L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Marion Gillespie, membre des TI qui soutient les Forces armées canadiennes

Marion Gillespie est cheffe d’une équipe de projets informatiques aux arsenaux maritimes du ministère de la Défense nationale à Halifax, en Nouvelle-Écosse. Elle exerce sa profession au ministère depuis 2004 et y occupe son poste actuel depuis 2017. Elle travaille avec une équipe de sept gestionnaires de projets et est chargée de superviser des projets informatiques qui soutiennent les Forces armées canadiennes.

Bien que l’informatique soit à des lieues de ce qu’elle rêvait de faire lorsqu’elle était enfant – devenir une chanteuse – aujourd’hui, Marion adore ce qu’elle fait. Ses six années de formation vocale à l’école secondaire et à l’université l’ont aidée à se préparer à son poste, à « l’avant-scène » de son équipe! Pour elle, faire des présentations lors de réunions et diriger d’autres gestionnaires de projets est une seconde nature.

Marion a grandi à Dartmouth et a fréquenté l’université Mount St Vincent ainsi que l’université Mount Allison. Avant de revenir au Canada pour y obtenir un diplôme collégial en relations publiques, elle a passé trois ans aux Bermudes en tant que fille au pair. Plus tard, elle est devenue responsable des TI. Ce qu’elle préfère, dans son travail, ce sont les personnes colorées avec lesquelles elle est amenée à collaborer chaque jour.

« Il y a une multitude de personnalités, au MDN, affirme-t-elle. Ce sont les gens, le milieu dans lequel nous évoluons, qui rendent le travail vraiment intéressant. »


Le service des projets informatiques, qui fait partie des Services d’information de la base (BIS), soutient les Forces canadiennes, la Marine, l’Armée de terre et l’Armée de l’air dans une multitude de projets informatiques qui procurent des services de communication à leurs unités, à travers le Canada et d’autres parties du monde, et qui soutiennent de tels services.

« Nous fournissons des services et un soutien informatiques aux membres de la Défense nationale, au Centre de gestion des services (CGS) d’Halifax. Il y a l’Armée de l’air, la Marine et l’Armée de terre, et ils peuvent toujours avoir besoin de quelque chose en rapport avec les TI, et cette chose aidera les Canadiennes et les Canadiens dans le monde entier », explique-t-elle.

Les équipes des technologies de l’information jouent un rôle essentiel en veillant à ce que les Forces canadiennes disposent des outils et des informations dont elles ont besoin pour effectuer leur travail efficacement.

« Disposer d’une informatique solide est essentiel pour les navires, les communications et le travail de planification de la Marine. Ils doivent être capables de communiquer et doivent disposer des réseaux nécessaires à l’exercice de leurs fonctions », ajoute Marion.

Notre personnel de l’informatique travaille dur pour soutenir les militaires. Marion Gillespie et son équipe ne sont que des exemples des nombreuses professionnelles et nombreux professionnels de l’informatique qui contribuent à assurer la sécurité de notre pays. Marion est d’ailleurs fière de pouvoir apporter son appui aux personnes qui servent notre pays.

Elle est également une fière membre de l’IPFPC.

« La raison pour laquelle je suis fière d’être membre de l’IPFPC, c’est la solidarité qui règne entre les membres, conclut Marion. J’ai toujours l’impression de ne pas être seule. »

En tant qu’épouse et mère de jumeaux, Marion accorde une grande importance à l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée que l’IPFPC favorise. « C’est très important, surtout au moment où nous retournons au bureau dans un monde postpandémique », souligne-t-elle.

Un été, Marion a dû prendre un congé pour s’occuper de ses enfants à plein temps. Ce congé pour obligations familiales, qui a permis à Marion de continuer à recevoir une partie de son salaire et qui a protégé son emploi jusqu’à son retour au travail, a revêtu une importance capitale pour elle.

« Au fil des ans, le congé pour obligations familiales a été si important, pour une mère qui exerce une activité professionnelle, affirme-t-elle. L’IPFPC a joué un rôle énorme en me permettant de me sentir en sécurité au travail tout en sachant qu’on me donnera le temps dont j’ai besoin pour m’acquitter de mes responsabilités envers mes enfants. Le congé avec étalement du revenu m’a été particulièrement utile. »

Sans les victoires que l’IPFPC a obtenues, au fil des ans, au moyen de la négociation collective, Marion dit qu’elle ne sait pas trop où elle travaillerait. « Sans la force de l’IPFPC, nous ne serions pas rendus là où nous sommes aujourd’hui, en ce qui concerne les congés, les soins de santé et d’autres avantages importants », souligne‑t‑elle.

Marion s’inquiète des répercussions économiques que pourrait avoir cette pandémie dont le monde commence à se remettre, par exemple, des compressions budgétaires ou des problèmes de chaîne d’approvisionnement qui empêcheraient son service d’obtenir l’équipement et les outils dont il a besoin.

« Sur le plan professionnel, je crains que nous devions payer pour cette pandémie, un jour ou l’autre. Mais nous savons que l’IPFPC nous soutiendrait, si jamais nous devions faire face à des compressions budgétaires ou à des licenciements. »

Maintenant que ses enfants ont grandi, ils ont eux aussi entamé des carrières prometteuses dans la fonction publique, où Marion sait que leurs emplois et leurs droits, avec l’aide d’un syndicat infatigable, seront toujours protégés.