L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Message de Jenn aux membres à l’occasion du Nouvel An

Bonjour,

La nouvelle année est là et je veux profiter de cette occasion pour vous souhaiter sincèrement le meilleur en 2023 pour vous et vos familles.

Ce mois de janvier marque également ma première année complète en tant que présidente. Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’année a été intense!  Au cours des douze derniers mois, les membres de l’Institut ont été confrontés à de nombreux défis très difficiles.

Tout récemment, la directive du Conseil du Trésor sur la présence prescrite aux lieux de travail, que l’employeur souhaite également étendre aux organisations fédérales à l’extérieur de la fonction publique centrale, a choqué nos membres.

Le Conseil du Trésor a décidé d’appliquer une approche universelle après s’être pourtant engagé à continuer de consulter les syndicats et à mettre en œuvre des régimes adaptés à chaque ministère. C’est tout le contraire de ce qu’il avait promis, soit une approche hybride qui tient compte des situations uniques que vivent les fonctionnaires fédéraux. Au lieu de cela, il a choisi de passer au bulldozer un très mauvais plan. De plus, il a donné très peu d’indications sur la façon dont il compte le mettre en œuvre.

Des milliers de membres de l’IPFPC ont déjà commencé à négocier leurs prochaines conventions collectives avec le Conseil du Trésor, et le télétravail y est justement à l’ordre du jour en tant qu’enjeu critique. Tout cela ne prépare pas le terrain pour des négociations de bonne foi avec l’employeur.

Nous avons exhorté le Conseil du Trésor à abandonner son plan et continuons à plaider pour des politiques de retour au bureau sûres et flexibles pour tous nos membres. Nous collaborons avec d’autres syndicats ainsi qu’avec notre équipe juridique et nos experts en relations du travail pour comprendre exactement quelles sont nos options.

Nous tiendrons bien sûr nos membres informés de l’évolution de la situation dès que nous en saurons plus nous-mêmes.

2023 sera une année charnière pour l’Institut et ses membres.

Par exemple, nous sommes sur le point d’entamer de nombreuses rondes de négociations difficiles, 33 de nos groupes négociant de nouvelles conventions collectives.

Nous devons défendre nos membres du Nouveau-Brunswick qui sont confrontés à un projet de loi qui imposerait des règles injustes concernant les avis de moyens de pression, donnerait au gouvernement la possibilité de faire appel à des briseurs de grève non syndiqués et lui accorderait plus de pouvoir pour modifier les horaires de travail du personnel occupant des postes essentiels.

Nous devons défendre nos membres de l’Ontario qui ont été attaqués par leur gouvernement provincial et dont les salaires sont essentiellement gelés depuis 2019.  En décembre dernier, nous avons posé des panneaux d’affichage dans des endroits clés pour inciter le gouvernement à respecter ses travailleurs et à abroger son projet de loi antisyndical, qui a d’ailleurs été invalidé par la Cour supérieure de l’Ontario en novembre!

Nous devons nous assurer que nos membres qui travaillent dans les organismes distincts ou dans les petits ministères reçoivent de notre syndicat la même qualité de service que leurs homologues de la fonction publique centrale. 

Mais nos défis peuvent certainement conduire à des résultats positifs pour nos membres.

L’employeur sait que nous avons raison sur la question de la sous-traitance. Il ne veut juste pas l’admettre publiquement. Mais notre message est entendu par la population partout au pays, qui en a assez que son argent soit jeté par la fenêtre pour des projets coûteux et réprouvés comme l’application ArriveCan. 

Notre travail en cours sur l’équité fiscale et nos efforts pour obtenir plus de ressources pour l’Agence du revenu du Canada pourraient permettre de récupérer jusqu’à 30 milliards de dollars, argent qui pourrait être utilisé pour offrir des services publics plus nombreux et de meilleure qualité. Et pour indexer nos salaires sur l’inflation.

L’avenir du travail peut être rendu plus accessible et équitable pour nos membres racisés.

Ce que nous faisons pour défendre la science publique s’inscrit directement dans le cadre du bien public.

Ce ne sont là que quelques-unes des questions clés sur lesquelles nous nous pencherons au cours de la nouvelle année.

Comme toujours, n’hésitez pas à me contacter et à me dire ce qui vous préoccupe. C’est pour ça que je suis là!

Je me réjouis à l’idée de vous servir au mieux de mes capacités en 2023.

Jenn Carr
Présidente


27 février 2018
À l'approche de la « saison de l’impôt », le gouvernement a récemment mis à jour l'information disponible en ligne concernant trois types de réclamations financières liées au système de paye Phénix : les demandes d’avance pour des prestations du gouvernement; les demandes de remboursement de conseils fiscaux; et les réclamations de dépenses personnelles.

20 février 2018
La semaine dernière, j’ai été invitée à rencontrer le Groupe de travail ministériel chargé d’arranger Phénix pour discuter de solutions potentielles. La dernière fois que je l'ai rencontré, c'était en juin 2017 et depuis, malheureusement, nous n'avons pratiquement pas progressé. En fait, les problèmes continuent même de s'aggraver.

12 février 2018
Le 6 février 2018, la présidente de l’Institut, Debi Daviau, a dirigé une délégation d’une douzaine de membres de l’Institut sur la Colline du Parlement d’Ottawa, dans le cadre de la Journée de lobbying annuelle du Congrès du travail du Canada (CTC).

9 février 2018
Le 5 février 2018 Les 55 syndicats représentés au sein du Conseil canadien du Congrès du travail du Canada (CTC) reconnaissent unanimement que lorsqu’un des affiliés du CTC se fait attaquer, c’est notre mouvement entier qui se fait attaquer.

2 février 2018
Le 29 janvier 2018, Debi Daviau, présidente de l’IPFPC, a rencontré pour la première fois la ministre du Revenu, Diane Lebouthillier, dans les locaux de l’Agence du revenu du Canada, à Ottawa.

1 février 2018
J’ai récemment écrit au président du Conseil du Trésor, Scott Brison, pour exprimer ma déception après avoir été informée que le gouvernement ne sera probablement pas en mesure de traiter les demandes relatives aux paiements en trop signalées avant la date limite du 19 janvier 2018.