Le Canada, dont le tiers du territoire se trouve sous l’eau, compte sur des spécialistes de l’hydrographie comme Elizabeth Bonner pour assurer la sécurité des marins et leur permettre de naviguer en toute sécurité.
« Quand je décris aux gens ce que je fais dans la vie, je leur dis que je trouve des récifs et que je les indique sur des cartes », explique Elizabeth avec un sourire en coin. « Le service hydrographique s’occupe de trouver les récifs et autres dangers avant que les marins les trouvent eux-mêmes, malencontreusement ».
Elizabeth a travaillé 10 ans au Service hydrographique du Canada (SHC) à titre de cartographe des océans et de superviseure de la production cartographique. Elle et son équipe se servent de la technologie et des cartes archivées et consultent les communautés autochtones pour recenser les obstacles océaniques, distinguer les frontières maritimes et promouvoir la sécurité de la navigation maritime.
Le SHC effectue régulièrement des relevés topographiques à l’aide de navires, dont des bateaux adaptés pour l’hydrographie. Elizabeth travaille fréquemment en collaboration avec la Garde côtière canadienne pour effectuer des mesures océanographiques qui enrichissent notre connaissance des eaux canadiennes.
Chaque année, des millions de bateaux naviguent dans nos lacs, rivières et océans. Elizabeth et son équipe jouent un rôle primordial dans la sécurité nautique de la Défense nationale, des industries de la pêche, de la navigation internationale et du tourisme.
Tous les jours, elle protège la qualité des travaux hydrographiques, notamment par son travail de déléguée syndicale de l’IPFPC. Comme déléguée, Elizabeth est la personne vers qui ses collègues se tournent pour avoir de l’information sur leur convention collective et leurs droits ou obtenir de l’aide en cas de difficultés au travail.
« L’IPFPC offre des possibilités de formation et de réseautage et m’a donné l’occasion d’aider d’autres membres à comprendre leur convention collective et à surmonter leurs problèmes au travail», explique-t-elle.
Elizabeth est fière d’être une déléguée syndicale de l’Institut et une femme de science qui protège les Canadiens au quotidien. En fait, elle a été l’une des premières femmes hydrographes à diriger une équipe à bord du navire Vector. C’est le moment phare de sa carrière, qui la remplit de fierté.
« Nous avons passé deux semaines à arpenter la côte de l’île Calvert, dont nous avons fait le sondage hydrographique pour mettre à jour les cartes de navigation de cette région, poursuit-elle. Je suis vraiment fière d’avoir pris part à ce projet. J’ai été la première femme hydrographe à prendre les commandes du Vector sur cette côte ».
Les projets d’arpentage, comme celui de la côte de l’île Calvert, sont essentiels pour prévenir les accidents navals, préciser les routes de navigation et même prévoir les effets du changement climatique en analysant les marées et les niveaux d’eau.
Elizabeth précise que le SHC est reconnu comme une organisation internationale de normalisation qui garantit la qualité de son travail dans le domaine des changements climatiques et de l’hydrographie dans la fonction publique.
Elle et son équipe travaillent d’arrache-pied pour cartographier nos régions côtières afin d’assurer la sécurité des Canadiens dans tous les secteurs d’activité, notamment en surveillant les tsunamis ou en détectant les obstacles rocheux.
Les marins peuvent naviguer en toute confiance, car Elizabeth et son équipe veillent à leur sécurité sur toutes les côtes.