Salutations de l’exécutif du groupe SP!
Nous espérons que les membres du groupe SP ont participé activement à la récente AGA du groupe. Nous avons un nouvel exécutif et sommes déjà en train de préparer de nombreux projets pour l’année à venir.
Représentant·es à l’AGA nationale du groupe SP en avril 2025
Rappel aux membres actifs de se joindre au clavardage actif du groupe SP
Souhaitez-vous vous investir davantage dans le groupe SP et dans l’ensemble de l’Institut? Nous encourageons les membres à créer une adresse courriel de l’Institut et à participer à la conversation. Vous pouvez demander une adresse courriel ici :
https://pipsc.ca/fr/outils-des-membres/courriel
Lorsque vous aurez obtenu votre adresse courriel unique de l’Institut, écrivez-nous (Ask_sp@pipsc.ca) et nous vous intégrerons au clavardage du groupe.
Vous pouvez également communiquer directement avec l’exécutif du groupe SP en nous envoyant un courriel. Vos questions et commentaires sont les bienvenus : Ask_sp@pipsc.ca
Prix de reconnaissance – par Joanne Papineau, membre retraitée du groupe SP
Le groupe SP encourage les membres à soumettre la candidature de pairs ou de collègues qui ont dépassé les attentes en consacrant leur temps, leurs connaissances, leur expertise et leur énergie à diverses fonctions (p. ex. : délégation syndicale, exécutif de sous-groupes SP, sections, comités, groupes de consultation, etc.).
L’exécutif du groupe SP tient à souligner la contribution des personnes suivantes au groupe SP et à l’IPFPC en général. Nous vous remercions sincèrement de votre temps et de votre engagement à défendre les intérêts des membres.
Colombie-Britannique – Maria Cornthwaite
Région de la capitale nationale – Sally Hanna et Violina Thomas
Ontario – Maegan Harrison et Dan McDonnell
Nous vous invitons à proposer la candidature d’un·e membre pour le programme de prix de reconnaissance du groupe SP au moyen du formulaire suivant :
https://pipsc.ca/fr/groupes/sp/programme-de-prix-de-reconnaissance-du-groupe-sp-0
Réflexion sur les élections fédérales – par Bryan Van Wilgenburg, président du groupe SP
La population canadienne a voté pour la modération et la stabilité. Comme le dit l’adage, l’électorat n’a jamais tort. Il y a matière à un optimisme prudent, mais de nombreux enjeux non réglés, au Canada, laissent les membres du groupe SP dans une situation précaire. Les conflits commerciaux et les difficultés économiques donnent aux employeurs des raisons de geler les salaires et d’éliminer des emplois. On s’attend à ce que les gouvernements emboîtent le pas, et inévitablement, quelqu’un devra payer pour les promesses électorales. Il est important que la recherche d’un budget équilibré ne se fasse pas au détriment de nos membres.
Il faut garder une attitude positive : le cynisme défaitiste ne mène à rien. En même temps, il nous faut être réalistes. Peu de gens sont prêts à se battre pour les personnes qui ne se battent pas pour elles-mêmes. La plupart des Canadien·nes n’ont pas de syndicat ni de régime de retraite. Nous ne serons jamais en sécurité tant que les employé·es du secteur privé nous envieront. Pendant que nous les aidons à s’en sortir, il est essentiel de continuer à démontrer notre valeur au gouvernement et à la population canadienne. Par-dessus tout, nous devons être prêt·es à tout.
Vous pouvez faire votre part en vous tenant au courant de ce qui se passe ou vous pouvez en faire davantage en écrivant à ask_sp@pipsc.ca et en indiquant « je veux aider » à titre de ligne d’objet.
Les fonctionnaires des États-Unis
Alors que nous assistons à des changements dans l’ensemble de la fonction publique fédérale américaine, nous devons réfléchir à ce qui est en jeu ici, au Canada. L’article suivant vaut la peine d’être lu :
Si le sujet des syndicats aux États-Unis vous intéresse, l’American Federation of Unions fait régulièrement le point :
« L’American Federation of Labor and Congress of Industrial Organizations (AFL-CIO) travaille sans relâche pour améliorer la vie des personnes qui travaillent.
Nous sommes une fédération démocratique et volontaire regroupant 63 syndicats nationaux et internationaux qui représentent plus de 15 millions de travailleur·ses. »
Qu’est-ce que le réaménagement des effectifs? – par Kevin Jacobs, membre du groupe SP
Vous avez peut-être déjà entendu parler de « réaménagement des effectifs » sans vraiment savoir ce que ça veut dire. Un réaménagement des effectifs (RE) survient lorsque l’employeur détermine que le service d’un·e employé·e nommé·e pour une période indéterminée n’est plus nécessaire en raison d’un manque de travail, de la suppression d’une fonction, du déménagement d’une unité de travail à un endroit où l’employé·e ne souhaite pas déménager ou d’une initiative de diversification des modes de prestation de services.
Chaque convention collective de l’IPFPC, dans l’administration publique centrale, comporte un appendice portant expressément sur le réaménagement des effectifs. Dans le cas du groupe Sciences appliquées et examen des brevets, il s’agit de l’Appendice G. Il est très important que les membres comprennent les dispositions de la convention collective, car des délais d’exécution bien précis s’appliquent aux situations de réaménagement des effectifs. L’objectif principal du réaménagement des effectifs est de garantir l’emploi continu. Cela dit, l’emploi continu ne signifie pas nécessairement la poursuite du travail dans un poste ou un groupe professionnel identique ou semblable. Par conséquent, les employé·es ne doivent pas supposer que leur nouvel emploi sera identique ou semblable au poste libéré.
Le personnel embauché pour une durée déterminée et le personnel occasionnel ne sont pas visés par l’Appendice sur le réaménagement des effectifs. Les employé·es nommés pour une durée déterminée ont droit à un préavis écrit de 30 jours si leur contrat n’est pas renouvelé ou s’il prend fin prématurément.
L’Institut a préparé un site Web comprenant une foire aux questions, des webinaires enregistrés et d’autres documents qui vous seront utiles, si vous êtes dans une situation de réaménagement des effectifs ou si vous soutenez une personne dans cette situation.
https://pipsc.ca/fr/nouvelles-et-enjeux/mieux-comprendre-le-reamenagement-des-effectifs
Si vous croyez qu’un employeur n’applique pas correctement les dispositions de l’Appendice sur le réaménagement des effectifs, veuillez communiquer avec un·e délégué·e syndical·e, votre bureau régional de l’IPFPC ou la présidence de l’équipe de consultation nationale.
Utilisation de vos codes de congé – par Robert MacDonald, membre retraité du groupe SP
Message aux sous-groupes SP : Robert MacDonald a préparé une excellente présentation sur l’utilisation de vos codes de congé. Elle est disponible sur demande et constitue un excellent sujet pour les dîners d’information régionaux. La présentation aborde la question en profondeur, que ce soit les options de congé habituelles, les nuances du congé non payé et le congé avec étalement du revenu. Elle couvre également de nouvelles options de congé et des options améliorées, comme le congé pour les employé·es en déplacement, le congé de proche aidant·e, le congé pour cause de violence familiale et le congé de deuil.
Pour demander une liste de toutes les présentations disponibles, veuillez communiquer avec notre coordonnatrice du contenu, Leslie Nasmith, à l’adresse leslienasmith@pipsc.ca.
Profil du participant Gabriel Picard, membre du groupe SP
Gabriel a récemment participé à une réunion de l’exécutif du groupe SP, et voici quelques mots de sa part :
J’ai eu l’occasion de participer à titre d’observateur à la réunion nationale de l’exécutif du groupe SP ainsi qu’à la réunion des président·es des sous-groupes SP, le lendemain. L’observation de ces réunions m’a permis de voir le travail qui se fait en coulisses et de mieux comprendre la manière dont ces membres de l’exécutif prennent des décisions, font circuler l’information et échangent avec les sections. Les réunions se sont distinguées par une impressionnante diversité de thèmes et de personnes. Il était intéressant d’entendre les défis uniques auxquels chaque région est confrontée, et motivant d’entendre les points communs entre ces défis et les solutions proposées. Lors de la réunion des membres de l’exécutif du groupe SP, j’ai eu l’occasion de présenter certains des enjeux et des préoccupations propres à mon domaine de travail. J’ai beaucoup apprécié cette occasion de partager et de relier la nature stratégique des discussions aux enjeux concrets auxquels mes collègues sont confrontés. J’ai quitté l’événement en me sentant confiant et inspiré par le dévouement, l’organisation et l’énergie de chaque bénévole. Cela m’a permis de ramener dans mon propre travail une vision, une connexion avec une perspective plus large et l’inspiration nécessaire pour poursuivre le travail que nous accomplissons pour représenter nos collègues membres. Cette expérience m’a permis de mieux comprendre comment les exécutifs nationaux et ceux des sections prennent leurs décisions, et d’établir des liens entre le travail que j’effectue pour mes collègues, à titre de délégué syndical et de militant. J’espère sincèrement que les exécutifs continueront d’offrir cette occasion à d’autres personnes.
Profil de Daniel MacKenzie, membre du groupe SP
Daniel a récemment participé à une réunion de l’exécutif du groupe SP, et voici quelques mots de sa part :
Bonjour! Je m’appelle Daniel MacKenzie et je suis membre du groupe SP. Je travaille comme PC pour le ministère de la Défense nationale à Gander, à Terre-Neuve-et-Labrador. Ayant reçu l’un des trois grands prix du sondage et concours des militant·es du groupe SP, j’ai eu le plaisir d’être invité comme observateur à la réunion de l’exécutif du groupe SP à Montréal, le 4 avril. J’ai également eu l’occasion de présenter un sujet d’intérêt à l’exécutif. Étant une personne active qui travaille avec des militaires, on pourrait dire que je les envie de pouvoir passer une partie de leur journée au gym alors que je dois me contenter d’une petite séance rapide pendant ma pause du dîner. C’est de là que vient l’idée de ma présentation à l’exécutif. J’aimerais que du temps consacré au mieux-être soit ajouté à notre convention collective. Les membres pourraient ainsi intégrer dans leur semaine de travail du temps dédié à des activités de bien-être personnel. Je pense par exemple à des séances d’entraînement au gymnase, à du yoga, à de la méditation, etc. L’augmentation de l’activité physique apporte de nombreux avantages à l’employé·e et à l’employeur : une amélioration de la santé et du bien-être, des gains en productivité et en créativité, plus de positivité, une meilleure culture en milieu de travail, une diminution de l’absentéisme et des accidents du travail, et une réduction du nombre de congés de maladie pris ainsi que des coûts des régimes de soins médicaux. Personnellement, je crois que la fonction publique devrait servir de référence. Compte tenu du fait que 37,2 % de la population canadienne d’âge adulte était inactive physiquement en 2022, offrir du temps de mieux-être aux fonctionnaires serait une bonne façon d’améliorer cette statistique. Si vous aimez cette idée, veuillez communiquer avec l’exécutif du groupe SP ou laisser un commentaire dans le prochain sondage sur les négociations.
Intégrité scientifique – par Karen Hall, membre du groupe SP
Quelqu’un d’autre se sent-il un peu choqué par les attaques incessantes contre la science qui ont lieu, ces derniers temps, de l’autre côté de la frontière? C’est invraisemblable, mais c’est la réalité pour un grand nombre de scientifiques du fédéral qui travaillent de l’autre côté de la frontière et pour les personnes dont les travaux scientifiques dépendent du financement fédéral. Il est difficile de ne pas remarquer les personnes qui occupent des postes de haut niveau tout en ayant peu ou pas d’expérience dans le domaine scientifique et aucune formation suggérant que la pensée critique fait partie de leurs compétences clés. Surtout, rien ne démontre que l’intégrité scientifique est prise en compte, dans le processus décisionnel. À ce stade, les données probantes semblent facultatives. Ces actions auront des conséquences qui se feront sentir pendant des générations, et pas seulement dans ce pays, mais dans le monde entier. Mais n’oublions pas qu’il n’y a pas si longtemps, nous avons vu disparaître des décennies de données et de connaissances scientifiques ici même, au Canada. De façon moins dramatique, mais tout aussi grave.
Que pouvons-nous faire, face à cette situation? Cela nous donne au moins l’occasion de réfléchir à ce qui a changé, au cours de la dernière décennie, pour la science et les scientifiques fédéraux et de nous poser la question suivante : la situation s’est-elle améliorée?
Il y a plusieurs années, Matt MacLeod, membre du groupe RE et militant au sein de l’IPFPC, a rédigé un article d’opinion, pour l’organisme Evidence for Democracy, dont le titre peut se traduire par : « Si les scientifiques sont autorisés à s’exprimer librement dans la forêt, émettent-ils des sons? » Selon lui, il reste encore beaucoup à faire, en matière de transparence et de mise en œuvre. « Le travail visant à rendre la prise de décisions gouvernementales transparente ne s’est pas arrêté avec la signature des PIS; c’est plutôt là qu’il a commencé. » La réalité des scientifiques du fédéral est que leur parcours vers l’intégrité scientifique en est encore à ses débuts et reste vulnérable aux jeux politiques actuels.
La grande majorité, pour ne pas dire la totalité, des ministères concernés se sont dotés d’une politique sur l’intégrité scientifique. Pourtant, la mise en œuvre des politiques reste essentiellement un exercice de conformité, et beaucoup ne savent pas comment accompagner les scientifiques au-delà de l’administration du processus imposé par le Bureau de la Conseillère scientifique en chef. Une politique ne sert à rien si elle n’est pas fonctionnelle par rapport aux activités scientifiques d’un ministère. Voici quelques aspects auxquels je pense quand je me demande si la situation s’est améliorée :
● En cas de violation, la procédure actuelle est-elle fonctionnelle? Très peu de mesures pour violation ont été prises, et à moins que vous ne travailliez dans un ministère à vocation scientifique, il est probable que les enquêtes pour violation soient menées par un·e agent·e d’intégrité n’ayant aucune formation scientifique. La procédure est souvent confuse et met l’accent sur le rôle du/de la scientifique dans la violation, et non sur les personnes qui prennent les décisions ou les gestionnaires.
● Y a-t-il plus de scientifiques qui assistent à des conférences et parlent librement de leur science? Oui, mais cela a nécessité un travail considérable après la mise en œuvre de la politique, et il semble qu’il incombe encore aux scientifiques, plutôt qu’à la structure de gestion qui a enfreint la procédure, de « prouver l’intégrité ». De nombreux scientifiques gardent le silence pour ne pas créer de frictions, de sorte que nous ne connaissons pas toute l’étendue des griefs qui auraient dû être présentés.
● Comprenons-nous tous nos rôles et responsabilités en ce qui concerne la formulation de conseils fondés sur la science et leur intégration à la prise de décisions fondées sur des données probantes? Pas vraiment, et la situation se complique davantage quand on collabore avec d’autres ministères disposant chacun de leur propre politique sur l’intégrité scientifique.
Il est important de nous rappeler que nous ne pouvons contrôler que ce qui est sous notre contrôle. Pour défendre la science, nous devons normaliser les principes et le langage de l’intégrité scientifique dans toutes nos activités quotidiennes. Il est nécessaire de normaliser les discussions sur l’évaluation par les pairs et les nombreuses façons dont elle est pratiquée par divers scientifiques du gouvernement fédéral. Nous devons déposer des griefs et dénoncer les violations lorsqu’elles se produisent, faire en sorte que la procédure que nous avons mise en place nous soit profitable. Renseignez-vous sur la procédure à suivre en cas de violation lors d’une réunion d’équipe et vérifiez si votre gestionnaire ou même les membres de votre équipe savent comment présenter des griefs. Profitez de cette occasion pour approfondir vos connaissances. Je vous encourage également vivement à indiquer très clairement aux décideur·ses que, lorsqu’il y a des lacunes ou un manque de données destinées à étayer les conseils que vous leur fournissez, vous ne pouvez pas donner des conseils qui soient scientifiquement rigoureux. Par conséquent, leur décision ne sera pas fondée sur des preuves. Les ministères doivent bien comprendre le risque qu’ils courent, lorsque l’intégrité scientifique n’est pas priorisée.
La normalisation de l’intégrité scientifique dans le travail que nous accomplissons en tant que scientifiques fédéraux est extrêmement importante, pour éviter la pente glissante ou la chute libre que nous observons ailleurs. Au cours de la prochaine année, nous devrons élaborer des procédures environnementales et réglementaires plus efficaces et mettre l’accent sur l’innovation, pour renforcer le Canada. Nos scientifiques seront à l’avant-garde de ces changements, qu’il s’agisse de biologistes des pêches qui contribuent à une étude d’impact ou d’agent·es de brevets, et c’est à nous de nous assurer que l’intégrité scientifique est une valeur canadienne, dans la prise de décisions fondées sur des données probantes.
Faites entendre votre voix et participez à la campagne sur le télétravail
L’IPFPC, l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) et l’Association canadienne des employés professionnels (ACEP) unissent leurs forces pour promouvoir l’accès au travail à distance. Voyez la campagne ici :
« En tant que syndicats fédéraux, les droits et le bien-être des fonctionnaires nous tiennent à cœur.
Le retour forcé des fonctionnaires au bureau trois jours par semaine est une décision complètement arbitraire. Le gouvernement a agi sans même nous consulter, alors qu’il s’était engagé à le faire. Il n’a pensé qu’à lui au mépris des fonctionnaires qui travaillent dur pour servir la population. »
Coin lecture
Où pouvons-nous nous trouver, dans les médias sociaux?
Compte Bluesky du groupe SP : @spgrouppipsc.bsky.social
Compte Facebook du groupe SP : www.facebook.com/PIPSCscience
Nous avons aussi un nouveau compte Instagram créé par des membres du groupe SP, Kevin Yang et Amanda Kui. Vous pouvez communiquer directement avec ces deux membres pour demander que des événements ou des renseignements de l’IPFPC soient publiés sur le compte Instagram (kyang@pipsc.ca ou akiu@pipsc.ca).
Compte Instagram de la région de la C.-B. et du Yukon : https://www.instagram.com/pipsc.bcyukon/#
Si vous avez de l’information à inclure dans la prochaine infolettre, veuillez nous envoyer un courriel à l’adresse ask_sp@pipsc.ca. Nous aimerions souligner les événements locaux de partout au pays, par exemple les activités de mobilisation des membres et de sensibilisation ainsi que les dîners d’information.
Nous vous souhaitons un merveilleux été et espérons vous voir lors des événements locaux organisés pour la fête du Travail!
Tanya Evans,
Coordonnatrice des communications pour le Comité exécutif du groupe SP