour où il a commencé lorsqu’au moins la moitié (1/2) ou plus des heures de travail effectuées se situent ce jour-là;
ou
b. le jour où il se termine lorsque plus de la moitié (1/2) des heures de travail effectuées se situent ce jour-là.
8.12 En établissant l’horaire de travail par quarts, l’Employeur verra à répartir les quarts de manière à ce que :
a. le roulement des employés dans les différents quarts se fasse de telle sorte que l’obligation d’effectuer des quarts de nuit, du soir et de fin de semaine soit partagée équitablement entre les employés assujettis à l’horaire de travail par quarts, dans la mesure où le permettent les nécessités du service;
b. le quart d’un employé ne commence pas dans les quinze (15) heures qui suivent le quart précédent;
et
c. les employés ne soient pas tenus de travailler moins de sept (7) heures, ni plus de neuf (9) heures, durant n’importe quel quart.
8.13 L’Employeur tâchera, dans la mesure du possible, de prendre en considération les désirs des employés quand il établit les quarts à l’intérieur d’un horaire de travail par quarts. Par conséquent :
a. nonobstant les dispositions du paragraphe 8.12, à la demande d’au moins les deux tiers (2/3) des employés concernés et avec l’assentiment de l’Employeur, il pourra être établi des quarts de travail qui s’écartent du paragraphe 8.12;
b. nonobstant toute disposition contraire dans la présente convention, la mise en œuvre d’un horaire de travail différent ne doit pas entraîner des heures supplémentaires additionnelles ou une rémunération supplémentaire du seul fait du changement d’horaire, et ne doit pas non plus être réputée retirer à l’Employeur le droit d’établir la durée du travail stipulée dans la présente convention.
8.14
a. Afin de favoriser la prise en considération des désirs des employés, l’Employeur doit établir un horaire provisoire de travail par quarts et l’afficher au moins deux (2) mois à l’avance.
b. Les horaires de travail par quarts provisoires et définitifs doivent indiquer les heures de travail de chaque quart. L’horaire de travail par quarts définitif doit être publié au moins trois (3) semaines avant le commencement dudit horaire et l’Employeur tâche dans la mesure du possible d’assurer que les jours de repos prévus à l’horaire ne sont pas modifiés. Lorsque, de l’avis de l’Employeur, il faut donner des instructions aux employés travaillant par postes, il faut prévoir le temps payé nécessaire dans l’horaire du poste.
8.15 À la condition qu’il n’en résulte pas de frais supplémentaires pour l’Employeur, les employés d’un même bureau peuvent échanger leurs quarts avec la permission de l’Employeur. Cette permission ne doit pas être refusée sans raison. Une fois l’échange approuvé, l’horaire de travail devient l’horaire de travail par quarts officiel du bureau.
8.16
a. Si l’employé reçoit un préavis de moins de soixante‑douze (72) heures d’une modification à son horaire de travail par quart, il est rémunéré à tarif et demi (1 1/2) pour les heures effectuées pendant le premier quart modifié. Les quarts suivants effectués selon le nouvel horaire sont rémunérés au tarif des heures normales et l’Employeur fait tout son possible pour assurer que les jours de repos prévus à l’horaire ne sont pas modifiés dans le nouvel horaire de travail par quarts.
b. Nonobstant l’alinéa 8.16a),
i. lorsqu’un changement s’impose dans l’horaire d’un quart et que l’employé convient qu’il est à son avantage de modifier l’horaire de son quart, il est rémunéré au taux des heures normales pour le travail effectué pendant le premier quart modifié; et
ii. lorsque l’employé demande que soit modifié son quart de travail et que l’Employeur accepte sa demande, l’employé sera rémunéré au taux des heures normales pour les heures travaillées au cours du premier quart modifié.
8.17 Une pause-repas doit être prévue aussi près que possible du milieu du quart. L’employé qui est tenu par l’Employeur de travailler pendant une pause-repas est rémunéré pour cette pause‑repas, au taux applicable.
8.18 Les employés soumettent un relevé de présence mensuel; seules les absences et les heures supplémentaires doivent y être précisées.
Prime de quart
8.19 L’employé qui accomplit un quart de travail normalement prévu à l’horaire touche une prime de quart de deux dollars (2 $) l’heure pour toutes les heures (y compris les heures supplémentaires) effectuées entre 16 h et 8 h.
Prime de fin de semaine
8.20 Les employés reçoivent une prime supplémentaire de deux dollars (2 $) l’heure pour toutes les heures de travail prévues à l’horaire, au taux des heures normales, et effectuées le samedi et/ou le dimanche.
**Article 9 : heures supplémentaires
9.01 Lorsqu’un employé est tenu par l’Employeur d’effectuer des heures supplémentaires, il est rémunéré de la façon suivante :
a. un jour de travail normal, à tarif et demi (1 1/2) pour les premières sept virgule cinq (7,5) heures supplémentaires et à tarif double (2) pour toutes les heures additionnelles consécutives en excédent des premières sept virgule cinq (7,5) heures;
b. le premier jour de repos, à tarif et demi (1 1/2) pour les premières sept virgule cinq (7,5) heures supplémentaires et à tarif double (2) pour toutes les heures additionnelles consécutives en excédent des premières sept virgule cinq (7,5) heures;
c. le deuxième jour de repos ou jour de repos subséquent,
i. à tarif double (2) pour chaque heure supplémentaire effectuée. L’expression « deuxième jour de repos ou jour de repos subséquent » désigne le deuxième jour ou un jour de repos subséquent dans une série ininterrompue de jours de repos civils consécutifs et accolés;
ii. nonobstant l’alinéa b) et le sous-alinéa c)(i) ci‑dessus, si, au cours d’une série ininterrompue de jours civils de repos consécutifs et accolés, l’Employeur autorise l’employé à effectuer les heures supplémentaires requises un jour de repos demandé par ledit employé, celui-ci est rémunéré à tarif et demi (1 1/2) pour le premier jour de travail.
9.02 Lorsqu’un employé est tenu de travailler un jour férié désigné payé, il est rémunéré à tarif et demi (1 1/2) pour toutes les heures effectuées, en plus de la rémunération qu’il aurait reçue s’il n’avait pas travaillé ce jour férié.
La rémunération que l’employé aurait reçue s’il n’avait pas travaillé ce jour-là est sept virgule cinq (7,5) heures à tarif normal.
9.03 Lorsqu’un employé travaille un jour férié désigné payé, accolé à un deuxième jour de repos au cours duquel il a également travaillé et pour lequel il a reçu une rémunération pour des heures supplémentaires conformément à l’alinéa 9.01c), il est rémunéré à tarif double (2) pour toutes les heures effectuées en plus de la rémunération qu’il aurait reçue s’il n’avait pas travaillé ce jour férié.
9.04 Tous les calculs d’heures supplémentaires se fondent sur chaque période complète de quinze (15) minutes.
9.05 Sauf dans les cas d’urgence, de rappel au travail de disponibilité ou d’accord mutuel, l’Employeur donne, lorsque cela est possible, un préavis d’au moins douze (12) heures de toute nécessité d’effectuer des heures supplémentaires.
9.06 Sur demande de l’employé et à la discrétion de l’Employeur, l’indemnité acquise en vertu du présent article peut être transformée en congé compensatoire au taux majoré applicable prévu au présent article. Les congés compensatoires acquis au cours d’un exercice financier et qui n’ont pas été pris au 31 décembre de l’exercice financier suivant seront rémunérés au taux de rémunération horaire de l’employé au 31 décembre.
9.07 Lorsque le paiement est effectué en vertu du présent article, l’Employeur s’efforce de verser la compensation monétaire dans les six (6) semaines qui suivent la date de la fin de la période de paye pour laquelle l’employé demande un paiement ou, si le paiement est demandé pour liquider les congés compensatoires non utilisés à la fin de l’exercice financier, l’Employeur tentera d’effectuer ledit paiement dans les six (6) semaines du début de la première période de paye après le 31 décembre de l’exercice financier suivant.
**
9.08
a. Un employé qui effectue trois (3) heures supplémentaires ou davantage, juste avant ou juste après ses heures de travail prévues à l’horaire, bénéficie du remboursement de douze dollars (12,00 $) pour un repas, sauf lorsque les repas sont fournis gratuitement. Une période raisonnable avec rémunération, que détermine l’Employeur, est accordée à l’employé pour lui permettre de prendre une pause‑repas à son lieu de travail ou dans un lieu adjacent.
b. Lorsqu’un employé effectue quatre (4) heures supplémentaires ou davantage qui se prolongent sans interruption au‑delà de la période citée en a) ci‑dessus, il est remboursé d’un montant de douze dollars (12,00 $) pour un repas supplémentaire, sauf lorsque les repas sont fournis gratuitement. Une période raisonnable avec rémunération, que détermine l’Employeur, est accordée à l’employé pour lui permettre de prendre une pause‑repas à son lieu de travail ou dans un lieu adjacent.
c. Les alinéas 9.08a) et b) ne s’appliquent pas à l’employé en situation de voyage qui a droit de ce fait de demander un remboursement de ses frais de logement et/ou de repas.
9.09 Lorsqu’un employé est tenu de faire des heures supplémentaires et de se présenter au travail avant le début du service assuré par les moyens de transport en commun, ou qu’il est tenu de rester ou de retourner au travail après la fin dudit service, il est autorisé, au besoin, à prendre un taxi ou à recevoir une indemnité calculée en fonction du kilométrage parcouru, pour se rendre de son domicile à son lieu de travail et vice versa, s’il y a lieu.
**Article 10 : rappel au travail
10.01 Si l’employé est rappelé au travail :
a. un jour férié désigné payé qui n’est pas un jour de travail prévu à son horaire,
ou
b. un jour de repos,
ou
c. après avoir terminé son travail de la journée et avoir quitté les lieux de travail,
et rentre au travail, il touche le plus élevé des deux montants suivants :
i. un minimum de trois (3) heures de salaire calculé au taux des heures supplémentaires applicable pour chaque rappel jusqu’à concurrence de huit (8) heures de rémunération au cours d’une période de huit (8) heures,
ou
ii. une rémunération au taux des heures supplémentaires applicable pour les heures de travail effectuées,
à condition que la période travaillée ne soit pas accolée aux heures de travail normales de l’employé.
10.02 Sur demande de l’employé et à la discrétion de l’Employeur, l’indemnité acquise en vertu du présent article peut être transformée en congé compensatoire au taux majoré applicable prévu au présent article. Les congés compensatoires acquis au cours d’un exercice financier et qui n’ont pas été pris au 31 décembre de l’exercice financier suivant seront rémunérés au taux de rémunération horaire de l’employé au 31 décembre.
10.03 Lorsque le paiement est effectué en vertu du présent article, l’Employeur s’efforce de verser la compensation monétaire dans les six (6) semaines qui suivent la date de la fin de la période de paye pour laquelle l’employé demande un paiement ou, si le paiement est demandé pour liquider les congés compensatoires non utilisés à la fin de l’exercice financier, l’Employeur tentera d’effectuer ledit paiement dans les six (6) semaines du début de la première période de paye après le 31 décembre de l’exercice financier suivant.
10.04 Les paiements effectués en vertu des dispositions, Heures supplémentaires, Indemnité de présence et Disponibilité, de la présente convention ne doivent pas être cumulés, c’est‑à‑dire que l’employé ne doit pas recevoir plus d’une rémunération pour le même service.
**
10.05 Lorsqu’un employé est rappelé au travail pour exécuter du travail selon les conditions énoncées au paragraphe 10.01 et qu’il est obligé d’utiliser des services de transport autres que les services de transport en commun normaux, il bénéficie du remboursement des dépenses raisonnables engagées selon les modalités suivantes :
a. le taux par kilomètrenormalement payé par l’Employeur, lorsque l’employé voyage dans sa propre automobile;
ou
b. les dépenses engagées pour d’autres moyens de transport commerciaux.
Le temps passé par l’employé rappelé au travail ou retournant à son domicile n’est pas réputé être du travail exécuté.
Article 11 : disponibilité
11.01 Lorsque l’Employeur exige de l’employé qu’il soit promptement disponible pendant une période précise en dehors des heures de travail normales, l’employé est rémunéré au taux d’une demi‑heure (1/2) pour toute période de quatre (4) heures ou partie de cette période pendant laquelle l’employé doit être disponible.
11.02 Un employé en disponibilité qui est appelé au travail par l’Employeur et qui s’y rend est rémunéré conformément à l’article 10, Rappel au travail.
11.03
a. L’employé qui est tenu d’être disponible doit pouvoir être atteint au cours de cette période à un numéro de téléphone ou autre relais de communication connu et pouvoir promptement rentrer au travail le plus rapidement possible, et dans un délai raisonnable établi par l’Employeur, s’il est appelé.
b. Dans les endroits et dans les circonstances où l’Employeur est d’avis que des mécanismes de système d’appel électronique sont pratiques et efficaces, ces derniers sont fournis sans frais aux employés qui sont en fonction de disponibilité.
11.04 L’employé appelé qui se trouve dans l’impossibilité de se présenter au travail ne recevra aucune indemnité de disponibilité.
11.05 Une liste et un horaire de service de disponibilité peuvent être établis aux endroits où, selon l’Employeur, les conditions d’exécution des travaux le justifient.
11.06 À la discrétion de l’Employeur, l’indemnité de disponibilité peut se liquider sous la forme de temps libre équivalent plutôt qu’être payée. Si ledit temps libre ne peut être accordé pendant le trimestre au cours duquel il est acquis, il donne droit à un paiement.
Article 12 : jours fériés désignés payés
12.01 Sous réserve du paragraphe 12.02, les jours suivants sont des jours fériés désignés payés pour les employés :
a. le Jour de l’an;
b. le Vendredi saint;
c. le lundi de Pâques;
d. le jour fixé par proclamation du gouverneur en conseil pour la célébration de l’anniversaire de la Souveraine;
e. la fête du Canada;
f. la fête du Travail;
g. le jour fixé par proclamation du gouverneur en conseil comme jour national d’action de grâces;
h. le jour du Souvenir;
i. le jour de Noël;
j. l’après-Noël;
k. un autre jour chaque année qui, de l’avis de l’Employeur, est reconnu au niveau provincial ou municipal comme jour de fête dans la région où l’employé travaille; dans toute région où, de l’avis de l’Employeur, un tel jour de fête provincial ou municipal additionnel n’existe pas, le premier lundi d’août; et
l. un autre jour lorsqu’une loi du Parlement le proclame comme jour férié national.
12.02 L’employé qui est absent en congé non payé pour la journée entière à la fois le jour de travail qui précède et le jour de travail qui suit immédiatement le jour férié désigné payé, n’a pas droit à la rémunération du jour férié, sauf dans le cas de l’employé qui bénéficie d’un congé non payé en vertu de l’article 31, Congé pour les questions concernant les relations de travail.
Jour férié désigné payé qui tombe un jour de repos
12.03 Lorsqu’un jour désigné comme jour férié payé en vertu du paragraphe 12.01 coïncide avec le jour de repos d’un employé, le jour férié est reporté au premier jour de travail normal de l’employé qui suit son jour de repos.
12.04 Lorsqu’un jour désigné comme jour férié payé à l’égard d’un employé est reporté à un autre jour en vertu des dispositions du paragraphe 12.03 :
a. le travail accompli par un employé le jour à partir duquel le jour férié a été reporté est considéré comme du travail accompli un jour de repos; et
b. le travail accompli par un employé le jour auquel le jour férié a été reporté est considéré comme du travail accompli un jour férié.
Rémunération du travail effectué un jour férié désigné payé
12.05 La rémunération du travail effectué un jour férié désigné payé se fait conformément à l’article 9.
Jour férié désigné payé qui coïncide avec un jour de congé payé
12.06 Lorsqu’un jour férié désigné payé pour un employé coïncide avec un jour de congé payé ou est déplacé par suite de l’application du paragraphe 12.03, le jour férié désigné payé n’est pas compté comme un jour de congé.
Article 13 : temps de déplacement
13.01 Lorsque l’employé est tenu par l’Employeur de voyager pour exécuter des fonctions hors de sa région du lieu d’affectation, il est rémunéré de la façon suivante :
a. un jour de travail normal pendant lequel il voyage mais ne travaille pas, l’employé touche sa rémunération régulière normale;
b. un jour de travail normal pendant lequel il voyage et travaille, l’employé touche :
i. sa rémunération régulière normale pour une période mixte de déplacement et de travail ne dépassant pas sept virgule cinq (7,5) heures,
et
ii. le taux des heures supplémentaires applicable pour tout temps de voyage supplémentaire en excédent d’une période mixte de déplacement et de travail de sept virgule cinq (7,5) heures, mais le paiement maximal versé pour ce temps ne doit pas dépasser, un jour donné, douze (12) heures de rémunération calculées au taux ordinaire ou quinze (15) heures de rémunération calculées au taux ordinaire lorsqu’il voyage hors de l’Amérique du Nord.
c. Un jour de repos ou un jour férié désigné payé, l’employé est rémunéré au taux des heures supplémentaires applicable pour les heures de voyage effectuées jusqu’à un maximum de douze (12) heures de rémunération calculées au taux ordinaire ou quinze (15) heures de rémunération calculées au taux ordinaire lorsqu’il voyage hors de l’Amérique du Nord.
13.02 Aux fins du paragraphe 13.01, le temps de déplacement pour lequel l’employé est rémunéré est le suivant :
a. lorsqu’il voyage par transport en commun, le temps compris entre l’heure de départ prévue et l’heure d’arrivée à destination, y compris le temps de déplacement normal jusqu’au point de départ, déterminé par l’Employeur;
b. lorsqu’il voyage par un moyen de transport privé, le temps normal déterminé par l’Employeur nécessaire à l’employé pour se rendre de son domicile ou de son lieu de travail, selon le cas, directement à sa destination et, à son retour, directement à son domicile ou à son lieu de travail;
c. lorsque l’employé demande une autre heure de départ et/ou un autre moyen de transport, l’Employeur peut acquiescer à sa demande, à condition que la rémunération du temps de déplacement ne dépasse pas celle qu’il aurait touchée en vertu de la décision initiale de l’Employeur.
13.03 Tous les calculs relatifs au temps de déplacement se fondent sur chaque période complète de quinze (15) minutes.
13.04 Sur demande de l’employé et à la discrétion de l’Employeur, l’indemnité acquise en vertu du présent article peut être transformée en congé compensatoire au taux majoré applicable prévu au présent article. Les congés compensatoires acquis au cours d’un exercice financier et qui n’ont pas été pris au 31 décembre de l’exercice financier suivant seront rémunérés aux taux de rémunération horaire de l’employé au 31 décembre.
13.05 Lorsque le paiement est effectué en vertu du présent article, l’Employeur s’efforce de verser la compensation monétaire dans les six (6) semaines qui suivent la date de la fin de la période de paye pour laquelle l’employé demande un paiement ou, si le paiement est demandé pour liquider les congés compensatoires non utilisés à la fin de l’exercice financier, l’Employeur tentera d’effectuer ledit paiement dans les six (6) semaines du début de la première période de paye après le 31 décembre de l’exercice financier suivant.
13.06 Le présent article ne s’applique pas à l’employé qui est tenu d’exercer ses fonctions dans un véhicule de transport dans lequel il voyage. Dans ce cas, l’employé reçoit une rémunération pour les heures travaillées conformément aux articles suivants, Durée du travail, Heures supplémentaires, Jours fériés désignés payés.
13.07 Le temps de déplacement comprend le temps obligatoirement passé à chaque halte, à condition que cette halte ne s’étende pas à toute une nuit passée à cet endroit.
13.08 Aux termes du présent article, la rémunération n’est pas versée pour le temps que met l’employé à se rendre à des cours, à des séances de formation, à des conférences et à des colloques, sauf indications contraires à l’article, Promotion professionnelle.
13.09 Congé pour déplacement
a. L’employé tenu de se rendre à l’extérieur de sa zone d’affectation en service commandé, au sens donné par l’Employeur à ces expressions, et qui est absent de sa résidence principale pour quarante (40) nuits dans une année financière a droit à sept virgule cinq (7,5) heures de congé payé. De plus, l’employé a droit à sept virgule cinq (7,5) heures de congé payé supplémentaire pour chaque vingt (20) nuits additionnelles passées à l’extérieur de sa résidence principale jusqu’à un maximum de quatre‑vingts (80) nuits additionnelles.
b. Le nombre total d’heures de congé payé qui peuvent être acquises en vertu du présent paragraphe ne dépasse pas trente-sept virgule cinq (37,5) heures au cours d’une année financière, et est acquis à titre de congé compensatoire.
c. Ce congé payé est assimilé à un congé compensateur et est sujet au paragraphe 9.06.
Les dispositions du présent paragraphe ne s’appliquent pas à l’employé qui voyage pour assister à des cours, à des séances de formation, à des conférences et à des séminaires, sauf s’il est tenu par l’Employeur d’y assister.
**Article 14 : congés, généralités
14.01 Lorsque le décès ou la mise en disponibilité vient mettre fin à l’exercice des fonctions d’un employé qui a bénéficié d’un nombre de jours de congé annuel ou de maladie payé supérieur à celui que l’employé a acquis, le nombre de jours de congé payé dont il a bénéficié est réputé avoir été acquis.
**
14.02 Le nombre de jours de congé payé porté au crédit d’un employé par l’Employeur au moment de la signature de la présente convention ou au moment où l’employé commence à être assujetti à la présente convention est conservé par l’employé.
14.03 Un employé ne bénéficie pas de deux (2) genres de congé payé différents à l’égard de la même période.
14.04 Un employé n’a pas droit à un congé payé pendant les périodes où l’employé est en congé non payé, en congé d’éducation ou sous le coup d’une suspension.
14.05 Sauf disposition contraire dans la présente convention, lorsqu’un congé non payé est accordé à un employé pour une période de plus de trois (3) mois pour un motif autre que la maladie, la période totale du congé accordé est déduite de la période d’« emploi continu » servant à calculer l’indemnité de départ et de la période de « service » servant à calculer les congés annuels. Le temps consacré à un tel congé d’une durée de plus de trois (3) mois ne compte pas aux fins de l’augmentation d’échelon de rémunération.
14.06 Les crédits de congés sont acquis à raison d’un jour équivalant à sept virgule cinq (7,5) heures.
14.07 Les congés accordés sont comptés en heures, le nombre d’heures débitées pour chaque jour de congé correspondant au nombre d’heures de travail prévues à l’horaire de l’employé pour la journée en question à l’exception du Congé de deuil payé, auquel cas un jour équivaut à un jour civil.
14.08
a. Dès qu’un employé devient assujetti à la présente convention, ses crédits journaliers de congé acquis sont convertis en heures sur la base d’un (1) jour équivalant à sept virgule cinq (7,5) heures.
b. Lorsque la présente convention cesse de s’appliquer à l’employé, les crédits horaires de congé acquis par celui-ci sont reconvertis en jours sur la base de sept virgule cinq (7,5) heures équivalant à un (1) jour.
**Article 15 : congés annuels
15.01 La période de référence pour congé annuel s’étend du 1er avril au 31 mars inclusivement.
Acquisition des crédits de congé annuel
15.02 L’employé acquiert des crédits de congé annuel pour chaque mois civil au cours duquel il est rémunéré pour au moins soixante‑quinze (75) heures selon les modalités suivantes :
a. Neuf virgule trois sept cinq (9,375) heures par mois jusqu’au mois où a lieu son huitième (8e) anniversaire de service;
b. Douze virgule cinq (12,5) heures par mois à partir du mois où a lieu son huitième (8e) anniversaire de service;
c. Treize virgule sept cinq (13,75) heures par mois à partir du mois où survient son seizième (16e) anniversaire de service;
d. Quatorze virgule trois sept cinq (14,375) heures par mois à partir du mois où survient son dix‑septième (17e) anniversaire de service;
e. Quinze virgule six deux cinq (15,625) heures par mois à partir du mois où survient son dix-huitième (18e) anniversaire de service;
f. Seize virgule huit sept cinq (16,875) heures par mois à partir du mois où survient son vingt-septième (27e) anniversaire de service;
g. Dix‑huit virgule sept cinq (18,75) heures par mois à partir du mois où survient son vingt‑huitième (28e) anniversaire de service.
**
15.03
a. Aux fins du paragraphe 15.02 seulement, toute période de service au sein de la fonction publique, qu’elle soit continue ou discontinue, entrera en ligne de compte dans le calcul des crédits de congé annuel sauf lorsque l’employé reçoit ou a reçu une indemnité de départ en quittant la fonction publique. Cependant, cette exception ne s’applique pas à l’employé qui a touché une indemnité de départ au moment de sa mise en disponibilité et qui est réaffecté dans la fonction publique dans l’année qui suit la date de ladite mise en disponibilité. Pour plus de précision, le montant lié à la fin de l’indemnité de départ reçue en vertu des paragraphes 19.05 à 19.08 de l’appendice F, ou de dispositions similaires dans d’autres conventions collectives, ne réduisent pas le calcul du service des employés qui n’ont pas quitté la fonction publique.
b. Aux fins du paragraphe 15.03(a) seulement, toute période de service antérieure d’au moins six (6) mois consécutifs dans les Forces canadiennes, à titre de membre de la Force régulière ou de membre de la Force de réserve en service de classe B ou C, doit être prise en compte dans le calcul des crédits de congé annuel, et ce, à compter du 1er avril 2012.
Droit au congé annuel payé
15.04 L’employé a droit à des congés annuels payés selon les crédits qu’il a acquis; toutefois, l’employé qui justifie de six (6) mois d’emploi continu a le droit de prendre par anticipation un nombre de congés annuels équivalant au nombre de crédits prévus pour l’année de congé en cours.
Attribution de congé annuel
15.05 Afin de répondre aux nécessités de service, l’Employeur se réserve le droit de fixer le congé annuel de l’employé, mais doit faire tout effort raisonnable pour :
a. lui accorder le congé annuel dont la durée et le moment sont conformes aux vœux de l’employé;
b. ne pas le rappeler au travail après son départ pour son congé annuel.
Remplacement d’un congé annuel
15.06 Si, au cours d’une période quelconque de congé annuel, un employé se voit accorder :
a. un congé de décès,
ou
b. un congé payé pour cause de maladie dans la proche famille,
ou
c. un congé de maladie sur production d’un certificat médical,
la période de congé annuel ainsi remplacée est, soit ajoutée à la période de congé annuel si l’employé le demande et si l’Employeur l’approuve, soit réinscrite pour utilisation ultérieure.
Report des congés
15.07
a. Lorsqu’au cours d’une année de congé annuel l’Employeur n’a pas fixé à l’employé un congé annuel jusqu’à l’épuisement de tous les crédits de congé annuels portés au crédit de l’employé, l’employé peut reporter ces crédits à l’année de congé annuel suivante jusqu’à concurrence de deux cent soixante‑deux virgule cinq (262,5) heures de crédit. Tous les crédits de congé annuel en sus de deux cent soixante‑deux virgule cinq (262,5) heures seront payés au taux de rémunération horaire de l’employé calculé selon la classification indiquée dans son certificat de nomination à son poste d’attache le dernier jour de l’année de congé annuel.
b. À la demande de l’employé et à la discrétion de l’Employeur, les crédits de congé annuel acquis mais non utilisés excédant cent douze virgule cinq (112,5) heures peuvent être payés, pendant une année de congé annuel quelconque, au taux de rémunération horaire de l’employé, calculé selon la classification établie dans son certificat de nomination à son poste d’attache le 31 mars de l’année de congé annuel précédente.
Rappel pendant le congé annuel
15.08 Si, au cours d’une période quelconque de congé annuel, un employé est rappelé au travail, il touche le remboursement de dépenses raisonnables, selon la définition habituelle de l’Employeur, qu’il a engagées pour :
a. se rendre à son lieu de travail;
et
b. retourner au point d’où il a été rappelé, s’il retourne immédiatement en vacances après l’exécution des tâches qui ont nécessité son rappel, mais après avoir présenté les comptes que l’Employeur exige normalement.
15.09 L’employé n’est pas considéré comme étant en congé annuel au cours de toute période qui lui donne droit, en vertu du paragraphe 15.08, au remboursement de dépenses raisonnables qu’il a engagées.
Annulation ou modification de la période de congé annuel
15.10 Lorsque l’Employeur annule ou modifie une période de congé annuel qu’il avait déjà approuvée par écrit, il rembourse l’employé de la fraction non remboursable des contrats de vacances que ce dernier avait signés et des réservations qu’il avait faites à l’égard de la période en question, sous réserve de la présentation de tout document que peut exiger l’Employeur. L’employé doit faire tout en son possible pour restreindre les pertes qu’il a subies et fournir à l’Employeur, s’il le peut, la preuve des efforts qu’il a faits à cette fin.
Congé de cessation d’emploi
15.11 Lorsque l’employé décède ou cesse d’occuper son emploi pour une autre raison, lui‑même ou sa succession touche un montant égal au produit de la multiplication du nombre d’heures de congé annuel acquis mais non utilisées portées à son crédit par le taux de rémunération horaire calculé selon la classification indiquée dans son certificat de nomination du poste d’attache à la date de sa cessation d’emploi.
Crédits de congé annuel aux fins de l’indemnité de départ
**
15.12 Lorsque l’employé le demande, l’Employeur accorde à l’employé les congés annuels non utilisés à son crédit avant la cessation de l’emploi si cela lui permet, aux fins de l’indemnité de départ, de terminer sa première (1re) année d’emploi continu dans le cas d’une mise en disponibilité.
Abandon de poste
15.13 Nonobstant le paragraphe 15.11, tout employé dont l’emploi prend fin par suite d’une déclaration portant abandon de son poste a le droit de toucher le paiement dont il est question au paragraphe 15.11 s’il en fait la demande dans les six (6) mois qui suivent la date de sa cessation d’emploi.
Recouvrement lors de la cessation d’emploi
15.14 En cas de cessation d’emploi pour des raisons autres que le décès, l’incapacité ou une mise en disponibilité, l’Employeur déduit de toute somme d’argent due à l’employé un montant équivalant aux congés annuels non acquis mais pris par l’employé, calculé selon la rémunération applicable à sa classification à la date de cessation de son emploi.
15.15 Nomination à un poste chez un organisme distinct
Nonobstant le paragraphe 15.11, l’employé qui démissionne afin d’occuper un poste dans un organisme visé à l’annexe V de la Loi sur la gestion des finances publiques peut décider de ne pas être rémunéré pour les crédits de congé annuel non utilisés, à condition que l’organisme d’accueil accepte de reconnaître ces crédits.
15.16 Nomination d’un employé provenant d’un organisme distinct
L’Employeur accepte de reconnaître les crédits de congé annuel non utilisés jusqu’à concurrence de deux cent soixante‑deux virgule cinq (262,5) heures d’un employé qui démissionne d’un organisme visé à l’annexe V de la Loi sur la gestion des finances publiques afin d’occuper un poste chez l’Employeur, à condition que l’employé ainsi muté ait le droit de faire transférer ces crédits et choisisse de le faire.
15.17
a. L’employé-e a droit une seule fois à un crédit de trente‑sept virgule cinq (37,5) heures de congé annuel payé le premier (1er) jour du mois suivant l’anniversaire de sa deuxième (2e) année de service, comme le précise le paragraphe 15.03.
b. Les crédits de congé annuel prévus à l’alinéa 15.17a) ci-dessus sont exclus de l’application du paragraphe 15.07 visant le report et épuisement des congés annuels.
Article 16 : congé de maladie
Crédits
16.01
a. Un employé acquiert des crédits de congé de maladie à raison de neuf virgule trois sept cinq (9,375) heures pour chaque mois civil durant lequel il touche la rémunération d’au moins soixante‑quinze (75) heures.
b. Un employé qui travaille par quart acquiert des crédits additionnels de congé de maladie à raison d’un virgule deux cinq (1,25) heures pour chaque mois civil pendant lequel il travaille des quarts et touche au moins soixante‑quinze (75) heures de rémunération. De tels crédits ne peuvent être reportés à la nouvelle année financière et sont accessibles seulement si l’employé a déjà utilisé cent douze virgule cinq (112,5) heures de congé de maladie durant l’exercice en cours.
16.02 Tout employé bénéficie d’un congé de maladie payé lorsqu’il est incapable d’exécuter ses fonctions en raison d’une maladie ou d’une blessure, à la condition :
a. que l’employé puisse convaincre l’Employeur de son état d’une manière et à un moment que ce dernier détermine;
b. que l’employé ait les crédits de congé de maladie nécessaires.
16.03 À moins d’une indication contraire de la part de l’Employeur, une déclaration signée par l’employé indiquant qu’il a été incapable d’exécuter ses fonctions en raison d’une maladie ou d’une blessure est jugée, lorsqu’elle est remise à l’Employeur, satisfaire aux exigences de l’alinéa 16.02a).
16.04 Un employé ne peut obtenir un congé de maladie payé au cours d’une période durant laquelle il est en congé autorisé non payé ou sous le coup d’une suspension.
16.05 Lorsqu’un employé bénéficie d’un congé de maladie payé et qu’un congé pour accident de travail est approuvé par la suite pour la même période, on considère, aux fins de la comptabilisation des crédits de congé de maladie, que l’employé n’a pas bénéficié d’un congé de maladie payé.
16.06 Lorsqu’un employé n’a pas les crédits nécessaires ou qu’ils sont insuffisants pour couvrir l’octroi d’un congé de maladie payé aux termes des dispositions du paragraphe 16.02, l’Employeur peut, à sa discrétion, accorder un congé de maladie payé pour une période maximale de cent quatre‑vingt‑sept virgule cinq (187,5) heures, sous réserve de la déduction de ce congé anticipé de tout crédit de congé de maladie acquis par la suite et, en cas de cessation d’emploi pour des raisons autres que le décès ou une mise en disponibilité, sous réserve du recouvrement du congé anticipé sur toute somme d’argent due à l’employé.
16.07 Les crédits de congé de maladie acquis mais non utilisés au cours d’une période d’emploi antérieure au sein de la fonction publique par un employé qui est mis en disponibilité lui sont rendus s’il est réengagé dans la fonction publique au cours des deux (2) années suivant sa mise en disponibilité.
16.08 L’Employeur convient qu’un employé ne peut être licencié pour incapacité conformément à l’alinéa 12(1)e) de la Loi sur la gestion des finances publiques avant la date à laquelle il aura épuisé ses crédits de congé de maladie, sauf lorsque l’incapacité découle d’une blessure ou d’une maladie pour laquelle un congé pour accident de travail a été accordé en vertu du paragraphe 17.16.
**Article 17 : autres congés payés ou non payés
17.01 Généralités
En ce qui concerne les demandes de congé présentées en vertu du présent article, l’employé peut être tenu de fournir une preuve satisfaisante des circonstances motivant ces demandes.
17.02 Congé de deuil payé
**
Aux fins de l’application du présent paragraphe, la proche famille se définit comme le père, la mère (ou encore le père par remariage, la mère par remariage ou un parent nourricier), le frère, la sœur, le demi‑frère, la demi‑sœur, le conjoint (incluant le conjoint de fait qui demeure avec l’employé), l’enfant propre de l’employé (incluant l’enfant du conjoint de fait), le beau‑fils ou la belle‑fille, l’enfant nourricier ou l’enfant en tutelle de l’employé, le beau‑père, la belle‑mère, le petit enfant, le grand‑parent et tout parent demeurant en permanence dans le ménage de l’employé ou avec qui l’employé demeure en permanence.
a. Lorsqu’un membre de sa proche famille décède, l’employé :
i. est admissible à un congé de deuil payé. Ce congé, que détermine l’employé, doit inclure le jour de commémoration du défunt ou doit débuter dans les deux (2) jours suivant le décès. Au cours de cette période lui sont payés les jours qui ne sont pas des jours normaux de repos dudit employé;
ii. En outre, l’employé peut bénéficier d’un maximum de trois (3) jours de congé payé aux fins du déplacement qu’occasionne le décès.
b. À la demande de l’employé, un congé de deuil payé peut être pris en une seule période d’une durée maximale de sept (7) jours civils consécutifs ou peut être pris en deux (2) périodes jusqu’à concurrence de cinq (5) jours de travail.
c. Lorsque l’employé demande de prendre un congé de deuil payé en deux (2) périodes
i. la première période doit inclure le jour de commémoration du défunt ou doit débuter dans les deux (2) jours suivant le décès, et
ii. la deuxième période doit être prise au plus tard douze (12) mois suivant la date du décès pour assister au jour de commémoration.
iii. l’employé peut bénéficier d’un congé payé qui ne dépasse pas trois (3) jours, au total, pour le déplacement pour ces deux (2) périodes.
d. L’employé a droit à une durée maximale d’une (1) journée de congé de deuil payé pour des raisons liées au décès, d’un gendre, d’une bru, d’un beau‑frère, d’une belle‑sœur ou d’un grand‑parent de l’époux.
e. Les parties reconnaissent que les circonstances qui occasionnent la demande d’un congé dans le cas d’un décès dépendent des situations individuelles. Sur demande, l’administrateur général d’un ministère ou son délégué peut, après avoir examiné les circonstances particulières en cause, accorder un congé payé plus long ou réparti autrement que celui dont il est question au sous‑alinéa 17.02a)(i) et à l’alinéa 17.02d).
f. Si, au cours d’une période de congé payé, il survient un décès dans des circonstances qui auraient rendu l’employé admissible à un congé de deuil aux termes du présent paragraphe, il bénéficie d’un congé de deuil et ses crédits de congé payé sont reconstitués dans la limite de tout congé de deuil accordé parallèlement.
17.03 Congé de maternité non payé
a. L’employée qui devient enceinte se voit accorder, sur demande, un congé de maternité non payé pour une période commençant avant la date, à la date ou après la date de la fin de sa grossesse et se terminant, au plus tard, dix‑huit (18) semaines après la date de la fin de sa grossesse.
b. Nonobstant l’alinéa a) :
i. si l’employée n’a pas encore commencé son congé de maternité non payé et que le nouveau‑né de l’employée est hospitalisé,
ou
ii. si l’employée a commencé son congé de maternité non payé puis retourne au travail pendant la totalité ou une partie de l’hospitalisation de son nouveau‑né,
la période de congé de maternité non payé définie à l’alinéa a) peut être prolongée au‑delà de la date tombant dix‑huit (18) semaines après la date de la fin de la grossesse, d’une période égale à la partie de la période d’hospitalisation du nouveau‑né pendant laquelle l’employée n’est pas en congé de maternité, jusqu’à concurrence de dix‑huit (18) semaines.
c. La prolongation décrite à l’alinéa b) prend fin au plus tard cinquante‑deux (52) semaines après la date de la fin de la grossesse.
d. L’Employeur peut exiger de l’employée un certificat médical attestant son état de grossesse.
e. L’employée dont le congé de maternité non payé n’a pas encore commencé peut choisir :
i. d’utiliser les crédits de congé annuel et de congé compensatoire qu’elle a acquis jusqu’à la date à laquelle sa grossesse prend fin et au‑delà de cette date;
ii. d’utiliser ses crédits de congé de maladie jusqu’à la date à laquelle sa grossesse prend fin et au‑delà de cette date, sous réserve des dispositions figurant à l’article 16 ayant trait au congé de maladie. Aux fins du présent sous-alinéa, les termes « maladie » ou « blessure », utilisés dans l’article 16 ayant trait au congé de maladie, comprennent toute incapacité pour cause médicale liée à la grossesse.
f. Sauf exception valable, l’employée doit, au moins quatre (4) semaines avant la date du début du congé ininterrompu au cours duquel la grossesse est censée prendre fin, aviser l’Employeur, par écrit, de son intention de prendre des congés tant payés que non payés relativement à son absence du travail attribuable à sa grossesse.
g. Le congé accordé en vertu du présent paragraphe est compté dans le calcul de la durée de l’« emploi continu » aux fins de l’indemnité de départ et dans le calcul du « service » aux fins du congé annuel. Le temps consacré à ce congé est compté aux fins de l’augmentation d’échelon de rémunération.
**17.04 Indemnité de maternité
a. L’employée qui se voit accorder un congé de maternité non payé reçoit une indemnité de maternité conformément aux modalités du Régime de prestations supplémentaires de chômage décrit aux alinéas c) à i), pourvu qu’elle :
i. compte six (6) mois d’emploi continu avant le début de son congé de maternité non payé;
ii. fournisse à l’Employeur la preuve qu’elle a demandé et reçoit des prestations de maternité de l’assurance‑emploi ou du Régime québécois d’assurance parentale à l’égard d’un emploi assurable auprès de l’Employeur; et
iii. signe une entente avec l’Employeur par laquelle elle s’engage :
A. à retourner au travail à la date à laquelle son congé de maternité non payé prend fin à moins que l’Employeur ne consente à ce que la date de retour au travail soit modifiée par l’approbation d’un autre type de congé;
B. suivant son retour au travail tel que décrit à la division (A), à travailler une période égale à la période pendant laquelle elle a reçu l’indemnité de maternité;
C. à rembourser à l’Employeur le montant déterminé par la formule suivante si elle ne retourne pas au travail comme convenu à la division (A) ou si elle retourne au travail mais ne travaille pas la période totale stipulée à la division (B), à moins que son emploi ne prenne fin parce qu’elle est décédée, mise en disponibilité, ou que sa période d’emploi déterminée qui aurait été suffisante pour satisfaire aux obligations précisées à la division (B) s’est terminée prématurément en raison d’un manque de travail ou par suite de la cessation d’une fonction, ou parce qu’elle est devenue invalide au sens de la Loi sur la pension de la fonction publique :
Toutefois, l’employée dont la période d’emploi déterminée expire et qui est réengagée dans un secteur de l’administration publique fédérale spécifié à l’Administration publique centrale de la Loi sur les relations de travail dans la fonction publique dans les quatre‑vingt‑dix (90) jours suivants n’a pas besoin de rembourser le montant si sa nouvelle période d’emploi est suffisante pour satisfaire aux obligations précisées à la division (B).
b. pour les besoins des divisions a)(iii)(B), et (C), les périodes de congé payé sont comptées comme du temps de travail. Les périodes de congé non payé après le retour au travail de l’employée ne sont pas comptées comme du temps de travail mais interrompront la période précisée à la division a)(iii)(B), sans mettre en œuvre les modalités de recouvrement décrites à la division a)(iii)(C).
**
c. les indemnités de maternité versées conformément au Régime de prestations supplémentaires de chômage comprennent ce qui suit :
i. dans le cas d’une employée assujettie à un délai de carence avant de recevoir des prestations de maternité de l’assurance‑emploi, quatre‑vingt‑treize pour cent (93 %) de son taux de rémunération hebdomadaire, pour chaque semaine du délai de carence, moins toute autre somme gagnée pendant ladite période; et
ii. pour chaque semaine pendant laquelle l’employée reçoit des prestations de maternité de l’assurance‑emploi ou du Régime québécois d’assurance parentale, la différence entre le montant brut hebdomadaire des prestations de grossesse de l’assurance‑emploi auxquelles elle a droit et quatre‑vingt‑treize pour cent (93 %) de son taux de rémunération hebdomadaire, moins toute autre somme gagnée pendant cette période qui peut entraîner une diminution des prestations de maternité auxquelles l’employée aurait eu droit si elle n’avait pas gagné de sommes d’argent supplémentaires pendant cette période; et
iii. l’employée ayant reçu es quinze (15) semaines de prestation de maternité de l’assurance‑emploi qui demeure en congé de maternité non payé, est admissible à recevoir une indemnité de maternité supplémentaire pour une période d’une (1) semaine, à quatre‑vingt‑treize pour cent (93 %) de son taux de rémunération hebdomadaire, moins toute autre somme gagnée pendant ladite période.
d. à la demande de l’employée, le paiement dont il est question au sous-alinéa 17.04c)(i) sera calculé de façon estimative et sera avancé à l’employée. Des corrections seront faites lorsque l’employée fournira la preuve qu’elle reçoit des prestations de maternité de l’assurance‑emploi ou du Régime québécois d’assurance parentale;
e. l’indemnité de maternité à laquelle l’employée a droit se limite à celle prévue à l’alinéa c) ci-dessus, et l’employée n’a droit à aucun remboursement pour les sommes qu’elle pourrait avoir à rembourser conformément à la Loi sur l’assurance‑emploi ou la Loi sur l’assurance parentale au Québec;
f. le taux de rémunération hebdomadaire dont il est question à l’alinéa c) est :
i. dans le cas de l’employée à temps plein, son taux de rémunération hebdomadaire le jour qui précède immédiatement le début du congé de maternité non payé;
ii. dans le cas de l’employée qui travaillait à temps partiel au cours de la période de six (6) mois précédant le début du congé de maternité, ou une partie de cette période à plein temps et l’autre partie à temps partiel, le taux obtenu en multipliant le taux de rémunération hebdomadaire mentionné au sous-alinéa (i) par la fraction obtenue en divisant les gains au tarif normal de l’employée par les gains au tarif normal qu’elle aurait reçus si elle avait travaillé à plein temps pendant cette période.
g. le taux de rémunération hebdomadaire dont il est question à l’alinéa f) est le taux auquel l’employée a droit pour le niveau du poste d’attache auquel elle est nommée;
h. nonobstant l’alinéa g), et sous réserve du sous-alinéa f)(ii), dans le cas de l’employée qui est en affectation intérimaire depuis au moins quatre (4) mois le jour qui précède immédiatement le début du congé de maternité non payé, le taux hebdomadaire est le taux qu’elle touchait ce jour-là;
i. si l’employée devient admissible à une augmentation d’échelon de rémunération ou à un rajustement de traitement qui augmenterait son indemnité de maternité, cette indemnité sera rajustée en conséquence;
j. les indemnités de maternité versées conformément au Régime de prestations supplémentaires de chômage n’ont aucune incidence sur l’indemnité de départ ou la rémunération différée de l’employée.
17.05 Indemnité de maternité spéciale pour les employées totalement invalides
a. L’employée qui :
i. ne satisfait pas au critère d’admissibilité précisé au sous‑alinéa 17.04a)(ii) uniquement parce que les prestations auxquelles elle a également droit en vertu du Régime d’assurance‑invalidité , de l’assurance‑invalidité de longue durée , du Régime d’assurance pour les cadres de gestion de la fonction publique , ou de la Loi sur l’indemnisation des agents de l’État l’empêchent de toucher des prestations de maternité de l’assurance‑emploi ou du Régime québécois d’assurance parentale;
ii. satisfait à tous les autres critères d’admissibilité précisés à l’alinéa 17.04a), autres que ceux précisés aux divisions (A) et (B) du sous‑alinéa 17.04a)(iii);
reçoit, pour chaque semaine où elle ne touche pas d’indemnité de maternité pour le motif mentionné au sous‑alinéa 17.05a)(i), la différence entre quatre‑vingt‑treize pour cent (93 %) de son taux de rémunération hebdomadaire et le montant brut des prestations d’invalidité hebdomadaires qui lui sont versées en vertu du Régime d’assurance‑invalidité, du Régime d’assurance‑invalidité de longue durée ou de la Loi sur l’indemnisation des agents de l’État.
b. L’employée reçoit une indemnité en vertu du présent paragraphe et aux termes du paragraphe 17.04 pour une période combinée ne dépassant pas le nombre de semaines pendant lesquelles elle aurait eu droit à des prestations de maternité de l’assurance‑emploi ou du Régime québécois d’assurance parentale si elle n’avait pas été exclue du bénéfice des prestations de maternité de l’assurance‑emploi ou du Régime québécois d’assurance parentale pour les motifs indiqués au sous‑alinéa 17.05a)(i).
17.06 Congé parental non payé
a. L’employé qui est ou sera effectivement chargé des soins et de la garde d’un nouveau‑né (y compris le nouveau‑né du conjoint de fait) a droit, sur demande, à un congé parental non payé pour une seule période ne dépassant pas trente‑sept (37) semaines consécutives au cours des cinquante‑deux (52) semaines qui commencent le jour de la naissance de l’enfant ou le jour où l’enfant lui est confié.
b. L’employé qui, aux termes d’une loi provinciale, engage une procédure d’adoption ou se fait délivrer une ordonnance d’adoption a droit, sur demande, à un congé parental non payé pour une seule période ne dépassant pas trente‑sept (37) semaines consécutives au cours des cinquante‑deux (52) semaines qui suivent le jour où l’enfant lui est confié.
c. Nonobstant les alinéas a) et b) ci-dessus, à la demande de l’employé et à la discrétion de l’Employeur, le congé mentionné aux alinéas a) et b) ci-dessus, peut être pris en deux périodes.
d. Nonobstant les alinéas a) et b) :
i. si l’employé n’a pas encore commencé son congé parental non payé et que son enfant est hospitalisé pendant la période susmentionnée,
ou
ii. si l’employé a commencé son congé parental non payé puis retourne au travail pendant la totalité ou une partie de l’hospitalisation de son enfant,
la période de congé parental non payé précisée dans la demande de congé initiale peut être prolongée d’une période égale à la partie de la période d’hospitalisation de l’enfant pendant laquelle l’employé n’était pas en congé parental. Toutefois, la prolongation doit se terminer au plus tard cent quatre (104) semaines après le jour où l’enfant lui est confié.
e. L’employé qui a l’intention de demander un congé parental non payé en informe l’Employeur au moins quatre (4) semaines avant le début d’un tel congé.
f. L’Employeur peut :
i. reporter à plus tard le début du congé parental non payé à la demande de l’employé;
ii. accorder à l’employé un congé parental non payé même si celui-ci donne un préavis de moins de quatre (4) semaines;
iii. demander à l’employé de présenter un certificat de naissance ou une preuve d’adoption de l’enfant.
g. Le congé accordé en vertu du présent paragraphe est compté dans le calcul de la durée de l’« emploi continu » aux fins de l’indemnité de départ et dans le calcul du « service » aux fins du congé annuel. Le temps consacré à ce congé est compté aux fins de l’augmentation d’échelon de rémunération.
**17.07 Indemnité parentale
a. L’employé qui se voit accorder un congé parental non payé reçoit une indemnité parentale conformément aux modalités du Régime de prestations supplémentaires de chômage décrit aux alinéas c) à i), pourvu qu’il :
i. compte six (6) mois d’emploi continu avant le début du congé parental non payé,
ii. fournisse à l’Employeur la preuve qu’il a demandé et touche des prestations parentales, de paternité ou d’adoption de l’assurance‑emploi ou du Régime québécois d’assurance parentale à l’égard d’un emploi assurable auprès de l’Employeur,
et
iii. signe avec l’Employeur une entente par laquelle il s’engage :
A. à retourner au travail à la date à laquelle son congé parental non payé prend fin, à moins que la date de retour au travail ne soit modifiée par l’approbation d’un autre type de congé;
B. suivant son retour au travail tel que décrit à la division (A), à travailler une période égale à la période pendant laquelle il a reçu l’indemnité parentale, en plus de la période mentionnée à la division 17.04a)(iii)(B), le cas échéant;
C. à rembourser à l’Employeur le montant déterminé par la formule suivante s’il ne retourne pas au travail comme convenu à la division (A) ou s’il retourne au travail mais ne travaille pas la période totale stipulée à la division (B), à moins que son emploi ne prenne fin parce qu’il est décédé, mis en disponibilité, ou que sa période d’emploi déterminée qui aurait été suffisante pour satisfaire aux obligations précisées à la division (B) s’est terminée prématurément en raison d’un manque de travail ou par suite de la cessation d’une fonction, ou parce qu’il est devenu invalide au sens de la Loi sur la pension de la fonction publique : Toutefois, l’employé dont la période d’emploi déterminée expire et qui est réengagé dans un secteur de l’administration publique fédérale spécifié à l’Administration publique centrale de la Loi sur les relations de travail dans la fonction publique dans les quatre‑vingt‑dix (90) jours suivants n’a pas besoin de rembourser le montant si sa nouvelle période d’emploi est suffisante pour satisfaire aux obligations précisées à la division (B).
b. Pour les besoins des divisions a)(iii)(B), et (C), les périodes de congé payé sont comptées comme du temps de travail. Les périodes de congé non payé après le retour au travail de l’employé ne sont pas comptées comme du temps de travail mais interrompront la période précisée à la division a)(iii)(B), sans mettre en œuvre les modalités de recouvrement décrites à la division a)(iii)(C).
**
c. Les indemnités parentales versées conformément au Régime de prestations supplémentaires de chômage comprennent ce qui suit :
i. dans le cas de l’employé assujetti à un délai de carence avant de recevoir des prestations parentales de l’assurance‑emploi, quatre‑vingt‑treize pour cent (93 %) de son taux de rémunération hebdomadaire, pour chaque semaine du délai de carence, moins toute autre somme gagnée pendant ladite période;
ii. pour chaque semaine pendant laquelle l’employé touche des prestations parentales, de paternité ou d’adoption de l’assurance‑emploi ou du Régime québécois d’assurance parentale, la différence entre le montant brut hebdomadaire des prestations parentales, de paternité ou d’adoption de l’assurance‑emploi qu’il a le droit de recevoir et quatre‑vingt‑treize pour cent (93 %) de son taux de rémunération hebdomadaire, moins toute autre somme d’argent gagnée pendant cette période qui peut entraîner une diminution des prestations parentales, de paternité ou d’adoption auxquelles l’employé aurait eu droit s’il n’avait pas gagné de sommes d’argent supplémentaires pendant cette période;
iii. dans le cas d’une employée ayant reçu les dix‑huit (18) semaines de prestations de maternité et les trente‑deux (32) semaines de prestations parentales du Régime québécois d’assurance parentale et qui par la suite est toujours en congé parental non payé, elle est admissible à recevoir une indemnité parentale supplémentaire pour une période de deux (2) semaines à quatre‑vingt‑treize pour cent (93 %) de son taux de rémunération hebdomadaire pour chaque semaine, moins toute autre somme gagnée pendant ladite période;
iv. l’employé-e ayant reçu les trente‑cinq (35) semaines de prestations parentales de l’assurance‑emploi qui demeure en congé parental non payé est admissible à recevoir une indemnité parentale supplémentaire d’une (1) semaine, à quatre‑vingt‑treize pour cent (93 %) de son taux de rémunération hebdomadaire moins toute autre somme gagnée pendant ladite période, à moins que ladite employée n’ait déjà reçu l’indemnité d’une (1) semaine prévue au sous-alinéa 17.04c)iii) pour le même enfant.
d. À la demande de l’employé, le paiement dont il est question au sous‑alinéa 17.07c)(i) sera calculé de façon estimative et sera avancé à l’employé. Des corrections seront faites lorsque l’employé fournira la preuve qu’il reçoit des prestations parentales de l’assurance‑emploi ou du Régime québécois d’assurance parentale.
e. Les indemnités parentales auxquelles l’employé a droit se limitent à celles prévues à l’alinéa c), et l’employé n’a droit à aucun remboursement pour les sommes qu’il est appelé à rembourser en vertu de la Loi sur l’assurance‑emploi ou la Loi sur l’assurance parentale au Québec.
f. Le taux de rémunération hebdomadaire mentionné à l’alinéa c) est :
i. dans le cas de l’employé à temps plein, son taux de rémunération hebdomadaire le jour qui précède immédiatement le début du congé de maternité ou du congé parental non payé;
ii. dans le cas de l’employé qui travaillait à temps partiel pendant la période de six (6) mois précédant le début du congé de maternité ou du congé parental non payé, ou une partie de cette période à plein temps et l’autre partie à temps partiel, le taux obtenu en multipliant le taux de rémunération hebdomadaire mentionné au sous‑alinéa (i) par la fraction obtenue en divisant les gains au tarif normal de l’employé par les gains au tarif normal qu’il aurait reçus s’il avait travaillé à plein temps pendant cette période.
g. Le taux de rémunération hebdomadaire mentionné à l’alinéa f) est le taux auquel l’employé a droit pour le niveau du poste d’attache auquel il est nommé.
h. Nonobstant l’alinéa g) et sous réserve du sous‑alinéa f)(ii), dans le cas de l’employé qui est en affectation intérimaire depuis au moins quatre (4) mois le jour qui précède immédiatement le début du congé parental non payé, le taux hebdomadaire est le taux qu’il touchait ce jour‑là.
i. Si l’employé devient admissible à une augmentation d’échelon de rémunération ou à un rajustement de traitement qui augmenterait son indemnité parentale, cette indemnité sera rajustée en conséquence.
j. Les indemnités parentales versées en vertu du Régime de prestations supplémentaires de chômage n’ont aucune incidence sur l’indemnité de départ ou la rémunération différée de l’employé.
k. Le maximum payable pour une combinaison d’indemnité de maternité et parentale ne dépassera pas cinquante‑deux (52) semaines pour chacune des périodes combinées et partagées de congé non payé de maternité et parental.
17.08 Indemnité parentale spéciale pour les employés totalement invalides
a. L’employé qui :
i. ne satisfait pas au critère d’admissibilité précisé au sous-alinéa 17.07a)(ii) uniquement parce que les prestations auxquelles il a également droit en vertu du Régime d’assurance‑invalidité , de l’assurance‑invalidité de longue durée , du Régime d’assurance pour les cadres de gestion de la fonction publique ou de la Loi sur l’indemnisation des agents de l’État l’empêchent de toucher des prestations parentales de l’assurance‑emploi ou du Régime québécois d’assurance parentale,
et
ii. satisfait à tous les autres critères d’admissibilité précisés à l’alinéa 17.07a), autres que ceux précisés aux divisions (A) et (B) du sous-alinéa 17.07a)(iii),
reçoit, pour chaque semaine où l’employé ne touche pas d’indemnité parentale pour le motif indiqué au sous‑alinéa 17.08a)(i), la différence entre quatre‑vingt‑treize pour cent (93 %) de son taux de rémunération hebdomadaire et le montant brut des prestations d’invalidité hebdomadaires qui lui sont versées en vertu du Régime d’assurance‑invalidité, du Régime d’assurance‑invalidité de longue durée ou de la Loi sur l’indemnisation des agents de l’État.
b. L’employé reçoit une indemnité en vertu du présent paragraphe et aux termes du paragraphe 17.07 pour une période combinée ne dépassant pas le nombre de semaines pendant lesquelles l’employé aurait eu droit à des prestations parentales, de paternité ou d’adoption de l’assurance‑emploi ou du Régime québécois d’assurance parentale s’il n’avait pas été exclu du bénéfice des prestations parentales, de paternité ou d’adoption de l’assurance‑emploi ou du Régime québécois d’assurance parentale pour les motifs indiqués au sous‑alinéa 17.08a)(i).
**17.09 Congé non payé pour s’occuper de la proche famille
Sous réserve des nécessités du service, l’employé bénéficie d’un congé non payé pour s’occuper de la proche famille, selon les conditions suivantes :
a. aux fins de l’application du présent paragraphe, la proche famille s’entend du conjoint (ou du conjoint de fait qui demeure avec l’employé), des enfants (y compris les enfants nourriciers ou les enfants du conjoint ou du conjoint de fait), du père et de la mère (y compris le père et la mère par remariage ou les parents nourriciers), ou de tout autre parent demeurant en permanence au domicile de l’employé ou avec qui l’employé demeure en permanence;
b. l’employé doit en informer l’Employeur par écrit, aussi longtemps à l’avance que possible mais au moins quatre (4) semaines avant le début d’un tel congé, à moins qu’un tel avis ne puisse être donné à cause de circonstances urgentes ou imprévisibles;
c. un congé accordé en vertu du présent paragraphe est d’une durée minimale de trois (3) semaines;
d. la durée totale des congés accordés à l’employé en vertu du présent paragraphe ne doit pas être supérieure à cinq (5) ans pendant la durée totale de son emploi dans la fonction publique;
e. le congé accordé en vertu du présent paragraphe pour une période de plus de trois (3) mois est déduit du calcul de l’« emploi continu » aux fins de l’indemnité de départ et du calcul du « service » aux fins du congé annuel;
f. le temps consacré à ce congé d’une durée de plus de trois (3) mois ne compte pas aux fins de l’augmentation d’échelon de rémunération;
**
Congé de compassion
g. Nonobstant les alinéas 17.09(a) et 17.09(c) ci‑dessus, un employé qui fournit à l’Employeur une preuve de réception ou d’attente de prestations de compassion de l’assurance‑emploi peut se voir accorder un congé pour une période de moins de trois (3) semaines, pendant qu’il reçoit ou est en attente de ces prestations.
h. La période du congé accordée en vertu de cet alinéa peut dépasser la période maximale de cinq (5) ans, comme il est mentionné à l’alinéa d) ci-dessus, seulement pendant la période où l’employé fournit à l’Employeur une preuve de réception ou d’attente de prestations de compassion de l’assurance-emploi.
i. Un employé qui est en attente de prestations de compassion de l’assurance‑emploi doit fournir à l’Employeur une preuve que la demande a été acceptée lors qu’il en est avisé.
j. Si la demande de prestations de compassion de l’assurance‑emploi d’un employé est refusée, les sous-alinéas 17.09(g) et 17.09(h) ci‑dessus cessent de s’appliquer à compter du jour où l’employé en est avisé.
17.10 Congé non payé pour les obligations personnelles
Un congé non payé est accordé pour les obligations personnelles selon les modalités suivantes :
a. Sous réserve des nécessités du service, un congé non payé d’une durée maximale de trois (3) mois sera accordé à l’employé pour ses obligations personnelles.
b. Sous réserve des nécessités du service, un congé non payé de plus de trois (3) mois, mais ne dépassant pas un (1) an, est accordé à l’employé pour ses obligations personnelles.
c. L’employé a droit à un congé non payé pour les obligations personnelles une (1) seule fois en vertu de chacun de a) et b) du présent paragraphe pendant la durée totale de son emploi dans la fonction publique. Le congé non payé accordé en vertu du présent paragraphe ne peut pas être utilisé conjointement avec un congé de maternité, de paternité ou d’adoption sans le consentement de l’Employeur.
d. Le congé non payé accordé en vertu de a) ci-dessus est compté dans le calcul de la durée de l’« emploi continu » aux fins de l’indemnité de départ et dans le calcul du « service » aux fins du congé annuel. Le temps consacré à ce congé est compté aux fins de l’augmentation d’échelon de rémunération.
e. Le congé non payé accordé en vertu de b) ci-dessus est déduit du calcul de la durée de l’« emploi continu » aux fins de l’indemnité de départ et du « service » aux fins du congé annuel auxquels l’employé a droit. Le temps consacré à ce congé ne compte pas aux fins de l’augmentation d’échelon de rémunération.
17.11 Congé non payé en cas de réinstallation de l’époux
a. À la demande de l’employé, un congé non payé d’une durée maximale d’une (1) année est accordé à l’employé dont le conjoint est déménagé en permanence et un congé non payé d’une durée maximale de cinq (5) années est accordé à l’employé dont le conjoint est déménagé temporairement.
b. Le congé non payé accordé en vertu du présent paragraphe est déduit du calcul de la durée de l’« emploi continu » aux fins du calcul de l’indemnité de départ et du « service » et du congé annuel auquel a droit l’employé, sauf lorsque la durée du congé est de moins de trois (3) mois. Le temps consacré à ce congé d’une durée de plus de trois (3) mois ne compte pas aux fins de l’augmentation d’échelon de rémunération.
**17.12 Congé payé pour obligations familiales
a. Aux fins de l’application du présent paragraphe, la famille s’entend :
i. du conjoint (ou du conjoint de fait qui demeure avec l’employé),
ii. des enfants (y compris les enfants du conjoint légal ou de fait ou les beaux‑fils et belles‑filles et l’enfant en tutelle de l’employé),
iii. du père et de la mère (y compris le père et la mère par remariage ou les parents nourriciers), du beau‑père, de la belle‑mère,
iv. d’un frère, d’une sœur, d’un demi‑frère, d’une demi‑sœur,
v. d’un grand‑parent de l’employé,
vi. de tout autre parent demeurant en permanence au domicile de l’employé ou avec qui l’employé demeure en permanence, ou
vii. de tout parent avec qui l’employé est dans une relation de soins, indépendamment du fait qu’il réside avec l’employé.
b. Le nombre total de jours de congé payé qui peuvent être accordés en vertu de ce paragraphe ne doit pas dépasser trente‑sept virgule cinq (37,5) heures au cours d’un exercice financier.
c. L’Employeur accordera un congé payé dans les circonstances suivantes :
i. un employé doit faire tout effort raisonnable pour fixer les rendez‑vous chez le médecin ou le dentiste de manière à réduire au minimum ou à éviter les absences du travail; toutefois, lorsqu’il ne peut en être autrement, un congé payé est accordé à l’employé pour conduire un membre de la famille à un rendez‑vous chez le médecin ou le dentiste, lorsque ce membre de la famille est incapable de s’y rendre tout seul, ou pour des rendez‑vous avec les autorités appropriées des établissements scolaires ou des organismes d’adoption. L’employé doit prévenir son supérieur du rendez‑vous aussi longtemps à l’avance que possible;
ii. un congé payé pour prodiguer des soins immédiats et temporaires à un membre malade ou âgé de la famille de l’employé et pour permettre à celui‑ci de prendre d’autres dispositions lorsque la maladie est de plus longue durée;
iii. un congé payé pour les besoins se rattachant directement à la naissance ou à l’adoption de l’enfant de l’employé;
iv. assister à une activité scolaire, si le surveillant a été prévenu de l’activité aussi longtemps à l’avance que possible;
v. s’occuper de son enfant en cas de fermeture imprévisible de l’école ou de la garderie;
vi. sept virgule cinq (7,5) heures des trente‑sept virgule cinq (37,5) heures précisées à l’alinéa 17.12(b) peuvent être utilisées pour se rendre à un rendez‑vous avec un conseiller juridique ou un parajuriste pour des questions non liées à l’emploi ou avec un conseiller financier ou un autre type de représentant professionnel, si le surveillant a été prévenu du rendez‑vous aussi longtemps à l’avance que possible.
17.13 Congé payé pour comparution
Un congé payé est accordé à tout employé qui n’est ni en congé non payé, ni en congé d’éducation, ni en état de suspension et qui est obligé :
a. d’être disponible pour la sélection d’un jury;
b. de faire partie d’un jury;
ou
c. d’assister, sur assignation ou sur citation, comme témoin à une procédure, à l’exception de procédures où l’employé est aussi une des parties, qui a lieu :
i. dans une cour de justice ou sur son autorisation;
ii. devant un tribunal, un juge, un magistrat ou un coroner;
iii. devant le Sénat ou la Chambre des communes du Canada ou un de leurs comités, dans des circonstances autres que celles où il exerce les fonctions de son poste;
iv. devant un conseil législatif, une assemblée législative ou une chambre d’assemblée, ou un de leurs comités, autorisé par la loi à sommer des témoins à comparaître devant lui;
ou
v. devant un arbitre, une personne ou un groupe de personnes autorisé par la loi à faire une enquête et à sommer des témoins à comparaître devant lui.
17.14 Congé payé de sélection de personnel
Lorsqu’un employé prend part à une procédure de sélection de personnel, y compris le processus d’appel là où il s’applique, pour remplir un poste dans la fonction publique, au sens de l’annexe I et IV de la Loi sur la gestion des finances publiques, il a droit à un congé payé pour la période durant laquelle sa présence est requise aux fins de la procédure de sélection et pour toute autre période complémentaire que l’Employeur juge raisonnable de lui accorder pour se rendre au lieu où sa présence est requise et en revenir. Le présent paragraphe s’applique également aux processus de sélection du personnel ayant trait aux déploiements.
17.15 Congé payé pour accident du travail
Tout employé bénéficie d’un congé payé pour accident du travail d’une durée raisonnable fixée par l’Employeur lorsqu’il est déterminé par une commission provinciale des accidents du travail que cet employé est incapable d’exercer ses fonctions en raison :
a. d’une blessure corporelle subie accidentellement dans l’exercice de ses fonctions et ne résultant pas d’une faute de conduite volontaire de la part de l’employé,
b. d’une maladie résultant de la nature de son emploi,
ou
c. d’une exposition aux risques inhérents à l’exécution de son travail,
si l’employé convient de verser au receveur général du Canada tout montant d’argent reçu en règlement de toute demande faite relativement à cette blessure, maladie ou exposition pour pertes de salaire subies.
17.16 Congé d’examen
L’Employeur peut accorder à l’employé qui n’est pas en congé d’éducation un congé payé pour se présenter à un examen ou soutenir une thèse. L’Employeur accorde seulement ce congé lorsque, de son avis, le cours d’études se rattache directement aux fonctions de l’employé ou qu’il améliorera ses qualifications.
**17.17 Congé de bénévolat
À compter du 1er avril 2018, l’article 17.17 Congé de bénévolat sera supprimé de la convention collective.
a. Sous réserve des nécessités du service telles que déterminées par l’Employeur et sur préavis d’au moins cinq (5) jours ouvrables, l’employé se voit accorder, au cours de chaque année financière, une seule période d’au plus sept virgule cinq (7,5) heures ou deux périodes d’au plus trois virgule soixante‑quinze (3,75) heures chacune de congé payé pour travailler à titre de bénévole pour une organisation ou une activité communautaire ou de bienfaisance, autre que les activités liées à la Campagne de charité en milieu de travail du gouvernement du Canada.
b. Ce congé est pris à une date qui convient à la fois à l’employé et à l’Employeur. Cependant, l’Employeur fait tout son possible pour accorder le congé à la date demandée par l’employé.
17.18 Réaffectation ou congé liés à la maternité
a. L’employée enceinte ou allaitant un enfant peut, pendant la période qui va du début de la grossesse à la fin de la vingt‑quatrième (24e) semaine qui suit l’accouchement, demander à l’Employeur de modifier ses tâches ou de la réaffecter à un autre poste si, en raison de sa grossesse ou de l’allaitement, la poursuite de ses activités professionnelles courantes peut constituer un risque pour sa santé, celle du fœtus ou celle de l’enfant.
b. La demande dont il est question à l’alinéa 17.18a) est accompagnée d’un certificat médical ou est suivie d’un certificat médical aussitôt que possible faisant état de la durée prévue du risque possible et des activités ou conditions à éviter pour éliminer le risque. Selon les circonstances particulières de la demande, l’Employeur peut obtenir un avis médical indépendant.
c. L’employée peut poursuivre ses activités professionnelles courantes pendant que l’Employeur étudie sa demande présentée conformément à l’alinéa 17.18a); toutefois, si le risque que représentent ses activités professionnelles l’exige, l’employé a le droit de se faire attribuer immédiatement d’autres tâches jusqu’à ce que l’Employeur :
i. modifie ses tâches, ou la réaffecte,
ou
ii. l’informe par écrit qu’il est difficilement réalisable de prendre de telles mesures.
d. L’Employeur, dans la mesure du possible, modifie les tâches de l’employée ou la réaffecte.
e. Lorsque l’Employeur conclut qu’il est difficilement réalisable de modifier les tâches de l’employée ou de la réaffecter de façon à éviter les activités ou les conditions mentionnées dans le certificat médical, l’Employeur en informe l’employée par écrit et lui octroie un congé non payé pendant la période mentionnée dans le certificat médical. Toutefois, ce congé doit se terminer au plus tard vingt‑quatre (24) semaines après la naissance.
f. Sauf exception valable, l’employée qui bénéficie d’une modification des tâches, d’une réaffectation ou d’un congé est tenue de remettre un préavis écrit d’au moins deux (2) semaines à l’Employeur de tout changement de la durée prévue du risque ou de l’incapacité que mentionne le certificat médical d’origine. Ce préavis doit être accompagné d’un nouveau certificat médical.
17.19 Rendez‑vous chez le médecin pour les employées enceintes
a. Une période raisonnable de temps libre payé pendant au plus trois virgule sept cinq (3,75) heures sera accordée à une employée enceinte pour lui permettre d’aller à un rendez‑vous médical de routine.
b. Lorsque l’employée doit s’absenter régulièrement pour suivre un traitement relié à sa grossesse, ses absences doivent être imputées aux crédits de congés de maladie.
**17.20 Autres congés payés
a. À sa discrétion, l’Employeur peut accorder un congé payé pour des fins autres que celles qui sont indiquées dans la présente convention, y compris l’instruction militaire, les cours de formation en protection civile et les situations d’urgence touchant la localité ou le lieu de travail et lorsque des circonstances qui ne sont pas directement attribuables à l’employé l’empêchent de se rendre au travail.
b. Congé personnel
i. Sous réserve des nécessités du service déterminées par l’Employeur et sur préavis d’au moins cinq (5) jours ouvrables, l’employé se voit accorder, au cours de chaque année financière, une seule période d’au plus sept virgule cinq (7,5) heures ou deux (2) périodes d’au plus trois virgule sept cinq (3,75) heures de congé payé pour des raisons de nature personnelle.
ii. Ce congé est pris à une date qui convient à la fois à l’employé et à l’Employeur. Cependant, l’Employeur fait tout son possible pour accorder le congé à la date demandée par l’employé.
**
À compter du 1er avril 2018, l’article 17.20b) sera remplacé par ce qui suit :
b. Congé personnel
i. Sous réserve des nécessités du service déterminées par l’employeur et sur préavis d’au moins cinq (5) jours ouvrables, l’employé se voit accorder, au cours de chaque année financière, au plus quinze (15) heures de congé payé pour des raisons de nature personnelle. Ce congé peut être pris en période de sept virgule cinq (7,5) heures ou de trois virgule sept cinq (3,75) heures chacun.
ii. Ce congé est pris à une date qui convient à la fois à l’employé et à l’employeur. Cependant, l’employeur fait tout son possible pour accorder le congé à la date demandée par l’employé.
17.21 Autres congés non payés
À sa discrétion, l’Employeur peut accorder un congé non payé pour n’importe quelle autre fin y compris l’enrôlement dans les Forces armées canadiennes et l’occupation d’une charge municipale élue à plein temps.
17.22 Obligations religieuses
a. L’Employeur fait tout effort raisonnable pour tenir compte des besoins de l’employé-e qui demande un congé pour remplir ses obligations religieuses.
b. Les employé-e-s peuvent, conformément aux dispositions de la présente convention, demander un congé annuel, un congé compensateur, un congé non payé pour d’autres motifs ou un échange de postes (dans le cas d’un travailleur posté) pour remplir leurs obligations religieuses.
c. Nonobstant l’alinéa 17.22b), à la demande de l’employé-e et à la discrétion de l’Employeur, du temps libre payé peut être accordé à l’employé-e afin de lui permettre de remplir ses obligations religieuses. Pour compenser le nombre d’heures payées ainsi accordé, l’employé-e devra effectuer un nombre équivalent d’heures de travail dans une période de six (6) mois, au moment convenu par l’Employeur. Les heures effectuées pour compenser le temps libre accordé en vertu du présent paragraphe ne sont pas rémunérées et ne doivent pas entraîner aucune dépense additionnelle pour l’Employeur.
d. L’employé-e qui entend demander un congé ou du temps libre en vertu du présent article doit prévenir l’Employeur le plus longtemps d’avance possible et, dans tous les cas, au moins quatre (4) semaines avant le début de la période d’absence demandée, sauf en cas d’impossibilité en raison de circonstances imprévisibles.
**Article 18 : promotion professionnelle
Généralités
**
18.01 Afin que l’employeur s’acquitte de son mandat, vu l’évolution et la complexité accrue du champ de pratique, les parties reconnaissent qu’afin de maintenir et d’améliorer leurs connaissances professionnelles, les employés, doivent avoir la possibilité d’assister ou de participer aux activités de promotion professionnelle décrites dans le présent article.
Les parties reconnaissent les bénéfices de la participation aux opérations et à la gestion des ordres professionnels ou d’un conseil d’administration.
L’employeur tentera de répondre aux demandes de promotion professionnelle de façon opportune.
Congé d’éducation
18.02
a. Un employé peut bénéficier d’un congé d’éducation non payé d’une durée allant jusqu’à un (1) an, renouvelable sur accord mutuel, pour fréquenter un établissement reconnu en vue d’acquérir une formation complémentaire ou spéciale dans un domaine de savoir qui nécessite une préparation particulière pour permettre au demandeur du congé de mieux remplir son rôle actuel ou d’entreprendre des études dans un domaine qui nécessite une formation en vue de fournir un service que l’Employeur exige ou qu’il se propose de fournir.
b. L’employé en congé d’éducation non payé en vertu du présent paragraphe reçoit une indemnité tenant lieu de traitement jusqu’à cent pour cent (100 %) de son taux de rémunération de base. Le pourcentage de l’indemnité est à la discrétion de l’Employeur. Lorsque l’employé reçoit une subvention ou une bourse d’études ou d’entretien, l’indemnité de congé d’éducation peut être réduite. Dans ces cas, le montant de la réduction ne dépasse pas le montant de la subvention ou de la bourse d’études ou d’entretien.
c. Les indemnités que reçoit déjà l’employé peuvent, à la discrétion de l’Employeur, être maintenues durant la période du congé d’éducation. L’employé reçoit un avis, au moment de l’approbation du congé, du maintien total ou partiel des indemnités.
d. À titre de condition d’octroi d’un congé d’éducation, l’employé doit au besoin donner, avant le commencement du congé, un engagement écrit indiquant qu’il reprendra son service auprès de l’Employeur pendant une période au moins égale à la période de congé accordée. Si l’employé, sauf avec la permission de l’Employeur :
i. abandonne le cours,
ii. ne reprend pas son service auprès de l’Employeur à la fin du cours,
ou
iii. cesse d’occuper son emploi, sauf en cas de décès ou de mise en disponibilité, avant l’expiration de la période qu’il s’est engagé à faire après son cours,
il rembourse à l’Employeur toutes les indemnités qui lui ont été versées, en vertu du présent paragraphe, au cours de son congé d’éducation ou toute autre somme inférieure fixée par l’Employeur.
Participation aux conférences et aux congrès
18.03
**
a. La promotion professionnelle s’entend d’une activité qui, de l’avis de l’Employeur, est susceptible de favoriser l’épanouissement professionnel de l’employé et la réalisation des objectifs de l’organisation. Les activités suivantes sont réputées s’inscrire dans le cadre de la promotion professionnelle :
i. un cours offert par l’Employeur;
ii. un cours offert par un établissement d’enseignement reconnu;
iii. un séminaire, un congrès ou une séance d’étude dans un domaine spécialisé directement rattaché au travail de l’employé; ou
iv. un cours ou un séminaire offert par l’ordre professionnel de l’employé.
b. Les parties à la présente convention reconnaissent que l’assistance ou la participation à des conférences, conventions, symposiums, ateliers et autres rencontres semblables contribue au maintien de normes professionnelles élevées.
c. Afin de bénéficier d’un échange de connaissances et d’expérience, un employé a le droit d’assister de temps à autre à des conférences et des congrès qui se rattachent à son domaine de spécialisation, sous réserve des nécessités du service.
d. L’Employeur peut accorder un congé payé et un montant de dépenses raisonnables, y compris les droits d’inscription, pour assister à ces rencontres, sous réserve des contraintes budgétaires et des nécessités du service.
e. L’employé qui assiste à une conférence ou à un congrès à la demande de l’Employeur pour représenter les intérêts de l’Employeur est réputé être en fonction et, au besoin, en situation de déplacement. L’Employeur défraie les droits d’inscription à la conférence ou au congrès lorsque l’employé est obligé d’y assister.
f. L’employé invité à participer à une conférence ou à un congrès à titre officiel, par exemple pour présenter une communication officielle ou pour donner un cours se rattachant à son domaine d’emploi, peut bénéficier d’un congé payé à cette fin et peut, en plus, recevoir le remboursement des droits d’inscription à une conférence ou à un congrès et de ses dépenses de voyage raisonnables.
g. L’employé n’a pas droit à une rémunération en vertu des articles 9, Heures supplémentaires, et 13, Temps de déplacement, pour les heures passées à la conférence ou au congrès et pour celles passées en voyage à destination ou en provenance d’une conférence ou d’un congrès, conformément aux dispositions du présent paragraphe, sauf dans les circonstances prévues en e) ci‑dessus.
Perfectionnement professionnel
18.04
**
a. Les parties à la présente convention ont un même désir d’améliorer les normes professionnelles en donnant aux employés la possibilité, à l’occasion :
i. de participer à des ateliers, à des cours de courte durée, à des comités, à des événements ou à d’autres programmes semblables externes au service pour se tenir au courant sur le plan des connaissances et de l’expérience dans leur domaine respectif, afin d’obtenir les crédits particuliers nécessaires pour satisfaire ou continuer de satisfaire aux normes d’enregistrement ou d’inscription liées à leur profession;
ii. de mener des recherches ou d’exécuter des travaux se rattachant à leur programme de recherche normal dans des établissements ou des endroits autres que ceux de l’Employeur;
iii. d’effectuer des recherches dans le domaine de spécialisation de l’employé qui n’est pas directement relié aux projets qui lui sont assignés lorsque, de l’avis de l’Employeur, ces recherches permettront à l’employé de mieux remplir ses tâches actuelles;
iv. de participer à des ateliers linguistiques, des cours ou des programmes d’immersion afin d’améliorer et/ou d’atteindre leurs compétences linguistiques.
b. Sous réserve de l’approbation de l’Employeur, un employé recevra un congé payé pour prendre part aux activités décrites à l’alinéa 18.04a).
c. L’employé peut faire, n’importe quand, une demande relative au perfectionnement professionnel, en vertu du présent paragraphe, et l’Employeur peut choisir un employé, n’importe quand, pour le faire bénéficier d’un tel perfectionnement professionnel.
d. Lorsqu’un employé est choisi par l’Employeur pour bénéficier d’un perfectionnement professionnel, en vertu du présent paragraphe, l’Employeur consulte l’employé avant de déterminer l’endroit et la durée du programme de travail ou d’études à entreprendre.
e. L’employé choisi pour bénéficier d’un perfectionnement professionnel, en vertu du présent paragraphe, continue de toucher sa rémunération normale, y compris toute augmentation à laquelle il peut devenir admissible. L’employé n’a droit à aucune espèce de rémunération en vertu des articles 9, Heures supplémentaires, et 13, Temps de déplacement, durant le temps passé à un stage de perfectionnement professionnel prévu dans le présent paragraphe.
f. L’employé qui suit un programme de perfectionnement professionnel, en vertu du présent paragraphe, peut être remboursé de ses dépenses de voyage raisonnables et des autres dépenses que l’Employeur juge appropriées.
Normes de sélection
18.05
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a. L’Employeur doit déterminer les normes de sélection d’attribution des congés en vertu des paragraphes 18.02 à 18.04. L’employé qui en fait la demande et le représentant de l’Institut auprès du Comité consultatif ministériel sur la promotion professionnelle recevront un exemplaire de ces normes. Sur demande, l’Employeur procédera à des consultations avec le représentant de l’Institut membre du Comité au sujet des normes de sélection.
b. Toutes les demandes de congé formulées en vertu des paragraphes 18.02 à 18.04 seront revues par l’Employeur. L’Employeur fournira au représentant de l’Institut membre du Comité consultatif ministériel sur la promotion professionnelle une liste des personnes qui ont demandé un congé en vertu des paragraphes 18.02 à 18.04.
Comité consultatif ministériel sur la promotion professionnelle
18.06
a. Les parties à la présente convention collective reconnaissent les avantages mutuels qui peuvent être obtenus à la suite de consultations sur la promotion professionnelle. C’est pourquoi les parties conviennent qu’il y aura des consultations au niveau ministériel par l’intermédiaire du Comité consultatif mixte actuel ou suite à la mise en place d’un comité consultatif sur la promotion professionnelle. Un tel comité déterminé par les parties peut être établi au niveau local, régional ou national.
b. Les comités consultatifs sont composés d’un nombre d’employés et de représentants de l’Employeur mutuellement acceptable qui se rencontrent à un moment qui convient aux parties. Les réunions des comités ont habituellement lieu dans les locaux de l’Employeur durant les heures de travail.
c. Les employés membres permanents des comités consultatifs ne subiront pas de pertes de leur rémunération habituelle en raison de leur présence à ces réunions avec la gestion, y compris un temps de déplacement raisonnable, le cas échéant.
d. L’Employeur reconnaît le recours à ces comités pour fournir des renseignements, discuter de la mise en application de la politique, favoriser la compréhension et étudier les problèmes.
e. On convient qu’aucun engagement ne sera pris par l’une des parties sur un sujet qui n’est pas de sa juridiction ni de son ressort et qu’aucun engagement ne sera interprété comme changeant, amendant, modifiant les modalités de la présente convention, ou n’y ajoutant quoi que ce soit.
Comité mixte de l’Institut et du Conseil du Trésor sur la promotion professionnelle
18.07
a. En plus des consultations sur la promotion professionnelle au niveau ministériel prévues au paragraphe 18.06, les représentants de l’Employeur et de l’Institut conviennent de constituer un Comité mixte de l’Institut et du Conseil du Trésor sur la promotion professionnelle.
b. Pour les besoins de l’établissement de ce comité, les parties conviennent que les ministères sont responsables de l’application des politiques touchant la promotion professionnelle.
c. Il est entendu que ni l’une ni l’autre des parties ne peut prendre d’engagement sur une question qui n’est pas de sa juridiction ni de son ressort ne relève pas de sa compétence et qu’aucun engagement ne doit être interprété comme modifiant la présente convention.
**Article 19 : indemnité de départ
19.01 Dans les cas suivants et sous réserve du paragraphe 19.02, l’employé bénéficie d’une indemnité de départ calculée selon son taux de rémunération hebdomadaire :
Mise en disponibilité
a.
i. Dans le cas d’une première mise en disponibilité et pour la première (1re) année complète d’emploi continu, l’employé a droit à une indemnité correspondant à deux (2) semaines de rémunération ou trois (3) semaines de rémunération s’il compte dix (10) années ou plus et moins de vingt (20) années d’emploi continu, ou quatre (4) semaines de rémunération s’il compte vingt (20) années ou plus d’emploi continu, plus une (1) semaine de rémunération pour chaque année complète d’emploi continu supplémentaire, et, dans le cas d’une année partielle d’emploi continu, une (1) semaine de rémunération multipliée par le nombre de jours d’emploi continu divisé par trois cent soixante‑cinq (365).
ii. Dans le cas d’une deuxième (2e) mise en disponibilité ou d’une mise en disponibilité subséquente, une (1) semaine de rémunération pour chaque année complète d’emploi continu, et, dans le cas d’une année partielle d’emploi continu, une (1) semaine de rémunération multipliée par le nombre de jours d’emploi continu divisé par trois cent soixante‑cinq (365), moins toute période pour laquelle l’employé a reçu une indemnité de départ en vertu du sous‑alinéa 19.01a)(i) ci‑dessus.
Décès
b. En cas de décès de l’employé, il est versé à sa succession une indemnité de départ à l’égard de sa période complète d’emploi continu, à raison d’une (1) semaine de rémunération pour chaque année complète d’emploi continu et, dans le cas d’une année partielle d’emploi continu, une (1) semaine de rémunération multipliée par le nombre de jours d’emploi continu et divisée par trois cent soixante‑cinq (365), jusqu’à concurrence de trente (30) semaines de rémunération, sans tenir compte des autres indemnités payables.
Mise en disponibilité motivée pour incapacité ou incompétence
c.
p>
i. Lorsque l’employé compte plus d’une (1) année d’emploi continu et qu’il cesse de travailler par suite d’une mise en disponibilité motivée pour incapacité conformément à l’alinéa 12(1)e) de la Loi sur la gestion des finances publiques, il a droit à une indemnité de cessation d’emploi égale à une (1) semaine de rémunération pour chaque année complète d’emploi continu et, dans le cas d’une année partielle d’emploi continu, une (1) semaine de rémunération multipliée par le nombre de jours d’emploi continu et divisée par trois cent soixante‑cinq (365) jusqu’à concurrence de vingt‑huit (28) semaines.
ii. Lorsque l’employé compte plus de dix (10) années d’emploi continu et qu’il cesse de travailler par suite d’une mise en disponibilité motivée pour incompétence conformément aux dispositions de l’alinéa 12(1)d) de la Loi sur la gestion des finances publiques, il a droit à une indemnité de cessation d’emploi égale à une (1) semaine de rémunération pour chaque année complète d’emploi continu et, dans le cas d’une année partielle d’emploi continu, une (1) semaine de rémunération multipliée par le nombre de jours d’emploi continu et divisée par trois cent soixante‑cinq (365) jusqu’à concurrence de vingt‑huit (28) semaines.
**
19.02 La période d’emploi continu ayant servi au calcul des indemnités de départ payables à une personne en vertu du présent article sera réduite de toute période d’emploi continu à l’égard de laquelle cette personne a déjà bénéficié soit d’une indemnité de départ, d’un congé de retraite ou d’un montant forfaitaire tenant lieu de congé de retraite. L’indemnité de départ maximum prévue à cet article ne sera en aucun cas cumulée.
Pour plus de précision, le montant versé en vertu des paragraphes 19.05 à 19.08 de l’appendice F ou de dispositions similaires contenues dans d’autres conventions collectives est considéré comme une indemnité de cessation d’emploi aux fins de l’administration du paragraphe 19.02.
19.03 Le taux de rémunération hebdomadaire dont il est question dans les paragraphes ci‑dessus est le taux de rémunération hebdomadaire auquel l’employé a droit conformément à la classification indiquée dans son certificat de nomination à la date de cessation d’emploi.
19.04 Nomination à un organisme distinct
**
L’employé qui démissionne pour accepter une nomination dans un organisme énuméré à l’annexe V de la Loi sur la gestion des finances publiques touche toute somme non versée du paiement tenant lieu d’indemnités de départ si applicable aux termes de l’appendice F.
19.05 Pour les employés qui sont visés par le paiement tenant lieu d’indemnité de départ suivant l’élimination de l’indemnité en cas de départ volontaire (démission ou retraite) et qui ont choisi de reporter le paiement, les dispositions antérieures concernant ce paiement se trouvent à l’appendice F.
Article 20 : exposé de fonctions
20.01 Sur demande écrite, l’employé a droit à un exposé complet et à jour des fonctions et des responsabilités de son poste y compris le niveau de classification du poste, la formule de cote numérique de classification et un organigramme décrivant le classement de son poste dans l’organisation.
20.02 Si, au cours de la durée de la présente convention, il est établi une nouvelle norme de classification qui est mise en œuvre par l’Employeur, celui-ci doit, avant d’appliquer les taux de rémunération aux nouveaux niveaux résultant de l’application de la norme, négocier avec l’Institut les taux de rémunération et les règles concernant la rémunération des employés au moment de la transposition aux nouveaux niveaux.
**Article 21 : droits annuels d’inscription ou de cotisation
**
21.01 Sur réception d’une preuve de paiement, l’employeur remboursera comme suit :
a. le paiement d’un droit d’inscription ou de cotisation qu’il a versé à un organisme ou à un ordre professionnel afin d’être certifié en tant qu’ingénieur professionnel au Canada ou en tant qu’arpenteur au Canada ou en tant qu’architecte au Canada ou en tant que membre à part entière d’une association professionnelle d’architectes paysagistes; ou
b. le paiement des droits d’inscription ou de cotisation versés aux organismes ou aux ordres professionnels afin d’obtenir sa certification en tant qu’ingénieur professionnel au Canada et/ou en tant qu’arpenteur au Canada et/ou en tant qu’architecte au Canada et/ou en tant que membre à part entière d’une association professionnelle d’architectes paysagistes, lorsqu’un tel paiement des droits est indispensable à l’exercice continu des fonctions de l’employé.
Le remboursement prévu par le présent article exclut les cotisations impayées pour les années antérieures.
Article 22 : indemnité de plongée
22.01 Les employés qui, de par les fonctions de leur poste, doivent faire de la plongée (selon la définition de ce mot figurant ci-après) recevront une indemnité de quinze dollars (15 $) l’heure. L’indemnité minimale est de deux (2) heures par plongée.
22.02 Une plongée correspond à la durée totale d’une ou de plusieurs périodes au cours de toute période de huit (8) heures durant lesquelles l’employé est tenu de travailler sous l’eau à l’aide d’un appareil respiratoire autonome.
Article 23 : immunisation
23.01 L’Employeur met à la disposition de l’employé des moyens d’immunisation contre les maladies contagieuses lorsqu’il existe un danger de contracter ces maladies dans l’exercice de ses fonctions.
Article 24 : changement technologique
24.01 Les parties ont convenu que, dans les cas où, en raison de changements technologiques, les services d’un employé ne sont plus requis au‑delà d’une certaine date à cause d’un manque de travail ou de la fin d’une fonction, l’entente sur le réaménagement des effectifs conclue par les parties s’appliquera. Dans tous les autres cas, les paragraphes suivants s’appliqueront :
24.02 Dans le présent article, l’expression « changements technologiques » désigne :
a. l’introduction par l’Employeur de matériel ou d’équipement d’une nature fondamentalement différente de ce qui était utilisé auparavant et entraînant d’importants changements dans la situation de l’emploi ou dans les conditions de travail des employés;
ou
b. une transformation considérable des opérations de l’Employeur directement liée à l’introduction du matériel ou de l’équipement et entraînant d’importants changements dans la situation de l’emploi ou dans les conditions de travail des employés.
24.03 Les deux parties reconnaissent les avantages généraux des changements technologiques et, par conséquent, favorisent ces changements dans les opérations de l’Employeur. Lorsqu’un changement technologique sera apporté, l’Employeur tentera de trouver des moyens qui en minimiseront les conséquences néfastes éventuelles sur les employés.
24.04 L’Employeur convient de donner à l’Institut un préavis écrit aussi long que possible, mais d’au moins cent vingt (120) jours avant l’introduction ou la mise en application d’un changement technologique majeur, sauf en cas d’urgence.
24.05 Le préavis écrit prévu au paragraphe 24.04 contiendra les renseignements suivants :
a. la nature et le degré du changement;
b. la ou les dates auxquelles l’Employeur prévoit effectuer le changement;
c. le ou les lieux en cause.
24.06 Dès que cela est raisonnablement possible après la communication du préavis prévu au paragraphe 24.04, l’Employeur consulte l’Institut au sujet des conséquences du changement technologique dont il est fait mention au paragraphe 24.04, et ce, pour chaque groupe d’employés. Cette consultation portera entre autres sur les éléments suivants :
a. le nombre approximatif, la classification et le lieu où des employés seront vraisemblablement touchés par le changement;
b. les conséquences possibles du changement sur les conditions de travail ou d’emploi pour les employés.
24.07 Si, à la suite d’un changement technologique, l’Employeur établit qu’un employé a besoin de nouvelles aptitudes ou connaissances afin de s’acquitter des fonctions de son poste d’attache, il fera tous les efforts possibles pour dispenser la formation pendant les heures de travail de l’employé, et ce, gratuitement pour l’employé.
Article 25 : hygiène et sécurité
25.01 L’Employeur continue de prévoir toute mesure raisonnable concernant la sécurité et l’hygiène professionnelles des employés. L’Employeur fera bon accueil aux suggestions faites par l’Institut à ce sujet, et les parties s’engagent à se consulter en vue d’adopter et de mettre rapidement en œuvre la procédure et les techniques raisonnables destinées à prévenir ou à réduire le risque d’accident et de maladie professionnels.
Article 26 : reconnaissance syndicale
26.01 L’Employeur reconnaît l’Institut comme agent de négociation unique de tous les employés décrits dans le certificat délivré par la Commission des relations de travail et de l’emploi dans la fonction publique le 26 août 2005 qui vise tous les employés du groupe Sciences appliquées et génie conformément à la partie I de la Gazette du Canada du 13 août 2005.
26.02 L’Employeur reconnaît que les négociations collectives conduites en vue de conclure une convention collective constituent une fonction appropriée et un droit de l’Institut, et l’Institut et l’Employeur conviennent de négocier de bonne foi conformément aux dispositions de la Loi sur les relations de travail dans la fonction publique.
Article 27 : retenues syndicales
27.01 À titre de condition d’emploi, l’Employeur retient sur la rémunération mensuelle de tous les employés de l’unité de négociation un montant égal aux cotisations syndicales.
27.02 L’Institut informe l’Employeur par écrit du montant à retenir autorisé chaque mois pour chaque employé visé au paragraphe 27.01.
27.03 Aux fins de l’application du paragraphe 27.01, les retenues mensuelles sur la rémunération de chaque employé se font à partir du premier mois complet d’emploi dans la mesure où il y a des gains.
27.04 N’est pas assujetti au présent article, l’employé qui convainc l’Institut du bien‑fondé de sa demande et affirme dans une déclaration faite sous serment, qu’il est membre d’un organisme religieux dont la doctrine lui interdit, en conscience, de verser des contributions pécuniaires à une organisation syndicale et qu’il versera à un organisme de charité enregistré en vertu de la Loi de l’impôt sur le revenu des contributions égales au montant des cotisations, à condition que la déclaration de l’employé soit contresignée par un représentant officiel de l’organisme religieux en question. L’Institut informe l’Employeur selon le cas.
27.05 Aucune association d’employés, sauf l’Institut, définie dans l’article 2 de la Loi sur les relations de travail dans la fonction publique, n’est autorisée à faire déduire par l’Employeur des cotisations syndicales ni d’autres retenues sur la paye des employés de l’unité de négociation.
27.06 Les sommes retenues conformément au paragraphe 27.01 doivent être versées électroniquement à l’Institut dans un délai raisonnable suivant la date de leur retenue et être accompagnées de détails qui identifient chaque employé et les retenues faites en son nom.
27.07 L’Employeur convient de ne pas modifier l’usage pratiqué dans le passé d’effectuer des retenues à d’autres fins sur présentation de documents appropriés.
27.08 L’Institut convient d’indemniser l’Employeur et de le mettre à couvert de toute réclamation ou responsabilité découlant de l’application du présent article, sauf dans le cas de toute réclamation ou responsabilité découlant d’une erreur commise par l’Employeur, qui se limite alors au montant de l’erreur.
27.09 Lorsqu’il est reconnu d’un commun accord qu’une erreur a été commise, l’Employeur s’efforce de la corriger dans les deux (2) périodes de paye qui suivent la reconnaissance de l’erreur.
27.10 Si la rémunération de l’employé pour un mois donné n’est pas suffisante pour permettre le prélèvement des retenues en conformité du présent article, l’Employeur n’est pas obligé d’opérer des retenues pour ce mois sur les payes ultérieures.
Article 28 : utilisation des installations de l’employeur
Accès d’un représentant de l’Institut
28.01 Un représentant accrédité de l’Institut peut être autorisé à pénétrer dans les locaux de l’Employeur pour les affaires régulières de l’Institut et pour assister à des réunions convoquées par la direction. Il doit alors obtenir de l’Employeur, chaque fois, la permission d’entrer dans les lieux en question.
Tableaux d’affichage
28.02 L’Employeur réserve un espace raisonnable sur les tableaux d’affichage (y compris, le cas échéant, les tableaux d’affichage électroniques) à l’usage de l’agent négociateur pour l’affichage d’avis officiels, dans des endroits facilement accessibles aux employés et déterminés par l’Employeur et l’Institut. Les avis ou autres documents doivent être préalablement approuvés par l’Employeur, à l’exception des avis concernant les affaires syndicales de l’Institut et les activités sociales et récréatives. L’Employeur a le droit de refuser l’affichage de toute information qu’il estime contraire à ses intérêts ou à ceux de ses représentants.
Documentation de l’Institut
28.03 L’Employeur continue, comme dans le passé, de mettre à la disposition de l’Institut, dans ses locaux, un endroit déterminé où déposer une quantité raisonnable de dossiers et de documents de l’Institut.
Article 29 : information
29.01 L’Employeur convient de transmettre à l’Institut, chaque trimestre, une liste de tous les employés de l’unité de négociation. Cette liste doit indiquer le nom, le ministère employeur, la localité et la classification de l’employé et doit être fournie dans le mois qui suit la fin de chaque trimestre. L’Employeur convient d’ajouter dès que possible sur ladite liste la date de nomination des nouveaux employés.
29.02 L’Employeur convient de remettre à chaque employé un exemplaire de la convention collective et de toute modification apportée. Pour satisfaire à l’obligation qui incombe à l’Employeur en vertu du présent paragraphe, on peut donner aux employés le moyen d’avoir accès à la convention collective en mode électronique. Sur demande, l’employé reçoit une copie imprimée de la présente convention.
29.03 Sur demande écrite de l’employé, l’Employeur fournira en un temps opportun la liste des ententes du Conseil national mixte décrites au paragraphe 36.03 qui ont des conséquences directes sur ses conditions d’emploi.
29.04 L’Employeur convient de remettre à chaque nouvel employé une trousse d’information préparée et fournie par l’Institut. Le document d’information doit être approuvé au préalable par l’Employeur. L’Employeur se réserve le droit de refuser de distribuer toute information qu’il estime contraire à ses intérêts ou à ceux de ses représentants.
Article 30 : délégués syndicaux
30.01 L’Employeur reconnaît à l’Institut le droit de nommer des délégués syndicaux choisis au sein des membres des unités de négociation dont l’Institut est l’agent de négociation accrédité.
30.02 L’Employeur et l’Institut déterminent, d’un commun accord, le domaine de compétence de chaque délégué syndical en tenant compte de l’organisation des services et de la répartition des employés dans les lieux de travail.
30.03 L’Institut informe promptement l’Employeur par écrit du nom de ses délégués syndicaux, de leur zone de responsabilités et de tout changement ultérieur.
Congé du délégué syndical
30.04 Lorsque les nécessités du service le permettent, l’Employeur accorde un congé payé à l’employé pour lui permettre de s’acquitter de ses fonctions de délégué syndical dans les locaux de l’Employeur. Lorsque, dans l’exercice de ses fonctions, le délégué syndical doit quitter son lieu de travail habituel, il doit, dans la mesure du possible, se présenter devant son surveillant à son retour.
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30.05 L’Institut doit avoir l’occasion de faire présenter l’un de ses représentants dans le cadre de tout programme officiel d’orientation que l’Employeur offre à ses nouveaux employés. Dans les cas où l’Employeur utilise des programmes d’orientation en ligne ou électronique, l’Employeur inclura un lien au site web de l’Institut.
Article 31 : congé pour les questions concernant les relations de travail
31.01 Audiences de la Commission des relations de travail et de l’emploi dans la fonction publique
Plaintes déposées devant la Commission des relations de travail et de l’emploi dans la fonction publique en application du paragraphe 190(1) de la Loi sur les relations de travail dans la fonction publique
Lorsque les nécessités du service le permettent, lorsqu’une plainte est déposée devant la Commission des relations de travail et de l’emploi dans la fonction publique en application du paragraphe 190(1) de la Loi sur les relations de travail dans la fonction publique alléguant une violation de l’article 157, de l’alinéa 186(1)a) ou 186(1)b), du sous‑alinéa 186(2)a)(i), de l’alinéa 186(2)b), de l’article 187, de l’alinéa 188a) ou du paragraphe 189(1) de la Loi sur les relations de travail dans la fonction publique, l’Employeur accorde un congé payé :
a. à l’employé qui dépose une plainte en son propre nom, devant la Commission des relations de travail et de l’emploi dans la fonction publique,
et
b. à l’employé qui intervient au nom d’un employé qui dépose une plainte ou au nom de l’Institut qui dépose une plainte.
31.02 Demandes d’accréditation, objections et interventions concernant les demandes d’accréditation
Lorsque les nécessités du service le permettent, l’Employeur accorde un congé non payé :
a. à l’employé qui représente l’Institut dans une demande d’accréditation ou dans une intervention,
et
b. à l’employé qui présente des objections personnelles à une accréditation.
31.03 Employé cité comme témoin
L’Employeur accorde un congé payé :
a. à l’employé cité comme témoin par la Commission des relations de travail et de l’emploi dans la fonction publique,
et
b. lorsque les nécessités du service le permettent, à l’employé cité comme témoin par un autre employé ou par l’Institut.
31.04 Séances d’une commission d’arbitrage, d’une Commission de l’intérêt public et lors d’un mode substitutif de règlement des différends
Lorsque les nécessités du service le permettent, l’Employeur accorde un congé payé à l’employé qui représente l’Institut devant une commission d’arbitrage, une commission de l’intérêt public ou lors d’un mode substitutif de règlement des différends.
31.05 Employé cité comme témoin
L’Employeur accorde un congé payé à l’employé cité comme témoin par une commission d’arbitrage, par une commission de l’intérêt public ou lors d’un mode substitutif de règlement des différends et lorsque les nécessités du service le permettent, un congé payé à l’employé cité comme témoin par l’Institut.
31.06 Arbitrage des griefs
Lorsque les nécessités du service le permettent, l’Employeur accorde un congé payé :
a. à un employé constitué partie dans une cause d’arbitrage de grief,
ou
b. au représentant d’un employé constitué partie dans une cause de ce genre,
ou
c. à un témoin cité par un employé constitué partie dans une cause de ce genre.
31.07 Réunions se tenant au cours de la procédure de règlement des griefs
Employé qui présente un grief
Lorsque les nécessités du service le permettent, l’Employeur accorde à un employé :
a. lorsque l’Employeur convoque à une réunion l’employé qui a présenté le grief, un congé payé, lorsque la réunion se tient dans la région du lieu d’affectation de l’employé, et le statut de « présent au travail », lorsque la réunion se tient à l’extérieur de la région du lieu d’affectation;
et
b. lorsque l’employé qui a présenté un grief cherche à rencontrer l’Employeur, un congé payé, lorsque la réunion se tient dans la région du lieu d’affectation de l’employé et un congé non payé lorsque la réunion se tient à l’extérieur de la région du lieu d’affectation.
31.08 Employé qui fait fonction de représentant
Lorsqu’un employé désire représenter, lors d’une réunion avec l’Employeur, un employé qui a présenté un grief, l’Employeur accorde, lorsque les nécessités du service le permettent, un congé payé au représentant lorsque la réunion se tient dans la région de son lieu d’affectation et un congé non payé lorsque la réunion se tient à l’extérieur de la région de son lieu d’affectation.
31.09 Enquêtes concernant un grief
Lorsqu’un employé a demandé à l’Institut de le représenter ou qu’il est obligé de l’être pour présenter un grief et que l’employé mandaté par l’Institut désire discuter du grief avec cet employé, l’employé et son représentant bénéficient, si les nécessités du service le permettent, d’une période raisonnable de congé payé à cette fin si la discussion se tient dans la région du lieu d’affectation de l’employé et d’un congé non payé si elle se tient à l’extérieur de la région du lieu d’affectation de l’employé.
31.10 Séances de négociations contractuelles
Lorsque les nécessités du service le permettent, l’Employeur accorde un congé non payé à l’employé qui assiste aux séances de négociations contractuelles au nom de l’Institut.
31.11 Réunions préparatoires aux négociations contractuelles
Lorsque les nécessités du service le permettent, l’Employeur accorde un congé non payé à l’employé qui assiste aux réunions préparatoires aux négociations contractuelles.
31.12 Réunions entre l’Institut et la direction
Lorsque les nécessités du service le permettent, l’Employeur accorde un congé payé à l’employé qui participe à une réunion avec la direction au nom de l’Institut.
31.13 Réunions et congrès de l’Institut
Lorsque les nécessités du service le permettent, l’Employeur accorde un congé non payé à l’employé pour lui permettre d’assister aux réunions et aux congrès prévus par les Statuts et la Constitution de l’Institut.
31.14 Cours de formation des délégués syndicaux
a. Lorsque les nécessités du service le permettent, l’Employeur accorde un congé non payé aux employés qui ont été nommés délégués syndicaux par l’Institut, pour suivre un cours de formation parrainé par l’Institut et qui se rapporte aux fonctions d’un délégué syndical.
b. Lorsque les nécessités du service le permettent, l’Employeur accorde un congé payé aux employés nommés délégués syndicaux par l’Institut, pour assister à des séances de formation concernant les relations entre l’Employeur et les employés, parrainées par l’Employeur.
Article 32 : sous-traitance
32.01 L’Employeur maintient les usages pratiqués dans le passé selon lesquels il fait tout effort raisonnable pour que les employés qui deviendraient excédentaires en raison de la sous‑traitance de travaux continuent d’occuper un emploi dans la fonction publique.
**Article 33 : grèves illégales
33.01 La Loi sur les relations de travail dans la fonction publique prévoit l’imposition de peines à ceux qui participent à des grèves illégales. Des mesures disciplinaires, y compris des peines allant jusque et y compris la fin d’emploi, peuvent être prises contre ceux qui participent à une grève illégale au sens où l’entend la Loi sur les relations de travail dans la fonction publique.
Article 34 : interprétation de la convention collective
34.01 Les parties conviennent qu’en cas de différend sur l’interprétation d’une disposition ou d’un article de la présente convention, il est souhaitable qu’elles se réunissent dans un délai raisonnable et cherchent à régler le problème. Le présent article n’empêche pas l’employé de se prévaloir de la procédure de règlement des griefs que prévoit la présente convention.
Article 35 : procédure de règlement des griefs
35.01 En cas de fausse interprétation ou d’application erronée présumée découlant des ententes conclues par le Conseil national mixte de la fonction publique sur des clauses qui peuvent figurer dans une convention collective et que les parties à ladite convention ont ratifiées, la procédure de règlement des griefs sera appliquée conformément à l’article 15 du Règlement du Conseil national mixte.
35.02 Griefs individuels
Sous réserve de l’article 208 de la Loi sur les relations de travail dans la fonction publique et conformément à ses dispositions, l’employé a le droit de présenter un grief individuel à l’Employeur lorsqu’il s’estime lésé :
a. par l’interprétation ou l’application à son égard,
i. soit de toute disposition d’une loi ou d’un règlement, ou de toute directive ou de tout autre document de l’Employeur concernant les conditions d’emploi,
ii. soit de toute disposition de la convention collective ou d’une décision arbitrale,
b. par suite de tout fait portant atteinte à ses conditions d’emploi.
35.03 Griefs collectifs
Sous réserve de l’article 215 de la Loi sur les relations de travail dans la fonction publique et conformément à ses dispositions, l’Institut peut présenter un grief collectif à l’Employeur au nom des employés de l’unité de négociation qui s’estiment lésés par la même interprétation ou application à leur égard de toute disposition d’une convention collective ou d’une décision arbitrale.
a. La présentation du grief collectif est subordonnée à l’obtention au préalable par l’Institut du consentement écrit de chacun des employés concernés.
b. Le grief collectif ne peut concerner que les employés d’un même secteur de l’administration publique fédérale.
35.04 Griefs de principe
Sous réserve de l’article 220 de la Loi sur les relations de travail dans la fonction publique et conformément à ses dispositions, l’Institut ou l’Employeur peut présenter un grief de principe portant sur l’interprétation ou l’application de la convention collective ou d’une décision arbitrale.
L’Institut ne peut présenter un grief de principe qu’au dernier palier de la procédure de règlement des griefs, à un représentant autorisé de l’Employeur. L’Employeur doit informer l’Institut du nom, du titre et de l’adresse de son représentant.
La procédure de règlement des griefs pour un grief de principe présenté par l’Employeur est également composée d’un seul palier, le grief étant présenté à un représentant autorisé de l’Institut. L’Institut doit informer l’Employeur du nom, du titre et de l’adresse de son représentant.
35.05
a. Aux fins du présent article, l’auteur du grief est un employé, ou dans le cas d’un grief collectif ou de principe, un délégué syndical, un membre du personnel de l’Institut ou un autre représentant autorisé nommé par l’Institut.
b. Il est interdit à toute personne de tenter par intimidation, par menace de renvoi ou par toute autre espèce de menace d’amener l’auteur du grief à abandonner son grief ou à s’abstenir d’exercer son droit de présenter un grief, comme le prévoit la présente convention collective.
c. Les parties reconnaissent l’utilité d’une explication officieuse entre les employés et leurs superviseurs et entre l’Institut et l’Employeur de façon à résoudre les problèmes sans avoir recours à un grief officiel. Lorsqu’un employé ou l’Institut annonce, dans les délais prescrits au paragraphe 35.12, qu’il désire se prévaloir du paragraphe présent, il est entendu que la période couvrant l’explication initiale jusqu’à la réponse finale ne doit pas être comptée comme comprise dans les délais prescrits lors d’un grief.
35.06 L’auteur du grief qui désire présenter son grief, à l’un des paliers prescrits par la procédure de règlement des griefs, le remet à son superviseur immédiat ou son responsable local qui, immédiatement :
a. l’adresse au représentant de l’Employeur autorisé à traiter des griefs au palier approprié,
et
b. remet à l’auteur du grief un reçu indiquant la date à laquelle le grief lui est parvenu.
35.07 Le grief d’un employé n’est pas considéré comme nul du seul fait qu’il n’est pas conforme à la formule fournie par l’Employeur.
35.08 Sous réserve de la Loi sur les relations de travail dans la fonction publique et conformément à ses dispositions, l’auteur du grief qui estime avoir été traité de façon injuste ou qui se considère lésé par une action quelconque ou une absence d’action de la part de l’Employeur au sujet de questions autres que celles qui résultent du processus de classification a le droit de présenter un grief de la façon prescrite par au paragraphe 35.06, sauf que :
a. dans les cas où il existe une autre procédure administrative prévue par une loi du Parlement ou établie aux termes de cette loi pour traiter de la plainte de l’auteur du grief, cette procédure doit être suivie,
et
b. dans les cas où le grief se rattache à l’interprétation ou à l’application de la présente convention collective ou d’une décision arbitrale, un employé n’a pas le droit de présenter le grief à moins d’avoir obtenu l’approbation de l’Institut et de se faire représenter par lui.
35.09 La procédure de règlement des griefs comprend trois (3) paliers au maximum. Ces paliers sont les suivants :
a. Palier 1 : premier niveau de direction;
b. Palier 2 : palier intermédiaire;
c. Palier final : chef de la direction ou un représentant autorisé.
35.10 L’Employeur désigne un représentant à chaque palier de la procédure de règlement des griefs et informe chaque employé qui est assujetti à la procédure du nom ou du titre de la personne ainsi désignée en indiquant en même temps le nom ou le titre et l’adresse du superviseur immédiat ou du responsable local à qui le grief doit être présenté.
Cette information est communiquée aux employés au moyen d’avis affichés par l’Employeur dans des endroits qui présentent le plus de possibilités d’attirer l’attention des employés à qui la procédure de règlement des griefs s’applique ou d’une façon qui peut être déterminée par un accord intervenu entre l’Employeur et l’Institut.
35.11 Lorsqu’il présente un grief, l’employé qui le désire peut se faire aider et/ou se faire représenter par l’Institut à n’importe quel palier. L’Institut a le droit de tenir des consultations avec l’Employeur au sujet d’un grief à chaque, ou à n’importe quel, palier de la procédure de règlement des griefs.
35.12 L’auteur du grief peut présenter un grief au premier palier de la procédure de la manière prescrite au paragraphe 35.06, au plus tard le vingt‑cinquième (25e) jour qui suit la date à laquelle l’auteur du grief est informé ou devient conscient de l’action ou des circonstances donnant lieu au grief. L’Employeur peut présenter un grief de principe de la manière prescrite au paragraphe 35.04 au plus tard le vingt‑cinquième (25e) jour qui suit la date à laquelle il est informé de vive voix ou par écrit ou à laquelle il devient conscient de l’action ou des circonstances donnant lieu au grief de principe.
35.13 L’auteur du grief peut présenter un grief à chacun des paliers de la procédure de règlement des griefs qui suit le premier :
a. lorsque la décision ou la solution ne donne pas satisfaction à l’auteur du grief dans les dix (10) jours qui suivent la date à laquelle la décision ou la solution lui a été communiquée par écrit par l’Employeur,
ou
b. lorsque l’Employeur n’a pas communiqué de décision à l’auteur du grief au cours du délai prescrit au paragraphe 35.14, dans les quinze (15) jours qui suivent la présentation de son grief au palier précédent.
35.14 À tous les paliers de la procédure de règlement des griefs sauf le dernier, l’Employeur répond normalement à un grief dans les dix (10) jours qui suivent la date de présentation du grief et dans les vingt (20) jours lorsque le grief est présenté au dernier palier, sauf dans le cas d’un grief de principe, auquel l’Employeur répond normalement dans les trente (30) jours. L’Institut répond normalement à un grief de principe présenté par l’Employeur dans les trente (30) jours.
35.15 Lorsque l’Institut représente un employé dans la présentation d’un grief, l’Employeur, à chaque palier de la procédure, communique en même temps au représentant compétent de l’Institut et à l’employé une copie de sa décision.
35.16 Lorsqu’un grief a été présenté jusqu’au dernier palier inclusivement de la procédure de règlement des griefs et que ce grief ne peut pas être renvoyé à l’arbitrage, la décision prise au dernier palier de la procédure de règlement est définitive et exécutoire et il ne peut pas être pris d’autres mesures en vertu de la Loi sur les relations de travail dans la fonction publique.
35.17 Lorsqu’il s’agit de calculer le délai au cours duquel une mesure quelconque doit être prise dans le cadre de la présente procédure, les samedis, les dimanches et les jours fériés désignés sont exclus.
35.18 Lorsqu’il n’est pas possible de respecter les dispositions au paragraphe 35.06 et qu’il est nécessaire de présenter un grief par la poste, on considère que le grief a été présenté le jour indiqué par le cachet postal et l’on considère que l’Employeur l’a reçu le jour où il est livré au bureau compétent du ministère ou de l’organisme intéressé. De même, l’Employeur est jugé avoir livré sa réponse, à quelque palier que ce soit, à la date à laquelle la lettre renfermant la réponse a été oblitérée, mais le délai au cours duquel l’auteur du grief peut présenter son grief au palier suivant se calcule à partir de la date à laquelle la réponse de l’Employeur a été livrée à l’adresse indiquée dans le formulaire de grief.
35.19 Les délais stipulés dans la présente procédure peuvent être prolongés par accord mutuel entre l’Employeur et l’auteur du grief et le représentant de l’Institut dans les cas appropriés, sous réserve des dispositions au paragraphe 35.21.
35.20 Lorsqu’il semble que la nature du grief est telle qu’une décision ne peut être rendue au‑dessous d’un palier d’autorité particulier, on peut supprimer un ou l’ensemble des paliers, sauf le dernier, par accord mutuel entre l’Employeur et l’auteur du grief et l’Institut, le cas échéant.
35.21 Lorsque l’Employeur rétrograde ou licencie un employé pour un motif déterminé aux termes des alinéas 12(1)c), d) ou e) de la Loi sur la gestion des finances publiques, la procédure de règlement des griefs énoncée dans la présente convention s’applique, sauf que :
a. le grief ne peut être présenté qu’au dernier palier,
et
b. le délai de vingt (20) jours au cours duquel l’Employeur doit répondre au dernier palier peut être prolongé jusqu’à un maximum de quarante (40) jours par accord mutuel entre l’Employeur et le représentant compétent de l’Institut.
35.22 L’auteur du grief peut abandonner son grief en adressant un avis écrit à son superviseur immédiat ou au responsable.
35.23 L’auteur du grief qui ne présente pas son grief au palier suivant dans les délais prescrits est jugé avoir abandonné le grief à moins que, en raison de circonstances indépendantes de sa volonté, il ait été incapable de respecter les délais prescrits.
35.24 Lorsqu’un grief a été présenté jusqu’au dernier palier inclusivement de la procédure de règlement des griefs relative à :
a. l’interprétation ou l’application d’une disposition de la présente convention collective ou d’une décision arbitrale s’y rattachant,
ou
b. un licenciement ou une rétrogradation aux termes des alinéas 12(1)c), d) ou e) de la Loi sur la gestion des finances publiques,
ou
c. une mesure disciplinaire résultant en une suspension ou une peine pécuniaire,
et que le grief n’a pas été réglé, il peut être présenté à l’arbitrage aux termes des dispositions de la Loi sur les relations de travail dans la fonction publique et de ses règlements d’application.
35.25 Lorsqu’un grief qui peut être présenté à l’arbitrage par un employé se rattache à l’interprétation ou à l’application concernant sa personne d’une disposition de la présente convention ou d’une décision arbitrale, l’employé n’a pas le droit de présenter le grief à l’arbitrage à moins que l’Institut ne signifie, de la façon prescrite :
a. son approbation du renvoi du grief à l’arbitrage; et
b. son accord pour représenter l’employé dans la procédure d’arbitrage.
35.26 Arbitrage accéléré
Les parties s’entendent que tout grief peut être traité conformément à la procédure d’arbitrage accéléré suivante :
L’institut professionnel de la fonction publique du Canada et le Secrétariat du Conseil du Trésor conviennent de mettre en œuvre une procédure d’arbitrage accéléré, que les deux parties et la Commission des relations de travail et de l’emploi dans la fonction publique pourront passer en revue n’importe quand. Les paragraphes qui suivent énoncent les modalités de cette procédure.
a. À la demande de l’une ou l’autre des parties, tout grief qui a été transmis à l’arbitrage peut être traité par voie d’arbitrage accéléré, avec le consentement de deux (2) parties.
b. Les cas ultérieurs susceptibles de faire l’objet de ce processus pourront être identifiés par l’une ou l’autre des deux (2) parties, sous réserve du consentement des deux (2) parties.
c. Une fois que les parties conviennent qu’un grief donné sera traité par voie d’arbitrage accéléré, l’Institut présente à la Commission des relations de travail et de l’emploi dans la fonction publique la déclaration de consentement dûment signée par l’auteur du grief ou par l’agent négociateur.
d. Les parties peuvent procéder par voie d’arbitrage accéléré avec ou sans un énoncé conjoint des faits. Lorsqu’elles parviennent à établir un énoncé des faits de la sorte, les parties le soumettent à la Commission des relations de travail et de l’emploi dans la fonction publique ou à l’arbitre au moins quarante‑huit (48) heures avant le début de l’audience de la cause.
e. Aucun témoin ne sera admis à comparaître devant l’arbitre.
f. La Commission des relations de travail et de l’emploi dans la fonction publique nommera l’arbitre de grief, qu’elle choisira parmi les membres du groupe du président ou ses membres qui comptent au moins deux (2) années d’expérience à titre de commissaires.
g. Chaque séance d’arbitrage accéléré se tiendra à Ottawa à moins que les parties et la Commission des relations de travail et de l’emploi dans la fonction publique ne conviennent d’un autre endroit. Le calendrier de l’audition des causes sera établi conjointement par les parties et la Commission des relations de travail et de l’emploi dans la fonction publique, les causes seront inscrites au rôle des causes de la Commission des relations de travail et de l’emploi dans la fonction publique.
h. L’arbitre rendra une décision de vive voix qui sera consignée et initialée par les représentants des parties. Cette décision rendue de vive voix sera confirmée par écrit dans les cinq (5) jours de l’audience. À la demande de l’arbitre, les parties pourront autoriser une modification aux conditions énoncées ci-dessus, dans un cas particulier.
i. La décision de l’arbitre est définitive et exécutoire pour toutes les parties, mais ne constitue pas un précédent. Les parties conviennent de ne pas renvoyer la décision devant la Cour fédérale.
Article 36 : ententes du Conseil national mixte
36.01 Les ententes conclues par le Conseil national mixte de la fonction publique sur les paragraphes qui peuvent figurer dans une convention collective et que les parties à cette dernière ont ratifiées après le 6 décembre 1978 feront partie de la présente convention collective, sous réserve de la Loi sur les relations de travail dans la fonction publique et de toute loi du Parlement qui, selon le cas, a été ou peut être établie en vertu d’une loi stipulée à l’article 113b) de la Loi sur les relations de travail dans la fonction publique.
36.02 Les clauses du Conseil national mixte qui peuvent être inscrites dans une convention collective sont celles que les parties aux ententes du Conseil national mixte ont désignées comme telles ou à l’égard desquelles le président de la Commission des relations de travail et de l’emploi dans la fonction publique a rendu une décision en application de l’alinéa c) du protocole d’accord qui est entré en vigueur le 6 décembre 1978.
36.03 Les directives, politiques ou règlements suivants, qui peuvent être modifiés à la suite d’une recommandation du Conseil national mixte et qui ont été approuvés par le Conseil du Trésor du Canada, font partie de la présente convention collective :
· Directive sur la prime au bilinguisme;
· Directive sur l’aide au transport quotidien;
· Indemnité versée aux employés qui dispensent les premiers soins au grand public;
· Directives sur le service extérieur;
· Directive sur les postes isolés et les logements de l’État;
· Directive sur la réinstallation du Conseil national mixte;
· Directive du Régime de soins de santé de la fonction publique;
· Directive sur les voyages;
· Directive sur les uniformes;
· Directive sur la santé et la sécurité au travail.
Pendant la durée de la présente convention collective, d’autres directives, politiques ou règlements pourront être ajoutés à cette liste.
36.04 Les griefs découlant des directives, politiques ou règlements ci-dessus devront être soumis conformément au paragraphe 35.01 de l’article sur la procédure de règlement des griefs de la présente convention collective.
Article 37 : consultation mixte
37.01 Les parties reconnaissent les avantages mutuels qui découlent de la consultation mixte et sont disposées à se consulter sur des questions d’intérêt mutuel.
37.02 Le choix des sujets considérés comme sujets appropriés de consultation mixte se fera par accord mutuel des parties et doit inclure la consultation relative à la promotion professionnelle. La consultation peut se tenir au niveau local, régional ou national au gré des parties.
37.03 Lorsque c’est possible, l’Employeur consulte les représentants de l’Institut au niveau approprié au sujet des modifications envisagées dans les conditions d’emploi ou de travail qui ne relèvent pas de la présente convention.
Réunions du Comité consultatif mixte
37.04 Les comités consultatifs mixtes sont composés d’un nombre d’employés et de représentants de l’Employeur mutuellement acceptable qui se rencontrent à un moment qui convient aux parties. Les réunions des comités ont habituellement lieu dans les locaux de l’Employeur durant les heures de travail.
37.05 Les employés membres permanents des comités consultatifs mixtes ne subissent pas de pertes de leur rémunération habituelle suite à leur présence à ces réunions avec la gestion, y compris un temps de déplacement raisonnable, le cas échéant.
37.06 Les comités consultatifs mixtes ne doivent pas s’entendre sur des éléments qui modifieraient les dispositions de la présente convention collective.
**Article 38 : normes de discipline
38.01 Lorsqu’il rédige ou modifie des normes de discipline ministérielles, l’Employeur convient de fournir à chaque employé et à l’Institut suffisamment des renseignements à ce sujet.
**
38.02 Lorsqu’on demande à un employé d’assister à une réunion portant sur un sujet d’ordre disciplinaire qui le concerne, l’employé a le droit de se faire accompagner à la réunion par un représentant de l’Institut lorsque ce dernier est disponible. Autant que possible, l’employé est prévenu par écrit au moins deux (2) jours ouvrables complets avant la tenue d’une telle réunion et de l’objet de cette dernière.
L’employé, dont les actions peuvent avoir influé sur des événements ou les circonstances afférentes à ceux-ci, convoqué par l’employeur afin de fournir des renseignements avant enquête, pour une audition ou pour une enquête administrative peut se faire accompagner par un représentant de l’Institut. Autant que possible, l’employé est prévenu par écrit au moins deux (2) jours ouvrables complets avant la tenue d’une telle réunion et de l’objet de cette dernière. La non-disponibilité du représentant ne retardera pas la rencontre de demande de renseignement précédant une enquête, l’audition ou l’enquête administrative de plus de quarante-huit (48) heures à partir de la notification donnée à l’employé.
38.03 L’Employeur consent à ne pas produire comme preuve à une audience concernant une mesure disciplinaire tout document au sujet de la conduite ou du rendement de l’employé dont celui-ci n’était pas au courant au moment de présenter un grief ou dans un délai raisonnable après avoir présenté le grief.
38.04 Tout document de nature disciplinaire qui peut avoir été versé au dossier de l’employé doit être détruit deux (2) ans après la date à laquelle la mesure disciplinaire a été imposée, pourvu qu’aucune autre mesure disciplinaire n’ait été portée au dossier de cet employé durant ladite période.
Article 39 : conflits de travail
39.01 Si l’on empêche les employés dont les fonctions normales s’exécutent dans les locaux d’autres employeurs de s’acquitter de leurs fonctions à cause d’une grève ou d’un lock‑out dans les locaux desdits autres employeurs, les employés doivent en faire part à l’Employeur qui envisagera des mesures aptes à assurer aux employés qui sont touchés la rémunération et les avantages habituels auxquels ils ont normalement droit, tant qu’il y a du travail à faire.
Article 40 : employés à temps partiel
Définition
40.01 L’expression « employé à temps partiel » désigne une personne dont l’horaire normal de travail compte moins de trente‑sept virgule cinq (37,5) heures par semaine, mais n’est pas inférieur à celui qui est mentionné dans la Loi sur les relations de travail dans la fonction publique.
Généralités
40.02 Les employés à temps partiel ont droit aux avantages sociaux prévus dans la présente convention dans la même proportion qui existe entre leurs heures de travail hebdomadaires normales prévues à l’horaire et celles des employés à plein temps, sauf indication contraire dans la présente convention.
40.03 Les employés à temps partiel sont rémunérés au taux de rémunération hebdomadaire pour toutes les heures de travail effectuées jusqu’à concurrence de sept virgule cinq (7,5) heures par jour ou trente‑sept virgule cinq (37,5) heures par semaine, à moins que l’employé ne travaille des heures journalières ou hebdomadaires autres que celles prescrites à l’article 8, Durée du travail, ou aux articles propres à un groupe qui ont trait à la durée du travail.
40.04 Les dispositions de la présente convention collective concernant les jours de repos ne s’appliquent que lorsque l’employé à temps partiel a travaillé cinq (5) jours et au moins trente-‑sept virgule cinq (37,5) heures pendant la semaine, au taux de rémunération horaire.
40.05 Les congés ne peuvent être accordés :
a. que pendant les périodes au cours desquelles les employés doivent selon l’horaire remplir leurs fonctions;
ou
b. que lorsqu’ils déplacent d’autres congés prescrits par la présente convention.
Jours fériés désignés
40.06 L’employé à temps partiel n’est pas rémunéré pour les jours fériés désignés mais reçoit plutôt une prime de quatre virgule deux cinq pour cent (4,25 %) pour toutes les heures normales effectuées pendant la période d’emploi à temps partiel.
40.07 Sous réserve de l’article 9, Heures supplémentaires, lorsque l’employé à temps partiel est tenu de travailler un jour prévu comme étant un jour férié désigné payé pour les employés à plein temps au paragraphe 12.01 de la présente convention, il est rémunéré à tarif et demi (1 1/2) pour toutes les heures effectuées jusqu’à concurrence du nombre d’heures de travail journalières normalement prévues à l’horaire tel qu’il est indiqué, et à tarif double (2) par la suite.
Heures supplémentaires
40.08 « Heures supplémentaires » désigne tout travail demandé par l’Employeur et exécuté par l’employé en dehors des heures prévues au paragraphe 40.03, mais ne comprend pas les heures de travail un jour férié.
40.09 Sous réserve des paragraphes 40.04 et 40.08, l’employé à temps partiel qui est tenu d’effectuer des heures supplémentaires est rémunéré de la façon suivante :
a. un jour de travail normal, rémunération à tarif et demi (1 1/2) pour chaque heure supplémentaire effectuée pour les premières sept virgule cinq (7,5) heures supplémentaires travaillées et au tarif double (2) par la suite.
b. le premier (1er) jour de repos, rémunération à tarif et demi (1 1/2) pour chaque heure supplémentaire effectuée.
c. un deuxième (2e) jour de repos ou un jour de repos subséquent, rémunération à tarif double (2) pour chaque heure supplémentaire effectuée. L’expression « deuxième (2e) jour de repos ou jour de repos subséquent » désigne le deuxième (2e) jour ou un jour de repos subséquent dans une série ininterrompue de jours de repos civils consécutifs et accolés.
d. nonobstant l’alinéa c) ci-dessus, si, au cours d’une série ininterrompue de jours civils de repos consécutifs et accolés, l’Employeur autorise l’employé à effectuer les heures supplémentaires requises un jour de repos demandé par ledit employé, celui‑ci est rémunéré à tarif et demi (1 1/2) pour le premier (1er) jour de travail.
Congé annuel
40.10 L’employé à temps partiel acquiert des crédits de congé annuel pour chaque mois au cours duquel il touche la rémunération d’au moins deux (2) fois le nombre d’heures qu’il effectue pendant sa semaine de travail normale, au taux établi selon les années de service au paragraphe 15.02, ces crédits étant calculés au prorata et selon les modalités suivantes :
a. lorsque le nombre d’années d’emploi donne droit à neuf virgule trois sept cinq (9,375) heures par mois, zéro virgule deux cinq (0,25) des heures de la semaine de travail de l’employé par mois;
b. lorsque le nombre d’années d’emploi donne droit à douze virgule cinq (12,5) heures par mois, zéro virgule trois trois trois (0,333) des heures de la semaine de travail de l’employé par mois;
c. lorsque le nombre d’années d’emploi donne droit à treize virgule sept cinq (13,75) heures par mois, zéro virgule trois six sept (0,367) des heures de la semaine de travail de l’employé par mois;
d. lorsque le nombre d’années d’emploi donne droit à quatorze virgule trois sept cinq (14,375) heures par mois, zéro virgule trois huit trois (0,383) des heures de la semaine de travail de l’employé par mois;
e. lorsque le nombre d’années d’emploi donne droit à quinze virgule six deux cinq (15,625) heures par mois, zéro virgule quatre un sept (0,417) des heures de la semaine de travail de l’employé par mois;
f. lorsque le nombre d’années d’emploi donne droit à seize virgule huit sept cinq (16,875) heures par mois, zéro virgule quatre cinq zéro (0,450) des heures de la semaine de travail de l’employé par mois;
g. lorsque le nombre d’années d’emploi donne droit à dix‑huit virgule sept cinq (18,75) heures par mois, zéro virgule cinq zéro (0,50) des heures de la semaine de travail de l’employé par mois.
Congés de maladie
40.11 L’employé à temps partiel acquiert des congés de maladie à raison de zéro virgule deux cinq (0,25) du nombre d’heures qu’il effectue pendant sa semaine de travail normale, pour chaque mois civil au cours duquel il touche la rémunération d’au moins deux (2) fois le nombre d’heures de sa semaine de travail normale.
Administration des congés annuels et des congés de maladie
40.12
a. Aux fins de l’application des paragraphes 40.10 et 40.11, lorsque l’employé n’effectue pas le même nombre d’heures de travail chaque semaine, sa semaine de travail normale correspond à la moyenne hebdomadaire des heures de travail mensuelles.
b. L’employé qui travaille à la fois à temps partiel et à plein temps au cours d’un mois donné ne peut acquérir de crédits de congé annuel ni de congé de maladie qui excèdent les crédits auxquels a droit un employé à plein temps.
Indemnité de départ
40.13 Nonobstant les dispositions de l’article 19, Indemnité de départ, lorsque la période d’emploi continu à l’égard de laquelle doit être versée l’indemnité de départ se compose de périodes d’emploi à plein temps et à temps partiel ou de diverses périodes d’emploi à temps partiel, l’indemnité est calculée de la façon suivante : la période d’emploi continu donnant droit à une indemnité de départ sera établie et les périodes à temps partiel seront regroupées afin que soit déterminé leur équivalent à temps plein. On multipliera la période équivalente d’années complètes à temps plein par le taux de rémunération hebdomadaire à temps plein conformément à la classification afin de calculer l’indemnité de départ.
40.14 Le taux de rémunération hebdomadaire dont il est question au paragraphe 40.13 est le taux de rémunération hebdomadaire auquel l’employé a droit conformément à la classification indiquée dans son certificat de nomination, immédiatement avant sa cessation d’emploi.
**Article 41 : appréciation du rendement et dossiers de l’employé
41.01 Aux fins du présent article :
a. l’appréciation et/ou l’évaluation officielle du rendement de l’employé signifie toute appréciation et/ou évaluation écrite par un superviseur portant sur la façon dont l’employé s’est acquitté des tâches qui lui ont été assignées pendant une période déterminée dans le passé;
b. l’appréciation et/ou l’évaluation officielle du rendement de l’employé est consignée sur la formule prescrite par l’Employeur;
c. si, dans le cadre de l’appréciation du rendement, le formulaire ou les instructions changent, ils sont remis à l’employé.
41.02
a. Lorsqu’il y a eu évaluation officielle du rendement de l’employé, ce dernier doit avoir l’occasion de signer la formule d’évaluation, une fois remplie, afin d’indiquer qu’il en a lu le contenu. La signature de l’employé sur sa formule d’évaluation est censée indiquer seulement qu’il en a lu le contenu et ne signifie pas qu’il y souscrit.
Une copie de la formule d’évaluation de l’employé lui est remise au moment de sa signature.
b. Le(s) représentant(s) de l’Employeur qui apprécient le rendement de l’employé doivent avoir été en mesure d’observer son rendement ou de le connaître pendant au moins la moitié (1/2) de la période pour laquelle le rendement de l’employé est évalué.
41.03 Lorsqu’un employé n’est pas d’accord avec l’évaluation et/ou l’appréciation de son travail, il a le droit de fournir au(x) gestionnaires(s) ou au(x) comité(s) d’évaluation et/ou d’appréciation des arguments écrits de nature contraire.
**
41.04 Sur demande écrite de l’employé, son dossier personnel doit être mis à sa disposition pour examen en présence d’un représentant autorisé de l’Employeur.
**
41.05 Lorsqu’un rapport concernant le rendement ou la conduite de l’employé est versé à son dossier au personnel, l’employé en cause doit :
a. en recevoir une copie;
b. avoir l’occasion de le signer pour indiquer qu’il en a lu le contenu; et
c. avoir l’occasion de présenter par écrit les observations qu’il juge indiquées au sujet du rapport et de les joindre au rapport.
Article 42 : références d’emploi
42.01 Sur demande de l’employé, l’Employeur donne à un employeur éventuel des références personnelles qui indiquent la durée du service de l’employé, ses principales fonctions et responsabilités et l’exécution de ces fonctions. Lorsqu’un employeur éventuel de l’extérieur de la fonction publique demande des références personnelles au sujet d’un employé, elles ne lui seront fournies qu’avec le consentement écrit de ce dernier.
Article 43 : harcèlement sexuel
43.01 L’Institut et l’Employeur reconnaissent le droit des employés de travailler dans un milieu libre de harcèlement sexuel, et ils conviennent que le harcèlement sexuel ne sera pas toléré sur le lieu de travail.
43.02
a. Tout palier de la procédure de règlement des griefs sera supprimé si la personne qui entend le grief à ce palier est celle qui a fait l’objet de la plainte.
b. Si, en raison de l’alinéa 43.02a), l’un des paliers de la procédure de règlement des griefs est supprimé, aucun autre palier ne sera supprimé sauf d’un commun accord.
Article 44 : élimination de la discrimination
44.01 Il n’y aura aucune discrimination, ingérence, restriction, coercition, harcèlement, intimidation, ni aucune mesure disciplinaire exercée ou appliquée à l’égard d’un employé du fait de son âge, sa race, ses croyances, sa couleur, son origine ethnique, sa confession religieuse, son sexe, son orientation sexuelle, son handicap, sa situation de famille, son état civil, la condamnation pour laquelle il a obtenu son pardon, son adhésion au syndicat ou son activité dans l’Institut.
Article 45 : indemnité de facteur pénologique
Généralités
Une indemnité de facteur pénologique est versée aux titulaires de certains postes faisant partie de l’unité de négociation qui se trouvent au Service correctionnel du Canada, sous réserve des conditions suivantes.
45.01 L’indemnité de facteur pénologique est utilisée pour accorder une rémunération supplémentaire au titulaire d’un poste qui, en raison des fonctions exercées dans un pénitencier, selon la définition qu’en donne la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, modifiée de temps à autre, assume des responsabilités supplémentaires de garde des détenus autres que celles qu’assument les membres du groupe des Services correctionnels.
45.02 Le paiement de l’indemnité de facteur pénologique est déterminé selon le niveau sécuritaire de l’établissement tel que déterminé par le Service correctionnel du Canada. Dans le cas des établissements dotés de plus d’un (1) niveau sécuritaire (c’est‑à‑dire l’établissement multi niveau), l’indemnité de facteur pénologique doit être déterminée en fonction du plus haut niveau de sécurité de l’établissement.
45.03 Montant de l’indemnité de facteur pénologique
Facteur pénologique Niveau de sécurité de l’établissement |
||
Maximal |
Moyen |
Minimal |
2 000 $ |
1 000 $ |
600 $ |
Application de l’indemnité de facteur pénologique
45.04 L’indemnité de facteur pénologique n’est versée qu’au titulaire des postes faisant partie de l’effectif ou détachés auprès des collèges de personnel correctionnel, des administrations régionales et de l’administration centrale des Services correctionnels, lorsque les conditions énoncées au paragraphe 45.01 ci‑dessus s’appliquent.
45.05 L’applicabilité de l’indemnité de facteur pénologique à un poste et le niveau d’application de l’indemnité de facteur pénologique à un poste sont déterminées par l’Employeur à la suite de consultations avec l’agent négociateur.
45.06 Sous réserve des dispositions du paragraphe 45.09 ci‑dessous, l’employé a le droit de recevoir une indemnité de facteur pénologique pour chaque mois au cours duquel il touche un minimum de soixante‑quinze (75) heures de rémunération dans un ou des postes auxquels s’applique l’indemnité de facteur pénologique.
45.07 Sous réserve des dispositions du paragraphe 45.08 ci‑dessous, l’indemnité de facteur pénologique est rajustée lorsque le titulaire d’un poste auquel s’applique l’indemnité de facteur pénologique est nommé à un autre poste auquel un niveau différent d’indemnité de facteur pénologique s’applique ou s’en voit attribuer les fonctions, que cette nomination ou affectation soit temporaire ou permanente, et, pour chaque mois au cours duquel l’employé remplit des fonctions dans plus d’un poste auquel s’applique l’indemnité de facteur pénologique, il touche l’indemnité la plus élevée, à condition qu’il ait rempli les fonctions pendant au moins soixante‑quinze (75) heures en tant que titulaire du poste auquel s’applique l’indemnité la plus élevée.
45.08 Lorsque le titulaire d’un poste auquel s’applique l’indemnité de facteur pénologique est temporairement affecté à un poste auquel un niveau différent d’indemnité de facteur pénologique s’applique, ou auquel nulle indemnité de facteur pénologique s’applique, et lorsque la rémunération mensuelle de base à laquelle il a droit pour le poste auquel il est temporairement affecté, y compris l’indemnité de facteur pénologique, le cas échéant, est moins élevée que la rémunération mensuelle de base, plus l’indemnité de facteur pénologique , à laquelle il a droit dans son poste normal, il touche l’indemnité de facteur pénologique applicable à son poste normal.
45.09 L’employé a le droit de recevoir l’indemnité de facteur pénologique conformément à celle qui s’applique à son poste normal :
a. pendant toute période de congé payé jusqu’à un maximum de soixante (60) jours civils consécutifs,
ou
b. pendant la période entière de congé payé lorsque l’employé bénéficie d’un congé pour accident de travail payé par suite d’une blessure résultant d’un acte de violence de la part d’un ou de plusieurs détenus.
45.10 L’indemnité de facteur pénologique n’est pas comprise dans la rémunération de l’employé, sauf aux fins des régimes de prestations suivants :
· Loi sur la pension de la fonction publique;
· Régime d’assurance-invalidité de la fonction publique
· Régime de pensions du Canada;
· Régime des rentes du Québec;
· Assurance‑emploi;
· Loi sur l’indemnisation des employés de l’État;
· Règlement sur le paiement d’indemnités dans les cas d’accidents d’aviation.
45.11 Si, au cours d’un mois donné, un employé est frappé d’invalidité ou décède avant de pouvoir établir son droit à l’indemnité de facteur pénologique, les prestations d’indemnité de facteur pénologique qui lui reviennent ou qui reviennent à sa succession sont déterminées selon le droit à l’indemnité de facteur pénologique pour le mois précédant une telle invalidité ou un tel décès.
Article 46 : rémunération
46.01 Sous réserve des paragraphes 46.01 à 46.07 inclusivement et des notes de l’appendice A de la présente convention, les conditions régissant l’application de la rémunération aux employés ne sont pas modifiées par la présente convention.
46.02 Un employé a droit à une rémunération pour services rendus :
a. au taux précisé à l’appendice A pour la classification du poste auquel il est nommé si la classification coïncide avec celle qui est prescrite dans son certificat de nomination,
ou
b. au taux précisé à l’appendice A pour la classification prescrite dans son certificat de nomination, si cette classification et la classification du poste auquel il est nommé ne coïncident pas.
46.03 Les taux de rémunération énoncés à l’appendice A entrent en vigueur aux dates qui y sont précisées.
46.04 Seuls les taux de rémunération et la rémunération du temps supplémentaire qui ont été versés à l’employé au cours de la période de rétroactivité seront calculés de nouveau et la différence entre le montant versé d’après les anciens taux de rémunération et le montant payable d’après les nouveaux taux seront versés à l’employé.
Administration de la paie
46.05 Lorsque deux ou plusieurs des événements suivants surviennent à la même date, à savoir une nomination, une augmentation d’échelon de rémunération, une révision de rémunération, le taux de rémunération de l’employé est calculé dans l’ordre suivant :
a. il reçoit son augmentation d’échelon de rémunération;
b. son taux de rémunération est révisé;
c. son taux de rémunération à la nomination est fixé conformément à la présente convention.
Taux de rémunération
46.06
a. Les taux de rémunération indiqués à l’appendice A entrent en vigueur aux dates précisées.
b. Lorsque les taux de rémunération indiqués à l’appendice A entrent en vigueur avant la date de signature de la présente convention, les conditions suivantes s’appliquent :
i. aux fins des sous‑alinéas (ii) à (v), l’expression « période de rémunération rétroactive » désigne la période qui commence à la date d’entrée en vigueur de la révision jusqu’à la date précédant la date de signature de la convention ou le jour où la décision arbitrale est rendue à cet égard;
ii. la révision rétroactive à la hausse des taux de rémunération s’applique aux employés, aux anciens employés ou, en cas de décès, à la succession des anciens employés qui faisaient partie de l’unité de négociation pendant la période de rétroactivité;
iii. pour les nominations initiales faites pendant la période de rétroactivité, le taux de rémunération choisi parmi les taux révisés de rémunération est le taux qui figure immédiatement dessous le taux de rémunération reçu avant la révision;
iv. pour les promotions, les rétrogradations, les déploiements, les mutations ou les affectations intérimaires qui se produisent durant la période de rétroactivité, le taux de rémunération doit être recalculé, conformément à la Directive sur les conditions d’emploi, en utilisant les taux révisés de rémunération. Si le taux de rémunération recalculé est inférieur au taux de rémunération que l’employé recevait auparavant, le taux de rémunération révisé sera le taux qui se rapproche le plus du taux reçu avant la révision, sans y être inférieur. Toutefois, lorsque le taux recalculé se situe à un échelon inférieur de l’échelle, le nouveau taux est le taux de rémunération qui figure immédiatement dessous le taux de rémunération reçu avant la révision;
v. aucun paiement n’est versé et aucun avis n’est donné conformément à l’alinéa 46.06b) pour un montant de un dollar (1 $) ou moins.
46.07 Le présent article est assujetti au protocole d’accord signé par l’Employeur et l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada le 21 juillet 1982, à l’égard des employés dont le poste est bloqué.
Rémunération provisoire
46.08 Lorsqu’un employé est tenu par l’Employeur d’exercer à titre intérimaire une grande partie des fonctions d’une classification supérieure, pendant la période requise de jours ouvrables consécutifs, il touche une indemnité provisoire à compter de la date à laquelle il commence à remplir ces fonctions comme s’il avait été nommé à ce niveau de classification supérieure pour la durée de la période.
Lorsqu’un jour férié désigné payé survient durant la période ouvrant droit à la rémunération provisoire, ce jour férié est considéré comme jour de travail aux fins de l’établissement de ladite période.
a. Le nombre requis de jours ouvrables consécutifs auquel on réfère ci‑dessus est trois (3) jours ouvrables consécutifs.
Article 47 : remise en négociation de la convention
47.01 La présente convention peut être modifiée sur consentement mutuel. Si l’une ou l’autre des parties veut modifier la présente convention, elle doit donner à l’autre partie un avis de toute modification proposée et les parties doivent se réunir pour discuter de cette proposition au plus tard un mois civil après la réception d’un tel avis.
**Article 48 : durée de la convention
**
48.01 La durée de la présente convention collective va du jour de sa signature jusqu’au 30 septembre 2018.
48.02 À moins d’indications contraires précises figurant dans le texte, les dispositions de la présente convention collective entrent en vigueur à la date de sa signature.
48.03 Les dispositions de la présente convention collective doivent être mises en œuvre par les parties dans les cent vingt (120) jours de la date de sa signature.
Signée à Ottawa, le 7e jour du mois de novembre 2017.
Le Conseil du Trésor du Canada
Sandra Hassan
Monique Baronette
Yves Beaupré
David Turnbull
François Prud’homme
François Lefebvre
Jack Vandenberg
Marc Lacroix
Deidre Lepage
Caroline Cloutier
L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada
Debi Daviau, présidente
Pierre Ouellet, négociateur
Yves R. Cousineau, ing.
Randy Dhar, FIRAC
Geoffrey Kendell, P.Eng.
Tim Kirkby, P.Eng.
Pierre G. Richard, ing., P.Eng.
Shirley Tso, P.Eng.
Jan Wentzel, ATC, P.Eng.
David oung, M.Eng.
**Appendice A
AR - Groupe : Architecture et urbanisme
Taux de rémunération annuels
Légende
$) En vigueur à compter du 1er octobre 2013
A) En vigueur à compter du 1er octobre 2014
B) En vigueur à compter du 1er octobre 2015
X) En vigueur à compter du 1er avril 2016, restructuration
C) En vigueur à compter du 1er octobre 2016
Y) En vigueur à compter du 1er octobre 2017, restructuration
D) En vigueur à compter du 1er octobre 2017
AR‑1 : taux de rémunération annuels (en dollars)
En vigueur |
Échelle / Échelon 1 |
||
$) 1er octobre 2013 |
37769 |
à |
56251 |
A) 1er octobre 2014 |
38241 |
à |
56954 |
B) 1er octobre 2015 |
38719 |
à |
57666 |
X) 1er avril 2016, restructuration |
39106 |
à |
58243 |
C) 1er octobre 2016 |
39595 |
à |
58971 |
D) 1er octobre 2017 |
40090 |
à |
59708 |
AR‑2 : taux de rémunération annuels (en dollars) (échelons 1 à 5)
En vigueur |
Échelon 1 |
Échelon 2 |
Échelon 3 |
Échelon 4 |
Échelon 5 |
$) 1er octobre 2013 |
59906 |
62313 |
64717 |
67111 |
69514 |
A) 1er octobre 2014 |
60655 |
63092 |
65526 |
67950 |
70383 |
B) 1er octobre 2015 |
61413 |
63881 |
66345 |
68799 |
71263 |
X) 1er avril 2016, restructuration |
62027 |
64520 |
67008 |
69487 |
71976 |
C) 1er octobre 2016 |
62802 |
65327 |
67846 |
70356 |
72876 |
D) 1er octobre 2017 |
63587 |
66144 |
68694 |
71235 |
73787 |
AR‑2 : taux de rémunération annuels (en dollars) (échelon 6)
En vigueur |
Échelon 6 |
$) 1er octobre 2013 |
71918 |
A) 1er octobre 2014 |
72817 |
B) 1er octobre 2015 |
73727 |
X) 1er avril 2016, restructuration |
74464 |
C) 1er octobre 2016 |
75395 |
D) 1er octobre 2017 |
76337 |
AR‑3 : taux de rémunération annuels (en dollars) (échelons 1 à 5)
En vigueur |
Échelon 1 |
Échelon 2 |
Échelon 3 |
Échelon 4 |
Échelon 5 |
$) 1er octobre 2013 |
73509 |
76207 |
78894 |
81578 |
83737 |
A) 1er octobre 2014 |
74428 |
77160 |
79880 |
82598 |
84784 |
B) 1er octobre 2015 |
75358 |
78125 |
80879 |
83630 |
85844 |
X) 1er avril 2016, restructuration |
76112 |
78906 |
81688 |
84466 |
86702 |
C) 1er octobre 2016 |
77063 |
79892 |
82709 |
85522 |
87786 |
D) 1er octobre 2017 |
78026 |
80891 |
83743 |
86591 |
88883 |
AR‑3 : taux de rémunération annuels (en dollars) (échelon 6)
En vigueur |
Échelon 6 |
$) 1er octobre 2013 |
85889 |
A) 1er octobre 2014 |
86963 |
B) 1er octobre 2015 |
88050 |
X) 1er avril 2016, restructuration |
88931 |
C) 1er octobre 2016 |
90043 |
D) 1er octobre 2017 |
91169 |
AR‑4 : taux de rémunération annuels (en dollars) (échelons 1 à 5)
En vigueur |
Échelon 1 |
Échelon 2 |
Échelon 3 |
Échelon 4 |
Échelon 5 |
$) 1er octobre 2013 |
83205 |
86136 |
89068 |
91996 |
94418 |
A) 1er octobre 2014 |
84245 |
87213 |
90181 |
93146 |
95598 |
B) 1er octobre 2015 |
85298 |
88303 |
91308 |
94310 |
96793 |
X) 1er avril 2016, restructuration |
86151 |
89186 |
92221 |
95253 |
97761 |
C) 1er octobre 2016 |
87228 |
90301 |
93374 |
96444 |
98983 |
Y) 1er octobre 2017, restructuration |
87446 |
90527 |
93607 |
96685 |
99230 |
D) 1er octobre 2017 |
88539 |
91659 |
94777 |
97894 |
100470 |
AR‑4 : taux de rémunération annuels (en dollars) (échelon 6)
En vigueur |
Échelon 6 |
$) 1er octobre 2013 |
96837 |
A) 1er octobre 2014 |
98047 |
B) 1er octobre 2015 |
99273 |
X) 1er avril 2016, restructuration |
100266 |
C) 1er octobre 2016 |
101519 |
Y) 1er octobre 2017, restructuration |
101773 |
D) 1er octobre 2017 |
103045 |
AR‑5 : taux de rémunération annuels (en dollars) (échelons 1 à 5)
En vigueur |
Échelon 1 |
Échelon 2 |
Échelon 3 |
Échelon 4 |
Échelon 5 |
$) 1er octobre 2013 |
93417 |
96733 |
100049 |
103364 |
106082 |
A) 1er octobre 2014 |
94585 |
97942 |
101300 |
104656 |
107408 |
B) 1er octobre 2015 |
95767 |
99166 |
102566 |
105964 |
108751 |
X) 1er avril 2016, restructuration |
96725 |
100158 |
103592 |
107024 |
109839 |
C) 1er octobre 2016 |
97934 |
101410 |
104887 |
108362 |
111212 |
Y) 1er octobre 2017, restructuration |
98179 |
101664 |
105149 |
108633 |
111490 |
D) 1er octobre 2017 |
99406 |
102935 |
106463 |
109991 |
112884 |
AR‑5 : taux de rémunération annuels (en dollars) (échelon 6)
En vigueur |
Échelon 6 |
$) 1er octobre 2013 |
108802 |
A) 1er octobre 2014 |
110162 |
B) 1er octobre 2015 |
111539 |
X) 1er avril 2016, restructuration |
112654 |
C) 1er octobre 2016 |
114062 |
Y) 1er octobre 2017, restructuration |
114347 |
D) 1er octobre 2017 |
115776 |
AR‑6 : taux de rémunération annuels (en dollars) (échelons 1 à 5)
En vigueur |
Échelon 1 |
Échelon 2 |
Échelon 3 |
Échelon 4 |
Échelon 5 |
$) 1er octobre 2013 |
103903 |
107339 |
110778 |
114221 |
117237 |
A) 1er octobre 2014 |
105202 |
108681 |
112163 |
115649 |
118702 |
B) 1er octobre 2015 |
106517 |
110040 |
113565 |
117095 |
120186 |
X) 1er avril 2016, restructuration |
107582 |
111140 |
114701 |
118266 |
121388 |
C) 1er octobre 2016 |
108927 |
112529 |
116135 |
119744 |
122905 |
D) 1er octobre 2017 |
110289 |
113936 |
117587 |
121241 |
124441 |
AR‑6 : taux de rémunération annuels (en dollars) (échelon 6)
En vigueur |
Échelon 6 |
$) 1er octobre 2013 |
120251 |
A) 1er octobre 2014 |
121754 |
B) 1er octobre 2015 |
123276 |
X) 1er avril 2016, restructuration |
124509 |
C) 1er octobre 2016 |
126065 |
D) 1er octobre 2017 |
127641 |
AR‑7 : taux de rémunération annuels (en dollars) (échelons 1 à 5)
En vigueur |
Échelon 1 |
Échelon 2 |
Échelon 3 |
Échelon 4 |
Échelon 5 |
$) 1er octobre 2013 |
112105 |
115824 |
119563 |
123300 |
129518 |
A) 1er octobre 2014 |
113506 |
117272 |
121058 |
124841 |
131137 |
B) 1er octobre 2015 |
114925 |
118738 |
122571 |
126402 |
132776 |
X) 1er avril 2016, restructuration |
116074 |
119925 |
123797 |
127666 |
134104 |
C) 1er octobre 2016 |
117525 |
121424 |
125344 |
129262 |
135780 |
D) 1er octobre 2017 |
118994 |
122942 |
126911 |
130878 |
137477 |
AR‑7 : taux de rémunération annuels (en dollars) (échelon 6)
En vigueur |
Échelon 6 |
$) 1er octobre 2013 |
135735 |
A) 1er octobre 2014 |
137432 |
B) 1er octobre 2015 |
139150 |
X) 1er avril 2016, restructuration |
140542 |
C) 1er octobre 2016 |
142299 |
D) 1er octobre 2017 |
144078 |
AR
Notes sur la rémunération
1. La période d’augmentation d’échelon de rémunération pour les employés rémunérés suivant lesdites échelles de rémunération, à l’exception de l’échelle AR‑1, est de douze (12) mois.
2. La période d’augmentation d’échelon de rémunération pour les employés rémunérés suivant l’échelle de rémunération AR‑1 est de six (6) mois, et l’augmentation d’échelon de rémunération porte la rémunération au taux qui est supérieur de trois cents dollars (300 $) à son ancien taux pourvu que le dernier taux de l’échelle de rémunération AR‑1 ne soit pas dépassé.
3. Aux dates d’entrée en vigueur applicables des rajustements de taux de rémunération, tout employé est rémunéré suivant l’échelle de rémunération (A), (B), (C), (Y) ou (D) au taux indiqué juste au-dessous de son ancien taux, sauf que :
a. tout employé rémunéré durant moins d’un (1) an suivant l’échelle de rémunération AR‑1 est rémunéré, suivant les nouvelles échelles de rémunération, au même taux que son ancien taux de rémunération, ou si un tel taux n’existe pas, au taux minimum de l’échelle; et
b.
i. tout employé rémunéré durant un (1) an ou plus suivant l’échelle de rémunération AR‑1 est rémunéré, à compter du 1er octobre 2014, suivant l’échelle de rémunération (A) à un taux de rémunération qui est égal ou immédiatement inférieur à un virgule deux cinq pour cent (1,25 %), par rapport à son ancien taux, pourvu que le taux maximal de l’échelle de rémunération appropriée ne soit pas dépassé;
ii. tout employé rémunéré durant un (1) an ou plus suivant l’échelle de rémunération AR‑1 est rémunéré, à compter du 1er octobre 2015, suivant l’échelle de rémunération (B) à un taux de rémunération qui est égal ou immédiatement inférieur à un virgule deux cinq pour cent (1,25 %), par rapport à son ancien taux, pourvu que le taux maximal de l’échelle de rémunération appropriée ne soit pas dépassé;
iii. tout employé rémunéré durant un (1) an ou plus suivant l’échelle de rémunération AR‑1 est rémunéré, à compter du 1er avril 2016, suivant l’échelle de rémunération (X) à un taux de rémunération qui est égal ou immédiatement inférieur à un pour cent (1 %), par rapport à son ancien taux, pourvu que le taux maximal de l’échelle de rémunération appropriée ne soit pas dépassé;
iv. tout employé rémunéré durant un (1) an ou plus suivant l’échelle de rémunération AR‑1 est rémunéré, à compter du 1er octobre 2016, suivant l’échelle de rémunération (C) à un taux de rémunération qui est égal ou immédiatement inférieur à un virgule deux cinq pour cent (1,25 %), par rapport à son ancien taux, pourvu que le taux maximal de l’échelle de rémunération appropriée ne soit pas dépassé;
v. tout employé rémunéré durant un (1) an ou plus suivant l’échelle de rémunération AR‑1 est rémunéré, à compter du 1er octobre 2017, suivant l’échelle de rémunération (D) à un taux de rémunération qui est égal ou immédiatement inférieur à un virgule deux cinq pour cent (1,25 %), par rapport à son ancien taux, pourvu que le taux maximal de l’échelle de rémunération appropriée ne soit pas dépassé.
4. La date d’augmentation d’échelon de rémunération de l’employé qui, par suite d’une promotion, d’une rétrogradation ou à son entrée dans la fonction publique, est nommé à un poste de l’unité de négociation après le 8 février 1989 est le premier (1er) lundi qui suit la période d’augmentation d’échelon de rémunération stipulée dans les notes concernant la rémunération, calculée à compter de la date de la promotion, de la rétrogradation ou de l’entrée dans la fonction publique.
EN : Groupe : Génie
Taux de rémunération annuels
Légende
$) En vigueur à compter du 1er octobre 2013
A) En vigueur à compter du 1er octobre 2014
B) En vigueur à compter du 1er octobre 2015
X) En vigueur à compter du 1er avril 2016, restructuration
C) En vigueur à compter du 1er octobre 2016
Y) En vigueur à compter du 1er octobre 2017, restructuration
D) En vigueur à compter du 1er octobre 2017
EN‑ENG‑1 : taux de rémunération annuels (en dollars)
En vigueur |
Échelle / Échelon 1 |
|||
$) 1er octobre 2013 |
49349 |
à |
57836 |
* |
A) 1er octobre 2014 |
49966 |
à |
58559 |
* |
B) 1er octobre 2015 |
50591 |
à |
59291 |
* |
X) 1er avril 2016, restructuration |
51097 |
à |
59884 |
* |
C) 1er octobre 2016 |
51736 |
à |
60633 |
* |
D) 1er octobre 2017 |
52383 |
à |
61391 |
* |
*(avec échelons intermédiaires de 60 $)
EN‑ENG‑2 : taux de rémunération annuels (en dollars)
En vigueur |
Échelon 1 |
Échelon 2 |
Échelon 3 |
Échelon 4 |
Échelon 5 |
$) 1er octobre 2013 |
63028 |
65411 |
67622 |
69834 |
72050 |
A) 1er octobre 2014 |
63816 |
66229 |
68467 |
70707 |
72951 |
B) 1er octobre 2015 |
64614 |
67057 |
69323 |
71591 |
73863 |
X) 1er avril 2016, restructuration |
65260 |
67728 |
70016 |
72307 |
74602 |
C) 1er octobre 2016 |
66076 |
68575 |
70891 |
73211 |
75535 |
D) 1er octobre 2017 |
66902 |
69432 |
71777 |
74126 |
76479 |
EN‑ENG‑3 : taux de rémunération annuels (en dollars) (échelons 1 à 5)
En vigueur |
Échelon 1 |
Échelon 2 |
Échelon 3 |
Échelon 4 |
Échelon 5 |
$) 1er octobre 2013 |
77247 |
80025 |
82793 |
85559 |
88329 |
A) 1er octobre 2014 |
78213 |
81025 |
83828 |
86628 |
89433 |
B) 1er octobre 2015 |
79191 |
82038 |
84876 |
87711 |
90551 |
X) 1er avril 2016, restructuration |
79983 |
82858 |
85725 |
88588 |
91457 |
C) 1er octobre 2016 |
80983 |
83894 |
86797 |
89695 |
92600 |
Y) 1er octobre 2017, restructuration |
81185 |
84104 |
87014 |
89919 |
92832 |
D) 1er octobre 2017 |
82200 |
85155 |
88102 |
91043 |
93992 |
EN‑ENG‑3 : taux de rémunération annuels (en dollars) (échelons 6 à 7)
En vigueur |
Échelon 6 |
Échelon 7 |
$) 1er octobre 2013 |
91096 |
93862 |
A) 1er octobre 2014 |
92235 |
95035 |
B) 1er octobre 2015 |
93388 |
96223 |
X) 1er avril 2016, restructuration |
94322 |
97185 |
C) 1er octobre 2016 |
95501 |
98400 |
Y) 1er octobre 2017, restructuration |
95740 |
98646 |
D) 1er octobre 2017 |
96937 |
99879 |
EN‑ENG‑4 : taux de rémunération annuels (en dollars) (échelons 1 à 5)
En vigueur |
Échelon 1 |
Échelon 2 |
Échelon 3 |
Échelon 4 |
Échelon 5 |
Y) 1er octobre 2017, restructuration |
90395 |
93397 |
96407 |
99414 |
102420 |
D) 1er octobre 2017 |
91525 |
94564 |
97612 |
100657 |
103700 |
Y) 1er octobre 2017, restructuration |
92669 |
95746 |
98832 |
101915 |
104996 |
D) 1er octobre 2017 |
93596 |
96703 |
99820 |
102934 |
106046 |
Y) 1er octobre 2017, restructuration |
94766 |
97912 |
101068 |
104221 |
107372 |
Y) 1er octobre 2017, restructuration |
95003 |
98157 |
101321 |
104482 |
107640 |
D) 1er octobre 2017 |
96191 |
99384 |
102588 |
105788 |
108986 |
EN‑ENG‑4 : taux de rémunération annuels (en dollars) (échelon 6)
En vigueur |
Échelon 6 |
$) 1er octobre 2013 |
105427 |
A) 1er octobre 2014 |
106745 |
B) 1er octobre 2015 |
108079 |
X) 1er avril 2016, restructuration |
109160 |
C) 1er octobre 2016 |
110525 |
Y) 1er octobre 2017, restructuration |
110801 |
D) 1er octobre 2017 |
112186 |
EN‑ENG‑5 : taux de rémunération annuels (en dollars)
En vigueur |
Échelon 1 |
Échelon 2 |
Échelon 3 |
Échelon 4 |
Échelon 5 |
Échelon 6 |
$) 1er octobre 2013 |
103807 |
107299 |
110808 |
114315 |
117833 |
121348 |
A) 1er octobre 2014 |
105105 |
108640 |
112193 |
115744 |
119306 |
122865 |
B) 1er octobre 2015 |
106419 |
109998 |
113595 |
117191 |
120797 |
124401 |
X) 1er avril 2016, restructuration |
107483 |
111098 |
114731 |
118363 |
122005 |
125645 |
C) 1er octobre 2016 |
108827 |
112487 |
116165 |
119843 |
123530 |
127216 |
D) 1er octobre 2017 |
110187 |
113893 |
117617 |
121341 |
125074 |
128806 |
EN‑ENG‑6 : taux de rémunération annuels (en dollars)
En vigueur |
Échelon 1 |
Échelon 2 |
Échelon 3 |
Échelon 4 |
Échelon 5 |
Échelon 6 |
$) 1er octobre 2013 |
115793 |
119515 |
123250 |
126977 |
130703 |
134429 |
A) 1er octobre 2014 |
117240 |
121009 |
124791 |
128564 |
132337 |
136109 |
B) 1er octobre 2015 |
118706 |
122522 |
126351 |
130171 |
133991 |
137810 |
X) 1er avril 2016, restructuration |
119893 |
123747 |
127615 |
131473 |
135331 |
139188 |
C) 1er octobre 2016 |
121392 |
125294 |
129210 |
133116 |
137023 |
140928 |
D) 1er octobre 2017 |
122909 |
126860 |
130825 |
134780 |
138736 |
142690 |
Sous‑groupe : Génie
Notes sur la rémunération
1. La période d’augmentation d’échelons de rémunération des employés selon les échelles de taux autres que l’échelle de taux des EN‑ENG‑1 est de douze (12) mois et l’augmentation porte le traitement au taux supérieur suivant de l’échelle de rémunération applicable.
2. La période d’augmentation d’échelons de rémunération de l’employé rémunéré selon l’échelle de taux des EN‑ENG‑1 est de six (6) mois, et l’augmentation d’échelon de rémunération porte le traitement à un taux supérieur de trois cents dollars (300 $) à son ancien taux ou, à défaut de ce taux, au maximum de l’échelle de taux des EN‑ENG‑1.
3. L’employé rémunéré selon l’échelle de taux des EN‑ENG‑1 voit son taux de rémunération rajusté comme suit :
a. à compter du 1er octobre 2014, à un taux de l’échelle (A) qui se rapproche le plus de son ancien taux de rémunération, sans toutefois le dépasser de plus de un virgule deux cinq pour cent (1,25 %);
b. à compter du 1er octobre 2015, à un taux de l’échelle (B) qui se rapproche le plus de son ancien taux de rémunération, sans toutefois le dépasser de plus de un virgule deux cinq pour cent (1,25 %);
c. à compter du 1er avril 2016, à un taux de l’échelle (X) qui se rapproche le plus de son ancien taux de rémunération, sans toutefois le dépasser de plus de un pour cent (1 %);
d. à compter du 1er octobre 2016, à un taux de l’échelle (C) qui se rapproche le plus de son ancien taux de rémunération, sans toutefois le dépasser de plus de un virgule deux cinq pour cent (1,25 %);
e. à compter du 1er octobre 2017, à un taux de l’échelle (D) qui se rapproche le plus de son ancien taux de rémunération, sans toutefois le dépasser de plus de un virgule deux cinq pour cent (1,25 %).
4. Sous réserve de la note sur la rémunération 3, l’employé est rémunéré, aux dates d’effet applicables de rajustement des taux de rémunération, selon la nouvelle échelle de taux au taux indiqué juste au-dessous de son ancien taux.
EN : Groupe : Arpentage
Taux de rémunération annuels
Légende
$) En vigueur à compter du 1er octobre 2013
A) En vigueur à compter du 1er octobre 2014
B) En vigueur à compter du 1er octobre 2015
X) En vigueur à compter du 1er avril 2016, restructuration
Y) En vigueur à compter du 1er avril 2016, restructuration
C) En vigueur à compter du 1er octobre 2016
D) En vigueur à compter du 1er octobre 2017
EN‑SUR‑1 : taux de rémunération annuels (en dollars) (échelons 1 à 4
En vigueur |
Échelle / Échelon 1 |
Échelon 2 |
Échelon 3 |
Échelon 4 |
|||
$) 1er octobre 2013 |
50030 |
à |
58134 |
* |
61357 |
63652 |
65959 |
A) 1er octobre 2014 |
50655 |
à |
58861 |
* |
62124 |
64448 |
66783 |
B) 1er octobre 2015 |
51288 |
à |
59597 |
* |
62901 |
65254 |
67618 |
X) 1er avril 2016, restructuration |
51801 |
à |
60193 |
* |
63530 |
65907 |
68294 |
C) 1er octobre 2016 |
52449 |
à |
60945 |
* |
64324 |
66731 |
69148 |
D) 1er octobre 2017 |
53105 |
à |
61707 |
* |
65128 |
67565 |
70012 |
*(avec échelons intermédiaires de 60 $)
EN‑SUR‑1 : Taux de rémunération annuels (en dollars) (échelons 5 et 6)
En vigueur |
Échelon 5 |
Échelon 6 |
$) 1er octobre 2013 |
68417 |
70875 |
A) 1er octobre 2014 |
69272 |
71761 |
B) 1er octobre 2015 |
70138 |
72658 |
X) 1er avril 2016, restructuration |
70839 |
73385 |
C) 1er octobre 2016 |
71724 |
74302 |
D) 1er octobre 2017 |
72621 |
75231 |
EN‑SUR‑2 : taux de rémunération annuels (en dollars) (échelons 1 à 5)
En vigueur |
Échelon 1 |
Échelon 2 |
Échelon 3 |
Échelon 4 |
Échelon 5 |
$) 1er octobre 2013 |
77192 |
79971 |
82738 |
85504 |
88274 |
A) 1er octobre 2014 |
78157 |
80971 |
83772 |
86573 |
89377 |
B) 1er octobre 2015 |
79134 |
81983 |
84819 |
87655 |
90494 |
X) 1er avril 2016, restructuration |
79925 |
82803 |
85667 |
88532 |
91399 |
C) 1er octobre 2016 |
80924 |
83838 |
86738 |
89639 |
92541 |
D) 1er octobre 2017 |
81936 |
84886 |
87822 |
90759 |
93698 |
EN‑SUR‑2 : taux de rémunération annuels (en dollars) (échelons 6 et 7)
En vigueur |
Échelon 6 |
Échelon 7 |
$) 1er octobre 2013 |
91041 |
93807 |
A) 1er octobre 2014 |
92179 |
94980 |
B) 1er octobre 2015 |
93331 |
96167 |
X) 1er avril 2016, restructuration |
94264 |
97129 |
C) 1er octobre 2016 |
95442 |
98343 |
D) 1er octobre 2017 |
96635 |
99572 |
EN‑SUR‑3 : taux de rémunération annuels (en dollars) (échelons 1 à 5)
En vigueur |
Échelon 1 |
Échelon 2 |
Échelon 3 |
Échelon 4 |
Échelon 5 |
$) 1er octobre 2013 |
85808 |
88053 |
90298 |
92545 |
94797 |
A) 1er octobre 2014 |
86881 |
89154 |
91427 |
93702 |
95982 |
B) 1er octobre 2015 |
87967 |
90268 |
92570 |
94873 |
97182 |
Y) 1er avril 2016, restructuration |
87967 |
90268 |
92570 |
94873 |
97182 |
C) 1er octobre 2016 |
89067 |
91396 |
93727 |
96059 |
98397 |
D) 1er octobre 2017 |
90180 |
92538 |
94899 |
97260 |
99627 |
EN‑SUR‑3 : taux de rémunération annuels (en dollars) (échelons 6 à 8)
En vigueur |
Échelon 6 |
Échelon 7 |
Échelon 8 |
$) 1er octobre 2013 |
97046 |
101151 |
S/O |
A) 1er octobre 2014 |
98259 |
102415 |
S/O |
B) 1er octobre 2015 |
99487 |
103695 |
S/O |
Y) 1er avril 2016, restructuration |
99487 |
103695 |
106806 |
C) 1er octobre 2016 |
100731 |
104991 |
108141 |
D) 1er octobre 2017 |
101990 |
106303 |
109493 |
EN‑SUR‑4 : taux de rémunération annuels (en dollars) (échelons 1 à 5)
En vigueur |
Échelon 1 |
Échelon 2 |
Échelon 3 |
Échelon 4 |
Échelon 5 |
$) 1er octobre 2013 |
95256 |
98677 |
101822 |
104969 |
108111 |
A) 1er octobre 2014 |
96447 |
99910 |
103095 |
106281 |
109462 |
B) 1er octobre 2015 |
97653 |
101159 |
104384 |
107610 |
110830 |
Y) 1er avril 2016, restructuration |
97653 |
101159 |
104384 |
107610 |
110830 |
C) 1er octobre 2016 |
98874 |
102423 |
105689 |
108955 |
112215 |
D) 1er octobre 2017 |
100110 |
103703 |
107010 |
110317 |
113618 |
EN‑SUR‑4 : taux de rémunération annuels (en dollars) (échelons 6 à 8)
En vigueur |
Échelon 6 |
Échelon 7 |
Échelon 8 |
$) 1er octobre 2013 |
111255 |
S/O |
S/O |
A) 1er octobre 2014 |
112646 |
S/O |
S/O |
B) 1er octobre 2015 |
114054 |
S/O |
S/O |
Y) 1er avril 2016, restructuration |
114054 |
117476 |
119238 |
C) 1er octobre 2016 |
115480 |
118944 |
120728 |
D) 1er octobre 2017 |
116924 |
120431 |
122237 |
EN‑SUR‑5 : taux de rémunération annuels (en dollars) (échelons 1 à 5)
En vigueur |
Échelon 1 |
Échelon 2 |
Échelon 3 |
Échelon 4 |
Échelon 5 |
$) 1er octobre 2013 |
106864 |
110505 |
114158 |
117814 |
121461 |
A) 1er octobre 2014 |
108200 |
111886 |
115585 |
119287 |
122979 |
B) 1er octobre 2015 |
109553 |
113285 |
117030 |
120778 |
124516 |
Y) 1er avril 2016, restructuration |
109553 |
113285 |
117030 |
120778 |
124516 |
C) 1er octobre 2016 |
110922 |
114701 |
118493 |
122288 |
126072 |
D) 1er octobre 2017 |
112309 |
116135 |
119974 |
123817 |
127648 |
EN‑SUR‑5 : taux de rémunération annuels (en dollars) (échelons 6 et 7)
En vigueur |
Échelon 6 |
Échelon 7 |
$) 1er octobre 2013 |
125111 |
S/O |
A) 1er octobre 2014 |
126675 |
S/O |
B) 1er octobre 2015 |
128258 |
S/O |
Y) 1er avril 2016, restructuration |
128258 |
132106 |
C) 1er octobre 2016 |
129861 |
133757 |
D) 1er octobre 2017 |
131484 |
135429 |
EN‑SUR‑6 : taux de rémunération annuels (en dollars) (échelons 1 à 5)
En vigueur |
Échelon 1 |
Échelon 2 |
Échelon 3 |
Échelon 4 |
Échelon 5 |
$) 1er octobre 2013 |
110611 |
114399 |
118199 |
122000 |
125798 |
A) 1er octobre 2014 |
111994 |
115829 |
119676 |
123525 |
127370 |
B) 1er octobre 2015 |
113394 |
117277 |
121172 |
125069 |
128962 |
Y) 1er avril 2016, restructuration |
113394 |
117277 |
121172 |
125069 |
128962 |
C) 1er octobre 2016 |
114811 |
118743 |
122687 |
126632 |
130574 |
D) 1er octobre 2017 |
116246 |
120227 |
124221 |
128215 |
132206 |
EN‑SUR‑6 : taux de rémunération annuels (en dollars) (échelons 6 à 9)
En vigueur |
Échelon 6 |
Échelon 7 |
Échelon 8 |
Échelon 9 |
$) 1er octobre 2013 |
129594 |
133968 |
S/O |
S/O |
A) 1er octobre 2014 |
131214 |
135643 |
S/O |
S/O |
B) 1er octobre 2015 |
132854 |
137339 |
S/O |
S/O |
Y) 1er avril 2016, restructuration |
132854 |
137339 |
141459 |
145703 |
C) 1er octobre 2016 |
134515 |
139056 |
143227 |
147524 |
D) 1er octobre 2017 |
136196 |
140794 |
145017 |
149368 |
Sous‑groupe : Arpentage
Notes sur la rémunération
1. EN‑SUR‑1 dans la partie de l’échelle comportant des échelons de soixante dollars (60 $)
La période d’augmentation d’échelon de rémunération des employés rémunérés selon la partie de l’échelle de taux des EN‑SUR1 qui comporte des échelons de soixante dollars (60 $) est de six (6) mois et l’augmentation porte le traitement à un taux supérieur de trois cents dollars (300 $) à son ancien taux ou, à défaut de ce taux, au maximum de la partie de l’échelle comportant des échelons de soixante dollars (60 $).
2. EN‑SUR‑1 nommé sans expérience préalable
Nonobstant la note sur la rémunération 1 ci‑dessus, l’employé nommé dans la partie EN‑SUR‑1 de l’échelle avec les fonctions et les responsabilités de EN‑SUR‑1, est avancé au premier (1er) des cinq (5) taux restants de l’échelle lorsqu’il termine deux (2) années de service à compter de la date de sa nomination au niveau EN‑SUR‑1.
3. EN‑SUR‑1 nommé avec expérience préalable
Nonobstant la note sur la rémunération 1, l’employé rémunéré selon la partie de l’échelle EN-SUR-1 comportant des échelons de soixante dollars (60 $) qui est nommé au niveau EN-SUR-1 avec une expérience préalable compatible avec les fonctions et les responsabilités de ce niveau, peut être avancé au premier (1er) taux de la partie restante de l’échelle à une date suivant la nomination au niveau EN‑SUR‑1 que l’Employeur peut déterminer.
4. Période d’augmentation d’échelon de rémunération
La période d’augmentation d’échelon de rémunération des employés rémunérés :
a. selon la partie de l’échelle de taux des EN‑SUR‑1 qui ne comporte pas d’échelons de soixante dollars (60 $); et
b. selon les échelles de taux des EN‑SUR‑2, 3, 4, 5, et 6 est de douze (12) mois. L’augmentation d’échelon de rémunération porte le traitement au taux immédiatement supérieur de l’échelle.
5. La période d’augmentation d’échelon de rémunération pour les employés rémunérés suivant l’échelle de rémunération EN‑SUR‑1 est de six (6) mois, et l’augmentation d’échelon de rémunération porte la rémunération au taux qui est supérieur de trois cents dollars (300 $) à son ancien taux à condition que le dernier taux de l’échelle de rémunération EN‑SUR‑1 ne soit pas dépassé.
6. L’employé rémunéré selon la partie de l’échelle de taux des EN‑SUR‑1 voit son taux de rémunération rajusté comme suit :
a. à compter du 1er octobre 2014, à un taux de l’échelle (A) qui se rapproche le plus de son ancien taux de rémunération, sans toutefois le dépasser de plus de un virgule deux cinq pour cent (1,25 %);
b. à compter du 1er octobre 2015, à un taux de l’échelle (B) qui se rapproche le plus de son ancien taux de rémunération, sans toutefois le dépasser de plus de un virgule deux cinq pour cent (1,25 %);
c. à compter du 1er avril 2016, à un taux de l’échelle (X) qui se rapproche le plus de son ancien taux de rémunération, sans toutefois le dépasser de plus de un pour cent (1 %);
d. à compter du 1er octobre 2016, à un taux de l’échelle (C) qui se rapproche le plus de son ancien taux de rémunération, sans toutefois le dépasser de plus de un virgule deux cinq pour cent (1,25 %);
e. à compter du 1er octobre 2017, l’employé sera payé au taux de l’échelle (D), indiqué juste au-dessous de son ancien taux de rémunération, sans toutefois le dépasser de plus de un virgule deux cinq pour cent (1,25 %).
7. À compter du 1er avril 2016, un employé payé au niveau de l’échelle de taux EN‑SUR‑3 à EN-SUR‑6 et qui aura été rémunéré au maximum de leur niveau depuis au moins douze (12) mois au 1er avril 2016 passe au prochain taux de l’échelle (Y).
8. À compter du 1er avril 2016, un employé payé au niveau de l’échelle de taux EN‑SUR‑4 et EN‑SUR‑6 et qui aura été rémunéré au maximum de leur niveau depuis au moins vingt‑quatre (24) mois au 1er avril 2016 passe au maximum du nouvel échelon au taux de l’échelle (Y).
9. Sous réserve de la note sur la rémunération 6, 7 et 8, l’employé est rémunéré, aux dates d’effet applicables de rajustement des taux de rémunération, selon la nouvelle échelle de taux au taux indiqué juste au-dessous de son ancien taux.
Appendice B
Protocole d’accord entre le Conseil du Trésor et l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada au sujet de la durée du travail
L’Employeur et l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada conviennent que, à l’égard des employés auxquels s’appliquent les dispositions du paragraphe .07 de l’article 8, il faut convertir en heures les dispositions de la convention collective libellées en termes de jours, en fonction d’une durée de travail journalière de sept virgule cinq (7,5) heures.
Pour plus de certitude, les dispositions suivantes doivent être administrées comme suit :
Article 2 : interprétation et définitions
L’alinéa c) qui définit le « taux de rémunération journalier » ne s’applique pas.
Articles 9 et 13 : heures supplémentaires et temps de déplacement
La rémunération pour un employé ne doit s’appliquer qu’à un jour de travail normal pour les heures effectuées en plus des heures de travail journalières prévues à l’horaire de l’employé.
Lorsqu’un employé est tenu par l’Employeur d’effectuer des heures supplémentaires un jour de repos, il est rémunéré conformément aux alinéas 9.01b) et 9.01c).
Article 12 : jours fériés désignés payés
Un jour férié désigné payé représente sept virgule cinq (7,5) heures seulement.
Article 14 : congés, généralités
À compter de la date à laquelle le paragraphe .06 de l’article 8 s’applique ou cesse de s’appliquer pour un employé, les crédits de congés annuels et de congés de maladie accumulés sont convertis en jours ou en heures, le cas échéant.
Le protocole d’accord est en vigueur à compter de la date de la signature de la convention collective jusqu’au 30 septembre 2014.
Signé à Ottawa, le 25e jour du mois de janvier 2012.
Le Conseil du Trésor du Canada
Marc‑Arthur Hyppolyte
Josée Lefebvre
L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada
Gary Corbett
Michel Gingras
Appendice C
Protocole d’accord : essais en mer
Les employés du groupe Génie et Arpentage au ministère de la Défense nationale qui effectuent des essais en mer dans les conditions suivantes sont rémunérés comme suit :
1.
a. Lorsque l’employé est tenu d’être à bord d’un vaisseau de guerre, d’un sous‑marin, d’un bâtiment auxiliaire ou d’un bâtiment de port pour effectuer des essais, réparer des défectuosités ou déverser des munitions, il est rémunéré pour toutes les heures travaillées, au taux de rémunération applicable, c’est‑à‑dire au taux horaire pour les heures de travail régulières de l’employé et au tarif approprié pour les heures supplémentaires additionnelles,
ou
pour toutes les heures passées à bord au taux des heures normales jusqu’à un maximum de quinze (15) heures,
si ce dernier montant est plus élevé.
b. En outre, l’employé reçoit une indemnité d’essais en mer équivalant à vingt‑cinq pour cent (25 %) de son taux de rémunération horaire pour chaque demi‑heure (1/2) pendant laquelle il est tenu d’être à bord d’un sous-marin.
2.
a. Lorsque l’employé est tenu d’être à bord d’un sous‑marin fermé qui est amarré à un quai ou dans un port, en surface ou submergé, c’est‑à‑dire lorsque la coque pressurisée est fermée hermétiquement et qu’elle subit des essais tels que des essais à vide, des essais sous haute pression, des essais avec schnorchel, des essais de ventilation de la batterie ou d’autres essais déjà reconnus, ou que le sous-marin est gréé pour plonger, l’employé est rémunéré pour toutes les heures passées à bord au taux de rémunération applicable pour toutes les heures travaillées et au taux des heures normales pour toutes les heures non travaillées.
b. En outre, l’employé reçoit une indemnité d’essais en mer conformément aux dispositions prévues à l’alinéa 1b).
3. Sur demande de l’employé et avec l’autorisation de l’Employeur, l’employé a droit à des congés compensatoires rémunérés équivalents.
4. Les congés compensatoires sont accordés à la demande expresse de l’employé, si les nécessités du service le permettent.
5. Certaines dispositions de la convention collective dont peut normalement se prévaloir l’employé ne s’appliquent pas si l’employé est rémunéré selon les conditions du présent protocole. Les employés visés par le présent protocole n’ont pas droit aux indemnités suivantes :
· indemnité de rappel au travail;
· indemnité de rentrée au travail;
· temps de déplacement;
· fonctions de disponibilité.
Signé à Ottawa, le 25e jour du mois de janvier 2012.
Le Conseil du Trésor du Canada
Marc‑Arthur Hyppolite
Josée Lefebvre
L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada
Gary Corbett
Michel Gingras
Appendice D
Protocole d’entente : blocage des postes
Généralités
1. Le présent protocole d’accord établit les conditions d’emplois concernant la rémunération lors d’une reclassification pour tous employés dont l’agent négociateur est l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada.
2. Le présent protocole d’accord restera en vigueur jusqu’à ce qu’il soit modifié ou annulé par consentement mutuel des parties.
3. Le présent protocole d’accord prévaut sur le Règlement sur la rémunération lors de la reclassification ou de la transposition lorsque celui-ci entre en contradiction avec le protocole d’accord.
4. Lorsque les dispositions d’une convention collective entrent en conflit avec celles énoncées dans le présent protocole d’accord, ce sont les conditions de ce dernier qui prévalent.
5. À compter du 13 décembre 1981, cet accord fera partie intégrante de toutes les conventions collectives auxquelles l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada et le Conseil du Trésor seront parties.
Partie I
La partie I du présent protocole d’accord s’applique aux titulaires de postes qui, après l’entrée en vigueur de ce protocole, seront reclassifiés dans un groupe et/ou un niveau comportant un taux de rémunération maximal accessible inférieur.
Note : L’expression « taux de rémunération maximal accessible » désigne le taux accessible pour un rendement entièrement satisfaisant dans le cas où les niveaux sont régis par un régime de rémunération au rendement, ou le taux de rémunération maximal dans le cas de tous les autres groupes et niveaux.
1. Avant qu’un poste soit reclassifié dans un groupe et/ou un niveau comportant un taux de rémunération maximal accessible inférieur, le titulaire de ce poste doit en être avisé par écrit.
2. Nonobstant la reclassification régressive, un poste occupé est réputé avoir conservé, à toutes fins utiles, son ancien groupe et niveau. En ce qui concerne la rémunération du titulaire, on peut citer cette disposition comme régime de protection salariale et, sous réserve de l’alinéa 3b) ci‑dessous, elle s’applique jusqu’à ce que le poste devienne vacant ou jusqu’à ce que le taux maximal accessible de l’ancien niveau de classification, révisé de temps à autre, dépasse celui applicable du nouveau niveau, également révisé de temps à autre. Le calcul du taux maximal de rémunération qu’il peut obtenir sera effectué conformément aux Règlements sur la rémunération avec effet rétroactif.
3.
a. L’Employeur fera tout effort raisonnable pour muter le titulaire dans un poste d’un niveau équivalent à celui du groupe et/ou du niveau de son ancien poste.
b. Si le titulaire refuse, sans raison valable et suffisante, une offre de mutation dans la même région géographique à un autre poste tel que décrit à l’alinéa a) ci‑dessus, il est immédiatement rémunéré au taux de rémunération du poste reclassifié.
4. Les employés touchés par les dispositions du paragraphe 3 seront réputés avoir été mutés (selon la définition du Règlement sur les conditions d’emploi dans la Fonction publique) aux fins de déterminer les dates d’augmentation d’échelon de salaire et taux de rémunération.
Partie II
La partie II du présent protocole d’accord s’applique aux titulaires de postes qui, à la date d’entrée en vigueur de ce protocole, sont rémunérés selon des taux de retenue.
1. L’employé dont le poste a été déclassé avant la mise en œuvre du présent protocole, qui est rémunéré selon un taux de retenue à la date d’effet d’une augmentation à caractère économique et qui continue d’être rémunéré à ce taux à la date qui précède immédiatement la date d’effet d’une autre augmentation à caractère économique touche une somme forfaitaire équivalente à cent pour cent (100 %) de l’augmentation à caractère économique prévue pour son ancien groupe et niveau (ou, lorsqu’il est assujetti à un régime de rémunération au rendement le rajustement jusqu’au taux de rémunération maximal accessible), ladite somme étant calculée en fonction de son taux de rémunération annuel.
2. L’employé qui est rémunéré selon un taux de retenue à la date d’effet d’une augmentation à caractère économique, mais qui cesse d’être ainsi rémunéré avant la date d’effet d’une autre augmentation à caractère économique dont le montant est inférieur à celui qu’il aurait reçu en vertu du paragraphe 1 de la partie II touche une somme forfaitaire égale à la différence entre le montant calculé aux termes du paragraphe 1 de la partie II et toute augmentation de rémunération découlant du fait de ne plus être soumis au taux de retenue.
Signé à Ottawa, le 21e jour du mois de juillet 1982.
**Appendice E
Réaménagement des effectifs
Table des matières
Généralités
Application
Convention collective
Objectifs
Définitions
Autorisations
Contrôle
Documents de référence
Demandes de renseignements
Partie I : rôles et responsabilités
1.1 Ministères ou organisations
1.2 Secrétariat du Conseil du Trésor
1.3 Commission de la fonction publique
1.4 Employés
Partie II : avis officiel
2.1 Ministère ou organisation
Partie III : réinstallation d’une unité de travail
3.1 Généralités
Partie IV : recyclage
4.1 Généralités
4.2 Employés excédentaires
4.3 Personnes mises en disponibilité
Partie V : protection salariale
5.1 Poste d’un niveau inférieur
Partie VI : options offertes aux employés
6.1 Généralités
**6.2 Programmes de départ volontaire
**6.3 Échange de postes
6.4 Options
6.5 Prime de maintien en fonction
Partie VII : dispositions particulières concernant la diversification des modes d’exécution
Préambule
7.1 Définitions
7.2 Généralités
7.3 Responsabilités
7.4 Avis concernant la diversification des modes d’exécution
7.5 L’offre d’emploi du nouvel employeur
7.6 Application d’autres dispositions de l’appendice
7.7 Paiements forfaitaires et suppléments de rémunération
7.8 Remboursement
7.9 Crédits de congé annuel et indemnité de départ
Annexe « A » : énoncé des principes régissant la pension
Annexe « B » : mesure de soutien à la transition
Annexe « C » : rôle de la Commission de la fonction publique dans l’administration des droits de priorité des employé‑e‑s excédentaires et des personnes mises en disponibilité
Généralités
Application
Le présent appendice s’applique à tous les employés.
À moins qu’il ne soit spécifiquement indiqué, les parties I à VI ne s’appliquent pas à la diversification des modes d’exécution.
Convention collective
À l’exception des dispositions dont la Commission de la fonction publique est chargée, le présent appendice fait partie de la présente convention collective.
Objectifs
Le Conseil du Trésor a pour politique d’optimiser les possibilités d’emploi pour les employés nommés pour une période indéterminée en situation de réaménagement des effectifs, en s’assurant que, dans toute la mesure du possible, on offre à ces employés d’autres possibilités d’emploi. On ne doit toutefois pas considérer que le présent appendice assure le maintien dans un poste en particulier, mais plutôt le maintien d’emploi.
À cette fin, les employés nommés pour une période indéterminée et dont les services ne seront plus requis en raison d’un réaménagement des effectifs et pour lesquels l’administrateur général sait ou peut prévoir la disponibilité d’emploi se verront garantir qu’une offre d’emploi raisonnable dans l’administration publique centrale leur sera faite. Les employés pour lesquels l’administrateur général ne peut faire de garantie pourront bénéficier des arrangements d’emploi, ou formules de transition (parties VI et VII).
Définitions
administrateur général (deputy head)
A le même sens que dans la définition d’« administrateur général » à l’article 2 de la Loi sur l’emploi dans la fonction publique et s’entend également de la personne officiellement désignée par lui pour le représenter.
administration publique centrale (core public administration)
Postes dans les ministères ou les organisations, ou autres secteurs de l’administration publique fédérale dont les noms figurent aux annexes I et IV dans la Loi sur la gestion des finances publiques, et pour lesquels la Commission de la fonction publique est seule autorisée à faire les nominations.
avis de mise en disponibilité (lay‑off notice)
Avis écrit qui est donné à l’employé excédentaire au moins un mois avant la date prévue de sa mise en disponibilité. Cette période est comprise dans la période de priorité d’excédentaire.
diversification de mode de prestation de service (alternative delivery initiative)
Transfert de toute tâche, entreprise ou activité de l’administration publique centrale à une entité ou à une société qui constitue un organisme distinct ou qui ne fait pas partie de l’administration publique centrale.
échange de postes (alternation)
Un échange a lieu lorsqu’un employé optant (non excédentaire) qui préférerait rester dans l’administration publique centrale échange son poste avec un employé non touché (le remplaçant) qui désire quitter l’administration publique centrale avec une mesure de soutien à la transition ou une indemnité d’études.
employé excédentaire (surplus employee)
Employé nommé pour une période indéterminée déclaré officiellement excédentaire par écrit par l’administrateur général dont il relève.
employé optant (opting employee)
Employé nommé pour une période indéterminée dont les services ne seront plus requis en raison d’une situation de réaménagement des effectifs et qui n’a pas reçu de l’administrateur général de garantie d’une offre d’emploi raisonnable. L’employé a cent vingt (120) jours pour envisager les options offertes au paragraphe 6.4 du présent appendice.
employé touché (affected employee)
Employé nommé pour une période indéterminée qui a été avisé par écrit que ses services pourraient ne plus être requis en raison d’une situation de réaménagement des effectifs.
fonction publique (public service)
Postes dans les ministères, organismes ou autres secteurs de la fonction publique du Canada dont les noms figurent à la Loi sur les relations de travail dans la fonction publique, et pour lesquels la Commission de la fonction publique est seule autorisée à faire les nominations.
garantie d’une offre d’emploi raisonnable (guarantee of a reasonable job offer)
Garantie d’une offre d’emploi d’une période indéterminée dans l’administration publique centrale faite par l’administrateur général à un employé nommé pour une période indéterminée touché par le réaménagement des effectifs. Normalement, l’administrateur général garantira une offre d’emploi raisonnable à un employé touché pour lequel il sait qu’il existe ou qu’il peut prévoir une disponibilité d’emploi dans l’administration publique centrale. L’employé excédentaire qui reçoit une telle garantie ne se verra pas offrir le choix des options offertes à la partie VI du présent appendice.
**
indemnité d’études (education allowance)
Une des options offertes à un employé nommé pour une période indéterminée touché par une situation de réaménagement des effectifs normale et à qui l’administrateur général ne peut garantir une offre d’emploi raisonnable. L’indemnité d’études est un montant forfaitaire équivalant à la mesure de soutien à la transition (voir l’annexe « B »), plus le remboursement des frais de scolarité d’un établissement d’enseignement reconnu et des frais de livres et d’équipement pertinent, jusqu’à un maximum de quinze mille dollars (15 000 $).
**
mesure de soutien à la transition (transition support measure)
Une des options offertes à l’employé optant auquel l’administrateur général ne peut garantir d’offre d’emploi raisonnable. La mesure de soutien à la transition est un montant forfaitaire calculé d’après le nombre d’années de service, comme l’indique l’annexe « B ».
ministère ou organisation d’accueil (appointing department or organization)
Ministère ou organisation ou organisme qui accepte de nommer (immédiatement ou après recyclage) un employé excédentaire ou en disponibilité ou d’en étudier la nomination éventuelle.
ministère ou organisation d’attache (home department)
Ministère ou organisation ou organisme qui déclare un employé excédentaire.
mise en disponibilité accélérée (accelerated lay‑off)
Mécanisme intervenant lorsque, sur demande écrite d’un employé excédentaire, l’administrateur général met celui‑ci en disponibilité plus tôt qu’à la date prévue initialement. Les droits de l’employé eu égard à la mise en disponibilité entrent en vigueur à la date réelle de celle‑ci.
offre d’emploi raisonnable (reasonable job offer)
Offre d’emploi pour une période indéterminée dans la fonction publique centrale, habituellement à un niveau équivalent, sans que soient exclues les offres d’emploi à des niveaux plus bas. L’employé excédentaire doit être mobile et recyclable. Dans la mesure du possible, la recherche d’une offre d’emploi jugé raisonnable s’effectuera comme suit : 1) dans la zone d’affectation de l’employé, selon la définition de la Directive sur les voyages ; 2) dans un rayon de quarante kilomètres (40 km) du lieu de travail ou du lieu de résidence de l’employé, compte tenu de l’option la mieux susceptible d’assurer une continuité en matière d’emploi, et 3) à l’extérieur du rayon de quarante kilomètres (40 km). Pour les situations de diversification des modes d’exécution, une offre d’emploi est jugée raisonnable si elle satisfait aux critères établis aux catégories 1 et 2 de la partie VII du présent appendice. Une offre d’emploi raisonnable est aussi une offre d’emploi d’un employeur de l’annexe V de la Loi sur la gestion des finances publiques, pourvu que :
a. la nomination soit à un taux de rémunération et dans une échelle dont le maximum atteignable ne soit pas inférieur au taux de rémunération et au maximum atteignable du fonctionnaire en vigueur à la date de l’offre;
b. ce soit un transfert sans interruption de tous les avantages sociaux de l’employé, incluant la reconnaissance de ses années de service aux fins du calcul de l’emploi continu ainsi que l’accumulation des avantages, y compris le transfert des crédits de congé de maladie, de l’indemnité de départ et des crédits de congé annuel accumulés.
personne mise en disponibilité (laid off person)
Personne qui a été mise en disponibilité conformément au paragraphe 64(1) de la Loi sur l’emploi dans la fonction publique et pouvant toujours être nommée en priorité en vertu du paragraphe 41(4) et de l’article 64 de la Loi sur l’emploi dans la fonction publique.
priorité d’employé excédentaire (surplus priority)
Priorité de nomination accordée conformément à l’article 5 du Règlement sur l’emploi dans la fonction publique et selon l’article 40 de la Loi sur l’emploi dans la fonction publique aux employés excédentaires afin de leur permettre d’être nommés en priorité à d’autres postes dans l’administration publique fédérale pour lesquels ils rencontrent les exigences essentielles.
priorité d’employé excédentaire d’une durée de douze (12) mois pour trouver une offre d’emploi raisonnable (twelve (12)‑month surplus priority period in which to secure a reasonable job offer)
Une des options offertes à un employé optant auquel l’administrateur général ne peut garantir d’offre d’emploi raisonnable.
priorité de mise en disponibilité (Lay off priority)
Priorité dont bénéficient les personnes mises en disponibilité, accordée en vertu du paragraphe 41(5) de la Loi sur l’emploi dans la fonction publique, pour tout poste pour lequel la Commission de la fonction publique est convaincue que la personne rencontre les exigences essentielles. La période d’admissibilité à cette priorité est de un (1) an comme le stipule l’article 11 du Règlement sur l’emploi dans la fonction publique.
priorité de réintégration (reinstatement priority)
Priorité de nomination accordée par la Commission de la fonction publique, conformément au Règlement sur les conditions d’emploi dans la fonction publique, à certains employés dont le traitement est protégé en vertu du présent appendice, afin de les aider à obtenir une nomination à un niveau équivalant à celui qu’ils occupaient avant d’être déclarés excédentaires.
réaménagement des effectifs (work force adjustment)
Situation qui se produit lorsqu’un administrateur général décide que les services d’un ou de plusieurs employés nommés pour une période indéterminée ne seront plus requis au‑delà d’une certaine date en raison d’un manque de travail, de la suppression d’une fonction, de la réinstallation d’une unité de travail à un endroit où l’employé ne veut pas être réinstallé ou du recours à un autre mode d’exécution.
recyclage (retraining)
Formation sur le tas ou toute autre formation ayant pour objet de donner aux employés touchés, aux employés excédentaires et aux personnes mises en disponibilité les qualifications nécessaires pour combler des vacances prévues ou connues dans l’administration publique centrale.
réinstallation (relocation)
Déplacement autorisé d’un employé excédentaire ou mis en disponibilité d’un lieu de travail à un autre situé au‑delà de ce que l’on considère localement comme étant à une distance normale du lieu de résidence aux fins des déplacements quotidiens.
réinstallation d’une unité de travail (relocation of work unit)
Déplacement autorisé d’une unité de travail de toute taille à un lieu de travail situé au‑delà de ce que l’on considère localement comme à une distance normale aux fins des déplacements quotidiens de l’ancien lieu de travail et du lieu de résidence actuel de l’employé.
Rémunération (pay)
Sens identique à celui de l’expression « taux de rémunération » employé dans la convention collective de l’employé.
statut d’employé excédentaire (surplus status)
Un employé nommé pour une période indéterminée a le statut d’employé excédentaire à compter de la date à laquelle il est déclaré excédentaire jusqu’à ce qu’il soit mis en disponibilité, qu’il soit nommé pour une période indéterminée à un autre poste, que son statut d’employé excédentaire soit annulé ou qu’il démissionne.
Système de gestion de l’information sur les priorités (Priority Information Management System)
Système conçu par la Commission de la fonction publique pour faciliter la nomination des personnes ayant droit à une priorité légale et réglementaire.
Autorisations
La Commission de la fonction publique accepte les sections du présent appendice qui relèvent de ses compétences.
Contrôle
Les ministères ou les organisations conservent à un endroit central des renseignements sur tous les cas visés par le présent appendice, et qui portent notamment sur ce qui suit : les raisons de la mesure; le nombre, le groupe professionnel et le niveau des employés en cause; la date où l’avis a été donné; le nombre d’employés placés sans recyclage; le nombre d’employés recyclés (y compris le nombre de mois de salaire utilisés pour le recyclage); le niveau des postes auxquels les employés ont été nommés et le coût de toute protection salariale; et, le nombre, le type et le montant des paiements forfaitaires versés aux employés.
Le Secrétariat du Conseil du Trésor se sert de ces renseignements pour faire ses vérifications périodiques.
Documents de référence
Les principaux documents de référence ayant trait au réaménagement des effectifs sont les suivants :
· Loi sur la gestion des finances publiques
· Sélection du taux de rémunération (Page principale du site web du Conseil du Trésor, Rémunération et Administration de la paye).
· Code des valeurs et d’éthique de la fonction publique, chapitre 3 : Mesures d’observation concernant l’après‑mandat.
· Règlement de l’Employeur sur les promotions
· Loi sur l’emploi dans la fonction publique
· Règlement sur l’emploi dans la fonction publique
· Loi sur les relations de travail dans la fonction publique
· Loi sur la pension de la fonction publique
· **Directive sur les conditions d’emploi
· Directive sur la réinstallation intégrée du Conseil national mixte
· Directive sur les voyages
Demandes de renseignements
Les demandes de renseignements relatives au présent appendice doivent être adressées à l’Institut ou aux agents responsables à l’administration centrale du ministère ou de l’organisme en cause.
Les agents responsables doivent renvoyer les questions portant sur l’application de l’appendice au directeur principal, Groupes exclus et politiques administratives, Relations de travail et opérations de rémunération, Secrétariat du Conseil du Trésor.
Les demandes des employés pour des renseignements touchant leur priorité de nomination ou leur situation dans le cadre du processus de nomination prioritaire doivent être faites au conseiller en ressources humaines de leur ministère ou organisation ou au conseiller sur les priorités de la Commission de la fonction publique responsable de leur dossier.
Partie I : rôles et responsabilités
1.1 Ministères ou organisations
1.1.1 Étant donné que les employés nommés pour une période indéterminée qui sont touchés par un réaménagement des effectifs ne sont pas eux‑mêmes responsables de cette situation, il incombe aux ministères ou aux organisations de veiller à ce qu’ils soient traités équitablement et à ce qu’on leur offre toutes les possibilités raisonnables de poursuivre leur carrière dans la fonction publique.
1.1.2 Les ministères ou les organisations réalisent une planification efficace des ressources humaines afin de réduire au minimum les répercussions d’un réaménagement des effectifs sur les employés nommés pour une période indéterminée, sur le ministère et sur la fonction publique.
**
1.1.3 Les ministères ou les organisations :
a. établissent, au besoin, des comités mixtes chargés de fournir des avis et de mener des consultations au sujet du réaménagement de leurs effectifs;
b. avisent l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada des agents responsables de l’administration du présent appendice.
Le mandat de ces comités prévoit un mécanisme pour traiter les demandes d’échange de postes provenant d’autres ministères et organismes.
1.1.4 Les ministères ou les organisations d’attache collaborent avec la Commission de la fonction publique et avec les ministères ou les organisations d’accueil pour réaffecter leurs employés excédentaires et leurs personnes mises en disponibilité.
1.1.5 Les ministères ou les organisations établissent des systèmes facilitant la réaffectation ou le recyclage de leurs employés touchés et excédentaires et de leurs personnes mises en disponibilité.
1.1.6 Lorsqu’un administrateur général conclut que les services d’un employé ne seront plus requis après une certaine date en raison d’un manque de travail ou de la suppression d’une fonction, il en informe ledit employé par écrit. Une copie de cette lettre doit être immédiatement acheminée au président de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada.
La lettre doit indiquer si :
a. une garantie d’offre d’emploi raisonnable est faite par l’administrateur général et que l’employé est déclaré excédentaire à compter de la date précisée,
ou
b. l’employé est déclaré optant et peut bénéficier des options offertes au paragraphe 6.3 présent appendice, car l’administrateur général ne peut garantir une offre d’emploi raisonnable.
Le cas échéant, la lettre doit préciser la date éventuelle de mise en disponibilité.
1.1.7 Normalement, l’administrateur général garantira une offre d’emploi raisonnable à l’employé assujetti au réaménagement des effectifs pour lequel il sait ou peut prévoir une disponibilité d’emploi dans l’administration publique centrale.
1.1.8 Si l’administrateur général ne peut garantir une offre d’emploi raisonnable, il doit donner cent vingt (120) jours à l’employé optant pour examiner les trois options expliquées à la partie VI du présent appendice et prendre une décision. Si l’employé ne fait pas de choix, il sera réputé avoir choisi l’option a), une priorité d’employé excédentaire de douze (12) mois pour trouver une offre d’emploi raisonnable.
1.1.9 Sur demande d’un employé touché nommé pour une période indéterminée qui peut démontrer que ses tâches n’existent déjà plus, l’administrateur général doit décider de garantir une offre d’emploi raisonnable ou d’offrir les options du paragraphe 6.4 du présent appendice à l’employé.
1.1.10 Le ministère ou l’organisation informe par écrit la Commission de la fonction publique du statut d’excédentaire de l’employé et lui transmet les détails, les formulaires, les curriculum vitæ et toute autre information que la Commission de la fonction publique pourra lui demander pour qu’elle puisse s’acquitter de sa tâche.
1.1.11 Le ministère ou l’organisation d’attache fournit à la Commission de la fonction publique une déclaration écrite dans laquelle il précise qu’il serait prêt à nommer l’employé excédentaire à un poste qui convienne à ses qualifications si un tel poste était disponible.
1.1.12 Les ministères ou les organisations informent le président de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada et consultent les représentants de l’Institut de façon exhaustive au sujet de tout réaménagement des effectifs le plus tôt possible après que la décision a été prise et tout au long du processus. Dès que les employés touchés sont connus, les ministères ou les organisations font immédiatement part au président de l’Institut de leur nom, leur lieu de travail, leur numéro de téléphone, leur adresse courriel et leur adresse postale, tels qu’ils figurent dans la base de données ministérielle ou organisationnelle sur les employés.
1.1.13 Les ministères ou les organisations informent officiellement les employés qu’ils font l’objet d’une mesure de réaménagement des effectifs et rappellent à l’employé que l’appendice C sur le réaménagement des effectifs de la présente convention collective s’applique.
1.1.14 Les administrateurs généraux appliquent le présent appendice de façon à ce que le nombre de mises en disponibilité involontaires soit le moins élevé possible. Les mises en disponibilité ne doivent normalement se produire que lorsqu’un employé a refusé une offre d’emploi raisonnable, qu’il n’est pas mobile, qu’il ne peut pas être recyclé en moins de deux (2) ans ou qu’il demande à être mis en disponibilité.
1.1.15 Les ministères ou les organisations doivent conseiller et renseigner leurs employés touchés au sujet des possibilités de poursuivre leur carrière au sein de la fonction publique et doivent, dans la mesure du possible, faire la promotion des employés excédentaires et des personnes mises en disponibilité auprès d’autres ministères ou organisations, à moins que ces personnes ne soient averties par écrit par le ministère ou l’organisation qu’elles ne sont pas disponibles aux fins de nomination.
1.1.16 La nomination d’employés excédentaires à d’autres postes, avec ou sans recyclage, se fait normalement à un niveau équivalant à celui qu’ils occupaient au moment où ils ont été déclarés excédentaires, mais elle peut aussi se faire à un niveau moins élevé. Les ministères ou les organisations évitent de nommer les employés excédentaires à un niveau inférieur, sauf s’ils ont épuisé toutes les autres possibilités.
1.1.17 Les ministères ou les organisations d’attache nomment le plus grand nombre de leurs employés excédentaires ou de leurs personnes mises en disponibilité ou trouvent d’autres postes (vacants ou devant le devenir) pour lesquels les intéressés peuvent être recyclés.
1.1.18 Les ministères ou les organisations d’attache réinstallent leurs employés excédentaires et leurs personnes mises en disponibilité, si c’est nécessaire.
1.1.19 Les employés excédentaires et les personnes mises en disponibilité sont réinstallés s’ils déclarent être disposés à l’être et si cette réinstallation leur permet d’être réaffectés ou d’être nommés à un autre poste, à condition :
a. qu’il n’y ait aucun bénéficiaire de priorité ou un bénéficiaire d’une priorité supérieure, qui possède les compétences requises et qui soit intéressé par le poste à pourvoir,
ou
b. qu’il n’y ait localement aucun employé excédentaire ou aucune personne mise en disponibilité qui soit intéressé par le poste et qui pourrait acquérir les compétences requises grâce au recyclage.
1.1.20 Le ministère ou l’organisation d’attache de l’employé assume les frais de déplacement engagés par l’intéressé pour se rendre à des entrevues, ainsi que ses frais de réinstallation. Ces frais sont remboursés à l’intéressé conformément aux directives sur les voyages et sur la réinstallation intégrée du Conseil national mixte.
1.1.21 Aux fins de la directive sur la réinstallation intégrée du Conseil national mixte, les employés excédentaires et les personnes mises en disponibilité qui sont réinstallés conformément au présent appendice sont réputés être des employés réinstallés à la demande de l’employeur. La règle générale ayant trait à la distance minimale exigée pour une réinstallation s’applique dans leur cas.
1.1.22 Aux fins de la Directive sur les voyages d’affaires, les personnes mises en disponibilité qui se déplacent pour se rendre à des entrevues en vue d’une éventuelle nomination dans la fonction publique centrale sont réputées être un « voyageur » selon la définition de la Directive sur les voyages.
1.1.23 Pour la période de priorité et/ou de mises en disponibilité, les ministères ou les organisations d’attache prennent à leur charge le traitement, les frais liés à la protection salariale et/ou à la cessation d’emploi, ainsi que les autres frais autorisés, comme les frais de scolarité, de déplacement, de réinstallation et de recyclage de leurs employés excédentaires et de leurs personnes mises en disponibilité, en conformité avec la présente convention collective et les diverses directives applicables. Le ministère ou l’organisation d’accueil peut accepter d’assumer la totalité ou une partie de ces frais.
1.1.24 Lorsqu’un employé excédentaire est nommé par un autre ministère ou une autre organisation à un poste pour une période déterminée, ces frais sont imputés au ministère ou à l’organisation d’attache pendant une période d’un an suivant la date de la nomination, à moins que les ministères ou les organisations d’attache et d’accueil ne s’entendent sur une période plus longue, après quoi le ministère ou l’organisation d’accueil devient le nouveau ministère ou la nouvelle organisation d’attache de l’employé, conformément aux pouvoirs dévolus à la Commission de la fonction publique.
1.1.25 Les ministères ou les organisations protègent le statut d’employé nommé pour une période indéterminée et de bénéficiaire de priorité des employés excédentaires nommés à un poste pour une période déterminée en vertu du présent appendice.
1.1.26 Les ministères ou les organisations informent la Commission de la fonction publique en temps opportun et par une méthode recommandée par la Commission de la fonction publique, des résultats de toutes les présentations qui leur sont faites en vertu du présent appendice.
**
1.1.27 Les ministères ou les organisations examinent leur utilisation de personnel temporaire d’agence, d’entrepreneurs, de conseillers, et l’utilisation de services de sous‑traitance, d’employés nommés pour une période déterminée et de tous les autres employés nommés pour une période autre qu’indéterminée; dans la mesure du possible, ils évitent d’embaucher et de réembaucher le personnel temporaire d’agence, les entrepreneurs, les services de sous‑traitance, les conseillers ou les autres personnes susmentionnées si cela est de nature à faciliter la nomination d’employés excédentaires ou de personnes mises en disponibilité.
1.1.28 Rien de ce qui précède ne limite le droit de l’employeur d’embaucher ou de nommer des personnes pour répondre à des besoins ponctuels à court terme. Les employés excédentaires et les personnes mises en disponibilité ont la priorité même pour ces emplois de courte durée.
1.1.29 Les ministères ou les organisations peuvent mettre un employé excédentaire en disponibilité à une date antérieure à la date prévue, quand celui‑ci le leur demande par écrit.
1.1.30 Les ministères ou les organisations agissent à titre de ministère ou d’organisation d’accueil collaborent avec la Commission de la fonction publique et les autres ministères ou organisations en acceptant de nommer ou de recycler, dans la mesure du possible, le plus grand nombre possible d’employés touchés ou excédentaires et de personnes mises en disponibilité d’autres ministères ou organisations.
**
1.1.31 Les ministères ou les organisations donnent aux employés excédentaires un avis de mise en disponibilité au moins un mois avant la date prévue, si les efforts faits en vue de les nommer ont été vains. Une copie de cet avis est transmise au président de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada.
1.1.32 Si un employé excédentaire refuse une offre d’emploi raisonnable, il sera susceptible d’être mis en disponibilité un mois après le refus de l’offre. Toutefois, la mise en disponibilité ne peut se faire avant six (6) mois suivant la date de l’avis d’excédentaire. Les dispositions du paragraphe 1.3.3 continuent de s’appliquer.
1.1.33 Les ministères ou les organisations doivent présumer que les employés désirent être réaffectés à moins qu’ils n’indiquent le contraire par écrit.
1.1.34 Les ministères ou les organisations fournissent aux employés touchés ou excédentaires une orientation et des renseignements complets le plus tôt possible après que la décision de les déclarer excédentaires ou touchés est prise, et tout au long du processus, en affectant à cette fin une personne‑ressource à chacun d’eux ainsi qu’à un employé optant. L’orientation comprend la prestation d’explications et d’aide en ce qui concerne :
a. le réaménagement des effectifs et ses conséquences sur l’intéressé;
b. l’appendice sur le réaménagement des effectifs;
c. le système de gestion de l’information sur les priorités de la Commission de la fonction publique et la façon dont il fonctionne, du point de vue de l’employé;
d. l’établissement d’un curriculum vitæ;
e. les droits et obligations de l’employé;
f. la situation actuelle de l’employé (par exemple, la rémunération, les avantages sociaux tels que l’indemnité de départ et la pension de retraite, la classification, les droits linguistiques, les années de service);
**
g. les autres possibilités offertes à l’employé (processus d’échange de postes, nomination, réinstallation, recyclage, emploi à un niveau inférieur, emploi pour une période déterminée, retraite, y compris la possibilité d’être exempté de la pénalité s’il a droit à une allocation annuelle, mesure de soutien à la transition, indemnité d’études, la rémunération en remplacement de la période excédentaire, démission, mise en disponibilité accélérée);
h. les chances de nomination de l’employé à un autre poste;
i. la signification des expressions « garantie d’offre d’emploi raisonnable », « une priorité d’employé excédentaire d’une durée de douze (12) mois pour trouver une offre d’emploi raisonnable »; « mesure de soutien à la transition »; « indemnité d’études »;
**
j. les options pour les employés ne disposant pas d’une garantie d’offre d’emploi raisonnable, la période d’examen de cent vingt (120) jours assortie de l’accès au processus d’échange de postes;
k. aviser les employés de se renseigner à propos des échanges de postes proposés et de soumettre une demande d’approbation dans les plus brefs délais une fois informés qu’ils ne recevront pas une garantie d’offre d’emploi raisonnable.
l. les Centres de ressources humaines Canada et leurs services (y compris la recommandation que l’employé s’inscrive le plus tôt possible au bureau le plus proche);
m. la préparation aux entrevues avec d’éventuels employeurs;
n. la poursuite de l’orientation aussi longtemps que l’intéressé a droit à la priorité en matière de dotation et qu’il n’a pas été nommé à un poste;
o. un avertissement selon lequel, si l’employé refuse une offre d’emploi raisonnable, cela nuira à ses chances d’être recyclé et de continuer à être employé;
et
**
p. aviser les employés de leur droit d’être représentés par l’Institut en ce qui concerne l’application du présent appendice.
1.1.35 Lorsque c’est nécessaire pour faciliter la nomination des employés, les ministères ou les organisations d’attache établissent un plan de recyclage, le signent et le font signer par les employés en cause et par les ministères ou les organisations d’accueil.
1.1.36 L’indemnité de départ et les autres avantages sociaux prévus par d’autres clauses de la présente convention collective sont distincts de ceux qui sont offerts dans le présent appendice, et ils s’y ajoutent.
1.1.37 L’employé excédentaire qui démissionne dans le contexte du présent appendice est réputé avoir été mis en disponibilité par l’employeur à la date à laquelle l’administrateur général accepte par écrit sa démission, aux fins du calcul de l’indemnité de départ et de la rémunération rétroactive.
1.1.38 Le ministère ou l’organisation examinera la situation de chaque employé touché chaque année, ou plus tôt, à partir de la date de l’avis initial l’informant de son statut d’employé touché et déterminera si l’employé doit conserver ou non son statut d’employé touché.
1.1.39 Le ministère ou l’organisation avisera l’employé touché, par écrit, dans les cinq (5) jours ouvrables de la décision prise en vertu du paragraphe 1.1.38.
1.2 Secrétariat du Conseil du Trésor
1.2.1 Il incombe au Secrétariat du Conseil du Trésor :
a. d’examiner et de régler les cas soumis par la Commission de la fonction publique ou par d’autres parties; et
b. d’examiner les demandes de ressources présentées par les ministères aux fins du recyclage; et
c. de veiller à ce que les ministères ou les organisations soient informés dans la mesure du possible des professions où il y a des pénuries de compétence.
1.3 Commission de la fonction publique
1.3.1 Dans le contexte du réaménagement des effectifs et de la loi régissant la Commission de la fonction publique, il incombe à la Commission de la fonction publique de :
a. veiller au respect des droits de priorité;
b. s’assurer que des mesures sont prises pour évaluer les compétences des personnes ayant droit à une priorité à occuper les postes vacants et à les nommer si elles ont les qualifications essentielles du poste;
c. s’assurer que les personnes ayant droit à une priorité sont informées de leurs droits à ce chapitre.
1.3.2 La Commission de la fonction publique fournira, conformément à la Loi sur la protection des renseignements personnels :
a. au Secrétariat du Conseil du Trésor les renseignements relatifs à l’administration des droits de priorité qui pourraient influer sur le niveau de conformité des ministères ou des organisations à la présente directive;
b. des renseignements aux agents négociateurs sur le nombre et la situation de leurs membres inscrits dans le Système de gestion de l’information sur les priorités, de même que des renseignements sur l’ensemble du système.
1.3.3 Les rôles et responsabilités de la Commission de la fonction publique découlent de la loi qui la régit, non pas de la convention collective. À ce titre, toute modification apportée à ces rôles/responsabilités doit être approuvée par la Commission de la fonction publique. Pour obtenir davantage de détails sur le rôle de la Commission de la fonction publique dans l’administration des droits de priorité des employés excédentaires et des personnes mises en disponibilité, consultez l’annexe « C » du présent document.
1.4 Employés
1.4.1 Les employés ont le droit d’être représentés par l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada en ce qui concerne l’application du présent appendice.
1.4.2 Il incombe aux employés directement touchés par un réaménagement des effectifs, qui reçoivent une garantie d’offre d’emploi raisonnable ou qui choisissent, ou qui sont réputés avoir choisi, l’option a) de la partie VI du présent appendice :
a. de chercher activement un autre emploi, en collaboration avec leur ministère ou leur organisation et avec la Commission de la fonction publique, à moins qu’ils n’aient informé ceux‑ci par écrit de leur non‑disponibilité aux fins d’une nomination;
b. de se renseigner sur leurs droits et obligations;
c. de fournir promptement au ministère ou à l’organisation d’attache et à la Commission de la fonction publique les renseignements (dont un curriculum vitæ) qui les aideront dans leurs démarches en vue d’une nomination;
d. de s’assurer que la Commission de la fonction publique et les ministères ou les organisations d’accueil peuvent les joindre facilement, et de se présenter à tout rendez‑vous découlant d’une présentation;
e. d’étudier sérieusement les possibilités d’emploi qui leur sont offertes (c’est‑à‑dire les présentations au sein du ministère ou de l’organisation d’attache, les présentations de la Commission de la fonction publique et les offres d’emploi faites par des ministères ou des organisations), y compris celles qui prévoient un recyclage ou une réinstallation, ainsi que les nominations pour une période déterminée et les nominations à un niveau inférieur.
**
1.4.3 Les employés optant doivent :
a. envisager les options faites à la partie VI du présent appendice;
b. faire connaître, par écrit, l’option choisie à leur gestionnaire au plus tard cent vingt (120) jours après déclaration de leur statut d’employé optant;
et
c. soumettre leur demande d’échange de postes à la gestion avant l’échéance de la période de cent vingt (120) jours, lorsque l’échange de postes est avec un employé non touché.
Partie II : avis officiel
2.1 Ministère
2.1.1 Tel que déjà mentionné à l’article 1.1.12, les ministères ou les organisations informent et consultent les représentants de l’agent négociateur de façon exhaustive dans les cas de réaménagement des effectifs, le plus tôt possible après qu’une décision a été prise et tout au long du processus. Ils communiqueront à l’agent négociateur et au président de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada, le nom, le lieu de travail, le numéro de téléphone, l’adresse courriel, et l’adresse postale des employés touchés, tels qu’il figure dans la base de données ministérielle ou organisationnelle sur les employés.
2.1.2 Dans tous les cas de réaménagement des effectifs susceptibles de toucher au moins six (6) employés nommés pour une période indéterminée visés par le présent appendice, le ministère ou l’organisation responsable informe confidentiellement le secrétaire adjoint (ou délégué), Relations de travail et opérations de rémunération, Secrétariat du Conseil du Trésor, le plus tôt possible, et jamais moins de quatre (4) jours ouvrables avant l’annonce du réaménagement.
2.1.3 Avant d’aviser un employé potentiellement touché, les ministères ou les organisations doivent aviser le premier dirigeant de chaque agent négociateur dont les membres sont touchés. Un tel avis doit être fait par écrit, de façon confidentielle et le plus rapidement possible et en aucun cas moins de deux (2) jours ouvrables avant qu’un employé soit avisé du réaménagement des effectifs. Un tel avis doit indiquer le nom et le lieu de l’unité touché ou des unités touchées, la date prévue de l’annonce, le moment prévu du réaménagement des effectifs et le nombre, le groupe et le niveau des employés qui seront vraisemblablement touchés par la décision.
Partie III : réinstallation d’une unité de travail
3.1 Généralités
3.1.1 Dans les cas où une unité de travail est réinstallée, les ministères ou les organisations offrent à tous les employés dont le poste sera transféré par avis écrit le choix d’être réinstallés avec ladite unité ou d’être considérés employés visés par une situation de réaménagement des effectifs.
3.1.2 Après avoir reçu un avis par écrit à cet effet, les employés disposent d’une période de six (6) mois pour préciser leur intention d’être réinstallés avec l’unité. Si l’intention de l’employé est de ne pas être réinstallé avec l’unité, l’administrateur général, après avoir tenu compte de tous les facteurs pertinents, peut soit garantir une offre d’emploi raisonnable à l’employé ou lui offrir les options du paragraphe 6.4 du présent appendice.
3.1.3 Les employés transférés avec leur unité de travail sont traités conformément aux dispositions des alinéas 1.1.18 à 1.1.22.
3.1.4 Les ministères ou les organisations s’efforceront de respecter les préférences d’installation de l’employé, mais rien n’empêche un ministère ou une organisation d’offrir le poste réinstallé avec l’unité de travail à un employé à qui l’administrateur général garantit une offre d’emploi raisonnable, après avoir pris tout le temps que le permettent les activités générales pour trouver une offre d’emploi raisonnable dans la zone d’installation voulue de l’employé.
3.1.5 L’employé qui ne reçoit pas une garantie d’offre d’emploi raisonnable sera déclaré optant et sera admissible aux options présentées à la partie VI du présent appendice.
Partie IV : recyclage
4.1 Généralités
4.1.1 Pour faciliter la réaffectation des employés touchés, des employés excédentaires et des personnes mises en disponibilité, les ministères ou les organisations doivent faire tous les efforts raisonnables pour les recycler en vue d’une nomination :
a. à un poste vacant,
ou
b. à des postes censés devenir vacants, d’après les prévisions de la direction.
4.1.2 L’employé, le ministère ou l’organisation d’attache et le ministère ou l’organisation d’accueil sont chargés de repérer les possibilités de recyclage conformément aux dispositions du paragraphe 4.1.1.
4.1.3 Sous réserve des dispositions du paragraphe 4.1.2, l’administrateur général du ministère ou de l’organisation d’attache approuve une période de recyclage d’une durée maximale de deux (2) ans.
4.2 Employés excédentaires
4.2.1 L’employé excédentaire a droit au recyclage, pourvu :
a. que cela facilite sa nomination à un poste vacant donné ou lui permette de se qualifier pour des vacances prévues dans des emplois ou endroits où il y a pénurie de compétences; et
b. qu’aucun autre bénéficiaire de priorité n’ait les qualifications requises pour un poste vacant donné auquel il est fait référence à l’alinéa a) ci‑dessus.
4.2.2 Le ministère ou l’organisation d’attache s’assure qu’un plan de recyclage approprié est préparé et qu’il est signé par l’employé excédentaire, par ses propres agents délégués et par ceux du ministère d’accueil.
4.2.3 Une fois le plan de recyclage mis en œuvre, il se poursuit à condition que le rendement de l’employé soit satisfaisant.
4.2.4 Pendant son recyclage, l’employé excédentaire continue d’être employé par le ministère ou l’organisation d’attache et d’être rémunéré d’après son poste, à moins que le ministère d’accueil ne soit disposé à le nommer pour une période indéterminée, à condition qu’il mène son recyclage à bonne fin, auquel cas le plan de recyclage doit être inclus dans la lettre d’offre.
4.2.5 Lorsqu’un plan de recyclage a été approuvé, et que l’employé excédentaire continue d’être employé par le ministère ou l’organisation d’attache, la date de mise en disponibilité envisagée est reportée jusqu’à la fin de la période de recyclage, sous réserve du paragraphe 4.2.3.
4.2.6 L’employé qui ne mène pas son recyclage à bonne fin peut être mis en disponibilité à la fin de sa période de priorité d’excédentaire si l’employeur ne réussit pas à lui faire une offre d’emploi raisonnable.
4.2.7 Outre les autres droits et avantages accordés en vertu de la présente partie, l’employé excédentaire qui se voit garantir une offre d’emploi raisonnable et qui consent à être réinstallé se voit garantir le droit de suivre un programme de formation pour se préparer en vue d’une nomination à un poste en vertu du paragraphe 4.1.1, et ce jusqu’à concurrence d’une année ou de sa date de nomination à un autre poste, si celle‑ci arrive plus tôt. La nomination à ce poste est assujettie au succès de la formation.
4.3 Personnes mises en disponibilité
4.3.1 La personne mise en disponibilité est admissible au recyclage, pourvu :
a. que cela s’impose pour faciliter sa nomination à un poste vacant donné;
b. qu’elle satisfasse aux exigences minimales précisées dans la norme de sélection applicable au groupe en cause; et
c. qu’il n’existe aucun autre bénéficiaire de priorité disponible qui ait les qualifications requises pour le poste.
4.3.2 Lorsqu’une personne se voit offrir une nomination assujettie à la réussite de son recyclage, le plan de recyclage est inclus dans la lettre d’offre. Si la personne accepte l’offre conditionnelle, elle est nommée pour une période indéterminée au plein niveau du poste après avoir mené son recyclage à bonne fin et avoir été jugée qualifiée pour le poste. Lorsqu’une personne accepte une nomination à un poste dont le taux de rémunération maximal est inférieur à celui du poste duquel elle a été mise en disponibilité, elle bénéficie d’une protection salariale, conformément aux dispositions de la partie V.
Partie V : protection salariale
5.1 Poste d’un niveau inférieur
5.1.1 Le traitement et les rajustements effectués au titre de l’équité salariale des employés excédentaires et des personnes mises en disponibilité qui sont nommés à un poste d’un niveau inférieur au leur en vertu du présent appendice sont protégés par les dispositions de protection salariale de la présente convention collective ou, en l’absence de dispositions de ce genre, par les dispositions pertinentes de la Directive sur les conditions d’emploi.
5.1.2 La protection de salaire accordée en vertu du paragraphe 5.1.1 à l’employé demeure en vigueur jusqu’à ce que celui‑ci soit nommé ou déplacé à un poste dont le taux maximum de rémunération est égal ou supérieur au taux maximum de rémunération du poste duquel il a été déclaré excédentaire ou mis en disponibilité.
Partie VI : options offertes aux employés
6.1 Généralités
6.1.1 Normalement, les administrateurs généraux garantiront une offre d’emploi raisonnable à un employé touché pour lequel ils savent qu’il existe ou ils peuvent prévoir une disponibilité d’emploi. L’administrateur général qui ne peut pas donner cette garantie indiquera ses raisons par écrit, à la demande de l’employé. L’employé qui reçoit une telle garantie ne se verra pas offrir le choix des options ci‑dessous.
**
6.1.2 L’employé qui ne reçoit pas de garantie d’offre d’emploi raisonnable de l’administrateur général aura cent vingt (120) jours pour envisager les trois (3) options mentionnées plus bas avant de devoir prendre une décision,
et
l’employé peut aussi participer au processus d’échange de postes, conformément au paragraphe 6.3 du présent appendice dans les cent vingt (120) jours avant qu’il ne doive prendre une décision aux termes de l’article 6.1.3.
**
6.1.3 L’employé optant doit présenter par écrit son choix de l’une des options énumérées au paragraphe 6.4 du présent appendice pendant la période de cent vingt (120) jours de réflexion. Il ne peut changer d’option lorsqu’il a fait son choix par écrit. Le ministère acheminera une copie du choix de l’employé au président de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada.
6.1.4 Si l’employé n’a pas fait de choix à la fin de la période de réflexion de cent vingt (120) jours, il sera réputé avoir choisi l’option a), priorité d’employé excédentaire d’une durée de douze (12) mois pour trouver une offre d’emploi raisonnable.
6.1.5 Si une offre d’emploi raisonnable qui ne requiert pas de réinstallation est faite au cours de la période de cent vingt (120) jours de réflexion et avant l’acceptation par écrit de la mesure de soutien à la transition ou de l’indemnité d’études, l’employé est inadmissible à ces options.
**
6.1.6 L’employeur doit faire parvenir sans délai au président de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada une copie de toute lettre qu’il aura envoyée en vertu de la présente partie ou de tout avis de mise en disponibilité émis conformément à la Loi sur l’emploi dans la fonction publique.
**
6.2 Programmes de départ volontaire
6.2.1 Les ministères et les organisations mettent en place un programme de départ volontaire lors de chaque réaménagement des effectifs qui touche cinq employés ou plus de même groupe et niveau et de la même unité de travail.
6.2.2 Lorsque ces programmes de départ volontaire sont mis en place, les employés, qui se portent volontaires et qui sont choisis, seront considérés comme employés optant.
6.2.3 Lorsque le nombre de volontaires excède le nombre de postes à éliminer, la sélection des participants se fera par ancienneté. Par ancienneté, on entend le nombre total d’années d’emploi dans la fonction publique fédérale, qu’elles soient ou non continues.
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6.3 Échange de postes
6.3.1 Tous les ministères participeront au processus d’échanges de postes.
6.3.2 Un échange a lieu lorsqu’un employé optant qui préférerait rester dans l’administration publique centrale échange son poste avec un employé non touché (le remplaçant) qui désire quitter l’administration publique centrale, conformément aux dispositions de la partie VI du présent appendice.
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6.3.3
a. Seul l’employé optant et excédentaire parce qu’il a choisi l’option A peut être affecté à un poste non touché à durée indéterminée au sein de l’administration publique centrale.
b. Lorsqu’un employé dont le poste a été déclaré excédentaire, mais qui n’est pas un employé optant, se voit offrir un échange de postes, la mesure de soutien à la transition qui lui est offerte en vertu de l’alinéa 6.4.1(b) ou du sous‑alinéa 6.4.1(c)(i) est réduite d’une semaine pour chaque semaine complétée entre le début de la période de priorité de l’employé excédentaire et la date à laquelle l’échange de postes a été offert.
6.3.4 Un employé nommé pour une période indéterminée qui souhaite quitter la fonction publique peut manifester l’intérêt d’échanger son poste avec celui d’un employé optant. Il incombe cependant à la direction de décider si l’employé optant répond aux exigences du poste du remplaçant et aux besoins de l’administration publique centrale.
6.3.5 Tout échange de postes doit se traduire par l’élimination d’une fonction ou d’un poste de façon permanente.
6.3.6 L’employé optant qui prend la place d’un employé non touché doit, dans la mesure déterminée par l’Employeur, répondre aux exigences du poste de ce dernier, y compris les exigences linguistiques. L’employé (le remplaçant) qui prend la place d’un employé optant doit répondre aux exigences du poste de ce dernier, sauf s’il n’effectue pas les fonctions de ce poste. L’employé remplaçant sera rayé de l’effectif dans les cinq (5) jours suivant l’échange de postes.
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6.3.7 Un échange de postes doit habituellement avoir lieu entre des employés de mêmes groupe et niveau. Deux (2) employés qui ne sont pas des mêmes groupes et niveaux peuvent échanger leurs postes à condition que leurs groupes et niveaux soient considérés comme équivalents. C’est le cas lorsque l’écart entre le taux de rémunération maximal du poste assorti d’un traitement plus élevé et le taux de rémunération maximal du poste assorti d’un traitement moins élevé ne dépasse pas six (6 %) pour cent.
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6.3.8 L’échange a lieu à une date donnée, c’est‑à‑dire que les deux (2) employés concernés échangent directement leurs postes le même jour. L’échange ne doit pas donner lieu à une « réaction en chaîne », à savoir une série d’échanges entre plus de deux postes ou à un « examen ultérieur », à savoir un échange à une date ultérieure.
Pour plus de précision, l’échange de postes doit avoir lieu à une date donnée une fois qu’il a été approuvé, mais peut se faire après l’échéance de la période de cent vingt (120) jours en raison, par exemple, de la lenteur des processus administratifs.
6.4 Options
6.4.1 Seul l’employé optant qui ne reçoit pas une garantie d’offre d’emploi raisonnable de son administrateur général aura le choix entre les options suivantes :
a.
i. Une priorité d’employé excédentaire d’une durée de douze (12) mois pour trouver une offre d’emploi raisonnable. Si une offre d’emploi raisonnable n’est pas faite au cours de ces douze (12) mois, l’employé sera mis en disponibilité conformément à la Loi sur l’emploi dans la fonction publique. L’employé qui exerce cette option ou qui est présumé l’exercer est excédentaire.
ii. À la demande de l’employé, ladite période de priorité d’excédentaire d’une durée de douze (12) mois sera prolongée à l’aide de la partie inutilisée de la période de cent vingt (120) jours mentionnée au paragraphe 6.1.2 qui reste valide dès que l’employé a choisi par écrit l’option a).
iii. Lorsqu’un employé excédentaire qui a choisi, ou est réputé avoir choisi, l’option a) propose de démissionner avant la fin de sa période de priorité d’excédentaire de douze (12) mois, l’administrateur général peut autoriser le versement d’un montant forfaitaire égal à sa rémunération à son poste d’attache pour le reste de la période de priorité d’excédentaire jusqu’à un maximum de six (6) mois. Le montant forfaitaire de rémunération en remplacement de la période excédentaire ne peut pas dépasser le maximum que l’employé aurait touché s’il avait choisi l’option b), la Mesure de soutien à la transition.
iv. Les ministères ou les organisations feront tout effort raisonnable pour placer un employé excédentaire au cours de sa période de priorité d’excédentaire dans son secteur préféré de mobilité.
ou
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b. Une mesure de soutien à la transition, à savoir un montant forfaitaire versé à l’employé optant. Le montant est calculé selon le nombre d’années de service au sein de la fonction publique (voir l’annexe « B »). L’employé qui choisit cette option doit démissionner, mais il aura droit à une indemnité de départ au taux de mise en disponibilité. À la demande de l’employé, la mesure de soutien à la transition est versée en un (1) ou deux (2) paiements forfaitaires sur une période maximale de deux (2) ans.
ou
**
c. Une indemnité d’études, qui correspond à la mesure de soutien à la transition (voir option b) ci‑dessus) plus un montant n’excédant pas quinze mille dollars (15 000 $) pour le remboursement des frais de scolarité d’un établissement d’enseignement et les frais de livres et d’équipement pertinents, appuyés par un reçu.
L’employé choisissant l’option c) peut :
i. démissionner de l’administration publique centrale et recevoir une indemnité de départ au taux de mise en disponibilité le jour de sa cessation d’emploi. À la demande de l’employé, la mesure de soutien à la transition est versée en un (1) ou deux (2) paiements forfaitaires sur une période maximale de deux (2) ans;
ou
ii. reporter sa mise en disponibilité et prendre un congé sans solde pour une période maximale de deux (2) ans pour effectuer sa formation. La mesure de soutien à la transition est versée en un ou deux paiements forfaitaires sur une période maximale de deux (2) ans. Au cours de cette période l’employé peut continuer à bénéficier des régimes offerts et contribuer sa part et celle de l’employeur aux régimes d’avantages sociaux et du régime de retraite, conformément au Régime de pensions de retraite de la fonction publique. À la fin de la période de deux (2) ans de congé non payé, l’employé est mis en disponibilité conformément à la Loi sur l’emploi dans la fonction publique, sauf s’il a trouvé un autre emploi au sein de l’administration publique centrale.
6.4.2 La direction fixera la date de cessation d’emploi de l’employé optant qui choisit l’option b) ou c).
6.4.3 La mesure de soutien à la transition, la rémunération en remplacement de la période excédentaire et l’indemnité d’études ne peuvent être combinées à aucun autre paiement prévu par l’appendice sur le réaménagement des effectifs.
6.4.4 L’employé qui choisit l’option b) ou l’option c)(i) et reçoit une rémunération en remplacement de la période excédentaire renonce à tout droit d’être renommé en priorité dès l’acceptation de sa démission.
6.4.5 L’employé qui choisit l’option c)(ii) et qui n’a pas fourni à son ministère ou son organisation une preuve d’inscription à un établissement d’enseignement dans les douze (12) mois suivant son départ en congé sans solde sera considéré employé démissionnaire et mis en disponibilité aux fins de l’indemnité de départ.
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6.4.6 Tous les employés optant auront droit à un montant pouvant atteindre mille dollars (1 000 $) pour des services de counseling relativement à leur possible réemploi ou retraite. Ces services peuvent comprendre des services de conseils en matière financière et de placement.
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6.4.7 L’employé optant qui a bénéficié de la rémunération en remplacement de la période excédentaire, d’une mesure de soutien à la transition ou qui a reçu une indemnité d’études et qui est nommé de nouveau dans la fonction publique, rembourse au receveur général du Canada une somme équivalant au traitement qu’il a touché pendant la période allant de la date de sa nouvelle nomination ou de son embauche à la fin de la période pour laquelle il a touché la mesure de soutien à la transition ou l’indemnité d’études.
6.4.8 Nonobstant le paragraphe 6.4.7, l’employé optant qui a bénéficié d’une indemnité d’études ne sera pas requis de rembourser les frais de scolarité, les frais de livres et d’équipement pour lesquels il ne peut obtenir de remboursement.
6.4.9 L’administrateur général doit s’assurer que le paiement en remplacement de la période de priorité d’excédentaire est autorisé uniquement si les fonctions de l’intéressé peuvent cesser à la date de sa démission et si son travail peut être fait par d’autres moyens durant cette période sans entraîner de frais supplémentaires.
6.4.10 Un employé excédentaire qui a choisi, ou est réputé avoir choisi, l’option a) et qui refuse une offre d’emploi raisonnable à n’importe quel moment au cours de la période excédentaire de douze (12) mois devient inadmissible à la rémunération en remplacement de la période de priorité d’excédentaire.
6.4.11 L’approbation de la rémunération en remplacement de la période de priorité d’excédentaire est laissée à la discrétion de la direction, mais celle‑ci ne la refuse pas sans motif raisonnable.
**
6.5 Prime de maintien en fonction
6.5.1 Les employés peuvent recevoir une prime de maintien en fonction dans trois (3) situations : la fermeture totale d’une installation, la réinstallation d’unités de travail et la diversification des modes d’exécution.
6.5.2 Tous les employés qui acceptent une prime de maintien en fonction doivent accepter de quitter l’administration publique centrale en renonçant à tous leurs droits de priorité.
6.5.3 La personne qui a touché une prime de maintien en fonction et qui, le cas échéant, est nommée de nouveau, dans un secteur de l’administration publique centrale, que spécifie à l’occasion les annexes I et IV de la Loi sur la gestion des finances publiques, ou qui est embauchée par le nouvel employeur dans les six (6) mois suivant sa démission, rembourse au receveur général du Canada une somme équivalant au traitement qu’elle touche pendant la période allant de la date de sa nouvelle nomination ou de son embauche à la fin de la période pour laquelle elle a touché cette prime.
6.5.4 Les dispositions du paragraphe 6.5.5 s’appliquent lorsqu’il y a fermeture totale d’une installation et que des emplois dans l’administration publique centrale doivent être abolis :
a. dans des régions éloignées du pays,
ou
b. que les frais de recyclage et de réinstallation sont prohibitifs,
ou
c. que les possibilités de trouver dans la région un autre emploi raisonnable (que ce soit dans l’administration publique centrale ou ailleurs) sont très limitées.
6.5.5 Sous réserve du paragraphe 6.5.4, l’administrateur général verse à chaque employé auquel il demande de rester en fonction jusqu’à ce que l’unité de travail ferme ses portes, et qui offre de démissionner de l’administration publique centrale à la date de fermeture, une somme équivalant à six (6) mois de traitement, somme payable le jour où l’unité de travail ferme ses portes, pourvu que l’employé ne soit pas parti avant cette date.
6.5.6 Les dispositions du paragraphe 6.5.7 s’appliquent lorsque des unités de travail de l’administration publique centrale :
a. sont réinstallées ailleurs; et
b. que l’administrateur général du ministère ou de l’organisation d’attache décide qu’il est préférable, compte tenu des autres possibilités, que certains employés soient encouragés à rester en fonction jusqu’à ce que l’unité de travail soit réinstallée ailleurs; et
c. que l’employé a décidé de ne pas être réinstallé avec son unité de travail.
6.5.7 Sous réserve du paragraphe 6.5.6, l’administrateur général verse à chaque employé auquel il demande de rester en fonction jusqu’à la réinstallation de l’unité de travail, et qui offre de démissionner de l’administration publique centrale à la date de cette réinstallation, une somme équivalant à six (6) mois de traitement, cette somme étant payable le jour où l’unité de travail du ministère ou de l’organisation est réinstallée, pourvu que l’employé ne soit pas parti avant cette date.
6.5.8 Les dispositions du paragraphe 6.5.9 s’appliquent dans les situations de diversification des modes d’exécution :
a. lorsque des unités de travail de l’administration publique centrale sont touchées par la diversification des modes d’exécution;
b. lorsque l’administrateur général du ministère ou de l’organisation d’attache décide que, compte tenu des autres possibilités, il est préférable d’encourager certains employés à rester en fonction jusqu’au jour du transfert chez le nouvel employeur; et
c. lorsque l’employé n’a pas reçu d’offre d’emploi du nouvel employeur ou a reçu une offre, mais ne l’a pas acceptée.
6.5.9 Sous réserve du paragraphe 6.5.8, l’administrateur général verse à chaque employé auquel il demande de rester en fonction jusqu’à la date du transfert, et qui offre de démissionner de l’administration publique centrale à la date du transfert, une somme équivalant à six (6) mois de traitement, somme payable le jour du transfert, pourvu que l’employé ne soit pas parti avant cette date.
Partie VII : dispositions particulières concernant la diversification des modes d’exécution
Préambule
Les dispositions de la présente partie doivent être appliquées conformément aux principes suivants :
a. traitement juste et raisonnable des employés;
b. rentabilité et disponibilité des ressources; et
c. optimisation des possibilités d’emploi offertes aux employés.
Les parties reconnaissent :
· le besoin du syndicat de représenter les employés au cours du processus de transition;
· le besoin de l’Employeur de jouir d’une plus grande souplesse dans l’organisation de l’administration publique centrale.
7.1 Définitions
diversification des modes d’exécution (alternative delivery initiative)
Désigne le transfert d’une activité ou entreprise de l’administration publique centrale à une entité ou corporation qui constitue un organisme distinct ou qui ne fait pas partie de l’administration publique centrale.
offre d’emploi raisonnable (reasonable job offert)
Désigne l’offre d’emploi faite par un nouvel employeur, qui répond aux critères énoncés au paragraphe 7.2.2 qui s’appliquent aux formules de transition de catégories 1 et 2.
licenciement de l’employé (termination of employment)
Le fait de mettre fin à un emploi conformément à l’alinéa 12(1)f) de la Loi sur la gestion des finances publiques.
7.2 Généralités
Les ministères ou les organismes doivent donner avis au président de l’Institut le plus tôt possible après avoir pris la décision de donner suite à une initiative de diversification des modes d’exécution, et si possible, au moins cent quatre‑vingts (180) jours avant la date du transfert.
L’avis à l’Institut comprendra : 1) le programme à l’étude aux fins de diversification, 2) la raison de la diversification des modes d’exécution, et 3) le genre d’approche prévue pour la diversification.
Dans le cas des initiatives de diversification des modes d’exécution, les parties tiendront des consultations efficaces sur les questions de ressources humaines liées à l’initiative de diversification des modes d’exécution en vue de fournir de l’information à l’employé pour l’aider à déterminer s’il doit ou non accepter l’offre d’emploi.
1. Commercialisation
Dans les cas de commercialisation accompagnée d’appels d’offres, les parties feront tous les efforts raisonnables pour s’entendre sur les critères reliés aux questions de ressources humaines (c’est‑à‑dire les conditions d’emploi, les prestations de retraite, le régime de soins de santé, le nombre d’employés à être embauchés) à être utilisés dans la demande de propositions. Les parties respecteront les procédures sur les marchés du gouvernement fédéral.
2. Création d’un nouvel organisme
Dans le cas de la création d’un nouvel organisme, les parties feront tout effort raisonnable pour s’entendre sur des recommandations communes liées aux questions de ressources humaines (c’est‑à‑dire les conditions d’emploi, les prestations de retraite, le régime de soins de santé) qui devraient être disponibles à la date du transfert.
3. Transfert à des employeurs actuels
Dans toutes les autres initiatives de diversification des modes d’exécution où il existe déjà des relations employeur‑employé, les parties tiendront des consultations sérieuses afin de préciser les conditions d’emploi qui s’appliqueront après le transfert.
Dans les cas de commercialisation et de création de nouveaux organismes, on offrira des possibilités de consultation à l’Institut. Toutefois, si après des consultations raisonnables aucune entente n’intervient, le ministère ira de l’avant et fera le transfert.
7.2.1 Les dispositions de la présente partie, qui constituent une exception aux autres dispositions du présent appendice, ne s’appliquent que lorsque l’employeur décide de recourir à la diversification des modes d’exécution. Les employés touchés par une telle décision qui reçoivent une offre d’emploi d’un nouvel employeur sont assujettis aux dispositions de la présente partie, les autres dispositions du présent appendice ne s’appliquant que lorsqu’il en est fait expressément mention.
7.2.2 Voici les trois (3) formules de transition pouvant découler du recours à la diversification des modes d’exécution :
a. Catégorie 1 (maintien intégral)
Tous les critères suivants doivent être respectés dans la catégorie 1 :
i. les droits du successeur prévus dans la loi s’appliquent. Les modalités particulières d’application des droits du successeur seront déterminées par la législation du travail à laquelle est assujetti le nouvel employeur;
**
ii. la Directive sur les conditions d’emploi, les dispositions de la convention collective auxquelles il se réfère et/ou le régime de rémunération en vigueur continueront à s’appliquer aux employés exclus ou non représentés jusqu’à ce que le nouvel employeur ou la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral, en raison de l’application des droits de succession, les modifie;
**
iii. reconnaissance de l’emploi continu dans l’administration publique centrale, conformément au Directive sur les conditions d’emploi, aux fins de l’établissement des avantages accordés en vertu de la convention collective dont l’application est maintenue parce que les droits du successeur s’appliquent;
iv. un régime de retraite conforme à l’énoncé des principes régissant la pension, visé à l’annexe « A » ou, lorsque le critère du caractère raisonnable élaboré dans cet énoncé n’est pas respecté, le paiement forfaitaire indiqué à l’article 7.7.3;
v. une garantie d’emploi transitionnelle : un emploi garanti pendant au moins deux (2) ans chez le nouvel employeur;
vi. protection dans chacun des domaines essentiels suivants : prestation de soins de santé, assurance‑invalidité de longue durée et régime de soins dentaires;
vii. liaison avec l’invalidité de courte durée : reconnaissance des crédits de congé de maladie non utilisés jusqu’à concurrence du délai de carence maximum du régime d’assurance‑invalidité de longue durée du nouvel employeur.
b. Catégorie 2 (maintien dans une importante proportion)
Tous les critères suivants doivent être respectés dans la catégorie 2 :
i. le nouveau salaire horaire moyen du nouvel employeur (= taux de rémunération + rajustements paritaires + allocation de surveillance) du groupe transféré n’est pas inférieur à quatre‑vingt‑cinq (85 %) pour cent du salaire horaire dans l’administration publique centrale (= rémunération + rajustements paritaires + allocation de surveillance), pour un nombre identique d’heures de travail;
ii. le nouveau salaire annuel moyen du nouvel employeur (= taux de rémunération + rajustements paritaires + allocation de surveillance) du groupe transféré n’est pas inférieur à quatre‑vingt‑cinq (85 %) pour cent du salaire annuel dans l’administration publique centrale (= rémunération + rajustements paritaires + allocation de surveillance), pour un nombre différent d’heures de travail;
iii. un régime de retraite conforme à l’énoncé des principes régissant la pension, visé à l’annexe « A » ou, lorsque le critère du caractère raisonnable élaboré dans cet énoncé n’est pas respecté, le paiement forfaitaire indiqué au paragraphe 7.7.3;
iv. une garantie d’emploi transitionnelle : durée de l’emploi équivalant à celle des effectifs permanents du nouvel employeur ou emploi garanti pendant au moins deux (2) ans;
v. protection dans chacun des domaines essentiels suivants : prestation de soins de santé, assurance‑invalidité de longue durée et régime de soins dentaires;
vi. modalités d’assurance‑invalidité de courte durée.
c. Catégorie 3 (maintien moindre)
Il s’agit d’une catégorie 3 dans tous les autres cas où l’offre d’emploi ne répond pas aux critères indiqués pour les formules de transition des catégories 1 et 2.
7.2.3 Pour l’application de la présente partie, les offres d’emploi faites par le nouvel employeur dans le cas des formules de transition des catégories 1 et 2 seront considérées comme une offre d’emploi raisonnable.
7.2.4 Les offres d’emploi faites par le nouvel employeur dans le cas de la formule de transition de catégorie 3 ne seront pas considérées comme une offre d’emploi raisonnable aux fins de la présente partie.
7.3 Responsabilités
7.3.1 Lorsqu’un cas de diversification particulier se présentera, il incombera à l’administrateur général de déterminer laquelle des trois (3) catégories s’applique, en tenant compte des critères énoncés ci‑dessus.
7.3.2 Il incombe aux employés directement touchés par la diversification des modes d’exécution d’étudier sérieusement les offres faites par le nouvel employeur et de faire connaître leur décision à leur ministère ou leur organisation d’attache dans les délais fixés.
7.4 Avis concernant la diversification des modes d’exécution
7.4.1 Lorsqu’il est décidé de diversifier des modes d’exécution, le ministère ou l’organisation doit aviser par écrit tous les employés auxquels le nouvel employeur offre un emploi afin qu’ils puissent décider s’ils veulent accepter ou rejeter l’offre.
7.4.2 L’employé doit indiquer dans les soixante (60) jours suivant la réception de l’avis écrit s’il accepte l’offre d’emploi.
7.5 L’offre d’emploi du nouvel employeur
7.5.1 L’employé visé par le présent appendice (voir la section Application) qui n’accepte pas une offre d’emploi raisonnable du nouvel employeur dans le cas des formules de transition de catégories 1 et 2 aura droit à une période d’avis de licenciement de quatre (4) mois et sera licencié à la fin de cette période, à moins qu’il n’ait été convenu par consensus de mettre fin à son emploi avant l’expiration de la période de quatre (4) mois sauf si l’employé n’était pas au courant de l’offre ou qu’il se trouvait dans l’impossibilité de manifester son approbation.
7.5.2 L’administrateur général peut prolonger la période d’avis de licenciement pour des raisons opérationnelles, jusqu’à la date du transfert au nouvel employeur au plus tard.
7.5.3 L’employé qui n’accepte pas une offre d’emploi du nouvel employeur dans le cas de la formule de transition de catégorie 3 peut être déclaré optant ou excédentaire par l’administrateur général conformément aux dispositions des autres parties du présent appendice.
7.5.4 L’employé qui accepte une offre d’emploi du nouvel employeur par suite de la diversification des modes d’exécution verra son emploi prendre fin à la date du transfert ou à toute autre date pouvant être désignée par le ministère ou l’organisation d’attache pour des raisons opérationnelles, à condition qu’il n’en résulte pas une interruption du service continu, c’est‑à‑dire entre l’emploi dans l’administration publique centrale et celui du nouvel employeur.
7.6 Application d’autres dispositions de l’appendice
7.6.1 Les dispositions de la partie II : avis officiel, et du paragraphe 6.5, Prime de maintien en fonction, s’appliquent dans le cas d’un employé qui refuse une offre d’emploi répondant aux critères établis pour les formules de transition des catégories 1 et 2. Un paiement versé en vertu du paragraphe 6.5 ne peut être combiné à un paiement versé en vertu de l’autre article.
7.7 Paiements forfaitaires et suppléments de rémunération
7.7.1 L’employé visé par le présent appendice (voir la section Application) et qui accepte une offre d’emploi de catégorie 2 du nouvel employeur recevra un montant équivalant à trois (3) mois de salaire le jour où le service ou la fonction de son ministère ou organisation sera transféré au nouvel employeur. Le ministère ou l’organisation d’attache lui versera également, pour une période de dix‑huit (18) mois, un supplément de rémunération équivalant à la différence entre la rémunération applicable au poste de l’administration publique centrale et la rémunération applicable au poste du nouvel employeur. Ce supplément sera versé sous forme de paiement forfaitaire le jour où le service ou la fonction du ministère ou de l’organisation sera transféré au nouvel employeur.
7.7.2 Si l’employé accepte une offre d’emploi de catégorie 2 du nouvel employeur et que son salaire horaire ou annuel est inférieur à quatre‑vingts (80 %) pour cent de son ancienne rémunération horaire ou annuelle, le ministère ou l’organisation lui versera un supplément de rémunération pour une période additionnelle de six (6) mois, ce qui fera un total de vingt‑quatre (24) mois pour les suppléments versés en vertu du présent paragraphe et du paragraphe 7.7.1. Le supplément équivalant à la différence entre la rémunération applicable au poste de l’administration publique centrale et celle applicable au poste du nouvel employeur sera versé sous forme de paiement forfaitaire le jour où le service ou la fonction du ministère ou de l’organisation sera transféré au nouvel employeur.
7.7.3 L’employé qui accepte une offre d’emploi raisonnable de catégorie 1 ou 2 du nouvel employeur qui ne satisfait pas au critère du caractère raisonnable décrit dans l’Énoncé des principes régissant la pension figurant à l’annexe « A », c’est‑à‑dire lorsque la valeur actuarielle (coût) des dispositions de pension du nouvel employeur est inférieure à six virgule cinq (6,5 %) pour cent des frais de personnel ouvrant droit à pension (ne comprend pas les dépenses liées à l’administration du régime), recevra un montant équivalant à trois (3) mois de salaire le jour où le service ou la fonction de son ministère ou de son organisation sera transféré au nouvel employeur.
7.7.4 L’employé qui accepte une offre d’emploi de transition de catégorie 3 du nouvel employeur recevra un montant équivalant à six (6) mois de salaire le jour où le service ou la fonction de son ministère ou de son organisation sera transféré au nouvel employeur. Le ministère ou l’organisation d’attache lui versera également, pour une période de douze (12) mois, un supplément de rémunération équivalant à la différence entre la rémunération applicable au poste qu’il occupait dans l’administration publique centrale et celle du poste qu’il occupera chez le nouvel employeur. Le supplément sera versé sous forme de paiement forfaitaire le jour où le service ou la fonction du ministère ou de l’organisation sera transféré au nouvel employeur. La somme du paiement forfaitaire et du supplément de rémunération versée dans ce cas ne devra pas dépasser l’équivalent d’une année de salaire.
7.7.5 Pour l’application des paragraphes 7.7.1, 7.7.2 et 7.7.4, le terme « rémunération » comprend uniquement le salaire et, s’il y a lieu, les rajustements paritaires et les primes de surveillance.
7.8 Remboursement
7.8.1 La personne qui reçoit un paiement forfaitaire et un supplément de rémunération le cas échéant, conformément aux paragraphes 7.7.1, 7.7.2, 7.7.3 ou 7.7.4, et qui réintègre par la suite une section de l’administration publique centrale, que spécifie à l’occasion les annexes I et IV de la Loi sur la gestion des finances publiques, à n’importe quel moment pendant la période d’application du paiement forfaitaire et du supplément de rémunération, le cas échéant, devra rembourser au receveur général du Canada un montant correspondant à celui qu’elle a reçu pour la période allant de la date d’entrée en vigueur de la nouvelle nomination jusqu’à la fin de la période à laquelle s’applique la somme du paiement forfaitaire et du supplément de rémunération, le cas échéant.
7.8.2 La personne qui a touché un paiement forfaitaire conformément au paragraphe 7.6.1 et qui, le cas échéant, est soit nommée de nouveau à un poste dans un secteur de l’administration publique centrale, que spécifie à l’occasion les annexes I et IV de la Loi sur la gestion des finances publiques, soit embauchée à n’importe quel moment pendant la période d’application du paiement forfaitaire par le nouvel employeur où le travail de l’employé a été transféré, devra rembourser au receveur général du Canada un montant correspondant à celui qu’elle a reçu pour la période allant de la date d’entrée en vigueur de sa nouvelle nomination ou de son embauche à la fin de la période pour laquelle elle a touché ce paiement forfaitaire.
7.9 Crédits de congé annuel et indemnité de départ
7.9.1 Nonobstant les dispositions de la présente convention collective qui ont trait au congé annuel, l’employé qui accepte une offre d’emploi conformément aux dispositions de la présente partie peut choisir de ne pas se faire rembourser les crédits de congé annuel qu’il a accumulés mais n’a pas utilisés, à condition que le nouvel employeur accepte de reconnaître ces crédits.
7.9.2 Nonobstant les dispositions de la présente convention collective qui ont trait à l’indemnité de départ, l’employé qui accepte une offre d’emploi raisonnable conformément aux dispositions de la présente partie ne recevra pas d’indemnité de départ si les droits du successeur s’appliquent et/ou, dans le cas de la formule de transition de catégorie 2, lorsque le nouvel employeur accepte de reconnaître ses années d’emploi continu dans la fonction publique aux fins de l’indemnité de départ et de lui verser une indemnité de départ semblable à celle à laquelle il a droit au moment du transfert.
**
Cependant, l’employé qui a droit à un montant lié à la fin de l’indemnité de départ en vertu des dispositions des alinéas 19.06b) ou c) de l’appendice F touche le versement de cette indemnité au moment du transfert.
7.9.3 Si :
a. les conditions énoncées au paragraphe 7.9.2 ne sont pas remplies,
b. les dispositions de la présente convention collective concernant l’indemnité de départ sont retirées de la présente convention collective avant la date du transfert à un autre employeur du secteur public non fédéral,
c. l’emploi de l’employé prend fin conformément aux dispositions du paragraphe 7.5.1,
ou que
d. dans le cas de la formule de transition de catégorie 3, l’emploi de l’employé qui accepte une offre d’emploi du nouvel employeur prend fin au moment du transfert de la fonction au nouvel employeur,
l’employé sera considéré, aux fins de l’indemnité de départ, comme étant mis en disponibilité involontairement le jour où son emploi dans l’administration publique prend fin.
Annexe « A » : énoncé des principes régissant la pension
1. Le nouvel employeur instaurera ou Sa Majesté du chef du Canada obligera le nouvel employeur à instaurer des régimes de pension raisonnables en prévision du transfert des employés. Le critère du « caractère raisonnable » prévoira que la valeur actuarielle (coût) des dispositions de pension du nouvel employeur représente au moins six virgule cinq (6,5 %) pour cent des frais de personnel ouvrant droit à pension ce qui dans le cas d’un régime de pension à prestation déterminée sera calculé en utilisant la méthodologie d’évaluation mise au point par Towers Perrin pour le Conseil du Trésor et datée du 7 octobre 1997. Cette méthodologie d’évaluation s’appliquera pendant la durée de la présente convention collective. Dans les cas où aucun régime de pension raisonnable n’aura été instauré au moment du transfert ou lorsque le nouvel employeur n’aura pris aucun engagement écrit d’instaurer un régime de pension raisonnable de la sorte à la date où s’effectuera le transfert, sous réserve de l’approbation du Parlement et de la prise d’un engagement par écrit par le nouvel employeur de verser les coûts de l’employeur, la protection prévue par la Loi sur la pension dans la fonction publique pourra être assurée pendant une période de transition maximale d’un an.
2. Les prestations relatives au service accumulé jusqu’au moment du transfert seront entièrement protégées.
3. Dans les cas où il n’existera aucune entente en matière de transférabilité, Sa Majesté du chef du Canada verra à conclure les ententes de transférabilité entre le régime de pension de la fonction publique et le régime de pension du nouvel employeur. De plus, Sa Majesté du chef du Canada verra à obtenir l’autorisation d’offrir aux employés la possibilité de compter leur période de service fourni au nouvel employeur aux fins du calcul des seuils d’acquisition et des seuils de prestation prévus sous le régime de la Loi sur la pension dans la fonction publique.
Annexe « B »
Années de service au sein de la fonction publique |
Mesure de soutien à la transition (paiement en semaines de rémunération) |
0 |
10 |
1 |
22 |
2 |
24 |
3 |
26 |
4 |
28 |
5 |
30 |
6 |
32 |
7 |
34 |
8 |
36 |
9 |
38 |
10 |
40 |
11 |
42 |
12 |
44 |
13 |
46 |
14 |
48 |
15 |
50 |
16 |
52 |
17 |
52 |
18 |
52 |
19 |
52 |
20 |
52 |
21 |
52 |
22 |
52 |
23 |
52 |
24 |
52 |
25 |
52 |
26 |
52 |
27 |
52 |
28 |
52 |
29 |
52 |
30 |
49 |
31 |
46 |
32 |
43 |
33 |
40 |
34 |
37 |
35 |
34 |
36 |
31 |
37 |
28 |
38 |
25 |
39 |
22 |
40 |
19 |
41 |
16 |
42 |
13 |
43 |
10 |
44 |
07 |
45 |
04 |
Pour les employés saisonniers ou à temps partiel embauchés pour une période indéterminée, la mesure de soutien à la transition sera calculée au prorata de la même façon que l’indemnité de départ conformément à la présente convention collective.
Les dispositions relatives à l’indemnité de départ de la présente convention collective s’ajoutent à la mesure de soutien à la transition.
Annexe « C » : rôle de la Commission de la fonction publique dans l’administration des droits de priorité des employé‑e‑s excédentaires et des personnes mises en disponibilité
1. La Commission de la fonction publique présentera les employé‑e‑s excédentaires et les personnes mises en disponibilité vers les postes, dans tous les ministères ou organisations régis par la Loi sur l’emploi dans la fonction publique, s’ils semblent posséder les qualifications essentielles, à moins que les personnes n’aient informé par écrit la Commission de la fonction publique et leur ministère ou organisation d’attache de leur non‑disponibilité aux fins d’une nomination. La Commission de la fonction publique veillera ensuite à ce que les droits soient respectés et que les personnes ayant un droit de priorité soient évaluées de façon juste et équitable.
2. La Commission de la fonction publique, conformément à la Loi sur la protection des renseignements personnels, fournira au Secrétariat du Conseil du Trésor des renseignements sur l’administration des droits de priorité qui peuvent influer sur le niveau de conformité des ministères ou organisations à la présente directive.
3. La Commission de la fonction publique fournira aux employé‑e‑s excédentaires et aux personnes mises en disponibilité des renseignements sur leurs droits de priorité.
4. La Commission de la fonction publique, conformément à la Loi sur la protection des renseignements personnels fournira des renseignements aux agents négociateurs sur le nombre et la situation de leurs membres inscrits dans le Système de gestion de l’information sur les priorités et, à l’échelle de la fonction publique.
5. La Commission de la fonction publique veillera à ce qu’une priorité de réintégration soit donnée à tous les employé‑e‑s nommés à un poste de niveau inférieur.
6. La Commission de la fonction publique, conformément à la Loi sur la protection des renseignements personnels, fournira des renseignements à l’Employeur, aux ministères ou organisations et/ou aux agents négociateurs sur les présentations des employé‑e‑s excédentaires et des personnes mises en disponibilité pour s’assurer que les droits de priorité sont respectés.
Guide du Système de gestion de l’information sur les priorités de la Commission de la fonction publique
**
Protocole d’entente concernant un groupe de travail mixte chargé d’examiner les lignes directrices et procédures des ministères régissant les départs volontaires dans les cas de réaménagement des effectifs
Le présent protocole vise à mettre en œuvre l’entente intervenue entre l’Employeur et l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada à propos des employés des unités de négociation suivantes : Sciences appliquées et examen des brevets, Architecture, Génie et Arpentage, Vérification, commerce et achat, Systèmes d’ordinateurs, Services de santé et Recherche.
Afin d’examiner les enjeux soulevés à la table mixte sur le réaménagement des effectifs concernant l’établissement de programmes de départs volontaires dans les ministères avant que ne se produisent des cas de réaménagement des effectifs visant cinq (5) employés ou plus de même groupe et niveau, l’Employeur et l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada conviennent de constituer un groupe de travail mixte devant se réunir dans les quatre‑vingt‑dix (90) jours de la signature de l’entente pour rassembler et évaluer les lignes directrices et les procédures existantes des ministères régissant les départs volontaires.
De façon concertée et dans les douze (12) mois de la signature de l’entente, le groupe de travail fera rapport aux parties sur les meilleures pratiques pour le traitement des départs volontaires avant que ne se produisent des cas de réaménagement des effectifs.
L’Employeur acheminera un communiqué aux responsables des ressources humaines de chaque ministère et organisation dans les soixante (60) jours suivant la date du rapport où il fera état des meilleures pratiques, telles qu’identifiées par le comité mixte. Une copie dudit communiqué sera acheminée au président de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada.
Il appartiendra à chacune des parties d’assumer les coûts encourus par le groupe de travail.
**Appendice F
Clauses archivées concernant l’élimination de l’indemnité de départ pour les départs volontaires (démission et retraite)
Le présent appendice vise à rendre compte du libellé convenu entre l’Employeur et l’Institut concernant l’élimination de l’indemnité de départ en cas de départ volontaire (démissions et retraite) à compter du 25 janvier 2012. Ces dispositions d’origine sont reproduites pour tenir compte du libellé convenu dans les cas de paiement différé.
Article 19
Indemnité de départ
À compter du 25 janvier 2012, les alinéas 19.01b) et c) sont supprimés de la convention collective.
19.01 Dans les cas suivants et sous réserve du paragraphe 19.02, l’employé bénéficie d’une indemnité de départ calculée selon son taux de rémunération hebdomadaire :
Mise en disponibilité
a.
i. Dans le cas d’une première mise en disponibilité et pour la première (1re) année complète d’emploi continu, l’employé a droit à une indemnité correspondant à deux (2) semaines de rémunération ou trois (3) semaines de rémunération s’il compte dix (10) années ou plus et moins de vingt (20) années d’emploi continu, ou quatre (4) semaines de rémunération s’il compte vingt (20) années ou plus d’emploi continu, plus une (1) semaine de rémunération pour chaque année complète d’emploi continu supplémentaire, et, dans le cas d’une année partielle d’emploi continu, une (1) semaine de rémunération multipliée par le nombre de jours d’emploi continu divisé par trois cent soixante‑cinq (365).
ii. Dans le cas d’une deuxième (2e) mise en disponibilité ou d’une mise en disponibilité subséquente, une (1) semaine de rémunération pour chaque année complète d’emploi continu, et, dans le cas d’une année partielle d’emploi continu, une (1) semaine de rémunération multipliée par le nombre de jours d’emploi continu divisé par trois cent soixante‑cinq (365), moins toute période pour laquelle l’employé a reçu une indemnité de départ en vertu du sous‑alinéa 19.01a)(i) ci‑dessus.
Démission
b. Lors de la démission, sous réserve de l’alinéa 19.01c) et si l’employé justifie de dix (10) années ou plus d’emploi continu, la moitié (1/2) de sa rémunération hebdomadaire pour chaque année complète d’emploi continu et, dans le cas d’une année partielle d’emploi continu, la moitié (1/2) de sa rémunération hebdomadaire multipliée par le nombre de jours d’emploi continu et divisée par trois cent soixante‑cinq (365), jusqu’à un maximum de vingt‑six (26) années, l’indemnité ne devant pas toutefois dépasser treize (13) semaines de rémunération.
Retraite
c. Lors de la retraite, lorsque l’employé a droit à une pension à jouissance immédiate ou qu’il a droit à une allocation annuelle à jouissance immédiate, aux termes de la Loi sur la pension de la fonction publique, une indemnité de départ à l’égard de la période complète d’emploi continu de l’employé, à raison d’une (1) semaine de rémunération pour chaque année complète d’emploi continu et, dans le cas d’une année partielle d’emploi continu, une (1) semaine de rémunération multipliée par le nombre de jours d’emploi continu et divisée par trois cent soixante‑cinq (365), jusqu’à concurrence de trente (30) semaines de rémunération.
Décès
d. En cas de décès de l’employé, il est versé à sa succession une indemnité de départ à l’égard de sa période complète d’emploi continu, à raison d’une (1) semaine de rémunération pour chaque année complète d’emploi continu et, dans le cas d’une année partielle d’emploi continu, une (1) semaine de rémunération multipliée par le nombre de jours d’emploi continu et divisée par trois cent soixante‑cinq (365), jusqu’à concurrence de trente (30) semaines de rémunération, sans tenir compte des autres indemnités payables.
Mise en disponibilité motivée pour incapacité ou incompétence
e.
i. Lorsque l’employé compte plus d’une (1) année d’emploi continu et qu’il cesse de travailler par suite d’une mise en disponibilité motivée pour incapacité conformément à l’alinéa 12(1)e) de la Loi sur la gestion des finances publiques, il a droit à une indemnité de cessation d’emploi égale à une (1) semaine de rémunération pour chaque année complète d’emploi continu et, dans le cas d’une année partielle d’emploi continu, une (1) semaine de rémunération multipliée par le nombre de jours d’emploi continu et divisée par trois cent soixante‑cinq (365) jusqu’à concurrence de vingt‑huit (28) semaines.
ii. Lorsque l’employé compte plus de dix (10) années d’emploi continu et qu’il cesse de travailler par suite d’une mise en disponibilité motivée pour incompétence conformément aux dispositions de l’alinéa 12(1)d) de la Loi sur la gestion des finances publiques, il a droit à une indemnité de cessation d’emploi égale à une (1) semaine de rémunération pour chaque année complète d’emploi continu et, dans le cas d’une année partielle d’emploi continu, une (1) semaine de rémunération multipliée par le nombre de jours d’emploi continu et divisée par trois cent soixante‑cinq (365) jusqu’à concurrence de vingt‑huit (28) semaines.
19.02 La période d’emploi continu ayant servi au calcul des indemnités de départ payables à une personne en vertu du présent article sera réduite de toute période d’emploi continu à l’égard de laquelle cette personne a déjà bénéficié soit d’une indemnité de départ, d’un congé de retraite ou d’une gratification compensatrice en espèces. L’indemnité de départ maximum prévue à cet article ne sera en aucun cas cumulée.
Pour plus de précision, le montant versé en vertu des paragraphes 19.05 à 19.08 ou de dispositions similaires contenues dans d’autres conventions collectives est considéré comme une indemnité de cessation d’emploi aux fins de l’administration du paragraphe 19.02.
19.03 Le taux de rémunération hebdomadaire dont il est question dans les paragraphes ci-dessus est le taux de rémunération hebdomadaire auquel l’employé a droit conformément à la classification indiquée dans son certificat de nomination à la date de cessation d’emploi.
19.04 Nomination à un organisme distinct
L’employé qui démissionne pour accepter une nomination dans un organisme énuméré à l’annexe V de la Loi sur la gestion des finances publiques touche toutes les indemnités de départ découlant de l’application de l’alinéa 19.01b) (avant le 25 janvier 2012) ou des paragraphes 19.05 à 19.08 (à compter du 25 janvier 2012).
19.05 Fin de l’indemnité de départ
a. Sous réserve du paragraphe 19.02 ci‑haut, les employés nommés pour une durée indéterminée ont droit dès le 25 janvier 2012 à un montant lié à la fin de l’indemnité de départ à raison d’une (1) semaine de rémunération pour chaque année complète d’emploi continu et, dans le cas d’une année partielle d’emploi continu, une (1) semaine de rémunération multipliée par le nombre de jours d’emploi continu et divisée par trois cent soixante‑cinq (365), jusqu’à concurrence de trente (30) semaines.
b. Sous réserve du paragraphe 19.02 ci-haut, les employés nommés pour une durée déterminée ont droit dès le 25 janvier 2012 à un montant lié à la fin de l’indemnité de départ à raison d’une (1) semaine de rémunération pour chaque année complète d’emploi continu jusqu’à concurrence de trente (30) semaines.
Conditions d’encaissement du montant lié à la fin de l’indemnité de départ
19.06 Options
L’encaissement du montant lié à la fin de l’indemnité de départ peut être effectué à la discrétion de l’employé, en fonction des choix suivants :
a. un paiement unique au taux de rémunération du poste d’attache de l’employé au 25 janvier 2012,
ou
b. un paiement unique au moment de la cessation d’emploi au sein de l’administration publique centrale au taux de rémunération du poste d’attache de l’employé à la date de cessation d’emploi au sein de l’administration publique centrale,
ou
c. une combinaison des options a) et b) conformément à l’alinéa 19.07c).
19.07 Choix de l’option
a. L’Employeur informe l’employé du nombre de ses années d’emploi continu, au plus tard trois (3) mois après la date de signature officielle de la convention collective.
b. L’employé informe l’Employeur de l’option qu’il a choisie pour encaisser le montant lié à la fin de l’indemnité de départ dans les six (6) mois suivant la date de signature officielle de la convention collective.
c. L’employé qui choisit l’option décrite à l’alinéa 19.06c) doit préciser le nombre de semaines complètes à payer en vertu de l’alinéa 9.06a) et le nombre de semaines restantes à payer en vertu de l’alinéa 19.06b).
d. L’employé qui n’a fait aucun choix en vertu de l’alinéa 19.07b) sera réputé voir choisi l’option 19.06b).
19.08 Nomination à partir d’une autre unité de négociation
Ce paragraphe s’applique dans une situation où un employé est nommé dans un poste de l’unité de négociation NR à partir d’un poste extérieur à l’unité de négociation NR lorsque, à la date de la nomination, des dispositions similaires à celles des alinéas 19.01b) et c) sont encore en vigueur, à moins qu’il s’agisse uniquement d’une nomination intérimaire.
a. Sous réserve du paragraphe 19.02 ci‑haut, à la date où un employé nommé pour une période indéterminée devient assujetti à la présente convention après le 25 janvier 2012, l’employé a droit à un montant lié à la fin de l’indemnité de départ à raison d’une (1) semaine de rémunération pour chaque année complète d’emploi continu et, dans le cas d’une année partielle d’emploi continu, à une (1) semaine de rémunération multipliée par le nombre de jours d’emploi continu et divisée par trois cent soixante‑cinq (365), jusqu’à concurrence de trente (30) semaines de rémunération, calculée en fonction du taux de rémunération du poste d’attache de l’employé le jour précédant la nomination.
b. Sous réserve du paragraphe 19.02 ci-haut, à la date où un employé nommé pour une période déterminée devient assujetti à la présente convention après le 25 janvier 2012, l’employé a droit à un montant lié à la fin de l’indemnité de départ payable à raison d’une (1) semaine de rémunération pour chaque année complète d’emploi continu, jusqu’à concurrence de trente (30) semaines de rémunération, calculée en fonction du taux de rémunération du poste d’attache de l’employé le jour précédant la nomination.
c. L’employé qui a droit à un montant lié à la fin de l’indemnité de départ en vertu des alinéas a) ou b) a droit de choisir une des options décrites au paragraphe 19.06. Cependant, l’employé doit faire son choix dans les trois (3) mois qui suivent sa nomination au sein de l’unité de négociation.
d. L’employé n’ayant pas exercé de choix en vertu de l’alinéa 19.08c) sera réputé avoir retenu l’option 19.06b).
**Appendice G
Protocole d’entente entre le Conseil du Trésor (ci‑après appelé l’employeur) et l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (ci‑après appelé l’Institut) sur le soutien au mieux‑être des employés
Le présent protocole d’entente vise à rendre exécutoire l’entente conclue entre l’employeur et l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (ci‑après nommés les « parties »), relativement à la question du mieux‑être des employés.
Les parties créeront un Programme de soutien au mieux‑être des employés qui mettra l’accent sur l’amélioration du mieux‑être des employés et la réintégration des employés au lieu de travail après des périodes de congé attribuable à une maladie ou à une blessure.
Principales caractéristiques
Le Programme de soutien au mieux‑être des employés présentera les principales caractéristiques suivantes :
· contenu dans les conventions collectives;
· prestations jusqu’à vingt‑six (26) semaines (cent trente (130) jours ouvrables) et remplacement du soutien du revenu à 100 %;
· l’affectation annuelle doit être de neuf (9) jours de congé de maladie payé en raison d’une maladie ou d’une blessure qui ne relève pas des paramètres du Programme de soutien au mieux‑être des employés;
· remplacement du revenu à 100 % durant les trois (3) jours (ouvrables) de la période d’admissibilité lorsque la demande de l’employé est approuvée;
· les maladies chroniques et épisodiques admissibles seront exemptes de la période d’admissibilité;
· la période d’admissibilité sera annulée dans les cas d’hospitalisation ou de récidive d’une maladie ou d’une blessure antérieure approuvée dans le cadre du Programme de soutien au mieux‑être des employés dans les trente (30) jours;
· les employés ont le droit de reporter au plus trois (3) jours de crédits de congé de maladie inutilisés restant à la fin de l’exercice financier, qui pourront être utilisés lors de l’exercice financier suivant;
· l’accumulation des crédits de congé de maladie actuelle cessera lorsque le Programme de soutien au mieux‑être des employés sera mis en œuvre. Les employés ayant accumulé des congés de maladie au‑delà de vingt‑six (26) semaines auront le droit de reporter ces jours excédentaires pour fournir une couverture prolongée à 100 % du remplacement du revenu avant d’accéder à l’assurance‑invalidité de longue durée;
· temps de déplacement pour diagnostic et traitement;
· services internes de gestion de cas et de retour au travail centrés sur le soutien aux employés malades ou blessés;
· un employé visé par le Programme de soutien au mieux‑être des employés sera considéré être en congé payé;
· l’employeur prendra en charge tous les coûts de l’administration du Programme de soutien au mieux‑être des employés; et
· augmenter la quantité de congés payés pour obligations familiales d’un (1) jour.
Processus
Les parties conviennent de créer un comité technique et un comité directeur, avec une vision et un engagement à long terme de leur haute direction.
Le comité directeur et le comité technique seront établis dans les 60 jours suivant la signature. Les comités seront composés d’un nombre égal de représentants patronaux et de représentants syndicaux. Le comité directeur est responsable de la détermination de la composition du comité technique.
Tout le temps passé par les employés pour soutenir le comité technique sera réputé être un congé payé pour activités syndicales. L’employeur accordera un congé payé aux employés prenant part à ces activités, y compris pour le temps de préparation et de déplacement.
Le comité technique élaborera tous les documents et ententes et nécessaires à la mise en œuvre du Programme de soutien au mieux‑être des employés dans le cadre de la prochaine ronde de négociations collectives. Ce travail devra être terminé dans l’année suivant la signature. Le comité technique doit formuler des recommandations provisoires aux fins d’examen par le comité directeur dans le cadre d’une série de réunions régulières. Ces recommandations porteront sur les sujets suivants :
· les modifications corrélatives à apporter aux dispositions existantes des conventions collectives portant sur les congés et le plan d’invalidité de longue durée;
· les définitions;
· les conditions d’admissibilité pour le nouveau Programme de soutien au mieux‑être des employés;
· les processus d’évaluation et d’arbitrage;
· les services internes de gestion de cas et de retour au travail;
· les mesures d’adaptation en milieu de travail;
· la création d’un centre pour le mieux‑être au travail;
· la gouvernance du Programme de soutien au mieux‑être des employés, y compris les mécanismes de règlement des différends;
· la couverture de blessure de stress opérationnel et d’autres blessures subies par des employés déployés lors d’opérations militaires;
· le harcèlement;
· la violence familiale; et
· d’’autres mesures qui viendraient à l’appui d’une approche holistique de la gestion de la santé des fonctionnaires fédéraux.
Le comité technique doit examiner les pratiques des autres administrations et employeurs au Canada dont la fonction publique pourrait tirer des enseignements, en reconnaissant que tous les milieux de travail ne se ressemblent pas. Le comité directeur consultera au besoin les comités fédéraux de santé et de sécurité, de même que des experts canadiens qui sont des chefs de file dans le domaine de la gestion de l’incapacité et de la santé.
Le comité directeur doit approuver le plan de travail du comité technique et l’échéancier des rapports provisoires dans les quatre (4) mois suivant la signature. Le plan de travail du comité technique peut être modifié de temps à autre sous réserve du consentement mutuel des membres du comité directeur.
Les échéances peuvent être reportées, sous réserve du consentement mutuel des membres du comité directeur. Le mandat du comité technique peut être modifié de temps à autre sous réserve du consentement mutuel des membres du comité directeur.
Les parties conviennent, si elles n’ont pas convenu d’une entente dans les dix‑huit (18) mois suivant la mise en place du comité technique, ou en tout temps avant ce moment, de nommer conjointement un médiateur dans les trente (30) jours.
Intégration aux conventions collectives :
1. Lorsque les parties auront convenu d’une entente sur une formulation et une conception de programme provisoire pour le Programme de soutien au mieux‑être des employés, cette entente sera fournie aux tables de négociations individuelles de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada aux fins de ratification et d’inclusion à leurs conventions collectives.
2. Aucune table de négociation ne devra modifier l’entente conclue sur le Programme de soutien au mieux‑être des employés.
3. Les modifications à venir au Programme de soutien au mieux‑être des employés nécessiteront l’accord de l’Institut et de l’employeur. Les modifications à venir devront faire l’objet de négociations entre les parties à la table centrale composée d’une équipe de négociation de l’Institut et de l’équipe de négociation de l’employeur.
Signé à Ottawa, le 7e jour de décembre 2016.
Annexe
Les parties conviennent que les sujets suivants devront faire l’objet de discussions par le Comité technique, notamment :
a. soutien du revenu durant le processus d’appel;
b. mises à jour et changements au régime d’assurance‑invalidité de longue durée;
c. rendez‑vous médicaux;
d. plans de traitement;
e. amélioration de la couverture pour les traitements;
f. soldes négatifs des crédits de congés de maladie;
g. utilisation des crédits de congés de maladie;
h. bureau de gestion d’assurance-invalidité;
i. dispositions transitoires comme les employés en congé de maladie à la date de transition;
j. congés de maladie supplémentaires pour les professionnels de la santé;
k. attribution des jours de congé de maladie (acquis c. avance annuelle);
l. services offerts par le centre du mieux-être en milieu de travail;
m. considérations liées à la protection des renseignements privés;
n. définition des maladies chroniques et épisodiques;
o. travailleurs de quarts.