Alex Himelfarb, ancien greffier du Conseil privé, a prononcé le discours principal au début de la matinée.
Il a déclaré que la fonction publique est une institution unique en soi, et qu’elle doit toujours se démarquer du secteur privé.
Le privé ne s’intéresse qu’au bénéfice net.
Mais la fonction publique, elle, travaille d’abord pour le bien collectif, comme la sûreté publique, l’environnement, le filet de sécurité sociale et l’infrastructure.
Certains ont l’impression qu’un écart se creuse entre le peuple et le gouvernement qui est à son service.
Lorsque la population se méfie de son gouvernement, c’est toute la société qui en subit les conséquences.
Certains ont l’impression qu’un écart se creuse entre le peuple et le gouvernement qui est à son service.
Lorsque la population se méfie de son gouvernement, c’est toute la société qui en subit les conséquences.
Nous devons écrire un nouveau chapitre pour notre société, et personne n’est mieux placé pour le faire que :
- Le secteur public, qui privilégie le bien collectif;
- Les syndicats du secteur public, véritables champions de la solidarité.
La fonction publique vise le bien collectif, et le bien collectif, c’est bien plus que le bénéfice net.
Les bons objectifs, c’est l’Institut qui les a, à savoir inverser la tendance vers la privatisation et encourager l’intégrité scientifique.
Mais on peut se poser la question : d’où viendra l’argent?
En effet, à moins d’avoir les fonds nécessaires pour appuyer la science publique et rétablir l’équité fiscale, il ne sera pas possible de corriger les choses.
L’ironie, c’est que le gouvernement s’est départi des ressources nécessaires pour mettre fin aux pertes fiscales.
Les compressions effectuées à l’Agence du revenu du Canada coûtent plus cher que les économies qu’on pensait réaliser grâce aux compressions.
Nous devons lutter pour rétablir l’équité du régime fiscal afin de nous concentrer sur ce que nous voulons faire.
Le leadership pourrait provenir des membres de syndicats, comme ceux qui sont présents à cette AGA.
Nous devons remettre l’accent sur le bien collectif.
Nous aurons l’avenir que nous méritons et dans lequel nous sommes prêts à investir.