CHALK RIVER (Ontario), le 19 juin 2025 – Les membres du groupe Employés professionnels de Chalk River (GEPCR), représentés par l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), ont rejeté la dernière offre de règlement des Laboratoires Nucléaires Canadiens (LNC) à l’issue d’un vote de ratification de trois jours qui s’est terminé jeudi à midi.
À la suite des résultats du vote, l’IPFPC notifiera les LNC de la poursuite des mesures de grève, les activités reprenant lundi matin. Le syndicat mettra en œuvre des mesures de grève ciblées, conçues pour maximiser l’impact tout en œuvrant à la conclusion d’une entente équitable.
« Nos membres se sont clairement exprimés à travers ce processus démocratique », déclare le président du GEPCR, Jonathan Fitzpatrick. « Nous respectons leur décision et continuerons à travailler à une entente qui reconnaisse correctement la valeur professionnelle de nos scientifiques et ingénieur·es nucléaires. »
La proposition rejetée des LNC comprenait des changements limités par rapport aux offres précédentes que les membres ont jugées inadéquates. Bien que l’offre prévoie une légère augmentation de la couverture des prestations et supprime le libellé problématique concernant les négociations directes avec les membres individuels, elle n’apporte pas les augmentations économiques significatives demandées par les membres ni d’améliorations substantielles aux prestations de soins de santé et de soins dentaires qui sont restées inchangées depuis 25 ans.
Les membres du GEPCR assurent la sûreté de l’exploitation des réacteurs nucléaires et contribuent à la gestion critique des déchets radioactifs ainsi qu’aux projets d’assainissement de l’environnement partout au Canada. Leur expertise en matière de recherche en médecine nucléaire a un impact sur la santé d’innombrables Canadien·nes.
Les négociations sont en cours depuis que la convention collective a expiré le 31 décembre 2023. Les parties ont mené des négociations approfondies pendant 17 mois, y compris 27 jours de séances de négociation tout au long de l’année 2024, des négociations supplémentaires en février 2025 et de multiples séances de conciliation en avril et mai avec l’aide de médiateurs fédéraux.
L’IPFPC reconnaît le soutien continu du Syndicat des Métallos, dont la solidarité a renforcé la position du GEPCR tout au long de ce conflit de travail historique.
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Source: Johanne Fillion, 613-883-4900 (cellulaire), jfillion@pipsc.ca
Après près d’une décennie de désastres causés par le système de paye Phénix, le gouvernement fédéral a annoncé sa décision d’aller de l’avant avec Dayforce, pour remplacer le déficient système de paye Phénix. Le 11 juin, le ministre Joël Lightbound a confirmé que le gouvernement entrait dans la « phase finale de création et d’essai » de la solution de gestion des ressources humaines et des payes Dayforce.
Bien que l’Institut se réjouisse de toute mesure visant à résoudre enfin la crise actuelle, nous restons prudemment optimistes et avons de sérieuses inquiétudes quant au processus de mise en œuvre.
L’étude de faisabilité révèle des lacunes importantes
La décision du gouvernement est basée sur une étude de faisabilité dont les résultats sont mitigés. Plus alarmant encore : l’étude a révélé que la capacité du gouvernement à faire fonctionner le nouveau système était insuffisante. Cette situation est d’autant plus préoccupante que le fonctionnement quotidien du système est essentiel pour garantir que nos membres soient payés correctement.
Le rapport de faisabilité lui-même le reconnaît : « Bien que le projet ait démontré la faisabilité de Dayforce, cela ne signifie pas que le gouvernement du Canada est prêt à mettre en place la solution dès maintenant. »
Encore des années de Phénix devant nous
La réalité fait réfléchir. La mise en œuvre complète ne commencera pas avant mars 2027, et la décision définitive de déploiement ne sera pas prise avant l’hiver 2027. Cela signifie que les fonctionnaires pourraient souffrir sous Phénix pendant près de quatre autres années, si des complications surviennent.
Les deux prochaines années seront principalement consacrées à des essais menés dans deux ministères et un organisme : Services publics et Approvisionnement Canada, Services partagés Canada et la Commission canadienne de sûreté nucléaire, c’est-à-dire, environ 30 000 employé·es sur un total de 431 000.
Dayforce ne résoudra pas les problèmes existants de Phénix
Un point crucial que le gouvernement continue d’ignorer : la mise en œuvre de Dayforce ne résoudra pas les quelque 370 000 opérations non résolues par Phénix qui encombrent encore le système. Ces problèmes existants doivent être résolus séparément, ce qui signifie que nos membres sont confrontés à un chaos permanent de Phénix et à des années d’incertitude avec Dayforce.
Voici la réalité actuelle de Phénix pour nos membres :
- 500 membres de l’Institut ont encore des dossiers complexes qui sont ouverts et non résolus;
- 32 % des fonctionnaires fédéraux ont signalé des erreurs de rémunération en 2023-2024;
- Au moins 3,5 milliards de dollars ont été dépensés pour Phénix depuis 2017;
- Plus de 150 millions de dollars ont été dépensés pour la seule recherche d’une solution de rechange.
Crise de la souveraineté des données
Le plus inquiétant, c’est peut-être que les données du Service de la paye fédéral du Canada seront contrôlées par Dayforce, une multinationale américaine. À l’heure où les relations entre le Canada et les États-Unis sont tendues, des questions essentielles restent sans réponse :
- Les données canadiennes seront-elles stockées sur des serveurs américains?
- Comment les données seront-elles protégées, en vertu des lois américaines?
- Pourquoi la préférence n’a-t-elle pas été donnée à une entreprise canadienne?
Le problème des solutions universelles qui ne conviennent à personne
Dayforce hérite du défaut fondamental de Phénix : forcer un système unique à gérer plus de 100 ministères ayant près de 150 conventions collectives différentes. De nombreux expert·es estiment qu’il serait plus judicieux d’utiliser de multiples systèmes spécialisés plutôt que d’entasser toute cette complexité dans une seule plateforme.
Six ans de réponses évasives du gouvernement
Le gouvernement continue de refuser de prolonger l’indemnisation des dommages causés par Phénix au-delà de mars 2020. Six ans après la signature de l’entente de dédommagement 2019, il n’a même pas justifié ce refus. La solution est pourtant simple : prolonger de cinq autres années le cadre de dédommagement existant pour couvrir le préjudice qui est toujours encouru.
Nos revendications
Nous demandons ce qui suit au gouvernement :
- Opter pour une solution excellente, plutôt qu’« acceptable » : toutes les capacités du système doivent être pleinement fonctionnelles avant le lancement;
- Éliminer l’arriéré de Phénix : traiter les plus de 370 000 opérations en suspens avant de mettre en œuvre Dayforce;
- Protéger la souveraineté des données : garder les données canadiennes au Canada sous contrôle canadien;
- Prolonger le dédommagement : couvrir tous les dommages causés par Phénix, quelle que soit la date à laquelle ils se sont produits;
- Faire preuve d’une transparence totale en ce qui a trait aux coûts : divulguer l’ensemble des coûts de mise en œuvre au-delà des 16,9 millions de dollars initiaux.
Un regard tourné vers l’avenir
L’Institut reste déterminé à travailler avec le gouvernement pour résoudre cette crise. Toutefois, nous ne transigerons pas sur les droits de nos membres, la protection de leur vie privée et un traitement équitable. Phénix nous a appris que de bonnes intentions mal exécutées peuvent avoir des conséquences désastreuses.
Nos membres méritent mieux que des promesses et des projets pilotes. Ils et elles méritent un système de rémunération qui fonctionne, un dédommagement pour les préjudices subis et la certitude que leur employeur peut remplir son obligation la plus élémentaire : les payer correctement et à temps.
Cette décennie de désastres doit prendre fin. Nous continuerons de demander des comptes au gouvernement à chaque étape du processus.
Pour de plus amples renseignements sur les problèmes causés par Phénix et sur le travail de plaidoyer de l’Institut, consultez notre page de ressources sur Phénix. Les membres qui rencontrent des problèmes de paye doivent contacter les Services aux membres.
La Journée nationale des peuples autochtones 2025 arrive à grands pas et nous souhaitons la célébrer avec vous!
Le groupe de travail en équité, diversité, inclusion et accessibilité (EDIA) a le plaisir de vous inviter à notre jeu-questionnaire sur l’Île de la Tortue pour célébrer la Journée nationale des peuples autochtones. Les membres de la région de la capitale nationale s’y affronteront!
Date et heure : Jeudi 26 juin, de 17 h à 19 h 30 (HE)
Lieu : En ligne et en personne
Adresse : Bureau national de l’IPFPC (250, chemin Tremblay, Ottawa (Ontario) K1G 3J8)
Vous pouvez choisir de vous inscrire seul·e ou avec une équipe:
Pour les personnes qui participent en ligne, une fois votre inscription finalisée, vous recevrez un lien Zoom pour participer à l’événement.
La période d’inscription prendra fin le vendredi 20 juin à 17 h (HE).
Nous vous encourageons à vous joindre à nous au bureau de l’IPFPC, car il y aura des collations et des pâtisseries autochtones de Pâtisserie Kîsisam. Cette pâtisserie appartenant à une femme autochtone de la Première Nation des Oji-Cris n’utilise que des ingrédients d’origine locale et issus de la cueillette. La cheffe Dominique Lalonde apportera quelques options végétaliennes. C’est une expérience magnifique, car son art s’accompagne d’une narration de ses racines autochtones.
Ce jeu-questionnaire comportera des questions portant sur l’histoire autochtone, avec un accent sur le Canada. L’équipe gagnante du jeu-questionnaire de cette année recevra une carte-cadeau d’une entreprise autochtone de sa région!
Bien qu’il n’y ait pas d’interprétation simultanée, l’événement sera animé en anglais et en français.
Pour toute question, n’hésitez pas à communiquer avec Richard Gaboton, Conseiller en équité, diversité, inclusion et accessibilité, à rgaboton@pipsc.ca.
Au plaisir de vous y voir! Bonne Journée nationale des peuples autochtones!
CHALK RIVER (Ontario), le 5 juin 2025 – L’équipe de négociation du groupe Employés professionnels de Chalk River (GEPCR), des membres de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), a reçu une offre de règlement révisée de la part des Laboratoires Nucléaires Canadiens (LNC) le vendredi 30 mai.
Peu après avoir présenté l’offre à l’équipe de négociation, les LNC ont communiqué directement avec les membres du GEPCR pour les exhorter à demander un scrutin de ratification. Bien que l’équipe de négociation note que les LNC ont adopté une approche qui diffère des processus de négociation établis, le GEPCR est resté fidèle à son engagement en matière de transparence et d’unité des membres tout au long de ces discussions.
Conformément aux principes démocratiques, l’équipe de négociation a décidé de tenir un scrutin de ratification sur la dernière offre des LNC afin de permettre aux membres de déterminer la suite qu’ils et elles souhaitent donner à ce conflit de travail. Le vote aura lieu du 17 au 19 juin.
Détails de l’offre révisée
L’offre révisée des LNC ne comporte que deux modifications par rapport aux offres précédentes : une légère augmentation des prestations de soins de santé et de soins dentaires, qui n’avaient pas été augmentées depuis 25 ans, et la suppression d’un libellé portant sur les négociations directes avec des membres individuels sur l’espace de bureau. Des questions subsistent quant à savoir si les augmentations répondent aux attentes des membres en matière de rémunération équitable.
« Nos membres vont maintenant avoir la possibilité d’étudier cette offre et de prendre leur décision quant à la voie à suivre, déclare Sean O’Reilly, président de l’IPFPC. Nous sommes convaincus qu’ils et elles examineront attentivement tous les aspects de la proposition. »
Suspension du mouvement de grève pendant le vote
Jusqu’à l’annonce des résultats du scrutin de ratification, tout le mouvement de grève sera temporairement suspendu. Cela inclut les piquets de grève ainsi que la grève du zèle qui était en vigueur depuis le début de la grève.
Les scientifiques et ingénieur·es nucléaires de Chalk River – c’est-à-dire plus de 800 personnes – sont en grève depuis le 26 mai à 0 h 01. Ces professionnel·les assurent la sûreté de l’exploitation des réacteurs nucléaires et contribuent à la gestion cruciale des déchets radioactifs ainsi qu’aux projets d’assainissement de l’environnement partout au Canada.
Le résultat du scrutin de ratification indiquera à l’équipe de négociation la marche à suivre, toutes les options restant possibles en fonction de la décision des membres.
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Source: Johanne Fillion, 613-883-4900 (cellulaire), jfillion@pipsc.ca
Le premier ministre Mark Carney a établi un programme ambitieux pour protéger le Canada, et nous l’accueillons avec plaisir. Son gouvernement est confronté à des enjeux nouveaux et sans précédent : l’incertitude économique, l’instabilité mondiale, les perturbations commerciales et les menaces qui pèsent sur la souveraineté du Canada. Comme l’a noté le roi Charles III dans son discours du Trône historique : « depuis la Deuxième Guerre mondiale, notre monde n’a jamais été aussi dangereux et instable ».
L’ampleur des ambitions du gouvernement est impressionnante. Qu’il s’agisse de bâtir l’économie la plus forte du G7, de doubler le taux de construction de logements, d’éliminer les barrières commerciales internes d’ici la fête du Canada ou de réduire les délais d’approbation des projets de 5 à 2 ans, c’est le type de leadership audacieux dont le Canada a besoin aujourd’hui.
L’ambition sans la capacité n’est qu’un discours
La réalité est la suivante : il est impossible d’atteindre plus d’objectifs avec moins d’outils. Le discours du Trône promet des changements transformationnels tout en s’engageant à plafonner la fonction publique et à réduire les budgets de fonctionnement. Cette contradiction compromet les plans du gouvernement.
Pour bâtir un Canada plus fort et plus résilient, il faut investir dans la fonction publique pour qu’elle prospère. Nos membres sont la force tranquille qui constitue le noyau solide du Canada : ce sont des professionnel·les dévoués qui protègent la santé, la sécurité et la sûreté économique des Canadien·nes en bâtissant les systèmes sur lesquels nous comptons lorsque les temps sont durs.
Prenons l’exemple du Bureau des grands projets fédéraux, qui réduira de moitié les délais d’approbation « dans le respect des normes environnementales du Canada, qui sont de calibre mondial ». Qui s’occupera de ces examens accélérés? Ce sont les scientifiques, les ingénieur·es, les analystes politiques et les spécialistes en réglementation, c’est-à-dire les fonctionnaires dont le gouvernement prévoit de plafonner le nombre.
La fonction publique : l’ancre du Canada en période d’incertitude
Dans un monde instable, la fonction publique est le stabilisateur du Canada. Elle est le moteur de notre économie, de nos infrastructures et de notre sécurité nationale. Elle fournit des filets de sécurité, protège la santé publique et veille à ce que personne ne soit laissé pour compte.
Le discours du Trône reconnaît que « nombreux sont les Canadiens et les Canadiennes qui ont du mal à atteindre leur plein potentiel » et promet de les aider par le biais de programmes tels que le Régime canadien de soins dentaires, l’assurance médicaments et les services de garde d’enfants. Cependant, ces programmes ne se mettent pas en place tout seuls : il faut des fonctionnaires compétents pour les concevoir, les mettre en œuvre et les améliorer.
On ne peut pas protéger la population en affaiblissant les institutions sur lesquelles elle compte.
Nous sommes déjà passés par là, et nous avons tenu nos promesses.
Les membres de l’Institut ont une longue tradition d’intervention en temps de crise. Durant la pandémie de la COVID-19, nos membres :
● Concevaient et mettaient en œuvre de programmes d’aide d’urgence qui ont permis de maintenir les familles à flot;
● Travaillaient dans des laboratoires pour développer des méthodes de test de masse pour la COVID-19;
● Assuraient le fonctionnement des systèmes gouvernementaux pour que les Canadien·nes puissent accéder à du soutien;
● Formaient le personnel infirmier à la gestion des épidémies et rapatriaient les Canadien·nes de l’étranger.
Notre expertise n’a pas seulement permis de gérer la crise, mais de contribuer à la reprise.
La situation actuelle n’est pas différente. Qu’il s’agisse de mettre en œuvre les nouvelles mesures de sécurité frontalière décrites dans le discours, de soutenir la création de Créer Maisons Canada ou d’aider à tenir la promesse d’éliminer les barrières commerciales internes, nos membres seront là.
Prêts à s’associer pour le succès du Canada
Nous ne nous contentons pas de soulever des questions : nous proposons un partenariat. Les membres de l’Institut sont prêts à jouer leur rôle pour réaliser cet ambitieux programme, comme nous l’avons toujours fait.
Toutefois, pour y parvenir, il faut investir dans le personnel et les services plutôt que de les réduire, plafonner ou contraindre. L’élargissement du cabinet du premier ministre Carney montre que le gouvernement est conscient de l’ampleur de la tâche qui l’attend. Il doit maintenant veiller à ce que la fonction publique soit à la hauteur de cette ambition.
Nous sommes là pour le Canada. Bâtis pour servir, prêts à protéger.
La question est la suivante : le gouvernement nous donnera-t-il les outils dont nous avons besoin pour réaliser sa promesse pour le Canada?
Depuis 0 h 01 ce matin, le groupe Employés professionnels de Chalk River (GEPCR) a officiellement pris des mesures de grève contre les Laboratoires nucléaires canadiens (LNC).
Aujourd’hui, 20 membres du GEPCR appartenant aux équipes de négociation et de mobilisation ont été retirés du travail, tandis que les membres restants font une grève du zèle. Demain, nous entamerons des piquets de grève dans les installations du LNC ainsi que des actions de grève ciblées.
Ce mouvement de grève a lieu après plus d’un an sans convention collective et fait suite au mandat de grève le plus fort de l’histoire du GEPCR. Plus de 800 scientifiques et ingénieur·es nucléaires de Chalk River ont clairement fait savoir qu’ils et elles n’accepteraient plus d’être rémunérés et d’obtenir des avantages sociaux inadéquats en matière de soins de santé tout en continuant d’effectuer un travail vital pour toute la population canadienne.
Les membres du GEPCR veillent à la sécurité de l’exploitation des réacteurs nucléaires, appuient des projets cruciaux de gestion des déchets radioactifs et d’assainissement de l’environnement partout au Canada, et contribuent à la recherche en médecine nucléaire, laquelle a des répercussions sur la santé d’innombrables Canadiens et Canadiennes. Leur expertise et leur dévouement méritent d’être reconnus à leur juste valeur.
Les questions en jeu – salaires équitables, meilleurs avantages sociaux en matière de soins de santé, meilleures conditions de travail et protection contre le recours excessif à la sous-traitance – sont des défis qui trouvent un écho auprès de l’ensemble de nos membres. C’est pourquoi l’Institut et ses plus de 85 000 membres à travers le Canada soutiennent fermement leurs collègues du GEPCR.
Alors que nous appuyons nos collègues dans le cadre de cette action, je tiens à vous rappeler que la solidarité est l’une des principales forces de notre syndicat. La réussite de ces mesures de grève enverra aux employeurs un message sur la valeur et la détermination des travailleurs et travailleuses professionnels.
Je vous tiendrai au courant de l’évolution de la situation tandis que l’équipe de négociation du GEPCR continuera de travailler à la négociation d’une entente qui reconnaît convenablement les contributions professionnelles des scientifiques et des ingénieur·es nucléaires.
Merci de votre solidarité et de votre appui continus.
Sean O’Reilly
Président de l’IPFPC
Ottawa (Ontario), le 29 avril 2025 — L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) félicite le Parti libéral du Canada d’avoir remporté le plus grand nombre de sièges lors des élections fédérales de 2025.
Bien qu’il semble qu’aucun parti n’ait obtenu la majorité, tous partagent désormais la responsabilité de répondre aux besoins des Canadiennes et des Canadiens. Dans un Parlement sans mandat clair, le message des électeurs est sans équivoque : la population veut des mesures qui protègent l’avenir du pays et qui améliorent sa vie quotidienne, et non des querelles partisanes ou des coupes à courte vue. Tout parti souhaitant se maintenir au pouvoir doit réaliser des progrès concrets et bien visibles en matière d’accessibilité, de perspectives et de qualité de vie.
« À une époque où les gens s’inquiètent des tarifs douaniers, de l’accessibilité financière et de l’augmentation des coûts, nous devons renforcer leurs soutiens, et non les affaiblir », déclare Sean O’Reilly, président de l’IPFPC. « Cela signifie qu’il faut investir dans les services publics dont ils dépendent. On ne peut pas équilibrer les comptes sur le dos des gens qui font fonctionner ce pays — et on ne peut pas obtenir la confiance de la Chambre à la va-vite.
Alors que le nouveau gouvernement prend forme, tous les partis doivent résister à l’envie de faire des services publics des boucs émissaires pour gérer les pressions fiscales. Les fonctionnaires ont toujours été là pour la population, que ce soit en période de crise, de reprise ou d’incertitude. Les services qu’ils fournissent apportent une stabilité et une bouée de sauvetage dans les moments les plus difficiles. Les réduire ne résoudra pas nos problèmes; cela ne fera que les aggraver.
Au contraire, le nouveau gouvernement doit faire des choix qui reflètent les besoins de la population et qui protègent nos intérêts à long terme, notamment en dotant l’Agence du revenu du Canada de ressources suffisantes pour lutter contre l’évasion fiscale des entreprises et en mettant un terme au gaspillage causé par l’externalisation. Ce sont des ressources qui pourraient aider à supporter les fardeaux économiques auxquels nous sommes confrontés, mais qui continuent à drainer des milliards du trésor public.
« L’Institut est disposé à collaborer avec ce gouvernement et avec tous les partis du Parlement pour s’assurer que les politiques publiques sont fondées sur des faits, sur l’équité et sur un engagement en faveur du bien public », poursuit M. O’Reilly. « Nous sommes également déterminés à défendre nos membres et les services qu’ils fournissent s’ils sont visés par des mesures d’efficacité à courte vue. »
Face aux menaces renouvelées des États-Unis — non seulement sous la forme de tarifs douaniers, mais aussi d’une rhétorique qui remet en cause notre souveraineté même — le gouvernement doit se souvenir de ce qui distingue le Canada : un engagement profond en faveur d’institutions publiques fortes, de programmes sociaux universels tels que les soins de santé, et de services publics qui profitent à tout le monde. Il ne s’agit pas de coûts à réduire; cet engagement est au cœur de notre identité.
L’Institut représente plus de 75 000 professionnel·les du secteur public un peu partout au pays, dont la plupart sont employés par le gouvernement fédéral. Suivez-nous sur Facebook sur X (anciennement connu sous le nom de Twitter) et sur Instagram.
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Source: Johanne Fillion, 613-883-4900 (cellulaire), jfillion@pipsc.ca
1. La fonction publique fédérale joue un rôle crucial dans la guerre commerciale en cours. Qu’il s’agisse de concevoir et de mettre en œuvre des programmes de soutien essentiels ou de créer la feuille de route pour une économie nationale plus forte, les professionnel·les de la fonction publique sont là pour les Canadiennes et Canadiens. Aux États-Unis, le gouvernement républicain et la commission pour l’efficacité gouvernementale (DOGE) réduisent de manière agressive et inconsidérée les effectifs des ministères fédéraux. Dans notre pays, les dirigeants libéraux et conservateurs ont tous deux promis des suppressions au gouvernement fédéral au cours des dernières semaines. Afin de trouver des solutions rationnelles en cette période de crise économique, vous engagez-vous à procéder, en consultation avec les syndicats, à des révisions de programmes fondées sur des données probantes qui n’incluent pas de licenciements massifs?
Parti Vert du Canada
Oui. Le Parti vert du Canada s’engagera à procéder à des révisions de programmes fondées sur des données probantes, en consultation avec les syndicats, sans procéder à des licenciements massifs. Nous pensons que les professionnel·les de la fonction publique sont essentiels à la reprise économique et à la résilience du Canada. Alors que d’autres partis promettent des réductions irréfléchies, le Parti vert soutient une approche rationnelle et axée sur les personnes. Nos plans économiques sont fondés sur l’équité et la stabilité à long terme, et non sur l’austérité. Cela signifie qu’il faut renforcer le rôle des fonctionnaires, et non le réduire. Si des révisions sont nécessaires, nous veillerons à ce qu’elles soient transparentes, fondées sur des données et menées en partenariat avec les syndicats du secteur public. Nous respectons les négociations collectives et les droits des travailleur·ses. Au lieu de procéder à des réductions, nous supprimerons les échappatoires fiscales, nous veillerons à ce que les milliardaires et les entreprises paient leur juste part et nous investirons dans une fonction publique moderne et efficace au service des Canadien·nes.
Bloc Québécois
Le Bloc Québécois estime qu’il y a une pénurie de personnel à plusieurs endroits, comme à l’ASFC, la GRC ou encore dans les Forces armées canadiennes. Bien que nous sommes conscients que la taille de la fonction publique a grimpé de 40% sous les Libéraux, nous n’allons pas appuyer des licenciements massifs irréfléchis comme le fait l’administration Trump. Nous souhai tous éliminer l’usage abusif de consultants externes qui n’apportent rien, mais coûtent une fortune.
2. Votre gouvernement va-t-il revenir sur le mandat rigide de retour au bureau trois jours par semaine pour les employé·es fédéraux et mettre en place des dispositions équitables et flexibles en matière de travail à distance qui reflètent les réalités des différents emplois au sein du gouvernement fédéral?
Parti Vert du Canada
Oui. Le Parti vert révoquerait le mandat rigide de retour au bureau trois jours par semaine et le remplacerait par des politiques flexibles et équitables de travail à distance basées sur des données probantes et la consultation. Nous reconnaissons qu’une directive universelle ne reflète pas la diversité des emplois fédéraux et ne respecte pas l’expertise des travailleur·ses. Les fonctionnaires méritent l’autonomie et la possibilité de s’exprimer sur leur façon de travailler. Nous collaborerons avec les syndicats pour mettre au point des modalités qui tiennent compte des besoins professionnels, améliorent l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée, réduisent les émissions dues aux trajets entre le domicile et le lieu de travail et favorisent la productivité. La fonction publique moderne doit être adaptable, inclusive et axée sur les personnes, et non pas guidée par des mandats dépassés.
Bloc Québécois
Nous croyons que l’approche mur-à-mur du gouvernement fédéral est contreproductive. À titre d’exemple, certains fonctionnaires se font dire de re tourner au bureau, mais n’importe où au Canada, ce qui fait en sorte que les équipes ne sont même pas physiquement réunies. Dans un tel contexte, la perti nence d’imposer le retour au bureau obligatoire est douteuse. Nous sommes d’avis qu’un réflexion conjointe avec les syndicats et les gestionnaires est de mise pour permettre la flexibilité et l’efficacité.
3. Bien que, depuis près d’une décennie, ’ils/elles n’aient pas été payés correctement par leur employeur, le gouvernement du Canada, , les membres de l’IPFPC viennent travailler chaque jour et donnent leur maximum aux Canadien·nes. Votre gouvernement va-t-il réexaminer le protocole d’entente relatif aux dommages causés par Phénix et prolonger la période d’admissibilité, afin que l’ensemble des employé·es ayant subi des dommages à la suite d’erreurs de rémunération puissent bénéficier d’une juste indemnisation?
Parti Vert du Canada
Oui. Les Verts réexamineront le protocole d’entente relatif aux dommages causés par Phénix et envisageront de prolonger la période d’admissibilité. Nous pensons qu’aucun·e travailleur·se ne devrait se voir refuser une indemnisation équitable en raison de délais arbitraires, surtout après près d’une décennie de chaos salarial. La catastrophe de Phénix est une injustice qui perdure, et nous donnerons la priorité à sa résolution. Nous sommes favorables à un réexamen complet afin de garantir que l’ensemble des employé·es touchés, anciens et actuels, soient traités équitablement et indemnisés correctement. Il s’agit notamment de travailler en étroite collaboration avec les syndicats du secteur public afin d’évaluer les demandes en suspens et de combler les lacunes en matière d’admissibilité. La confiance et l’équité doivent être rétablies dans les systèmes de paie fédéraux.
Bloc Québécois
Oui. Nous estimons que la mauvaise gestion du dossier Phénix par le gouvernement cause un préjudice énorme aux fonctionnaires. Le gouvernement doit indemniser les employés lésés.
4. Les Canadien·nes ne peuvent pas se permettre d’autres projets de sous-traitance ratés comme le système de paye Phénix et l’application ArriveCAN. Votre gouvernement simplifiera-t-il les règles de recrutement interne, investira-t-il dans la formation du personnel permanent et éliminera-t-il les politiques d’approvisionnement qui facilitent la sous-traitance, même lorsque les options internes sont moins coûteuses?
Parti Vert du Canada
Oui. Le Parti vert s’oppose à l’utilisation excessive de la sous-traitance parce qu’elle affaiblit la capacité de la fonction publique et gaspille les fonds publics. Nous pensons que l’expertise nécessaire pour fournir des services de qualité existe déjà au sein de la fonction publique : il est temps de lui faire confiance et d’investir dans cette expertise. Au lieu de recourir par défaut à des contrats privés, nous réformerons les pratiques de recrutement afin de permettre aux ministères d’embaucher, de former et de conserver les talents. Nous ferons évoluer la culture fédérale pour qu’elle s’éloigne de la sous-traitance et reconstruise des équipes internes dotées d’une vision et d’une responsabilité à long terme. Nous considérons la sous-traitance non pas comme une nécessité, mais comme un échec de la planification. La solution réside dans une fonction publique forte et confiante.
Bloc Québécois
Oui. ArriveCAN est un autre exemple frappant de l’inefficacité de la politique d’approvisionnement du gouvernement, alors qu’une entreprise de seulement deux personnes se retrouvait à gérer un projet de plusieurs millions de dollars tout en tirant le maximum de profits de ce contrat. Par ailleurs, il est scandaleux que l’ancien président de IBM Canada qui a vendu Phénix au gouvernement soit le candidat libéral dans Lasalle-Émard-Verdun.
5. Votre gouvernement va-t-il cesser de sous-traiter des tâches informatiques et opérationnelles cruciales à des sociétés américaines?
Parti Vert du Canada
Oui. Le Parti vert mettra fin à la sous-traitance des TI et des opérations critiques vers des entreprises américaines. Ces contrats entraînent des risques pour la sécurité, des dépassements de coûts et réduisent la souveraineté numérique du Canada. Nous pensons que les fonctions des TI du secteur public doivent être gérées par des fonctionnaires canadiens, et non par des entreprises étrangères. Nous réinvestirons dans notre main-d’œuvre fédérale, augmenterons les capacités nationales et adopterons des normes d’approvisionnement qui favorisent les solutions contrôlées par le Canada. Il ne s’agit pas seulement d’une question de coût, mais aussi de responsabilité, de résilience et de confiance. Les services publics devraient être construits et entretenus par les personnes qui servent le Canada.
Bloc Québécois
Oui, 100%. Nous nous opposons à l’usage de firmes comme McKinsey qui n’apportent rien à la fonction publique, mais coûtent une fortune pour les finances publiques.
6. Un système fiscal mondial équitable et transparent exige des grandes sociétés transnationales qu’elles divulguent des informations financières pour chaque pays où elles exercent leurs activités. Votre gouvernement va-t-il mettre en œuvre cette déclaration pays par pays?
Parti Vert du Canada
Oui. Le Parti vert soutient fermement la transparence des entreprises. Nous travaillerons avec des partenaires internationaux pour mettre en œuvre un impôt minimum mondial sur les sociétés et démanteler les paradis fiscaux. Nous mettrons également fin aux conventions fiscales qui permettent le transfert des bénéfices. Ces mesures ouvrent la voie à la déclaration pays par pays des bénéfices, des impôts et des activités des entreprises. Les Canadien·nes méritent de savoir où les multinationales réalisent leurs bénéfices et si elles paient leur juste part dans chaque pays.
Bloc Québécois
Oui. Le Bloc Québécois s’oppose à l’usage de paradis fiscaux par des entreprises canadiennes depuis plusieurs années. Même leur utilisation légale est immorale, à plus forte raison si vous êtes le premier ministre d’un pays. Nous allons maintenir la pression sur le gouvernement pour qu’il conserve l’impôt minimum mondial, malgré la pression des États-Unis de Donald Trump pour l’éliminer.
7. Votre gouvernement dotera-t-il l’Agence du revenu du Canada (ARC) des ressources juridiques, du financement et des données fiscales nécessaires pour garantir le respect des obligations fiscales par les particuliers fortunés et les grandes sociétés?
Parti Vert du Canada
Oui. Le Parti vert donnera à l’Agence du revenu du Canada tous les moyens nécessaires pour poursuivre les riches fraudeurs fiscaux et l’évasion fiscale des entreprises. Nous cesserons de cibler les Canadien·nes à faible revenu et nous concentrerons nos vérifications sur les abris fiscaux à l’étranger et la richesse cachée. Notre plan prévoit de supprimer les échappatoires en matière d’options sur titres, d’imposer les bénéfices réalisés à l’étranger et de porter le taux d’imposition des sociétés à 21 % pour les grandes entreprises. Nous introduirons également un impôt progressif sur le patrimoine pour les fortunes dépassant un certain seuil et créerons un impôt permanent sur les bénéfices excédentaires des entreprises. Pour soutenir l’application de la législation, nous financerons davantage d’enquêteur·ses et renforcerons les outils de conformité. Il s’agit de faire en sorte que les milliardaires et les grandes entreprises respectent les règles comme tout le monde.
Bloc Québécois
Oui. La lutte aux paradis fiscaux fait partie de nos priorités.
8. Votre gouvernement autorisera-t-il les scientifiques et chercheurs fédéraux à s’exprimer publiquement sur le travail scientifique qu’ils/elles effectuent au nom des Canadien·nes?
Parti Vert du Canada
Oui. Le Parti vert veillera à ce que les scientifiques fédéraux aient la liberté de parler ouvertement de leur travail. Nous garantirons la conduite éthique et honnête de la recherche scientifique et de son application dans tous les ministères. La science publique devrait être publique. Nous créerons également un portail central permettant aux Canadien·nes d’accéder à la recherche financée par le gouvernement et aux données probantes utilisées pour élaborer les politiques. Cela rendra la science plus transparente et contribuera à rétablir la confiance entre le public et les institutions fédérales de recherche.
Bloc Québécois
Nous sommes en faveur de plus de transparence.
9. Votre gouvernement maintiendra-t-il le Bureau de la Conseillère scientifique en chef et le Comité de gouvernance pour la mise en œuvre de politiques et procédures en matière d’intégrité scientifique dans l’ensemble du gouvernement?
Parti Vert du Canada
Oui. Le Parti vert maintiendra et renforcera le Bureau de la Conseillère scientifique en chef et le Comité de gouvernance pour la mise en œuvre de politiques et procédures en matière d’intégrité scientifique dans l’ensemble du gouvernement. Nous chargerons la conseillère scientifique en chef de développer de nouveaux outils pour contrôler la force et la capacité de la science fédérale. L’intégrité scientifique est essentielle à la bonne gouvernance, et nous veillerons à ce que les règles qui la protègent soient non seulement en place, mais aussi pleinement appliquées. La prise de décision fondée sur des données probantes commence par le soutien aux scientifiques et la protection de leur indépendance.
Bloc Québécois
Oui.
10. Le gouvernement fédéral dépense moins pour la science, la technologie, la recherche et le développement intra-muros qu’en 2010. Votre gouvernement s’engagera-t-il à réaliser des investissements significatifs dans la science au sein des agences et départements fédéraux?
Parti Vert du Canada
Oui. Le Parti vert augmentera les investissements dans la science fédérale. Nous reconnaissons que le sous-financement et l’ingérence politique ont affaibli la recherche au sein du gouvernement. Nous investirons dans la recherche et le développement à Environnement et Changement climatique Canada, rétablirons le financement de la science de l’atmosphère et du climat, et examinerons les budgets scientifiques internes dans tous les ministères. Nous mettrons aussi pleinement en œuvre les recommandations de l’examen du soutien fédéral aux sciences et augmenterons le soutien aux conseils de recherche du Canada. La science publique sert le bien public. Nous lui donnerons le financement et la liberté dont elle a besoin.
Bloc Québécois
Oui.
11. Votre gouvernement consultera-t-il les syndicats avant de mettre en œuvre des systèmes d’IA sur les lieux de travail fédéraux et s’engagera-t-il à faire preuve d’une totale transparence sur la manière dont la technologie est utilisée et sur l’endroit où elle l’est?
Parti Vert du Canada
Oui. Le Parti vert s’engage à consulter pleinement les syndicats avant de mettre en place des systèmes d’IA sur les lieux de travail fédéraux. Les travailleur·ses doivent pouvoir s’exprimer lorsque de nouvelles technologies sont susceptibles d’avoir un impact sur leur emploi ou leur vie privée. Nous créerons une table ronde fédérale sur l’IA et la protection de la vie privée sur le lieu de travail, qui comprendra des représentant·es des travailleur·ses et des syndicats. Nous étendrons également les protections du Code canadien du travail afin de garantir une transparence totale sur la manière dont l’IA est utilisée et sur l’endroit où elle l’est.
Bloc Québécois
Oui.
12. Nommerez-vous un régulateur indépendant de l’IA afin de fournir au public canadien et aux fonctionnaires fédéraux une procédure d’appel formelle pour remettre en question l’utilisation de l’IA?
Parti Vert du Canada
Nous sommes favorables à l’instauration d’une forte obligation de rendre des comptes en matière d’utilisation de l’IA. Bien que notre plateforme ne désigne pas encore de régulateur indépendant de l’IA, nous veillerons à ce qu’il existe une procédure formelle permettant aux travailleur·ses et au public de remettre en question ou de faire appel des décisions de l’IA. Grâce à la table ronde sur l’IA et la protection de la vie privée sur le lieu de travail et à une protection renforcée dans le droit du travail, nous veillerons à ce que personne ne soit privé de la possibilité de contester des décisions algorithmiques injustes ou préjudiciables.
Bloc Québécois
Le Bloc Québécois ne formera pas le gouvernement, mais nous serions prêts à analyser une telle mesure.
13. Garantirez-vous que la surveillance par l’IA ne sera pas utilisée pour violer la vie privée des fonctionnaires?
Parti Vert du Canada
Bien sûr. Le Parti vert garantira que l’IA ne sera pas utilisée pour violer la vie privée des employé·es. Nous étendrons les protections du Code canadien du travail afin d’interdire la surveillance invasive et l’exploitation algorithmique sur les lieux de travail fédéraux. L’IA ne doit jamais être utilisée comme un outil de surveillance, de contrôle ou de punition injuste des travailleur·ses. Les employé·es ont droit à la dignité et au respect de leur vie privée, surtout à une époque où les changements numériques sont rapides. Tous les systèmes d’IA doivent répondre à des normes strictes en matière de transparence, d’éthique et de droits de la personne.
Bloc Québécois
Oui.
14. Vous engagerez-vous à mettre en œuvre une politique d’IA centrée sur l’humain, axée sur la formation et l’augmentation des capacités humaines, plutôt qu’une politique visant à remplacer les travailleur·ses?
Parti Vert du Canada
Oui. Les Verts s’engageront en faveur d’une approche de l’IA centrée sur l’être humain : la technologie doit servir le bien commun, et non pas éliminer les personnes du marché du travail. Notre objectif n’est pas de remplacer les travailleur·ses par des machines, mais de soutenir et d’autonomiser les personnes. Nous créerons des parcours permettant aux travailleur·ses d’acquérir de nouvelles compétences. Notre taxe sur l’automatisation des entreprises garantira que les entreprises qui bénéficient de l’automatisation contribuent au financement de la reconversion des travailleur·ses.
Bloc Québécois
Oui.
15. Le Plan d’action canadien de lutte contre la haine (2024) a révélé que la haine à l’égard des minorités ethniques, religieuses, handicapées, sexuelles et de genre est en augmentation. Votre gouvernement mettra-t-il en œuvre des stratégies d’équité, de diversité, d’inclusion et d’accessibilité pour garantir l’égalité d’accès aux occasions d’emploi et aux programmes gouvernementaux en réponse à cette tendance croissante?
Parti Vert du Canada
Oui. Le Parti vert mettra en œuvre des stratégies en matière d’EDIA fortes pour contrer la montée de la haine envers les minorités ethniques, religieuses, handicapées, sexuelles et de genre. Toute personne doit avoir un accès égal à l’emploi et aux programmes gouvernementaux. Nous ferons appliquer la Loi sur l’équité en matière d’emploi, allons accroître les mesures de soutien à l’emploi pour les personnes en situation de handicap et veillerons à ce que la conception universelle soit la norme dans toutes les infrastructures publiques. Nous investirons dans les transports accessibles, les services numériques et les soins à domicile. Nous nous engageons également à protéger les communautés vulnérables, à renforcer les lois contre la haine et à tenir les plateformes de médias sociaux responsables de la propagation de la haine.
Bloc Québécois
Nous estimons que les politiques gouvernementales mettent trop souvent l’emphase sur ce qui nous sépare plutôt que sur ce qui nous unit. Nous nous opposons, par exemple, aux politiques qui s’ingèrent dans la vie sexuelle des gens en leur demandant leur orientation sexuelle. Le Bloc Québécois vise une plus grande participation des minorités aux institutions publiques, mais propose d’abolir les critères d’équité, diversité et inclusion dans l’appareil fédéral puisqu’ils créent de l’exclusion et sont inadaptés aux réalités du Québec et des régions. Comme ces critères visent souvent l’auto-déclaration, ils sont facilement contournables et donc inefficaces.
16. Votre gouvernement mettra-t-il en œuvre l’appel à l’action en faveur de la lutte contre le racisme, de l’équité et de l’inclusion dans la fonction publique fédérale du Bureau du Conseil privé?
Parti Vert du Canada
Oui. Bien que nous ne nommions pas spécifiquement l’appel à l’action, le Parti vert soutient sa mise en œuvre complète dans son esprit et dans sa substance. Nous lutterons contre le racisme systémique dans la fonction publique fédérale et dans toutes les institutions. Il s’agit notamment de garantir un recrutement équitable, de lutter contre la discrimination sur le lieu de travail et d’autonomiser les groupes méritant l’équité à tous les niveaux. Nous soutenons la réconciliation, la pleine participation des autochtones à la vie publique et l’investissement dans un leadership diversifié. La fonction publique doit être le reflet des personnes qu’elle sert, avec l’équité, la dignité et l’inclusion comme fondement.
Bloc Québécois
Le Bloc Québécois vise une plus grande participation des minorités aux institutions publiques, mais proposera d’abolir les critères d’équité, diversité et inclusion dans l’appareil fédéral puisqu’ils créent de l’exclusion et sont inadaptés aux réalités du Québec et des régions.
17. Les régimes de retraite à prestations déterminées font partie intégrante de la rémunération des fonctionnaires. Ils sont abordables, fiables, durables et constituent un outil puissant pour attirer et retenir les employé·es qualifiés. C’est particulièrement vrai pour les professionnel·les qui acceptent une réduction importante de leur salaire pour travailler dans le secteur public. Votre gouvernement s’engagera-t-il à préserver les conditions actuelles du Régime de retraite de la fonction publique?
Parti Vert du Canada
Oui. Le Parti vert soutient pleinement le maintien du Régime de retraite de la fonction publique en tant que régime de retraite à prestations déterminées. Ces pensions sont essentielles pour attirer et retenir des professionnel·les qualifiés dans la fonction publique, en particulier ceux et celles qui acceptent des salaires inférieurs pour servir le bien public. Nous nous opposons à tout effort visant à transformer ces régimes en alternatives plus risquées.
Le Parti vert protégera la sécurité des retraites en rejetant tout plan qui affaiblirait les conditions de retraite existantes. Nous renforcerons les protections juridiques des pensions, notamment en accordant la priorité absolue aux dettes de pension dans les procédures de faillite. Les retraité·es ne devraient jamais être laissés pour compte tandis que les créanciers sont payés en premier.
Bloc Québécois
Oui, nous croyons que les fonctionnaires méritent un régime de retraite équitable et prévisible.
La Fondation Héritage accorde des bourses d’études postsecondaires aux enfants et petits-enfants des membres de l’Institut, qu’ils soient titulaires ou à la retraite. Sa mission est de promouvoir le professionnalisme et le service à la communauté et au pays.
Grâce aux dons généreux de la communauté de l’Institut et de sociétés commanditaires, la Fondation a accordé près d’un million de dollars en bourses d’études aux jeunes du Canada.
Nous recherchons des bénévoles pour le jury de sélection du programme de bourses de la Fondation Héritage.
Les membres du jury doivent s’engager à participer à une séance de formation et à évaluer environ 60 demandes sur une période de 4 semaines. Nous recherchons particulièrement des personnes bilingues pour le jury de sélection. Si vous souhaitez participer bénévolement au jury de sélection des bourses de cette année, veuillez envoyer votre candidature à scholarship@pipsc.ca avant le 25 avril 2025.