Comité consultatif des sciences (CCS)
Troisième réunion du CCS (en personne et sur Zoom)
Lundi 13 novembre 2023
Procès-verbal
(Traduit de l’anglais)
Sont présents :
Waheed Khan (président)
David Tang (membre du groupe LS)
Joanne Papineau (membre du groupe SP)
Kevin Jacobs (membre du groupe SP)
Kimberley Keats (membre du groupe SP)
Lionel Siniyunguruza (personne-ressource de l’Institut)
Sont absents :
Georgine Pastershank (membre du groupe SP)
Tina MacDonald (membre du groupe RT-HRW)
Sushil Dixit (ami du Comité)
Nadia Leon-Alexis (amie du Comité)
Daniel Ingram (ami du Comité)
Katie Beach (amie du Comité)
Xiolan Wang (amie du Comité)
Ali Nasseri (ami du Comité)
1 |
Mot de bienvenue et appel nominal |
Waheed |
2 |
Reconnaissance des territoires traditionnels et Code de respect de l’IPFPC |
Waheed |
3 |
Examen et approbation de l’ordre du jour provisoire |
Tout le monde |
4 |
Approbation du procès-verbal de la réunion précédente
Le procès-verbal est approuvé, avec quelques modifications :
L'adjointe administrative enverra les procès-verbaux au service de traduction et les mettre en ligne. |
Tout le monde |
5 |
Points de suivi du procès-verbal de la dernière réunion
Collecte de témoignages de nos scientifiques
L’IPFPC avait déjà publié une entrevue d'un de nos scientifiques. Waheed aimerait lancer une nouvelle invitation à nos membres pour qu’ils/elles partagent leurs histoires et les présentent à l’AGA. L’objectif est de présenter nos scientifiques et de recevoir les commentaires de nos membres lors de l’AGA afin d’améliorer le plan stratégique du Comité consultatif des sciences (CCS) en conséquence.
Le Comité aimerait savoir comment l’équipe des communications s’adresse aux membres et comment recueillir au mieux leurs témoignages. Actuellement, les membres sont invités à partager leurs histoires en les envoyant à l’adresse électronique de Bien mieux ensemble. Toutefois, le Comité souhaite s’adresser plus activement aux membres afin de disposer d’histoires à partager à l’assemblée générale annuelle (AGA).
Lionel a contacté le nouveau chef d’équipe des communications et attend une réponse. Les informations à recueillir sont les suivantes :
Kiosque du CCS à l’AGA
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Waheed |
6 |
Préparation de l’AGA de l’IPFPC
Jeu-questionnaire du CCS à l’AGA Le jeu-questionnaire préparé pour le kiosque a été traduit et le lien du sondage sera testé sous peu. Une fois finalisé, le lien sera communiqué au Comité.
Déterminer si le jeu-questionnaire sera disponible exclusivement en ligne ou si des copies imprimées doivent également être distribuées au kiosque.
Pour accroître la participation, le CCS pourrait organiser un tirage au sort parmi les personnes qui répondent au jeu-questionnaire. L’éligibilité n’est pas évaluée en fonction du score et la personne gagnante sera sélectionnée au hasard, parmi les candidatures. Parmi les prix possibles figurent des articles de visibilité de l’IPFPC.
Fixer un délai précis pour répondre au jeu-questionnaire et compiler les noms des personnes qui y ont répondu sous forme numérique et imprimée. Le nom du/de la gagnant·e sera annoncé le lendemain matin, suffisamment tôt pour que les participant·es puissent récupérer leur prix avant de partir.
Défis à prendre en compte lors de la diffusion du jeu-questionnaire :
La solution pourrait consister à envoyer un courriel aux membres pour leur fournir les réponses correctes, promouvoir la visibilité et faire connaître le Comité.
Autres
Il faudrait également aborder la question de l’examen des différentes politiques en matière d’intégrité scientifique sous différents employeurs, en particulier pour les prochaines rondes de négociation. Malheureusement, la formation proposée aux nouveaux chercheurs et aux nouvelles chercheuses ne porte souvent que sur les droits d’auteur et les questions de sécurité, négligeant l’importance de l’intégrité scientifique. Le Comité devrait en informer l’équipe des Points focaux et continuer de travailler en étroite collaboration sur cette question. Les différentes politiques en matière d’intégrité scientifique pourraient peut-être être compilées et publiées sur le site web de l’IPFPC. Une définition officielle de l’intégrité scientifique devrait également figurer dans le jeu-questionnaire.
Le kiosque pourrait présenter un lien ou un code QR menant vers une liste des membres et ami·es du Comité. Ainsi, les membres auraient une meilleure idée de qui les représente et d’à qui s’adresser. Quelques copies imprimées pourraient également être mises à leur disposition.
En utilisant des codes QR, le Comité peut montrer qu’il est respectueux de l’environnement et qu’il contribue à maximiser l’utilisation des iPads réservés par l’Institut pour l’AGA. |
Waheed |
7 |
Symposium sur la science : ébauche de note conceptuelle
L’objectif de ce point de l’ordre du jour d’aujourd’hui est simplement d’examiner ce qui devrait être inclus dans la note conceptuelle, et non de la finaliser. Une fois que les membres auront donné leur avis sur ce que devraient être les sujets abordés par le symposium scientifique, le CCS les soumettra au Conseil d’administration (CA) et fournira un plan général. Les sujets doivent être variés et tenir compte des perspectives et des intérêts de l’ensemble des membres, et pas seulement du Comité actuel.
Le symposium scientifique devrait durer une journée ou une journée et demie et comporter des séances dynamiques et des possibilités de réseautage. La séance de clôture doit être très intéressante. Des décideur·ses de haut niveau ou des personnes liées au Conseil du Trésor devraient y participer, afin d’attirer un public diversifié. En l’organisant quelque part dans la région de la capitale nationale (RCN), nous pourrons accroître la participation de nos membres. Toutefois, le symposium devrait également comporter une composante virtuelle afin de permettre la participation des membres qui ne peuvent pas y assister en personne.
Contacter les différents ministères pour obtenir des parrainages et leur donner l’occasion de mettre en valeur leurs scientifiques et leur travail. En invitant des député·es, la conseillère scientifique en chef et d’autres représentant·es du gouvernement qui soutiennent la science publique, nous pourrons communiquer les défis auxquels sont confrontés les scientifiques canadiens et souligner l’importance de l’investissement dans la science. S’il donne la priorité à des thèmes qui trouvent un écho auprès de la population canadienne, tels que la sécurité, l’alimentation, la qualité de l’air, l’eau, les médicaments ainsi que la diversité des genres et la représentation des femmes en science, l’événement pourrait attirer davantage l’attention des médias. Il serait également possible d’y incorporer la Division des sciences autochtones et la production de connaissances.
Une autre priorité devrait être la mobilisation des jeunes, où les discussions sur le développement de carrière et les défis liés au financement sont abordés de front. Le symposium devrait produire un résumé intéressant ou même des recommandations critiques à présenter aux parties prenantes. En ce qui concerne la viabilité financière de l’événement, le Comité devrait viser la rentabilité et rechercher activement le parrainage d’organisations pertinentes telles que la Conférence sur les politiques scientifiques canadiennes.
Un autre objectif est de mieux faire connaître les contributions des scientifiques de l’IPFPC au bien-être de la population. En exposant les conséquences concrètes d’une réduction des fonds alloués à la science publique, nous pouvons espérer mobiliser le soutien de la population, ce qui est très puissant. Toutefois, le Comité reconnaît que, malheureusement, de nombreuses coupes budgétaires concernent des projets qui ne sont pas aussi évidents pour la population et qu’il existe un réel besoin d’améliorer la communication entre l’Institut et la population.
À l’approche des élections fédérales, le CCS devrait profiter de l’essor donné par l’AGA de l’IPFPC pour poursuivre ses objectifs et éviter que les événements organisés par le Comité ne deviennent insulaires et inefficaces. Même si nos scientifiques adoptent une approche non partisane, les élections peuvent avoir un impact sérieux sur le financement, ce qui signifie que le Comité devrait mettre en œuvre ses projets le plus tôt possible. L’élaboration de politiques fondées sur des données probantes est de la plus haute importance, et nous devons plaider en faveur d’une prise de décision éclairée par la science. Il est dans l’intérêt de la nation de le faire plutôt que de suivre des récits politiques néfastes tels que le déni du changement climatique.
Pour avoir un impact, il sera essentiel de disposer d’études de cas réelles démontrant l’importance de la science publique avec des données abondantes et des thèmes pertinents. Ceux-ci peuvent concerner l’agriculture ou les océans qui, bien qu’ils puissent sembler être déconnectés de la vie quotidienne, ont un impact direct sur chaque Canadien·ne. Il est essentiel de dissiper la mentalité selon laquelle le travail des fonctionnaires n’est pas nécessaire ou que les sujets de niche n’ont pas d’implications dans le monde réel.
Un autre défi important pour une science publique saine est la difficulté du partage des connaissances, et plus particulièrement le manque d’infrastructures numériques pour le faire de manière sécuritaire et efficace. Les fonds ne doivent pas seulement servir à construire des laboratoires (ce qui est important), mais aussi à mettre en place des mécanismes permettant à nos scientifiques de communiquer et de se soutenir mutuellement dans tout le pays.
Lors de la rédaction de la note conceptuelle pour le symposium et de sa présentation au CA, le Comité doit anticiper les questions relatives aux coûts de l’événement. Bien que le chiffre exact ne soit pas connu, des efforts seront faits pour que le symposium soit rentable, en obtenant par exemple des commandites externes ou en invitant nos membres retraités à contribuer. Le Comité est convaincu que le symposium en vaut la peine.
Les contributions à la discussion d’aujourd’hui sont très précieuses, et nous invitons les membres à consulter l’ébauche actuelle de la note conceptuelle, qui se trouve dans le Google Drive, ainsi qu’à fournir des commentaires à ce sujet. |
Waheed |
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Tour de table
Les membres et ami·es présents contribuent au mot de la fin. La date de la prochaine réunion reste incertaine, étant donné que les mandats se terminent en décembre et que la composition du Comité reste inconnue. Néanmoins, les membres actuels du CCS continueront à collaborer, car ce sont des collègues qui partagent la même vision. Le Comité réaffirme qu’il est nécessaire d’avoir un mandat de trois ans, pour assurer la continuité.
On met en évidence les avantages des réunions virtuelles du Comité, en insistant sur la rentabilité, l’absence de problèmes de déplacement et la possibilité d’atteindre un grand nombre de participant·es en ligne.
Une note de félicitations est adressée au personnel de l’IPFPC pour la ratification réussie de sa nouvelle convention collective de la section locale 3011 de l’AIMTA, et l’on se réjouit d’avance de la réunion des membres du CCS à l’AGA. |
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La séance est levée. |
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