Votre équipe de négociation CS présente ses revendications aux audiences de la Commission de l’intérêt public (CIP) aujourd’hui et demain. Ces audiences ont commencé par la présentation d’une position irrespectueuse et inacceptable de la part de l’employeur.
Celui-ci nous offre une augmentation de salaire inférieure à celle que les autres groupes de l’IPFPC ont reçue. Tous les autres groupes de l’IPFPC se sont vu offrir une augmentation de salaire de 8 % sur quatre ans. La position initiale de l’employeur est aujourd’hui de 5,6 % sur trois ans.
L’employeur souhaite aussi réduire la protection contre la sous-traitance, une concession de dernière minute qu’il vient de nous demander de faire. Comme si ce n’était pas assez de n’avoir rien fait pendant trois ans pour réduire l’abus de la sous-traitance, il a maintenant l’audace de vouloir balayer ce problème sous le tapis.
« Nous avons prévenu l’employeur que nous allons nous battre bec et ongles contre une offre aussi injuste, a déclaré la présidente de l’IPFPC, Debi Daviau. Au lieu de remercier nos membres pour leur travail et leur dévouement durant la pandémie, et après des mois de négociation, l’employeur a décidé de nous présenter une offre qui pénalise nos membres au chapitre des salaires. »
« Est-ce ainsi que le premier ministre et l’employeur témoignent de leur reconnaissance envers nos membres après des semaines d’éloges et de félicitations? Voici mon message à nos membres : vous méritez un accord équitable! Nous sommes tous dans le même bateau et nous ne reculerons pas tant que l’employeur ne sera pas prêt à prendre nos revendications au sérieux », a ajouté le président du groupe CS, Stan Buday.