Compte-rendu des négociations du groupe PTIUO de l’IPFPC, publié par l’Université le 18 août
Le 2 août dernier, comme nous l’avons déjà annoncé, votre équipe de négociation a rencontré l’employeur dans le cadre d’une séance de conciliation, car l’Université avait quitté la table de négociation et déclaré une impasse. En vertu de la Loi sur les relations de travail de l’Ontario, si les parties ne parviennent pas à s’entendre avant le 27 août, le syndicat sera en position de grève légale et l’Université, dans une position de lock-out légal.
À ce jour, l’employeur n’a pas encore accepté une seule des propositions que nous avons mises sur la table pour améliorer vos conditions de travail et protéger votre sécurité d’emploi. L’Université, qui a déjà procédé à plusieurs mises à pied, a annoncé publiquement son intention de faire d’autres licenciements. Par conséquent, nous essayons de mettre un terme à la sous-traitance inutile de nos emplois, d’améliorer les avantages sociaux en cas de mise à pied et de faire en sorte que les membres sont rémunérés au taux normal – le maximum qui correspond à ce que gagnent les autres travailleurs en informatique.
Votre équipe de négociation est d’avis qu’un accord est toujours possible; elle a d’ailleurs proposé de reprendre les négociations dès que possible après la tenue du vote de grève. Nous croyons que l’Université tente d’attaquer tous les syndicats, à commencer par le groupe PTIUO, car il ne compte que 251 membres.
Nous vous invitons à montrer votre soutien envers l’équipe de négociation lors d’un vote en ligne qui aura lieu à partir du 24 août à midi pour se terminer le lundi 28 août, à midi également. Une clé de vote vous sera envoyée le 24 août.
Le Groupe a accepté de rencontrer l’Université dans le cadre d’une séance de médiation les 12 et 13 septembre. Si l’Université est d’accord, le 15 septembre sera désignée comme étant la nouvelle date de grève légale. Venez participer à des activités amusantes à partir de la semaine du 28 août!
Réponse au message que l’Université a publié le 18 août 2017
- Le message que l’Université a publié le 18 août est inexact.
- Le Groupe n’a pas quitté la table de négociation; c’est l’employeur qui a refusé de participer aux deux derniers jours de négociation, les 26 et 27 juin.
- Nous n’avons pas refusé la médiation, nous avons simplement demandé de la reporter jusqu’après le vote de grève — une demande acceptée par le médiateur.
- L’Université a également laissé entendre que nous n’acceptons pas ce que « tout le monde » a pourtant accepté. Or, voici les faits :
- AUCUN autre groupe ne s’est fait proposer de supprimer l’allocation de retraite.
- Aucun autre groupe n’a accepté d’abolir l’horaire réduit d’été.
- Lors des négociations, le Groupe a indiqué qu’il serait disposé à accepter la même augmentation économique que les autres groupes se sont fait proposer, pourvu que l’Université réduise le temps qu’il faut pour atteindre l’échelon maximum.
- Le Groupe a approuvé de nombreux articles avant la séance de conciliation. Nous avons accepté quatre ou cinq demandes importantes de l’Université, qui n’en a accepté AUCUNE de notre part.
- La proposition d’élimination de l’indemnité de départ à la retraite ferait en sorte de geler le montant de ceux qui l’ont accumulée, tandis que les nouveaux membres du Groupe n’obtiendraient tout simplement rien du tout.
- Nous tiendrons un vote de grève le jeudi 24 août; les résultats de ce scrutin détermineront les prochaines étapes pour le Groupe.