L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

OTTAWA, le 19 mars 2019 -- Selon l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), le budget fédéral 2019 consacre des sommes considérables au règlement des problèmes du système de paye Phénix, mais ne prévoit aucun nouvel investissement dans le système qui le remplacera.

« Malgré l’engagement du gouvernement à remplacer Phénix, son budget ne contient pas le financement permettant la réalisation de ce projet sans délai, ce qui déçoit beaucoup nos membres, selon Debi Daviau, présidente de l’IPFPC. Les fonds servant à aider les employés à régler leurs problèmes de paye sont les bienvenus, mais ils ne peuvent les aider qu’à court terme à faire face à ce qui reste une crise qui perdure depuis trois ans. Nos membres doivent savoir qu’il y a de la lumière au bout de ce tunnel cauchemardesque. Le gouvernement continue de payer pour les erreurs du passé plutôt que d’investir dans une solution pour l’avenir ».

Dans son dernier budget avant les élections de l’automne, le gouvernement fédéral a failli à sa tâche de rétablir la fonction publique à des niveaux qui assureraient l’équité fiscale et d’investir suffisamment dans la science publique.

Même si le budget comporte un investissement annuel supplémentaire de 77 M$ dans l’Agence du revenu du Canada (ARC), notamment pour lutter contre l’évasion fiscale internationale et les stratagèmes d’évitement fiscal sophistiqués, le budget de l’ARC demeure inférieur de près de 500 M$ à celui de 2012. « Cet investissement budgétaire ne suffira pas à améliorer la formation et les outils technologiques dont les vérificateurs de l’ARC ont instamment besoin pour attraper les fraudeurs fiscaux à l’étranger et assurer l’équité fiscale », soutient la présidente Daviau.

Par ailleurs, le gouvernement mérite des éloges pour avoir rétabli en trois ans les 1500 postes de scientifiques, d’ingénieurs et de chercheurs fédéraux abolis par le gouvernement précédent à la suite de compressions budgétaires, mais ses dépenses réelles – en particulier en R et D publique – sont aujourd’hui plus faibles qu’elles ne l’étaient sous le gouvernement Harper. « Le Canada doit multiplier et non diminuer ses programmes fédéraux de science publique; nous nous déçus que ce budget fasse si peu pour la R et D publique », se désole Mme Daviau.

Au vu des négociations collectives en cours, de l’impact continu de Phénix sur de nombreux fonctionnaires et des répercussions des compressions budgétaires de l’ère Harper, le gouvernement doit faire mieux pour remettre au cœur de ses priorités la fonction publique et les revendications de nos membres sur la protection renforcée de la paye, l’amélioration des congés familiaux et le renforcement des politiques anti-harcèlement au travail. En somme, ce budget laisse beaucoup à désirer.

L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada représente quelque 60 000 professionnels du secteur public d’un océan à l’autre. La plupart travaillent au gouvernement fédéral.

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Renseignements : Johanne Fillion, 613-228-6310, poste 4953 (bureau), ou 613-883-4900 (cell.), jfillion@pipsc.ca.

 

 

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Février 2019 marquait le troisième anniversaire de Phénix et, pour souligner ce triste anniversaire, l’IPFPC a lancé une Semaine nationale d’action. Pour l’occasion, des activités en milieu de travail et des dîners d'information ont été organisées par les membres et la présidente de l’IPFPC, Debi Daviau, accompagnée du vice-président Stéphane Aubry, a réclamé haut et fort en conférence de presse que le gouvernement fédéral réserve des fonds suffisants dans son prochain budget pour garantir le remplacement rapide de Phénix.

Comme le rapporte Radio-Canada, la présidente Daviau « a appelé lundi matin Ottawa à remplacer le système Phénix au plus vite » [car] « il est (…) aussi irréparable que les préjudices causés à [nos] membres depuis exactement trois ans. Nous ne pouvons pas réparer le système Phénix pantoute, insiste-t-elle. L’effort doit être de nettoyer les données avant de les mettre dans le nouveau système. Nous, à l’Institut, nos efforts sont pour la plupart avec le nouveau système — essayer d’avoir un nouveau système qui peut payer les fonctionnaires tout de suite ». 

« Le système Phénix, poursuit-elle dans le Journal Métro, conçu par le géant américain IBM, avait été lancé il y a trois ans par un nombre limité de ministères dans le but de rationaliser ce qui était devenu une structure lourde et obsolète. Ce nouveau système était également censé faire économiser 70 M $ par an aux contribuables en supprimant des milliers de postes de conseillers à la paye. On estime maintenant que le coût combiné de la mise en œuvre du système et de sa stabilisation dépasse le milliard de dollars », selon la présidente Daviau.

« C’est inacceptable, s’insurge le vice-président Stéphane Aubry, dont les propos sont cités dans Le Droit. Une solution doit être mise en place beaucoup plus rapidement. Dix ans, ce n’est pas acceptable, mais quand on regarde la vitesse à laquelle les dossiers sont traités en ce moment, ça continue de prendre du temps à stabiliser la situation ».

« Le gouvernement semblait être sur la bonne voie pour trouver un nouveau système, après avoir réduit à trois la liste des fournisseurs potentiels, [explique la présidente Daviau dans L'actualité]. Des progrès ont également été réalisés dans les négociations visant à dédommager les fonctionnaires lésés, bien que l’objectif initial était de mettre en place un nouveau système capable de gérer les dossiers de paye de plus de 300 000 employés du gouvernement ».

On peut consulter la conférence de presse de la présidente Daviau dans son intégralité ici.

Des hôpitaux jusqu’aux autoroutes, en passant par les palais de justice et les ponts, Mike Pauley a aidé à bâtir de grands éléments d’infrastructure publique. Comme ingénieur agréé au ministère des Transports et de l’Infrastructure, Mike gère des projets d’envergure souvent hautement politiques et très controversés.  

Mike n’a pas hésité à faire du génie sa carrière. « J’aime bien réparer des choses et résoudre des problèmes. J’aime aussi jouer avec de gros jouets », dit-il en riant. En fait, Mike a un talent inouï pour résoudre les problèmes – plus ils sont gros, mieux c’est. Et ses fonctions actuelles exigent aussi bien des talents de diplomate – écouter et gérer les parties prenantes – que des compétences en génie.

 

« J’entre en jeu quand des gens viennent me voir avec un concept. Nous devons, par exemple, construire un hôpital psychiatrique à Campbellton. J’étudie le dossier, puis je vois à la réalisation du projet depuis la conception jusqu’à l’achèvement en m’assurant d’avoir répondu aux besoins », explique Mike.

Il faut constamment maintenir l’équilibre entre l’intervention des diverses parties prenantes et le respect de l’environnement, des codes et des normes. L’objectif consiste à livrer un projet qui sert l’intérêt de la population.

« Pour gérer des projets d’infrastructure d’une telle envergure, vous devez voir à ce que la population ait l’assurance que le provincial dispose d’une personne compétente pour mener le projet à bien », souligne-t-il.

La fierté de Mike transparaît dans ses propos sur le projet de la rivière Petitcodiac, à Moncton. Le projet de 61 millions de dollars vise à remplacer l’ouvrage à vannes vieux d’un demi-siècle – et de restaurer la rivière dans la foulée. L’ancienne structure bloquait le flux de marée – causant l’accumulation de grandes quantités de boue, limitant la migration des poissons et dévalorisant l’un des principaux attraits touristiques de la région – le « mascaret ». Il aura fallu des années pour financer le projet, obtenir l’appui des parties prenantes et procéder aux études d’impact sur l’environnement, puis le coup d’envoi a eu lieu l’an dernier. La construction du nouveau pont-jetée et la restauration de la rivière feront partie de ce que Mike laissera comme héritage.  

« Je suis très fier de cette réalisation. Quand je vois à quel point nos projets améliorent la vie des gens, j’ai un sentiment d’accomplissement », mentionne-t-il.  

Mike ne se passionne pas seulement pour le génie – jouer un rôle syndical actif contribue à sa satisfaction au travail. Il participe aux activités syndicales de l’Institut depuis 1996, et est délégué depuis 1998. « L’une des raisons pour lesquelles je suis si actif est que j’aime vraiment aider les gens », souligne-t-il. « J’aime veiller à ce que l’employeur sache quoi faire pour assurer la satisfaction du personnel au travail. Ce n’est pas toujours une question d’argent. C’est une question d’estime de soi, d’apprentissage et de profession comme telle. »

Mike estime que le syndicat ne serait pas grand-chose sans ses membres. « Je répète constamment aux gens que nous sommes le syndicat et que nous aurons plus de satisfaction au travail tant et aussi longtemps que nous nous montrerons solidaires. »

Le groupe CS a innové en 1991 lorsqu’il est devenu le premier grand groupe de l’Institut à déclencher une grève et à réclamer la création d’un fonds de grève. Ils ont reçu beaucoup d’attention de la part des médias nationaux, mais on leur a ordonné de retourner au travail et une entente leur a été imposée.

La JOURNÉE INTERNATIONALE DES FEMMES est le fruit des mouvements syndicaux d’Amérique du Nord et d’Europe et marque un virage vers la participation égale des femmes dans la société. Les Nations Unies ont proclamé 1975 « Année internationale des femmes » et ont commencé à célébrer la JIF le 8 mars, adoptant par la suite une résolution désignant le 8 mars « Journée internationale des femmes ».

Elle est l’occasion de célébrer les progrès accomplis pour parvenir à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes, de faire le point sur les améliorations apportées et de s’efforcer de maintenir cet élan vers l’égalité des sexes dans le monde. C’est l’occasion de mettre en avant les actes remarquables réalisés par les femmes et de s’unir pour faire progresser l’égalité des genres dans le monde.

Le thème de cette année est un appel à l’action visant l’exploitation du pouvoir de la technologie pour créer un monde plus juste. L’innovation et la technologie sont porteuses d’opportunités, mais la fracture numérique entre les sexes se creuse et les femmes sont sous-représentées dans le domaine des sciences, des technologies, de l’ingénierie, des mathématiques et du design (STEM). Cette fracture est un obstacle au développement et à l’influence d’innovations respectueuses des genres et à la réalisation de gains transformatifs. Il est impératif d’éliminer les obstacles auxquels se heurtent les femmes dans le domaine des STIM et de stimuler de nouvelles idées et solutions pour transformer notre société et renforcer notre économie.

L’Institut invite ses membres à célébrer, à reconnaître et à honorer les réalisations des femmes dans leur vie!

#JIF2019 #journéedesfemmes #innoverpourlechangement #BalanceforBetter #WIKI4WOMEN

En anglais : #IWD2019 #WomensDay #InnovateForChange #BalanceforBetter #WIKI4WOMEN

Condition féminine Canada
https://cfc-swc.gc.ca/commemoration/iwd-jif/theme-fr.html

Nations Unies – Journée internationale des femmes
http://www.un.org/fr/events/womensday/index.shtml

UNESCO – Priorité : égalité des genres
https://fr.unesco.org/genderequality

 

Comité des droits de la personne et de la diversité 2019 de l’Institut
Courriel : chrd-cdpd@pipsc.ca

Cette année, pour souligner la Journée internationale des femmes, nous demandons aux membres de nous raconter une anecdote liée aux congés familiaux.

Ces congés vous ont-ils aidé(e) ou nui?

Existaient-ils quand vous en aviez besoin?

Partager votre expérience aide votre équipe de négociation et montre à l’employeur à quel point vous tenez aux congés familiaux et vous en avez besoin.

RACONTEZ VOTRE HISTOIRE

En 2001, la présidente Debi Daviau a dû batailler ferme pour obtenir son droit aux congés parentaux.

Elle était enceinte de son troisième enfant, Jesse, quand son employeur a refusé d’appliquer les nouvelles dispositions législatives sur le prolongement de 6 mois à 12 mois du congé parental payé de sa convention collective.

Malgré son insistance, le conseiller en rémunération refusait toujours d’appliquer cette nouvelle disposition. Finalement, la présidente Daviau a convaincu ses collègues de la Direction de l’assurance-emploi de DRHC d’alors de rédiger une note d’information que sa SMA a utilisée pour lui assurer le versement de 12 mois d’indemnité supplémentaire pour son congé parental ainsi qu’à tout autre parent attendant un enfant au Ministère!

C’est cette lutte qui a fait naître la vocation syndicale de la présidente Daviau.

Personne ne devrait avoir à lutter pour s’occuper de sa famille.

Tout le monde s’attend à ce que le gouvernement fédéral soit un employeur modèle et qu’il aide les fonctionnaires à donner leur maximum au travail et dans leur famille.

Dites à votre employeur « faites donc mieux! ». Vous méritez de meilleurs congés parentaux. Parlez-nous de votre expérience.

Pour en savoir plus sur la ronde de négociations en cours et la campagne Faites donc mieux :
https://www.ipfpc.ca/faitesdoncmieux

Les résultats du Sondage auprès des fonctionnaires fédéraux (SAFF) de 2018 ont été publiés. Tout comme pour le sondage de 2017, les données recueillies donnent matière à réflexion sur les progrès (ou l’absence de progrès) réalisés par le gouvernement à l’égard de certains des dossiers les plus préoccupants pour les membres de l’Institut.

Harcèlement en milieu de travail

Lors des sondages précédents, 18 % et 19 % des répondants en 2017 et en 2014 respectivement avaient déclaré être victimes de harcèlement. En 2018, seulement 15 % disent subir le même sort. Toutefois, comme la période visée par le plus récent sondage est passée de deux ans à un an, ces résultats ne sont pas comparables.

Ce qui est sans doute plus révélateur encore est que seulement 48 % des fonctionnaires ayant répondu au sondage sont satisfaits de la manière dont les ministères prennent en charge les cas de harcèlement.

Les résultats du sondage montrent en outre des différences notables selon le genre. Les femmes qui ont répondu avoir subi du harcèlement au travail au cours de la dernière année sont 3 % plus nombreuses que les hommes. Parmi les répondants de diverses identités de genre, 30 % déclarent être victimes de harcèlement, comparativement à 13 % des hommes et à 16 % des femmes.

Les fonctionnaires de la catégorie scientifique et professionnelle (la majeure partie des membres de l’Institut) qui déclarent subir du harcèlement sont un peu moins nombreux (2 % en 2018) que les autres fonctionnaires. Il en va quelque peu de même pour le taux de satisfaction qui est 1 % de moins chez ces mêmes fonctionnaires pour ce qui est des mécanismes de prise en charge des cas de harcèlement dans les ministères.

Par conséquent, les données recueillies lors du dernier sondage justifient encore plus l’urgence de faire valoir que nos membres méritent une meilleure protection contre le harcèlement. Bref, disons au gouvernement : Faites donc mieux.

Bien-être psychologique

Les données sur le mieux-être psychologique laissent par contre entrevoir des signes d’amélioration. Par comparaison avec 2017 où seulement 56 % des répondants avaient décrit la fonction publique comme un milieu de travail psychologiquement sain, 59 % sont maintenant de cet avis.

De plus, en ce qui a trait à la sensibilisation à la santé mentale en milieu de travail, 71 % des répondants estiment que leur ministère prend les bons moyens, comparativement à 67 % l’an dernier.

Il est encore trop tôt pour dire si c’est grâce ou non à la Stratégie en santé mentale mise en place en 2017.

Phénix

Il n’est pas surprenant de constater que le système de paye Phénix est toujours un grave problème. Parmi les répondants au SAFF, 70 % disent en avoir subi les contrecoups au cours de la dernière année, ce qui représente une augmentation de 3 % par rapport à 2017. Chez le personnel professionnel et scientifique, l’augmentation est pire encore, le pourcentage à ce chapitre étant passé de 62 % en 2017 à 67 % en 2018.

Le taux de satisfaction lié à la manière dont les ministères et le centre de paye traitent les problèmes causés par Phénix demeure inchangé, c’est-à-dire très faible. Dans l’ensemble, seulement 36 % des répondants se disent satisfaits de l’aide reçue de leur ministère ou agence pour résoudre leurs problèmes de paye.

Le nombre de chèques de paye manquants demeure le même, soit 10 % des fonctionnaires de la catégorie scientifique et professionnelle qui signalent ne pas avoir reçu tous leurs chèques de paye en 2017 et en 2018.

Malgré les améliorations, il semble absurde de crier victoire dans une année où 29 % du personnel professionnel et scientifique ont été sous-payés et où 30 % ont reçu un chèque de paye comportant des erreurs liées à leur rémunération d’intérim ou d’heures supplémentaires.

Plus tôt nous obtiendrons un nouveau système de paye efficace, mieux ce sera.

L’Institut célèbre le Mois national du génie.

Chaque année en mars, les organismes de réglementation du génie des provinces et des territoires du Canada célèbrent la contribution des ingénieurs à notre quotidien et font découvrir les disciplines du génie aux jeunes.

Le Conseil sectoriel de l’ingénierie, qui représente des membres de la fonction publique, d’organismes et d’employeurs distincts du gouvernement fédéral, vous invite à fêter le Mois national du génie (mars 2019) avec lui et des milliers de membres de l’Institut dans les quatre coins du Canada.

Allez à https://engineerscanada.ca/fr pour en savoir plus sur le Mois national du génie et connaître les activités près de chez vous.

Échangez avec nous!

Le Conseil sectoriel de l’ingénierie promeut le génie à l’Institut et ailleurs. Il organise des activités pour nos membres de la profession d’ingénieur. Des questions? Écrivez à Jonathan Fitzpatrick (jfitzpat@pipsc.ca), président du Conseil sectoriel de l’ingénierie.

La protection des pensions de nos membres demeure une priorité absolue pour l’Institut. Le 26 février 2019, Jonathan Fitzpatrick, président du groupe EPCR, accompagné des représentants de la Canadian Alliance of Nuclear Workers (CANW) Steven Schumann et Matt Wayland, a rencontré trois députés de l’opposition sur la Colline du Parlement. L’enjeu : rendre aux travailleurs des Laboratoires Nucléaires Canadiens leur Régime de pension de retraite de la fonction publique.

Le 26 février, des dirigeants syndicaux de tout le Canada se sont rendus à Ottawa pour rencontrer des députés fédéraux et des sénateurs. Plus de 350 militants, dont quelques membres de l'IPFPC, ont fait pression sur eux pour qu’un régime d’assurance-médicaments soit créé et pour que les travailleuses et les travailleurs actifs et retraités soient traités équitablement quand des entreprises se restructurent ou font faillite. C’était la journée de lobbying la plus importante de l’histoire du CTC; 354 délégués y ont participé, en 194 rencontres.

Le Canada est le seul pays industrialisé dont les soins de santé universels n’incluent pas les médicaments.

Aujourd’hui, 3,5 millions de Canadiens n’ont pas les moyens d’acheter des médicaments d’ordonnance. Le tiers des Canadiens n’ont pas de couverture d’assurance-médicaments au travail et doivent payer leurs médicaments (de la pilule anticonceptionnelle à l’insuline) de leur poche.

Les syndicats canadiens tentent de faire adopter un régime universel d’assurance-médicaments qui couvre toute la population canadienne, peu importe les revenus, l’âge ou le lieu de travail ou de résidence.

Les Canadiens pourront avoir un meilleur accès aux médicaments et faire des économies si les achats de médicaments sont faits en vrac et coordonnés. Saviez-vous qu’en Nouvelle-Zélande, où une autorité publique négocie pour l’ensemble du pays, il n’en coûte que 15 $ par année pour prendre le médicament anti-cholestérol Lipitor, comparativement à 811 $ au Canada? Se doter d’un régime d'assurance-médicaments, c’est économique.

91 % des Canadiens croient que le remboursement universel des médicaments d’ordonnance devrait être inclus dans leur régime public de soins de santé. Ensemble, nous pouvons l’obtenir. Demandez, vous aussi, un régime d’assurance-médicaments pour tous les Canadiens et les Canadiennes.

SIGNEZ LA PÉTITION

En matière de pensions, les gouvernements doivent donner la priorité aux employés et aux retraités. Il faut modifier les lois sur la faillite afin que les travailleuses et les travailleurs actifs et  retraités se trouvent dans le haut plutôt que dans le bas de la liste des créanciers. Le gouvernement doit accorder une super-priorité aux pensions et aux avantages sociaux pour qu’ils soient payés avant que d’autres créanciers (tels que les banques, les bailleurs de fonds et les détenteurs de titres de créance) touchent leur part des actifs liquidés.

Des membres avec des politiciens

 

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