L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Lettre Ouverte - Consultation sur les Lignes directrices provisoires du Conseil d'examen du prix des médicaments brevetés

À Mme Elena Lungu,

Gestionnaire (development de politique), Conseil d'examen du prix des médicaments brevetés,

Nous vous remercions de votre exposé sur les lignes directrices sur le plafonnement des prix des médicaments brevetés. Au nom de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada, une organisation qui représente quelque 60 000 fonctionnaires ainsi que des milliers retraités, nous souhaitons vous faire part de nos commentaires sur ces lignes directrices.

L’IPFPC croit que le modèle canadien d’établissement des prix des médicaments doit reposer sur l’efficacité, l’accessibilité et les résultats pour la santé. Les changements proposés se font attendre depuis longtemps. Nous sommes heureux de voir l’adoption de lignes directrices révisées qui, nous l’espérons, viendront régler un problème de longue date de la politique publique en plus de normaliser les prix des médicaments au Canada. Nous exhortons le CEPMB à poursuivre ses efforts pour mettre en place ces réformes dans les plus brefs délais.

Nous reconnaissons l’importance de réglementer le prix des médicaments au moyen d’une démarche factuelle. Nous vous sommes reconnaissants d’avoir dissipé le mythe omniprésent selon lequel l’attribution d’un juste prix aux médicaments limite l’innovation, retarde ou empêche le lancement de médicaments et décourage la recherche et le développement. Il est important que les Canadiens sachent que ces concepts ne sont pas nécessairement liés. Une tarification équitable ne réduit pas l’accès aux médicaments; bien au contraire, elle y élargit l’accès.

Nous croyons que les comparaisons internationales raisonnables, les analyses de marché et la pharmacoéconomie (le coût d’un médicament par rapport à son efficacité) permettent de plafonner les prix de façon à atteindre un équilibre entre la récompense de l’innovation et l’abordabilité. Ces changements marquent une étape importante vers le régime public universel d’assurance-médicaments dont nous avons tant besoin.

Nous nous réjouissons à l’idée de collaborer avec le CEPMB pour mettre en place un modèle de fixation des prix des médicaments plus efficace, plus accessible et plus juste.

Merci!

Debi Daviau
Présidente


24 avril 2018
Comme tous les Canadiens et les Canadiennes, les membres de l'IPFPC sont choqué(e)s par l’absurdité des pertes de vie et des horribles blessures infligées hier après-midi à Toronto. Nos pensées vont aux victimes et à leur famille.

6 avril 2018
La semaine dernière, j'ai eu l'occasion de rencontrer le caucus libéral de la Région de la capitale nationale. J'ai beaucoup aimé son accueil chaleureux et je sais que de nombreux députés ont réaménagé leur emploi du temps pour pouvoir y assister. J'ai profité de l'occasion pour transmettre les inquiétudes persistantes de l'Institut au sujet du système de paye catastrophique qu’est Phénix.

14 mars 2018
À la suite des pressions énormes exercées par les agents négociateurs de la fonction publique, le gouvernement a finalement donné la souplesse qui s’imposait au recouvrement des trop-payés occasionnés par Phénix.

28 février 2018
Je suis heureuse de vous informer que dans son budget de 2018, le gouvernement prévoit affecter 16 M$ au développement d’un système de paye qui remplacera le désastreux système Phénix.

27 février 2018
À l'approche de la « saison de l’impôt », le gouvernement a récemment mis à jour l'information disponible en ligne concernant trois types de réclamations financières liées au système de paye Phénix : les demandes d’avance pour des prestations du gouvernement; les demandes de remboursement de conseils fiscaux; et les réclamations de dépenses personnelles.

20 février 2018
La semaine dernière, j’ai été invitée à rencontrer le Groupe de travail ministériel chargé d’arranger Phénix pour discuter de solutions potentielles. La dernière fois que je l'ai rencontré, c'était en juin 2017 et depuis, malheureusement, nous n'avons pratiquement pas progressé. En fait, les problèmes continuent même de s'aggraver.