L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada
L’IPFPC veille à ce que tous les plans de retour de ses membres sur leur lieu de travail reposent sur les principes fondamentaux de la sécurité, de la flexibilité, de l’équité et de la clarté.

Presque tou·tes les membres de l’Institut ont droit à des prestations d’invalidité dans le cadre du régime d’assurance-invalidité de leur lieu de travail. Vous trouverez plus d’informations sur votre régime précis ici.

Les membres doivent communiquer de manière proactive avec leur médecin, leur employeur et leur prestataire de services de santé pour s’assurer que les prestations ne sont pas refusées en raison d’une déclaration tardive. Il est important de respecter le délai de soumission, qui est généralement de quelques semaines à partir du moment où, de l’avis de votre médecin, vous êtes dans l’incapacité de travailler en raison de votre état de santé.

Nous invitons les membres à tenir leur employeur et leur prestataire de services de santé informés de leur intention de déposer une demande d’indemnisation, même si les documents ne sont pas encore prêts.

Les membres dont la demande d’indemnisation a été refusée ou qui ne parviennent pas à obtenir des informations auprès de leur employeur peuvent contacter l’adresse pensionsavantages@ipfpc.ca  pour obtenir de l’aide.

L’IPFPC est profondément déçu par la décision prise par la juge Jocelyne Gagné de rejeter la requête en autorisation de l’instance comme recours collectif contre le gouvernement fédéral. Cette cause historique, qui visait à remédier à des décennies de discrimination systémique à l’encontre des fonctionnaires noirs, représentait une occasion cruciale de reconnaître les torts historiques et d'apporter des changements conséquents au sein de nos institutions.

Le raisonnement de la Cour fédérale selon lequel l’affaire « ne soulève pas suffisamment de questions communes pour faire l’objet d’un recours collectif » et que sa portée « la rend tout simplement impropre à un recours collectif » ignore les expériences communes de discrimination qui ont affecté d’innombrables fonctionnaires noirs. Bien que la Cour reconnaisse « l’histoire profondément triste et toujours d’actualité de la discrimination subie par les Canadiens noirs », cette reconnaissance sonne creux si elle reste sans effet.

« Le racisme systémique nécessite des solutions systémiques, réplique Din I. Kamaldin, du Caucus des membres noirs de l’IPFPC. « En rejetant ce recours collectif, la Cour a placé des obstacles supplémentaires sur le chemin de celles et ceux qui cherchent à obtenir réparation pour des décennies de discrimination. »

« Nous sommes indéfectiblement solidaires avec le Secrétariat du Recours collectif noir et nos membres issus des communautés noires, » déclare Sean O’Reilly, le président de l’IPFPC. « Cette décision n’est pas la fin du combat, mais plutôt un moment qui renforce notre détermination à chercher à ce que justice soit faite par tous les moyens disponibles. »

L’IPFPC exhorte le gouvernement fédéral à faire preuve d’un véritable engagement à lutter contre le racisme systémique en s’engageant directement auprès du Secrétariat du Recours collectif noir et en mettant en œuvre les changements que ce dernier a proposés, notamment :

  1. En créant une Commission sur l’équité envers les personnes noires chargée d’enquêter sur les problèmes, de mettre en œuvre des solutions et de demander des comptes aux entités gouvernementales, en cas de discrimination;
  2. En créant un fonds d’indemnisation pour dédommager les fonctionnaires noirs victimes de traumatismes psychologiques et de pertes financières au cours des 50 dernières années;
  3. En mettant en œuvre des mesures concrètes pour éliminer les obstacles à l’embauche et à la promotion des fonctionnaires noirs.

La recherche de la justice et de l’équité dans notre fonction publique doit se poursuivre, indépendamment de ce revers.

Pour de plus amples renseignements sur la manière de soutenir ce combat permanent pour la justice, veuillez consulter le site Web https://fr.blackclassaction.ca/.

À l’ensemble des travailleur·ses de la fonction publique fédérale aux États-Unis, en particulier ceux et celles qui travaillent dans le domaine de la science et de la recherche :

L’IPFPC exprime sa solidarité inébranlable avec vous en ces temps profondément difficiles. Entant que plus grand syndicat de la fonction publique au Canada représentant les scientifiques fédéraux, nous sommes à vos côtés alors que vous êtes confrontés à des attaques sans précédent contre votre travail, votre bien-être et les fondements mêmes de l’intégrité Scientifique.

Nous condamnons avec la plus grande fermeté les attaques contre la science et la recherche initiées par l’administration Trump et ses politiques. Du gel de milliards de dollars de fonds fédéraux essentiels à la recherche, à la censure de la recherche sur des sujets tels que le changement climatique et le genre, en passant par le licenciement de milliers d’employé·es du secteur public dans des organismes nationaux qui s’appuient sur la recherche scientifique pour protéger la santé publique, l’environnement et la sécurité nationale. Il s’agit notamment du Centre for Disease Control, de l’Environmental Protection Agency, de la National Archives and Records Administration, et des musées et des bibliothèques à travers les États-Unis.

Ces actions ne constituent pas seulement une attaque contre la communauté scientifique et de recherche, mais aussi contre les valeurs fondamentales de la démocratie elle-même. La science et la recherche constituent le socle sur lequel nous fondons notre compréhension du monde, résolvons des problèmes cruciaux et élaborons des politiques visant à promouvoir et à protéger le bien public.

Elles doivent être libres de toute ingérence politique.

Au Canada, nous n’avons pas besoin de regarder loin dans le passé pour voir comment notre propre gouvernement s’est attaqué à la science et à la recherche fédérales. Sous le gouvernement conservateur de Stephen Harper, des programmes scientifiques essentiels à la santé de l’environnement et des océans du Canada ont été sabrés ou supprimés, des milliers de scientifiques fédéraux (y compris des membres de l’IPFPC) ont été licenciés, tandis que d’autres, en particulier ceux et celles qui effectuaient des recherches sur le changement climatique et d’autres sujets politiquement sensibles, ont été systématiquement muselés.

Les Canadien·nes sont aujourd’hui confrontés à un candidat au poste de premier ministre qui a non seulement soutenu ces attaques contre la recherche et la science canadiennes, mais qui a également joué un rôle central dans l’administration qui les a menées à bien. En outre, ce candidat s’est engagé, s’il est élu premier ministre, à supprimer plus de 100 000 emplois dans la fonction publique fédérale.

Les services publics, l’intégrité scientifique et les bons emplois qui les soutiennent sont attaqués sur plusieurs fronts. Il est essentiel que les membres de ces communautés et leurs syndicats s’expriment et se défendent.

Nous sommes aux côtés de nos collègues professionnels de la fonction publique américaine dans la lutte pour protéger ces organismes, défendre l’autonomie de toutes les institutions basées sur la science, la recherche et la connaissance, et exiger qu’elles restent financées de manière adéquate et qu’elles soient priorisées pour le bien public.

La fonction publique professionnelle du Canada est le fondement sur lequel toutes les réponses et tous les programmes relatifs à la guerre tarifaire en cours seront élaborés. L’engagement des fonctionnaires envers la population canadienne est inébranlable; ils et elles élaboreront des réponses aux pressions étrangères, mettront en place des programmes pour aider les personnes lésées sur le plan économique et continueront de fournir les services essentiels dont la population canadienne a besoin.

Sean O’Reilly, le président de l’IPFPC, exhorte le gouvernement à continuer d’aider les Canadiens et les Canadiennes en élaborant une stratégie d’approvisionnement afin d’assurer  que nous achetons des produits et services canadiens, d’investir dans des entreprises canadiennes et de fabriquer des produits canadiens. Nous ne pouvons pas faire sans une fonction publique solide.

En investissant dans la fonction publique, le gouvernement investit dans le Canada.

Vous pouvez lire la lettre ouverte au Premier ministre du Canada ici.

 

 

 

Cet article d'opinion signé par le président de l'IPFPC a originellement paru dans le National Newswatch (en anglais seulement) le mois dernier.

 

Alors que le Canada est confronté à un délai de 30 jours dans le cadre d’une guerre commerciale potentielle avec des mesures de rétorsion tarifaire, nous faisons face à une contradiction stupéfiante. Après avoir menacé d’imposer des mesures tarifaires sur 155 milliards de dollars de produits américains, nous continuons d’envoyer au sud des milliards de dollars des contribuables canadiens, par le biais de contrats fédéraux de sous-traitance, à la nation même qui remet en cause notre souveraineté économique.

L’ampleur de cette contradiction est ahurissante. Tandis que nous élaborons des programmes de soutien d’urgence pour les industries canadiennes frappées par ces mesures tarifaires, nous payons en même temps des tarifs majorés à des géants américains du conseil pour qu’ils effectuent un travail qui pourrait être effectué par des fonctionnaires canadiens. Les grandes entreprises américaines comme IBM se classent régulièrement parmi les cinq premières bénéficiaires des contrats informatiques du gouvernement. Parallèlement, McKinsey & Company s’est vu attribuer des centaines de millions de contrats au cours des deux dernières décennies, dont 70 % n’ont jamais fait l’objet d’un appel d’offres. Les données du directeur parlementaire du budget montrent que ces contrats de sous-traitance coûtent généralement 25 % de plus aux contribuables canadiens que si le même travail était effectué par des professionnel·les de la fonction publique, une prime qui devient encore plus discutable alors que nous nous préparons à des turbulences économiques.

Le moment de ce différend commercial met en lumière le rôle essentiel de l’expertise de la fonction publique. Comme le ministère des Finances ouvre son processus de remises aux entreprises touchées par la guerre commerciale, ce sont les fonctionnaires qui concevront et mettront en œuvre ces programmes de soutien essentiels.

Pourtant, paradoxalement, nous continuons d’affaiblir notre capacité interne en sous-traitant des fonctions gouvernementales fondamentales à des entreprises étrangères.

La réponse à la pandémie a démontré la valeur irremplaçable de notre fonction publique. En temps de crise, ce sont les professionnel·les de la fonction publique qui ont mis au point des protocoles d’analyse, géré l’achat de vaccins et créé et mis en œuvre le programme de la PCU qui a aidé des millions de Canadiens et de Canadiennes. Aujourd’hui, alors que nous faisons face à des perturbations économiques potentielles dues à des mesures tarifaires qui pourraient réduire le PIB de 5,6 % et augmenter le chômage de 3 %, nous avons besoin de ces mêmes professionnel·les pour analyser les impacts, concevoir des stratégies d’atténuation et protéger les intérêts canadiens.

Voyons la situation actuelle : tandis que les gouvernements provinciaux ont pris des mesures pour retirer les produits américains des magasins d’alcool et modifier leurs pratiques d’approvisionnement auprès des entreprises américaines, l’approvisionnement fédéral continue de favoriser les géants américains du conseil. Cela crée une dépendance dangereuse au moment même où nous devons maximiser notre souveraineté économique et notre capacité de réaction.

Le plus inquiétant, c’est la manière dont cette sous-traitance draine régulièrement les connaissances et l’expertise canadiennes vers le sud, au profit d’entreprises américaines. Lorsque nous sous-traitons des fonctions gouvernementales, nous ne perdons pas seulement de l’argent, mais aussi une expertise et une mémoire institutionnelle vitales. Des informations cruciales sur les activités du gouvernement, les protocoles de sécurité et la planification stratégique circulent vers le sud avec l’argent des contribuables canadiens. Cette situation crée des vulnérabilités qui vont bien au-delà des coûts financiers immédiats et qui risquent d’entraver notre capacité à réagir de manière indépendante aux crises futures.

L’Énoncé économique de l’automne a annoncé 1,3 milliard de dollars pour accroître la sécurité aux frontières, reconnaissant la nécessité de renforcer les capacités du Canada. Cette enveloppe frontalière a été bonifiée ce mois-ci pour répondre aux dernières exigences de Trump liées au report des mesures tarifaires. Pourtant, nous continuons à saper ces investissements en confiant des fonctions informatiques et opérationnelles cruciales à des entreprises étrangères. Il ne s’agit pas seulement de développer des logiciels ou d’assurer la maintenance des systèmes, mais aussi de garder le contrôle de l’infrastructure numérique qui permet à notre gouvernement de réagir aux crises.

Le Canada a besoin de changer radicalement sa façon d’aborder les marchés publics et le renforcement des capacités. Nous devons rapatrier les fonctions gouvernementales essentielles dans notre fonction publique, en particulier dans les domaines qui sont critiques pour la sécurité nationale et la souveraineté économique. Il ne s’agit pas de protectionnisme, mais de paix, d’ordre et de bonne gouvernance. Une fonction publique forte et professionnelle n’est pas seulement une nécessité administrative; c’est un atout stratégique pour maintenir l’indépendance et la résilience du Canada.

Les frictions commerciales actuelles nous donnent l’occasion de réévaluer nos stratégies d’approvisionnement et nos investissements dans les capacités de la fonction publique. Tandis que nous nous préparons à affronter des turbulences économiques, nous ne devons pas nous affaiblir de l’intérieur. C’est le moment d’investir dans notre fonction publique, de renforcer les capacités canadiennes et de veiller à ce que les fondations de notre pays restent solides, quelles que soient les tempêtes économiques à venir.

Il est illogique de mener une guerre commerciale d’une main tout en signant des chèques à des sociétés de conseils américaines de l’autre. Le Canada a besoin d’une fonction publique qui sert la population canadienne, pas les actionnaires américains. En cette période d’incertitude économique, cette solution n’est pas seulement préférable, mais essentielle à notre résilience nationale.

Sean O'Reilly

Président

Insitut professionnel de la fonction publique du Canada 

 

OTTAWA, ON, le 27 février 2025 Depuis neuf ans, le système de paye Phénix sert de triste exemple des coûts réels de la sous-traitance de services gouvernementaux essentiels. Ce qui a commencé par un contrat de 5,8 millions de dollars avec IBM a désormais grimpé à plus de 650 millions de dollars, après plus de 50 avenants contractuels, tout en échouant à assurer sa fonction première : rémunérer les fonctionnaires correctement et à temps.

« L’obsession du gouvernement pour l’externalisation a créé une spirale infernale de défaillances, déplore Sean O’Reilly, président de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC). Après avoir englouti des centaines de millions dans IBM pour Phénix, nous assistons à une répétition de l’histoire avec 289 millions de dollars supplémentaires investis dans l’initiative ProGen, dont 171 millions versés à Dayforce pour une énième plateforme sur mesure.

Entre-temps, près de 300 000 transactions salariales sont en attente de traitement, poursuit-il. Les deux tiers de ces demandes d’intervention remontent à plus d’un an. Où est le rapport qualité-prix dont parle le gouvernement? Il ne fait que jeter de l’argent par les fenêtres. »

Les coûts exorbitants ne se limitent pas aux contrats directs. Le budget de 2024 prévoit 135 millions de dollars supplémentaires pour améliorer les RH et le système de paye de la nouvelle génération. Cela s’ajoute aux 517 millions de dollars alloués en 2023 et aux 521 millions en 2024, uniquement pour maintenir les effectifs du Centre des services de paye afin de traiter les arriérés persistants. Le gouvernement a également dépensé des millions de dollars supplémentaires pour des consultant·es, dont 27,7 millions à McKinsey pour « aider à améliorer » un système fondamentalement défaillant.

« Les fonctionnaires assurent des services essentiels sur lesquels les Canadiennes et Canadiens comptent tous les jours; or depuis neuf ans, ces employé·es doivent se battre pour recevoir leur salaire de base, souligne Nathan Prier, président de l’ACEP. Dès le départ, nous avons lancé une mise en garde contre les risques de l’externalisation d’un système aussi crucial. La course au rabais a maintenant coûté à la population canadienne plus de 3,5 milliards de dollars, et la facture continue de grimper. Nous leur avons vivement demandé de nous consulter et insisté sur l’importance de préserver l’expertise interne. Au lieu de cela, le gouvernement a supprimé 1 200 postes de conseillères et conseillers en rémunération chevronnés et les a remplacés par 550 postes dans un endroit centralisé.

Les résultats parlent d’eux-mêmes, ajoute-t-il. Trente pour cent des fonctionnaires continuent d’être victimes d’erreurs dans leur rémunération de base, et des milliers attendent des années avant que les promotions, les mutations et les prestations de retraite ne soient traitées correctement. Il est grand temps de renouveler l’entente de dédommagement pour indemniser nos membres, une promesse du Conseil du Trésor qui tarde à se concrétiser. »

Le système de paye Phénix illustre les conséquences de la priorité donnée par le gouvernement à la sous-traitance au détriment de l’investissement dans son propre personnel. Les fonctionnaires possèdent une expertise, un dévouement et une compréhension des opérations gouvernementales complexes que les entrepreneurs externes ne peuvent tout simplement pas égaler. Après neuf ans et des milliards de fonds publics gaspillés, il est temps que le gouvernement reconnaisse que pour que les services publics soient robustes, il doit investir dans ses fonctionnaires, et non dans une interminable succession de contrats externes coûteux et inefficaces.

 

À propos de l’ACEP

Avec plus de 25 000 membres, l'Association canadienne des employés professionnels (ACEP) est l'un des plus grands syndicats du secteur public fédéral. Il défend les intérêts des fonctionnaires membres des groupes Économique et services de sciences sociales (EC) et Traduction (TR), ainsi que des membres du personnel de la Bibliothèque du Parlement (BdP) et du Bureau du directeur parlementaire du budget (BDPB) et des membres civils de la GRC (groupes ESS et TRL).

À propos de l’IPFPC

L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) a été fondé en 1920. Comptant plus de 70 000 membres, il est le plus grand syndicat au Canada représentant les scientifiques et professionnels œuvrant au sein de la fonction publique fédérale et de certaines administrations provinciales et territoriales.

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Source :

L'Association canadienne des employés professionnel (ACEP),  Media@acep-cape.ca

L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), jfillion@pipsc.ca

 

Ottawa, 11 février 2025 – À l’occasion de la Journée internationale des femmes et des filles de science, l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (l’IPFPC) met en lumière les obstacles persistants auxquels se heurtent les femmes et les personnes en quête d’équité de genre qui occupent des postes de recherche au sein du gouvernement fédéral, en particulier dans le cadre de travaux sur le terrain. Le syndicat, qui représente plus de 20 000 scientifiques et chercheur·ses de la fonction publique fédérale, publie à ce propos Équité de genre dans le travail sur le terrain : Guide à l’intention des employé·es et des gestionnaires.

Les conclusions du guide montrent que la plupart des ministères et organismes à vocation scientifique (MOVS) ne disposent pas de politiques ni de lignes directrices claires pour protéger la santé et la sécurité des femmes et des minorités de genre dans le cadre de la recherche sur le terrain. Les chercheur·ses doivent donc relever seul les défis, en comptant souvent sur des réseaux informels plutôt que sur un appui de l’établissement.

« Chaque jour, des milliers de brillantes scientifiques de la fonction publique canadienne font avancer la recherche essentielle qui façonne l’avenir de notre pays, » indique Sean O’Reilly, le président de l’IPFPC. « Pourtant, elles continuent de se heurter à des obstacles systémiques qui les empêchent de participer pleinement au travail scientifique sur le terrain. »

« Cette étude confirme ce que nos membres nous ont dit à propos de problèmes de sécurité très préoccupants sur le terrain, » déclare Sadichchha Pokharel, agente de recherche l’IPFPC. « Il ne s’agit pas de simples inconvénients, mais d’obstacles systémiques qui peuvent faire dérailler des carrières et réduire des contributions scientifiques précieuses. »

La publication de ce rapport arrive à un moment crucial, car les femmes et les personnes en quête d’équité de genre continuent d’être sous-représentées dans les domaines des STIM (science, technologie, ingénierie et mathématiques). Actuellement, les femmes représentent moins de 30 % des professionnel·les en STIM, au Canada.

L’IPFPC appelle à une action immédiate pour relever ces défis. L’organisation plaide en faveur de l’élaboration de politiques exhaustives de sécurité sur le terrain ainsi que de la mise en place d’infrastructures et d’installations adéquates sur les sites de recherche. En outre, l’IPFPC souligne la nécessité de renforcer les systèmes de soutien aux femmes et aux minorités de genre dans les postes de recherche sur le terrain, ainsi que le suivi et l’évaluation réguliers des mesures d’équité entre les genres.

« Il ne s’agit pas seulement d’égalité, mais aussi d’enrichir la communauté scientifique canadienne de perspectives et de talents divers, » ajoute Sean O’Reilly. « Lorsque nous excluons les femmes et les personnes en quête d’équité de genre du travail sur le terrain, nous diminuons la qualité de la science mondiale. »

L’IPFPC représente plus de 75 000 professionnel·les du secteur public un peu partout au pays, dont la plupart sont employés par le gouvernement fédéral. Suivez-nous sur Facebook, sur X (anciennement connu sous le nom de Twitter) et sur Instagram.

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Source: Johanne Fillion, 613-883-4900 (cellulaire), jfillion@pipsc.ca

 

 

Dans le cadre de l’engagement continu de l’IPFPC à faire progresser la science dans le secteur public, le syndicat a publié un nouveau rapport détaillé qui examine les défis en matière d’équité de genre dans le travail scientifique sur le terrain. Équité de genre dans le travail sur le terrain : Guide à l’intention des employé·es et des gestionnaires fournit des conseils essentiels aux employé·es et aux gestionnaires qui travaillent à la création d’environnements de recherche plus inclusifs.

« Chaque jour, des milliers de brillantes scientifiques de la fonction publique canadienne font avancer la recherche essentielle qui façonne l’avenir de notre pays», remarque Sean O’Reilly, président de l’IPFPC. « Pourtant, elles continuent de se heurter à des obstacles systémiques qui limitent leur pleine participation au travail scientifique sur le terrain.»

Le rapport s’appuie sur les expériences des femmes et des chercheur·ses fédéraux non binaires pour documenter les défis allant de l’inadéquation des infrastructures à de graves problèmes de sécurité. Il propose des solutions pratiques et des pratiques exemplaires pour résoudre ces problèmes de longue date.

Ce guide s’adresse à toutes les personnes qui travaillent dans le secteur scientifique public. Il s’adresse à la fois aux chercheur·ses confrontés à des obstacles dans leur travail et aux personnes qui sont en mesure de mettre en œuvre des changements positifs. Nous encourageons tout particulièrement les gestionnaires et les membres de la haute direction à s’intéresser à ces résultats et à ces recommandations.

Le rapport reconnaît que les femmes scientifiques ne constituent pas un groupe monolithique. Notre analyse porte sur les expériences des femmes racisées, des femmes autochtones, des personnes non binaires, des femmes transgenres, des femmes en situation de handicap, des personnes LGBTQI2S+ et des femmes qui subissent toutes autres formes d’oppression ou de discrimination systémique. Lorsque nous parlons des femmes, nous faisons référence à toutes les femmes.

Chaque section du rapport examine les défis spécifiques au travail sur le terrain et fournit des outils concrets pour créer des environnements de recherche plus équitables et plus sûrs. Les recommandations sont pratiques, applicables et conçues pour créer un changement durable.

Découvrez la boîte à outils.

Version HTML du rapport complet

Alors que le gouvernement américain s’apprête à imposer des tarifs douaniers nuisibles sur les produits canadiens, nous tous à l’ACAF, l’ACEP et l’IPFPC nous unissons pour condamner ces mesures et leurs effets dévastateurs sur les emplois, les familles et les entreprises du Canada. Ces tarifs menacent la stabilité économique et l’emploi. Nous ne resterons pas les bras croisés pendant que les travailleuses et travailleurs en portent le fardeau.

Au moment où les Canadiennes et Canadiens sont confronté·es à des défis sans précédent – qu’il s’agisse de la hausse du coût de la vie, de la pénurie de logements ou de l’incertitude économique persistante, ces tarifs douaniers ne feront que rendre la vie plus difficile aux familles, aux personnes en emploi et aux communautés à travers tout le pays. La pression est déjà forte sur la population canadienne. L’ajout de barrières commerciales supplémentaires ne fera qu’exacerber les difficultés auxquelles beaucoup font déjà face.

Nous sommes solidaires des syndicats du secteur privé et de l’ensemble des travailleuses et travailleurs touchés par ces tarifs. Nos membres, des professionnel·les dévoué·es du secteur public, aspirent toujours à aider les Canadiennes et Canadiens et à soutenir les industries et les communautés touchées, ainsi qu’à mettre en oeuvre toute mesure d’aide adoptée par le gouvernement fédéral. 

Les membres de l’ACAF, de l’ACEP, et de l’IPFPC, ainsi que les employé·es du secteur public fédéral, ont su se montrer à la hauteur à maintes reprises en temps de crise, que ce soit pendant la pandémie de Covid-19 ou d’autres défis nationaux. La situation actuelle ne fait pas exception. Nos membres continueront à assurer la prestation des programmes et des services essentiels dont la population a besoin, et veilleront à ne laisser personne pour compte.

L’heure est à l’unité, à la solidarité et à la force.
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Sean O’Reilly – Président, Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC)
Rob Hawkins – Président, Association canadienne des agents financiers (ACAF) 
Nathan Prier – Président, Association canadienne des employés professionnels (ACEP)