L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Négociation centrale 2023 : Principaux enjeux

Au cours des trois dernières années, les membres de l’Institut ont travaillé dur pour aider la population canadienne à surmonter une pandémie mondiale. Notre employeur a maintenant la possibilité de nous rendre la pareille.

Nous savons que ça ne sera pas facile.

D’après l’expérience des autres syndicats de la fonction publique fédérale à la table, ce gouvernement va continuer à essayer de nous léser.

Nous devons nous présenter à la table uni·es et prêt·es à lutter pour obtenir une meilleure entente : les congés dont nous avons besoin, le salaire que nous méritons et la flexibilité nécessaire pour continuer à donner le meilleur de nous-mêmes.

Voici quelques-uns des principaux enjeux que l’employeur doit prendre en compte pour démontrer concrètement la reconnaissance et le respect que méritent les fonctionnaires. Pour connaître les revendications spécifiques que nous présentons à la table, veuillez communiquer avec l’équipe de négociation de votre groupe.

Rémunération

Il est essentiel que nos membres soient payé·es à un taux qui reflète à la fois la valeur de leur travail et la montée en flèche du coût de la vie. Sinon, il s’agit ni plus ni moins d’une baisse de salaire. Une rémunération solide est également un pilier essentiel des efforts de recrutement et de rétention dont nous avons besoin pour bâtir une fonction publique forte. L’Institut continuera à se battre pour obtenir des salaires compétitifs qui suivent l’inflation et qui permettent de garder les meilleurs talents comme vous.

Télétravail

Si certain·es de nos membres sont nécessaires en première ligne pour fournir des services essentiels, d’autres sont désormais en mesure de travailler efficacement depuis leur domicile. Le fait de forcer le personnel à retourner sur son lieu de travail sans justification témoigne d’un manque de confiance et de respect. L’Institut continuera à se battre pour un plan de retour au bureau qui soit sûr, flexible et fondé sur le principe de la « présence justifiée ». Nous continuerons à faire pression pour que le télétravail soit négocié à la table, comme il se doit.

Le droit à la déconnexion

Les membres de l’Institut se surpassent régulièrement pendant leurs journées de travail et ne devraient pas avoir à répondre à des courriels, des appels téléphoniques et des demandes de réunion une fois la journée terminée. C’est la porte ouverte à l’épuisement et au mécontentement. L’Institut continuera à se battre pour que vous puissiez trouver un équilibre entre votre vie professionnelle et votre vie privée, tout en bénéficiant de périodes de repos qui sont essentielles au bien-être, à la santé et à la sécurité. Si le gouvernement de Doug Ford peut offrir à ses employé·es le droit de se déconnecter, le fédéral le peut aussi.

Congés 

Les employé·es sont des êtres humains avec leur propre vie. Parfois, ces vies s’accompagnent de défis individuels ou familiaux qui nous obligent à nous absenter du travail. Lorsque c’est le cas, vous devez pouvoir compter sur le soutien de votre employeur. L’Institut continuera à se battre pour des politiques en matière de congé qui tiennent compte de la variété des raisons valables pour lesquelles nos membres peuvent avoir besoin d’un congé.

Solidarité et appartenance

Tout le monde mérite des conditions qui permettent de donner le meilleur de soi-même. Pour certain·es, cela signifie travailler à domicile. Pour d’autres, c’est pouvoir se présenter sous son vrai jour, sans avoir à craindre le harcèlement ou l’exclusion sociale. En fait, notre employeur devrait valoriser nos différences et s’en accommoder de manière à nous permettre de donner le meilleur de nous-mêmes au travail. L’Institut continuera à se battre pour des politiques d’emploi modernes et progressistes qui garantissent que personne ne soit laissé pour compte.