L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada
Avant 1929, les femmes n’étaient pas considérées comme des « personnes » au sens de la loi au Canada. Le 18 octobre 1929, les « Célèbres cinq » portent l’affaire devant la plus haute cour d’appel, qui décide que le mot « personne » doit comprendre les femmes. Cette décision donne alors aux femmes le droit d’être nommées au Sénat et ouvre la voie à leur participation accrue à la vie publique et politique.
Il se tiendra dans les prochaines semaines en Colombie-Britannique un référendum afin de choisir un système électoral pour les élections provinciales – le système uninominal majoritaire à un tour (système anglais) utilisé à l’heure actuelle ou un système de représentation proportionnelle (RP).
Annonce électorale révisée touchant la Région du Québec Depuis la fin de la période de mises en candidature, le 31 juillet 2018, les membres suivants ont exprimé leur désir de siéger à l’exécutif de la Guilde des membres retraités pour représenter la Région du Québec.

À la suite de la décision du gouvernement du Canada de réinstaller son personnel dans des espaces de bureau ouverts, nous avons mené un sondage auprès de membres choisi(e)s au hasard pour avoir leurs impressions sur leur nouvel environnement.

Nous avons constaté que les membres qui travaillent maintenant dans les nouveaux espaces ouverts trouvent qu’il leur est plus difficile d’offrir le meilleur service possible à la population canadienne.

  • 62 % disent que leur productivité et leur efficacité ont baissé;
  • 79 % disent avoir plus de mal à se concentrer;
  • 62 % déclarent avoir moins accès à un espace de travail suffisant pour leurs activités professionnelles.

« Il nous est plus difficile maintenant d’assurer des services publics, depuis cette décision du gouvernement. Nos membres ont besoin de se concentrer et de travailler de façon productive, mais ce réaménagement des bureaux fédéraux nuit à leur capacité de travailler, soutient Debi Daviau », présidente de l’IPFPC.

Quand le gouvernement a annoncé pour la première fois ses projets de réaménagement des postes de travail, cela semblait prometteur. Il devait ainsi rendre les lieux de travail plus sains et plus efficaces pour les professionnel(le)s. Mais il semblerait au contraire qu’il s’en est servi pour réduire les coûts et installer plus de monde dans des espaces de plus en plus réduits.

Nous savons que le plus souvent (environ 75 % des cas), le réaménagement des lieux de travail se fait sans avoir consulté le personnel et sans projet pilote. Les besoins ergonomiques déjà déterminés n’ont pas été satisfaits.

Ces espaces minent le professionnalisme. Qu’il s’agisse de santé mentale, de productivité, de collaboration ou d’intimité, nos membres signalent que la nouvelle configuration a empiré les choses, et ce, à tous points de vue. 

Si votre bureau a été réaménagé, quels sont les effets de ce changement sur votre capacité à fournir des services professionnels à la population canadien(ne)?

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