En mai de cette année, comme beaucoup d’entre nous, j’ai été profondément attristée par la découverte d’un charnier à Kamloops, en Colombie-Britannique, sur le terrain d’un ancien pensionnat. Le système des pensionnats autochtones canadiens, créé par les églises chrétiennes et le gouvernement canadien, entache odieusement notre histoire commune.
Nous savons que les enfants autochtones qui ont été arrachés à leur famille pour être assimilés à la société blanche eurocanadienne ont énormément souffert. Ils ont souvent subi des violences physiques, sexuelles et émotionnelles en plus d’être victimes de graves négligences.
Les atrocités infligées aux enfants autochtones et à leurs communautés ont été commises en toute connaissance de cause par le gouvernement canadien et par des fonctionnaires employés par le ministère des Affaires indiennes du Canada. Des dénonciateurs ont tenté de tirer la sonnette d’alarme, mais ils ont été discrédités et effacés de l’histoire.
En tant que membres de la fonction publique en 2021, il est important de reconnaître que ces atrocités ne font pas partie du lointain passé oublié du gouvernement canadien. En fait, le dernier pensionnat autochtone en activité, le pensionnat Gordon, à Punnichy, en Saskatchewan, n’a fermé ses portes qu’en 1996, soit il y a tout juste 25 ans.
Au Canada, la profonde injustice faite aux communautés autochtones et à leurs enfants n’est toujours pas réparée. C’est pourquoi j’encourage tous les membres à participer activement à la réconciliation aujourd’hui. Participez à un rassemblement communautaire, assistez à la Semaine de la vérité et de la réconciliation, impliquez-vous, passez à l’action.
Chaque enfant compte. Le 30 septembre, souvenez-vous, pensez-y, impliquez-vous.