Ottawa (Ontario), le 29 avril 2025 — L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) félicite le Parti libéral du Canada d’avoir remporté le plus grand nombre de sièges lors des élections fédérales de 2025.
Bien qu’il semble qu’aucun parti n’ait obtenu la majorité, tous partagent désormais la responsabilité de répondre aux besoins des Canadiennes et des Canadiens. Dans un Parlement sans mandat clair, le message des électeurs est sans équivoque : la population veut des mesures qui protègent l’avenir du pays et qui améliorent sa vie quotidienne, et non des querelles partisanes ou des coupes à courte vue. Tout parti souhaitant se maintenir au pouvoir doit réaliser des progrès concrets et bien visibles en matière d’accessibilité, de perspectives et de qualité de vie.
« À une époque où les gens s’inquiètent des tarifs douaniers, de l’accessibilité financière et de l’augmentation des coûts, nous devons renforcer leurs soutiens, et non les affaiblir », déclare Sean O’Reilly, président de l’IPFPC. « Cela signifie qu’il faut investir dans les services publics dont ils dépendent. On ne peut pas équilibrer les comptes sur le dos des gens qui font fonctionner ce pays — et on ne peut pas obtenir la confiance de la Chambre à la va-vite.
Alors que le nouveau gouvernement prend forme, tous les partis doivent résister à l’envie de faire des services publics des boucs émissaires pour gérer les pressions fiscales. Les fonctionnaires ont toujours été là pour la population, que ce soit en période de crise, de reprise ou d’incertitude. Les services qu’ils fournissent apportent une stabilité et une bouée de sauvetage dans les moments les plus difficiles. Les réduire ne résoudra pas nos problèmes; cela ne fera que les aggraver.
Au contraire, le nouveau gouvernement doit faire des choix qui reflètent les besoins de la population et qui protègent nos intérêts à long terme, notamment en dotant l’Agence du revenu du Canada de ressources suffisantes pour lutter contre l’évasion fiscale des entreprises et en mettant un terme au gaspillage causé par l’externalisation. Ce sont des ressources qui pourraient aider à supporter les fardeaux économiques auxquels nous sommes confrontés, mais qui continuent à drainer des milliards du trésor public.
« L’Institut est disposé à collaborer avec ce gouvernement et avec tous les partis du Parlement pour s’assurer que les politiques publiques sont fondées sur des faits, sur l’équité et sur un engagement en faveur du bien public », poursuit M. O’Reilly. « Nous sommes également déterminés à défendre nos membres et les services qu’ils fournissent s’ils sont visés par des mesures d’efficacité à courte vue. »
Face aux menaces renouvelées des États-Unis — non seulement sous la forme de tarifs douaniers, mais aussi d’une rhétorique qui remet en cause notre souveraineté même — le gouvernement doit se souvenir de ce qui distingue le Canada : un engagement profond en faveur d’institutions publiques fortes, de programmes sociaux universels tels que les soins de santé, et de services publics qui profitent à tout le monde. Il ne s’agit pas de coûts à réduire; cet engagement est au cœur de notre identité.
L’Institut représente plus de 75 000 professionnel·les du secteur public un peu partout au pays, dont la plupart sont employés par le gouvernement fédéral. Suivez-nous sur Facebook sur X (anciennement connu sous le nom de Twitter) et sur Instagram.
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Source: Johanne Fillion, 613-883-4900 (cellulaire), jfillion@pipsc.ca
La Guilde des membres retraité·es a la tristesse de transmettre la nouvelle que Noel E. White, trésorier de la section locale de la Nouvelle-Écosse de la GMR, est décédé soudainement à la maison à l’âge de 71 ans.
Noel a pris sa retraite en 2011 après avoir passé 34 ans au sein du gouvernement fédéral, dont les 14 dernières années en tant que vérificateur de la TVH à l’Agence du revenu du Canada. Il était également un membre respecté de sa communauté et un bénévole de longue date au sein de plusieurs organisations, notamment l’Institut professionnel de la fonction publique, les Olympiques spéciaux de Dartmouth et l’Association des pompiers de Westphal-Cole Harbour.
Au nom de la Guilde des membres retraité·es, nous tenons à exprimer nos sincères condoléances à sa famille, à ses ami·es et à ses collègues de la section locale de la Nouvelle-Écosse de la GMR. Noel restera dans nos mémoires et nous manquera beaucoup.
La Fondation Héritage accorde des bourses d’études postsecondaires aux enfants et petits-enfants des membres de l’Institut, qu’ils soient titulaires ou à la retraite. Sa mission est de promouvoir le professionnalisme et le service à la communauté et au pays.
Grâce aux dons généreux de la communauté de l’Institut et de sociétés commanditaires, la Fondation a accordé près d’un million de dollars en bourses d’études aux jeunes du Canada.
Nous recherchons des bénévoles pour le jury de sélection du programme de bourses de la Fondation Héritage.
Les membres du jury doivent s’engager à participer à une séance de formation et à évaluer environ 60 demandes sur une période de 4 semaines. Nous recherchons particulièrement des personnes bilingues pour le jury de sélection. Si vous souhaitez participer bénévolement au jury de sélection des bourses de cette année, veuillez envoyer votre candidature à scholarship@pipsc.ca avant le 25 avril 2025.
C’est le cœur gros que nous vous annonçons le décès de Delbert « Del » Dickson, un leader dévoué, un défenseur passionné et un ami cher. L’engagement inébranlable de Del envers sa profession et sa communauté a laissé une empreinte durable sur ceux et celles qui ont eu le privilège de le connaître.
Del a consacré 30 ans de sa carrière en tant que comptable et vérificateur à l’Agence du revenu du Canada (ARC). Parallèlement à son travail professionnel, il a été un leader actif et respecté au sein de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), où il a inlassablement défendu les droits et les intérêts des membres.
Il a reçu le Prix du délégué syndical de l’année et a servi pendant de nombreuses années en tant que directeur de la RCN au sein du Conseil d’administration et en tant que président du Comité national des finances. Il a joué un rôle clé au sein de l’exécutif national du groupe VFS, en contribuant à l’équipe de négociation et au comité national de consultation. Il a également été président et membre de l’exécutif du sous-groupe VFS de l’Administration centrale et a été un membre actif de l’exécutif du chapitre du centre-ville d’Ottawa.
Lors des réunions des conseils régionaux et des assemblées générales nationales, Del était une présence familière au micro, s’exprimant avec passion sur les questions importantes pour les membres. Son leadership, son militantisme et son dévouement lui ont valu le Prix de membre à vie, qui témoigne de ses contributions durables.
La présence, la sagesse et le soutien indéfectible de Del manqueront profondément à ses collègues, à ses ami·es et à toutes les personnes qui ont travaillé à ses côtés.
L’exécutif de la RCN pleure sa perte et présente ses sincères condoléances à sa famille et à ses proches.
L'approche disparate actuelle du gouvernement en matière d'IA pour le secteur fédéral ne permet pas de suivre l’évolution rapide des changements technologiques. L'IPFPC demeure déçu par la stratégie du SCT dévoilée en mars 2025.
Nous réclamons depuis longtemps une stratégie fondée sur la transparence et dotée d’un registre d'utilisation de l'IA, un engagement pris par Stephen Burt, dirigeant principal des données du Canada, mais qui n'a pas été tenu. De plus, aucune garantie n'a été donnée contre les suppressions d'emplois dues à l'IA ou contre son utilisation abusive pour surveiller les employé·es fédéraux, ce qui, nous le savons, est déjà le cas.
Plus grave encore, il n'a pas été question d'un organisme indépendant de réglementation de l'IA. Utilisée de manière responsable, l'IA peut autonomiser les travailleurs, améliorer les emplois et accroître l'efficacité. Cependant, son utilisation non réglementée favorise les abus : elle risque de remplacer des employé·es, menace la vie privée et porte atteinte aux normes du secteur public.
L'IPFPC souhaite une mobilisation plus approfondie et une consultation continue sur l'IA. Nous continuons de réclamer la création de comités mixtes patronaux-syndicaux. Les employé·es fédéraux sont en droit de comprendre comment l'IA transformera leurs emplois et leur milieu de travail, et nos membres méritent d'avoir une voix plus forte dans cette transformation. Il est d’une importance cruciale pour l'avenir de la fonction publique que les employé·es ne soient pas mis à l'écart ou que leurs critiques constructives soient ignorées.
Le secteur public fédéral a besoin d'une approche globale et transparente en matière d'IA, appuyée par une réglementation et une surveillance indépendante, des consultations continues et la négociation collective, qui aborde les risques en matière de vie privée, garantit les droits des employé·es et préserve les bons emplois au fédéral.
Plus précisément, l’Institut plaide en faveur d’une stratégie fédérale sur l’IA qui inclurait les protections, garanties et principes suivants :
- Consultation : Qu’il s’agisse d’introduire une nouvelle IA dans les flux de travail ou d’élaborer une stratégie fédérale, le gouvernement doit consulter les syndicats et les parties concernées à tout moment. Mettre en place des mécanismes de consultation réguliers dans tous les secteurs, y compris avec le Conseil du Trésor, en se réunissant au moins quatre fois par an. Renforcer le Conseil consultatif sur l’IA en y intégrant une représentation syndicale, car nous sommes directement concernés par l’utilisation de l’IA.
- Réglementation : Mettre en place des organes de surveillance fédéraux pour réglementer l’IA à tous les niveaux du gouvernement, y compris les établissements de sécurité nationale, en garantissant la protection de la vie privée et des droits de la personne. Idéalement, le Canada établira un cadre réglementaire unique qui régit l’IA dans les secteurs privé et public.
- Transparence : Le Conseil du Trésor, les ministères et les organismes doivent rendre publiques toutes les utilisations de l’IA, en particulier en ce qui concerne le recrutement, la dotation en personnel, la gestion du rendement, le contrôle de la sécurité et l’accès des visiteurs.
- Équité, diversité et inclusion (EDI) : Les politiques en matière d’IA doivent être élaborées dans l’optique de l’EDI, en veillant à ce qu’aucune pratique discriminatoire, telle que la reconnaissance photographique Clearview, ne soit utilisée. L’IA doit être inclusive dès le départ.
- Négociations sur l’IA : Imposer l’inclusion de l’utilisation de l’IA dans le processus de négociation collective afin que les employeurs et les syndicats puissent négocier relativement à la manière dont l’IA affecte la vie professionnelle du personnel.
- Contrôle : Mettre fin à toute surveillance secrète du personnel par l’IA, y compris les outils de surveillance et les robots, comme l’ont souligné de récents rapports des Médias.
- Examen : Les nouveaux systèmes d’IA doivent faire l’objet d’un examen régulier après leur mise en œuvre afin d’évaluer leur efficacité et de procéder aux ajustements Nécessaires.
- Protection des dénonciateurs : Protéger le personnel qui signale une utilisation non éthique de l’IA, en suivant des modèles éprouvés comme ceux de l’Australie.
- Recherche : Les ministères fédéraux devraient diriger la recherche sur l’IA afin d’améliorer les programmes existants ou d’en développer de nouveaux, en veillant à ce que la recherche soit menée par des fonctionnaires, sauf en cas d’exception justifiée.
- Formation et recyclage : Offrir au personnel une formation ou un recyclage obligatoire et entièrement financé en matière d’IA, en commençant immédiatement lorsque cela s’avère nécessaire.
- Avis préalable : Prolonger la période d’avis pour les changements d’emploi ou les mises en disponibilité liés à l’IA à au moins un an, ce qui laisse suffisamment de temps pour le recyclage.
- Garantie d’emploi : Si le recyclage n’est pas possible, garantir de nouvelles occasions d’emploi au personnel touché par la mise en disponibilité due à l’IA.
Les organisations communautaires et syndicales à travers le pays demandent au Parlement du Canada de donner la priorité aux intérêts des travailleur·ses lorsqu’il élaborera un plan d’action en réponse aux nouveaux tarifs douaniers américains.
Le système d’assurance-emploi du Canada doit être amélioré de toute urgence, car les travailleur·ses sont confrontés à des difficultés économiques en raison des tarifs douaniers imposés par les États-Unis. Le Groupe de travail interprovincial sur l’assurance-emploi a élaboré la feuille de route de l’assurance-emploi afin de s’assurer que le gouvernement du Canada protège l’ensemble des travailleur·ses en cette période d’incertitude et de vulnérabilité.
L’IPFPC approuve la feuille de route de l’assurance-emploi aux côtés du Syndicat canadien de la fonction publique, Unifor, le Congrès du travail du Canada, et plus de 100 autres organisations et syndicats à travers le Canada.
C’est avec une grande tristesse que nous annonçons que Pascal Sylvester Kirton Joseph est décédé le 9 mars 2025. Pascal était un membre dévoué du syndicat et un défenseur passionné de la justice et de l’équité au travail. Il manquera profondément à sa famille, à ses ami·es et à toutes les personnes qu’il a côtoyées.
Pascal était un membre actif et engagé du groupe VFS de l’Institut qui a assumé diverses fonctions de direction tout au long de sa carrière. Il a contribué de manière importante à de nombreux comités locaux, régionaux et nationaux, notamment au Programme d’aide aux employés, à l’Équipe de consultation syndicale-patronale et au Comité pour l’équité en matière d’emploi. Son dévouement au leadership syndical a culminé avec sa participation au Conseil d’administration de l’Institut, où il a représenté la région de l’Ontario de 2009 à 2010.
Au-delà de ses contributions professionnelles et syndicales, Pascal était connu pour sa personnalité chaleureuse, sa capacité à établir des liens et sa passion pour la promotion de lieux de travail inclusifs. Son héritage de défense et de leadership continuera d’inspirer ceux et celles qui suivront ses traces.
Nous présentons nos plus sincères condoléances à la famille, aux ami·es et aux collègues de Pascal. Nous lui rendons hommage pour ses années de service et de dévouement et nous nous souviendrons toujours de son engagement inébranlable envers le mouvement ouvrier.
Vous pouvez partager vos souvenirs au sujet de Pascal et exprimer vos condoléances ici.
En tant que membres de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada, vous servez à l’intersection des politiques publiques et des personnes. Cette trousse contient tout ce que vous devez savoir pour exercer vos droits démocratiques tout en faisant la différence pour la fonction publique.
Vos droits en tant qu’employé·e fédéral·e : Distinguer le mythe de la réalité
MYTHE :« En tant qu’employé·e fédéral·e, je dois rester totalement impartial·e pendant les élections. Participer à des activités politiques ou à des campagnes syndicales met ma carrière en danger et peut entraîner des réprimandes. »
RÉALITÉ :
La quasi-totalité des employé·es fédéraux a les mêmes droits démocratiques que n’importe quel·le citoyen·ne canadien·ne. Dans une affaire historique de 1991, l’IPFPC a obtenu une décision de la Cour suprême du Canada qui a établi ces protections, confirmant que les restrictions à la participation politique violaient les garanties de liberté d’association et d’expression de la Charte canadienne des droits et libertés.
En tant qu’employé·e fédéral·e, vous pouvez faire ce qui suit :
- Installer des affiches électorales à votre domicile
- Vous exprimer publiquement sur des questions électorales
- Soutenir des partis politiques ou des candidat·es lors de réunions publiques
- Écrire aux journaux pour soutenir des candidat·es ou des partis
- Faire du porte-à-porte pour des candidat·es
- Faire du bénévolat dans des bureaux de campagne électorale
- Aider des partis ou des candidat·es le jour de l’élection
- Verser des fonds à des candidat·es ou à des partis politiques
Limites importantes à respecter :
- Pas d’activités politiques sur votre lieu de travail
- Pas d’utilisation des appareils électroniques de l’employeur pour des communications politiques
- Pas de critiques publiques à l’encontre de votre ministère ou organisme
- Pas d’activités en conflit avec vos responsabilités professionnelles
Téléchargez le guide sur les droits des fonctionnaires
Échanger avec des candidat·es aux élections
Il est essentiel de comprendre la position des candidat·es sur les questions critiques qui touchent la fonction publique pour faire un choix éclairé. Votre vote façonnera les quatre prochaines années du Canada, et nous avons besoin d’un leadership qui valorise à la fois le public canadien et ceux/celles qui le servent.
En tant qu’employé·e fédéral·e, vous apportez des perspectives uniques à ces conversations. En ces temps difficiles, votre point de vue peut influencer de manière significative les résultats des élections. Nous vous encourageons à utiliser ce pouvoir de manière réfléchie.
Faire entendre votre voix :
Lors des réunions des candidat·es :
- Participez activement à des forums de candidat·es en personne ou virtuels
- Faites la file devant le micro ou levez votre main virtuelle pour vous assurer qu’on vous donne la parole
- Présentez-vous en tant que résident·e local·e, fonctionnaire fédéral·e et membre de l’IPFPC
- Posez des questions ciblées et demandez à l’ensemble des candidat·es de répondre
- N’oubliez pas : Interroger les candidat·es est votre droit démocratique, alors exercez-le!
Pour des exemples de questions sur les enjeux électoraux prioritaires de l’IPFPC, veuillez consulter les documents ci-dessous.
Le saviez-vous?
Les rencontres fortuites avec des candidat·es lors d’événements communautaires ou lorsqu’ils/elles font du porte-à-porte dans votre quartier sont autant d’occasions de dialoguer avec eux/elles sur des questions qui vous tiennent à cœur. Envoyez un courriel à bienmieuxensemble@ipfpc.ca pour raconter comment vous avez fait entendre votre voix!
L’IPFPC est profondément déçu par la décision prise par la juge Jocelyne Gagné de rejeter la requête en autorisation de l’instance comme recours collectif contre le gouvernement fédéral. Cette cause historique, qui visait à remédier à des décennies de discrimination systémique à l’encontre des fonctionnaires noirs, représentait une occasion cruciale de reconnaître les torts historiques et d'apporter des changements conséquents au sein de nos institutions.
Le raisonnement de la Cour fédérale selon lequel l’affaire « ne soulève pas suffisamment de questions communes pour faire l’objet d’un recours collectif » et que sa portée « la rend tout simplement impropre à un recours collectif » ignore les expériences communes de discrimination qui ont affecté d’innombrables fonctionnaires noirs. Bien que la Cour reconnaisse « l’histoire profondément triste et toujours d’actualité de la discrimination subie par les Canadiens noirs », cette reconnaissance sonne creux si elle reste sans effet.
« Le racisme systémique nécessite des solutions systémiques, réplique Din I. Kamaldin, du Caucus des membres noirs de l’IPFPC. « En rejetant ce recours collectif, la Cour a placé des obstacles supplémentaires sur le chemin de celles et ceux qui cherchent à obtenir réparation pour des décennies de discrimination. »
« Nous sommes indéfectiblement solidaires avec le Secrétariat du Recours collectif noir et nos membres issus des communautés noires, » déclare Sean O’Reilly, le président de l’IPFPC. « Cette décision n’est pas la fin du combat, mais plutôt un moment qui renforce notre détermination à chercher à ce que justice soit faite par tous les moyens disponibles. »
L’IPFPC exhorte le gouvernement fédéral à faire preuve d’un véritable engagement à lutter contre le racisme systémique en s’engageant directement auprès du Secrétariat du Recours collectif noir et en mettant en œuvre les changements que ce dernier a proposés, notamment :
- En créant une Commission sur l’équité envers les personnes noires chargée d’enquêter sur les problèmes, de mettre en œuvre des solutions et de demander des comptes aux entités gouvernementales, en cas de discrimination;
- En créant un fonds d’indemnisation pour dédommager les fonctionnaires noirs victimes de traumatismes psychologiques et de pertes financières au cours des 50 dernières années;
- En mettant en œuvre des mesures concrètes pour éliminer les obstacles à l’embauche et à la promotion des fonctionnaires noirs.
La recherche de la justice et de l’équité dans notre fonction publique doit se poursuivre, indépendamment de ce revers.
Pour de plus amples renseignements sur la manière de soutenir ce combat permanent pour la justice, veuillez consulter le site Web https://fr.blackclassaction.ca/.