L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Le 17 mai 2021, l’Institut a réglé son grief de principe avec NAV CANADA.

Contrairement à sa position initiale, l’organisation accepte maintenant que toute éventuelle mise à pied se fasse par ordre d’ancienneté parmi les employés du même groupe professionnel et du même niveau, et avec une description de travail similaire au sein de la même unité. Les employés ayant le moins d’ancienneté seront licenciés en premier.

Le terme « groupe professionnel » fait référence aux classifications CS, EN, PC, PG, ES, SI, etc. Le terme « unité » se rapporte au niveau de gestion au-dessus du responsable direct de l’employé. NAV CANADA déterminera si un employé ayant plus d’ancienneté est en mesure d’effectuer le travail, s’il possède les qualifications nécessaires ou s’il est prêt à suivre une formation.

Cet accord sera inclus dans une lettre d’entente qui expirera à la fin de votre convention collective actuelle. NAV CANADA a également accepté d’incorporer l’intention de cette entente dans la prochaine convention collective lors de la prochaine ronde de négociations.

Contexte

Dans les environs du 22 septembre 2020, plusieurs membres de l’IPFPC ont reçu des avis de licenciement de NAV CANADA, avec comme motif les effets de la pandémie sur l’industrie de l’aviation.

Avant d’envoyer les avis de licenciement, NAV CANADA a informé l’Institut de la méthode qu’elle utiliserait pour déterminer les postes excédentaires et lui a expliqué comment elle appliquerait l’ancienneté. L’Institut n’était pas d’accord. Après de nombreuses discussions et malgré nos efforts, NAV CANADA a maintenu sa position.

Par conséquent, l’Institut a déposé un grief de principe sur l’exécution des mises à pied afin d’obtenir une application plus favorable de l’ancienneté en situation de réduction des effectifs.

Le 17 mai 2021, l’Institut a réglé son grief de principe avec NAV CANADA.

Le syndicat continuera de collaborer avec la Société et d’autres syndicats afin de prévenir toute autre mise à pied. Nous exerçons divers moyens de pression sur les décideurs du gouvernement fédéral et unissons nos efforts à ceux d’autres syndicats afin que l’industrie du transport aérien bénéficie d’investissements à long terme pour se remettre de la pandémie.