L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

La première partie des audiences de la Commission de l’intérêt public (CIP) du groupe CS s’est tenue les 22 et 23 juin 2020. La CIP est un comité composé de trois personnes : un représentant de chacune des deux parties (syndicat et employeur) et un président choisi d’un commun accord. Le comité entend les arguments des deux parties, puis formule des recommandations en vue d’une entente fondée sur cinq critères établis dans la Loi sur les relations de travail dans le secteur public fédéral.

Après deux jours d’audiences, le président de la CIP a pris la décision qu’il était dans l’intérêt de tous de continuer à entendre les deux parties. Une nouvelle séance a été prévue le 16 juillet 2020 (date provisoire). 

Votre équipe de négociation s’est rendue à la CIP avec la ferme intention de défendre l’intérêt des membres. Mais elle était aussi prête à conclure une entente avec l’employeur.

Malheureusement, l’employeur ne s’est pas présenté à la commission avec la même intention. L’employeur a proposé une augmentation salariale de 5,6 % sur trois ans, une offre bien inférieure à l’augmentation de 8 % sur quatre ans octroyée à d’autres groupes de l’IPFPC. Il souhaite aussi réduire la protection contre la sous-traitance. Comme si ce n’était pas assez de n’avoir rien fait pendant trois ans pour réduire l’abus de la sous-traitance, il a maintenant l’audace de vouloir balayer ce problème sous le tapis.

Nous nous battrons contre cette offre.

Il était évident que l’employeur était distrait par ses négociations avec l’Alliance de la fonction publique du Canada pendant la CIP, car il a démontré peu d’intérêt à conclure une entente avec nous.

Lorsque nous retournerons à la CIP en juillet, nous serons encore une fois disposés à trouver un terrain d’entente et à nous battre contre toute offre injuste présentée par l’employeur.

Vous pouvez consulter le rapport complet de Robert Tellier, l’agent négociateur du groupe CS.