L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Rapport de la présidente sur l’Assemblée générale 2017 du Congrès du travail du Canada

Bonjour,

Plus tôt cette année, j’ai eu le privilège de participer, en compagnie d’une trentaine de délégués de l’IPFPC, à la 28e Assemblée générale du Congrès du travail du Canada (CTC), à Toronto.

L’Assemblée, qui se tient tous les trois ans, avait pour thème « Ensemble pour un avenir juste »; elle a été dédiée à la mémoire de Bob White, ancien président du CTC et célèbre syndicaliste canadien, qui est décédé en février dernier.

La délégation de l’IPFPC comprenait des membres du Conseil, des membres actifs et des employés de l’Institut comme ma conseillère spéciale, Emily Watkins, et Kiavash Najafi, notre directeur des Politiques et des Communications. Ensemble, nous avons participé aux délibérations de plusieurs comités :

  • Le Comité de vérification des pouvoirs (Debi Daviau)
  • Le Comité des motions générales (Shirley Friesen)
  • Le Comité des motions de politique sociale et économique (Emily Watkins)
  • Le Comité des motions constitutionnelles (Kiavash Najafi)

L’Institut a présenté des motions portant sur certains des grands dossiers qui concernent ses membres, notamment la science publique, la sous-traitance et l’équité fiscale.

La science publique

L’administration Trump impose des restrictions aux communications des dirigeants qui travaillent à l’Agence de protection de l’environnement des États-Unis et d’autres départements américains. Cette nouvelle nous rappelle brutalement le musellement des scientifiques fédéraux auquel s’était livré le gouvernement Harper dans notre pays et les préjudices causés non seulement à nos membres, mais aussi à la science, à l’intérêt public et à la démocratie.

Notre motion demande au CTC de faire front commun avec nos homologues, notamment les scientifiques du gouvernement des États-Unis, comme de nombreux membres de la communauté internationale l’avaient fait pour les scientifiques du gouvernement fédéral canadien, et de condamner les restrictions que l’administration Trump impose aux scientifiques au service du gouvernement.

Cette motion a été renvoyée au Conseil canadien du CTC, qui est composé des présidents de tous les syndicats affiliés.

Sous-traitance

Le lien contractuel entre les fonctionnaires et le gouvernement fédéral se détériore de jour en jour, car de plus en plus de services sont externalisés pour des périodes de plus en plus longues; la sous-traitance ne garantit pas aux Canadiens qu’ils obtiennent la meilleure expertise disponible ni qu’ils l’obtiennent plus efficacement ou à un moindre coût.

Notre motion demandait au CTC d’exhorter le gouvernement fédéral à réduire sa dépendance envers les services externes, notamment en informatique, de faire connaître les méfaits de la sous-traitance et de l’externalisation et de continuer à faire pression sur le gouvernement fédéral pour qu’il renverse la vapeur et mette fin à sa dépendance excessive envers les solutions du secteur privé.

Cette motion faisait partie d’une motion composite sur la sous-traitance des services publics qui a été adoptée par les délégués de l’Assemblée.

Équité fiscale

La légitimité du système fiscal d’une démocratie avancée repose sur son intégrité et son équité; pour rétablir la foi du public dans l’intégrité du système fiscal, il faut investir suffisamment dans le personnel et la structure de l’Agence du revenu du Canada pour lui permettre d’attraper les fraudeurs fiscaux internationaux et de percevoir les recettes dont les programmes fédéraux ont grand besoin.

Notre motion demandait au CTC d’appeler le gouvernement fédéral à mettre en œuvre un projet d’équité fiscale de calibre mondial pour enquêter sur les cas complexes et poursuivre les délinquants, et cibler les sociétés qui se livrent à de la fraude fiscale.

Notre motion a été abordée dans le document d’orientation de l’Assemblée générale intitulé « Travailler pour un #AvenirJuste ».

Enfin, j’ai été grandement émue par l’hommage visant à souligner le 25e anniversaire de la catastrophe minière de Westray, en présence des familles des défunts. La cérémonie était une illustration particulièrement touchante du rôle que les syndicats peuvent et doivent jouer pour prévenir de telles tragédies. Il est tout simplement inacceptable de faire fi des règles de sécurité en milieu de travail.

Dans l’ensemble, l’événement était une excellente occasion de tisser des liens avec nos collègues syndicalistes, de parler de questions d’intérêt commun, d’établir de nouveaux partenariats et de se faire de nouveaux alliés.

Bien mieux ensemble!

Debi Daviau, présidente de l’Institut


27 février 2018
À l'approche de la « saison de l’impôt », le gouvernement a récemment mis à jour l'information disponible en ligne concernant trois types de réclamations financières liées au système de paye Phénix : les demandes d’avance pour des prestations du gouvernement; les demandes de remboursement de conseils fiscaux; et les réclamations de dépenses personnelles.

20 février 2018
La semaine dernière, j’ai été invitée à rencontrer le Groupe de travail ministériel chargé d’arranger Phénix pour discuter de solutions potentielles. La dernière fois que je l'ai rencontré, c'était en juin 2017 et depuis, malheureusement, nous n'avons pratiquement pas progressé. En fait, les problèmes continuent même de s'aggraver.

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Le 6 février 2018, la présidente de l’Institut, Debi Daviau, a dirigé une délégation d’une douzaine de membres de l’Institut sur la Colline du Parlement d’Ottawa, dans le cadre de la Journée de lobbying annuelle du Congrès du travail du Canada (CTC).

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Le 5 février 2018 Les 55 syndicats représentés au sein du Conseil canadien du Congrès du travail du Canada (CTC) reconnaissent unanimement que lorsqu’un des affiliés du CTC se fait attaquer, c’est notre mouvement entier qui se fait attaquer.

2 février 2018
Le 29 janvier 2018, Debi Daviau, présidente de l’IPFPC, a rencontré pour la première fois la ministre du Revenu, Diane Lebouthillier, dans les locaux de l’Agence du revenu du Canada, à Ottawa.

1 février 2018
J’ai récemment écrit au président du Conseil du Trésor, Scott Brison, pour exprimer ma déception après avoir été informée que le gouvernement ne sera probablement pas en mesure de traiter les demandes relatives aux paiements en trop signalées avant la date limite du 19 janvier 2018.