L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Commentaires de Debi Daviau, présidente de l’IPFPC, concernant la séance d’information technique sur le système de paye Phénix, et nouvelles indiquant qu’une rémunération au rendement pourrait avoir été versée à des cadres du Ministère chargés de superviser le système

Une fois de plus, les membres de l’IPFPC sortent de cette dernière séance d’information technique sans avoir l’impression que le système Phénix sera bientôt corrigé.

Il y a eu bien sûr un peu de rafistolage ici et là, mais aucune solution globale n’est encore en vue. Le gouvernement aime bien souligner l’« état stable » du système (par exemple, en ce qui concerne les demandes de congés de maternité et de congé parental), mais rien n’indique que des fonds seraient rendus disponibles pour s’assurer de trouver en temps opportun une solution à long terme qui réglera tous les problèmes. Il reste encore à corriger de nombreuses demandes de congé d’invalidité faites par des fonctionnaires fédéraux qui comptent parmi les plus vulnérables.

La sous-ministre Lemay a également fait remarquer que « la façon dont nous organisons notre travail aujourd’hui ne constitue pas notre approche à long terme ».

En fait, c’est précisément pourquoi nous avons recommandé l’inclusion d’un fonds d’urgence pour régler les problèmes de Phénix dans le dernier budget fédéral, ainsi que le suivi d’une formation supplémentaire par les informaticiens du gouvernement. Le gouvernement ne devrait pas continuer à dépendre d’IBM ou d’autres consultants pour régler les problèmes de Phénix. On pourrait ainsi trouver un correctif dont pourraient s’occuper les fonctionnaires spécialisés en informatique. Nous ne voyons aucun signe d’une telle planification à long terme.

Nous allons consulter les membres qui nous ont demandé de l’aide, spécialement ceux qui sont en congé parental ou de maternité, pour vérifier si leur dossier est bel et bien réglé.

Enfin, la possibilité que les cadres supervisant le système de paye Phénix aient pu toucher une rémunération au rendement est profondément troublante; si tel était le cas, il s’agirait d’un détournement scandaleux des impôts des Canadiens — spécialement compte tenu du nombre considérable de fonctionnaires qui, nous le savons, continuent à être privés de sommes qui leur sont dues, et après que le gouvernement ait déclaré, en décembre dernier, que le versement de primes aux cadres supervisant Phénix était à l’étude.

Diffusion immédiate

Ottawa, le 22 mars 2017 – Le gouvernement fédéral a annoncé qu’il investira 529,9 millions de dollars de plus dans la lutte à l’évasion et l’évitement fiscaux en engageant de nouveaux vérificateurs. C’est une bonne nouvelle, mais les investissements stratégiques nécessaires dans le personnel scientifique font défaut dans ce budget « Innovation », tant attendu, selon l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC). Qui plus est, le gouvernement continue d’être lent à réduire les milliards de dollars actuellement dépensés en services sous-traités et n’investit rien de plus dans le règlement des problèmes du système de paie Phénix, malgré les demandes pressantes des syndicats à ce sujet.

« Les nouveaux investissements aideront l’Agence du revenu du Canada (ARC) à s’assurer que les milliardaires et les grandes sociétés paient leur juste part d’impôt, déclare la présidente de l’IPFPC, Debi Daviau. Mais après des années de réduction d’emplois et de programmes sous le gouvernement Harper, il reste encore au moins 1500 emplois de scientifiques à rétablir pour maintenir des niveaux de service adéquats et restaurer l’importante expertise fédérale. »

« Réduire les dépenses annuelles en sous-traitance de services publics (environ 12 milliards de dollars actuellement) renforcerait également les services publics tout en réduisant les profits d’entreprises réalisés au détriment des contribuables. Le gouvernement avait promis de réduire les dépenses en consultants externes à leurs niveaux de 2005 2006 d’ici 10 ans. Nous estimons qu’il pourrait – et devrait – le faire pendant son mandat. »

« Nous sommes bien sûr déçus que le gouvernement choisisse de ne pas consacrer plus de fonds pour corriger une fois pour toutes le fiasco Phénix, certainement l’un des chapitres les plus sombres – et les plus longs – en matière de mauvaise gestion de la fonction publique fédérale, conclut Mme Daviau. À cet égard, son silence est assourdissant. »

L’IPFPC représente près de 55 000 scientifiques et professionnels du secteur public fédéral dans l’ensemble du pays.

Suivez-nous sur Facebook et Twitter (@pipsc_ipfpc).

- 30 -

Renseignements : Johanne Fillion (613) 228-6310 poste 2303 (bureau) ou (613) 883-4900 (cellulaire)
courriel.

Exécutif du groupe IN

SITE WEB DE L’INSTITUT

Pour vous tenir informés de l'évolution du dossier ACIA-IN de l'Institut ou des procès-verbaux des réunions, veuillez vous rendre sur notre site Web.

Pendant que vous y êtes, jetez aussi un coup d’œil sur notre programme ServicePlus d’avantages aux membres et profitez des offres de nos partenaires. Vous en trouverez tous les détails à http://www.serviceplusgroup.ca/fr.

Aidez-nous à protéger la sécurité de retraite de tous les Canadiens! Téléchargez et imprimez cette carte postale et envoyez-la à votre deputé ou commandez par courriel des cartes déjà imprimées à bienmieuxensemble@ipfpc.ca. Elle se poste sans frais au Canada. Vous ferez une différence dans la vie de centaines de milliers de retraités actuels et futurs dans l’ensemble du pays.

Le 1er décembre 2016, j'ai écrit au ministre des Finances, Bill Morneau, pour lui faire part de notre vive inquiétude soulevée par l’adoption du projet de loi C-27, qui crée les conditions permettant aux employeurs de convertir les régimes de pension à prestations déterminées en régimes de retraite à prestations cibles (RRPC) et, du même coup, faire porter les risques de la sécurité de retraite des employeurs aux employés. Même si la majorité de nos membres n’est pas touchée par cette mesure législative, la tendance et la menace qu’elle projette sur l’avenir sont évidentes pour tous les travailleurs canadiens qui espèrent avoir une retraite sûre.

La réponse du ministre Morneau est arrivée la semaine dernière. Après avoir communiqué le récent bilan du gouvernement libéral relatif au retour à l’âge d’admissibilité à la Sécurité de la vieillesse à 65 ans et à l’élargissement du Régime de pensions du Canada, il a qualifié le RRPC de « nouvelle option de retraite durable, flexible et à adhésion volontaire ». Le ministre a ensuite ajouté :

« Notre gouvernement est toujours ouvert au point de vue des intervenants sur nos engagements et nos actions ». J’ai étudié vos préoccupations en fonction de certains aspects de la loi, et j’ai pris bonne note des points de vue exprimés lors des récentes rencontres tenues par les représentants du ministre des Finances du Canada avec plusieurs syndicats concernant le projet de loi C-27. Nous écoutons et, avant que le processus législatif aille plus loin, je veux m’assurer d’étudier soigneusement toutes vos idées sur la question. À cette fin, je vous invite à me communiquer par écrit vos préoccupations et vos solutions possibles, au plus tard le 15 mai 2017, dans la mesure du possible.

Imposer le fardeau de la sécurité de retraite aux employés plutôt qu’aux employeurs et parler d’adhésion volontaire, de durabilité et de flexibilité, c’est le contraire de ce qui est nouveau ou facultatif, et c’est encore moins une planification de la sécurité de retraite. Les membres de l’Institut peuvent être certains que nous écrirons au ministre pour lui exposer nos préoccupations plus en détail.

En attendant, j’encourage tous les membres à manifester leur opposition à ce projet de loi en appelant au cabinet du ministre au 613- 992-1377 et en lui faisant part de leurs préoccupations.

Bien mieux ensemble!

Debi Daviau

Présidente

Vendredi dernier marquait le triste anniversaire de la mise en œuvre du système de paye Phénix. La première année d’utilisation de Phénix ne peut qu’être qualifiée de fiasco monumental, qui a causé beaucoup d’anxiété et de problèmes de paye aux professionnels de la fonction publique à la grandeur du pays.

Pour maintenir la pression sur le gouvernement et le presser de trouver une solution durable et d’affecter suffisamment de ressources pour régler le problème, nous avons tenu une journée d’action.

Puisque Phénix ne nous donne aucun répit, on demandait aux membres de l’Institut d’utiliser leur pause café pour envoyer un message. Les membres de l’ensemble du pays étaient encouragés à se rassembler à leur lieu de travail, autour d’un café et d’une sucrerie, à se prendre en photo, sous titrée Arrangez Phénix, pour exhorter le gouvernement à régler les problèmes de Phénix et à afficher la photo dans les médias sociaux. Plus d’une centaine de membres sont venus à notre kiosque à photo #arrangezphénix à Place du Portage pour dire que nous voulons que les problèmes de Phénix cessent pour de bon. Regardez les photos de membres qui exigent que ce système boiteux soit corrigé.

Jeudi dernier, la présidente de l’Institut, Debi Daviau, s’est également jointe aux dirigeants de l’AFPC et de l’ACEP à l’occasion d’une conférence de presse pour exiger que plus de ressources soient incluses dans le prochain budget fédéral. Ces fonds permettraient au gouvernement d’avoir les ressources pour appliquer une solution et de donner un soutien adéquat à tous ses employés. La présidente Daviau a également lancé un appel clair pour que nos membres CS informaticiens reçoivent une formation qui empêchera le public d’être enchaîné à IBM pour les 40 prochaines années. Phénix est un exemple évident de mauvaise gestion d’un projet de modernisation de l’informatique sous-traité. Si nous ne voulons plus avoir de problèmes semblables à l’avenir, le gouvernement doit investir aujourd’hui dans ses ressources internes afin d’effectuer des mises à niveau et de maintenir le système de paye que nous méritons tous.

Merci à tous ceux qui ont participé à notre journée d’action!

Thanks to everyone who participated in our Day of Action!

journée d’action

journée d’action

journée d’action

journée d’action  journée d’action

Ottawa, le 23 février 2017 – En ce premier anniversaire de Phénix, les trois plus importants syndicats du secteur public fédéral pressent le gouvernement de prévoir un fonds de réserve de 75 millions de dollars dans son prochain budget.

Selon l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC), l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) et l’Association canadienne des employés professionnels (ACEP), le fonds est essentiel pour veiller à ce que les fonctionnaires soient payés correctement et à temps.

« Nos membres sont de plus en plus frustrés par la situation. Si les ministères n’ont pas les ressources adéquates, ils ne pourront jamais régler les problèmes », déclare Chris Aylward, vice-président exécutif national de l’AFPC. « Les solutions au fiasco Phénix sont de tous ordres, pas uniquement technologiques. Avec ce fonds, les ministères pourront mieux s’attaquer aux difficultés causées par le nouveau système de paye. »

Les syndicats collaborent avec le gouvernement pour aider à résoudre les nombreux problèmes de Phénix. Or, il apparaît clairement qu’il faut affecter plus de personnel et le former convenablement pour que les agences et les ministères fédéraux puissent reprendre le dessus. Le fonds de réserve de 75 millions de dollars leur donnera les ressources dont ils ont besoin.

« De toute évidence, Phénix n’a pas généré l’efficacité et les économies prévues à l’origine », ajoute Debi Daviau, présidente de l’IPFPC. « Injecter plus de fonds pour corriger les ratés du système, c’est bien la moindre des choses après un an d’embûches avec ce système. Il faut arranger Phénix, tant pour nos membres que la population canadienne. »

« Nos membres ont fait preuve d’une patience remarquable à l’égard des problèmes de paye ; ça montre à quel point ils ont à cœur le travail qu’ils font au nom des Canadiens », dit André Picotte, le président intérimaire de l’ACEP. « En tant que syndicat, nous avons guidé nos membres vers des solutions, mais au bout du compte, seul le gouvernement peut régler le problème une fois pour toutes. »

Les syndicats incitent également leurs membres à souligner ce premier anniversaire par différents moyens d’action, par exemple en contactant leur député et en écrivant au premier ministre.

Renseignements :

Véronique Breton, AFPC, 343-560-8882 ou bretonv@psac.com

Johanne Fillion, IPFPC, 613-883-4900 ou jfillion@pipsc.ca

Ben René, ACEP, 613-406-5962 ou brene@acep-cape.ca

Pour diffusion immédiate

Ottawa, le 21 février 2017 – L’Alliance de la fonction publique du Canada, l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) et l’Association canadienne des employés professionnels tiendront conjointement une conférence de presse pour souligner le premier anniversaire du système Phénix et pour procéder à une annonce.

Ce jeudi 23 février 2017
À 13 h (HNE)

Conférence de presse avec Chris Aylward, le vice-président exécutif national de l’AFPC, Debi Daviau, la présidente de l’IPFPC et un représentant de l’ACEP.

Salle Charles Lynch, 130S, Édifice du Centre
Chambre des communes

L’AFPC, l’IPFPC et l’ACEP représentent plus de 240 000 personnes à l’emploi du gouvernement fédéral.

- 30 -

Source :
Véronique Breton, AFPC, (343) 540-8882 (cell), BretonV@psac-afpc.com
Johanne Fillion, IPFPC, (613) 883-4900 (cell), jfillion@pipsc.ca