L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Ottawa, le 9 septembre 2019 -- Margaret Haydon, une scientifique qui a été congédiée par le gouvernement pour avoir dénoncé le processus d’approbation d’un médicament vétérinaire controversé par Santé Canada, a interjeté appel à la Commission des relations de travail dans la fonction publique fédérale.

En juillet 2004, le gouvernement a congédié Mme Haydon et ses collègues Gérard Lambert et Shiv Chopra pour avoir fait part publiquement de leurs préoccupations concernant l’approbation de l’hormone de croissance bovine recombinante (HGCR), servant à augmenter la production laitière des vaches. Le médicament aurait pu s’infiltrer dans les produits laitiers canadiens et ainsi menacer la santé publique. Leurs efforts pour éviter que l’hormone de croissance bovine contamine l’approvisionnement en lait du Canada ont finalement porté fruit, mais au prix d’un grand sacrifice personnel et professionnel.

« Chaque fois que vous buvez un verre de lait, vous devriez remercier Margaret Haydon, Gérard Lambert et Shiv Chopra, qui ont pris la peine de vérifier qu’il ne contient pas de médicaments nocifs », estime Debi Daviau, présidente de l’IPFPC. « Mais qu’est-il arrivé à ces scientifiques pour les récompenser d’avoir protégé la salubrité de vos aliments? Ils ont été congédiés. Le gouvernement a traîné leur réputation et leur carrière dans la boue. C’est simplement scandaleux et on ne peut pas permettre que ça se reproduise. »

Après avoir passé des années devant les tribunaux administratifs, Mme Haydon a eu gain de cause devant la Commission des relations de travail et de l’emploi dans la fonction publique fédérale. Toutefois, la Commission a limité le remboursement des salaires perdus à une période de 10 mois et demi seulement.

« L’indemnisation accordée par le tribunal est injuste et ne suffit pas à dissuader les futurs gouvernements d’exercer des représailles contre les professionnels de la fonction publique qui disent la vérité à ceux qui sont au pouvoir », d’ajouter Mme Daviau. « Non seulement allons-nous continuer à nous battre pour que Mme Haydon obtienne une compensation équitable, mais nous allons aussi tout faire pour améliorer la Loi sur la protection des fonctionnaires divulgateurs d’actes répréhensibles afin de protéger les dénonciateurs comme l’ensemble de la population. »L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada représente quelque 60 000 fonctionnaires professionnels un peu partout au Canada.

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Le Comité permanent des finances de la Chambre des communes a lancé ses consultations prébudgétaires 2020. Comme il l’a fait dans le passé, l’IPFPC a présenté une série de recommandations pour que le prochain budget tienne compte des besoins des fonctionnaires. Qu’il s’agisse de s’assurer que le remplacement de Phénix se fasse en douceur ou de surveiller les paramètres de la recherche, nous sommes tous gagnants lorsque les projets de grande envergure sont bien planifiés et que les coûts sont établis. Nous vous invitons à lire nos 11 recommandations.

LISEZ NOS RECOMMANDATIONS POUR LE BUDGET DE 2020

Compte tenu de l’imminence des prochaines élections fédérales, il y aura peu de temps pour préparer le budget de 2020. Nous nous attendons à ce que le prochain gouvernement ne se précipite pas dans le processus, qu’il fasse ce qu’il faut et qu’il prête une oreille attentive aux syndicats, qui ont formulé leurs recommandations pour l’aider à éviter de coûteuses erreurs qui ont déjà été commises.

Au cours des semaines à venir, l’IPFPC lancera sa trousse électorale fédérale qui permettra aux membres de connaître les candidats qui appuient ses priorités. Nous encouragerons tous les Canadiens à élire un gouvernement qui protège les services publics et qui respecte les gens qui en assurent la prestation. 

À la fin de 2020, la classification CS changera de nom pour devenir la classification IT.

Nous avons collaboré avec le Conseil du Trésor pour nous assurer que la nouvelle classification des Technologies de l’information (IT) reflète le travail des professionnels en IT et l’environnement actuel dans lequel vous travaillez.

Depuis le 27 août 2019, les jours de congé compensatoire Phénix devraient figurer dans votre banque de congés.

Si vous avez travaillé au moins une journée en 2016-2017, 2017-2018 ou 2018-2019 et que vous avez été payé par Phénix, vous avez droit à une indemnité. Vous devriez avoir reçu deux jours de congé pour 2016-2017 et un jour de congé payé pour chaque année des exercices suivants. 

Vous recevrez également une indemnisation d'un jour de congé pour 2019-2020 après la fin du présent exercice financier.  

Si vous croyez qu’une erreur a été commise dans le nombre de jours compensatoires ajoutés à votre banque de congés, communiquez avec l’équipe des ressources humaines de votre ministère. Vous trouverez ses coordonnées dans le courriel que vous devriez avoir reçu de votre ministère. 

Les employés retraités, les anciens employés et la succession d’employés décédés pourront réclamer l’équivalent en espèces des jours de congé dus. Ce processus sera établi dans les prochaines semaines.

Nous nous efforçons aussi de faire appliquer cette entente aux membres qui travaillent à la Chambre des communes et au Sénat. Ces derniers n’ont pas encore reçu de jours compensatoires.

Le traitement des cas individuels d’employés lésés par Phénix se poursuit et ces employés recevront leur dû. Un processus de réclamation élargi pour les pertes financières causées par Phénix sera mis en œuvre au cours des semaines à venir. Un processus simplifié sera également établi pour redresser les torts plus sérieux causés par Phénix.

Pour plus de détails, consultez notre foire aux questions

Maintenant plus que jamais, les travailleurs et les travailleuses doivent se rassembler et prendre position en faveur d’un salaire minimum vital, de bonnes conditions de travail, de congés de maladie adéquats et d’une retraite confortable.

Nous avons eu une grosse année marquée par des gains à la table de négociation, des progrès pour en finir avec Phénix et une avancée très intéressante en matière de protection de nos congés de maladie.

Les membres de l’Institut célèbrent notre force collective à Calgary, à Ottawa et à Vancouver.

Je participe à la fête du Travail

Nous avons l’assurance-maladie, le salaire minimum et des congés parentaux grâce aux travailleurs et travailleuses de partout au Canada. C’est pourquoi chaque année, à la fête du Travail, les syndicats canadiens célèbrent les travailleurs et les travailleuses alors que nous poursuivons notre travail pour améliorer le niveau de vie canadien.

Un peu partout au pays, des syndicats vous invitent à des activités, défilés et pique-niques qui soulignent la fête du Travail.

Je participe à une activité syndicale locale!

Les syndicats canadiens se mobilisent pour demander un programme national de garderies.

Nous voulons que le fédéral offre à toutes les familles canadiennes un programme de qualité en matière d’apprentissage et de garde de jeunes enfants. Les grands gagnants? L’économie, l’égalité entre les genres, la participation des femmes au marché du travail et le bien-être des enfants.

Au Canada, il nous faut dès maintenant un programme national de garderies qui a fait ses preuves.

Les enfants – quels que soient l’endroit où ils vivent, leurs moyens, leur situation familiale ou leur culture – méritent des services de garde abordables et de qualité.

Les garderies du Canada sont sous-financées, trop chères et difficiles à trouver. On ne peut ignorer l’important fardeau financier sur les familles ni les pertes substantielles pour l’économie – il faut des garderies pour tout le monde, tout de suite!

Je passe à l’action.

J’ENVOIE LE COURRIEL

Nous sommes heureux d’annoncer que les groupes suivants ont voté en faveur de leurs nouvelles conventions collectives :

Félicitations à toutes les équipes de négociation qui ont travaillé d’arrache-pied pour conclure ces ententes. Merci à tous les membres de partout au pays qui ont appuyé leur équipe et qui l’ont aidée à négocier ces accords.

En raison de l’incapacité du système de paye Phénix à mettre en œuvre les changements en temps opportun, la mise en œuvre des nouvelles conventions collectives prendra jusqu’à 180 jours. Les membres des groupes susmentionnés recevront 400 $ à titre d’indemnité pour le retard.

Certains groupes, comme le groupe CS, sont toujours en négociation. Rendez-vous sur la page de votre groupe pour savoir où il en est dans ses négociations.

 

Le ministère de l’Emploi et du Développement social envisage de modifier le Code du travail afin d’y inclure la gratuité des produits d’hygiène menstruelle dans les lieux de travail fédéraux. Cette mesure profiterait à environ 480 000 fonctionnaires fédéraux.

Actuellement, en vertu de la partie II du Code canadien du travail, l’employeur est tenu de fournir du papier hygiénique, du savon, de l’eau chaude et un moyen de se sécher les mains. Cette modification proposée ajouterait des serviettes hygiéniques et des tampons à cette liste.

Les produits d’hygiène menstruelle sont une nécessité de base et sont essentiels à la santé des femmes et des personnes qui ont leurs règles. Nous avons répondu à l’avis d’intention du gouvernement fédéral et fait savoir clairement que nous appuyons la gratuité de divers produits d’hygiène menstruelle dans les milieux de travail fédéraux et ceux qui sont sous réglementation fédérale.
 

LISEZ NOS OBSERVATIONS

Nous convenons que les produits d’hygiène menstruelle comme les serviettes hygiéniques et les tampons sont essentiels à la santé des Canadiennes et leur permettent de participer pleinement à la vie professionnelle et sociale. L’inclusion des produits d’hygiène menstruelle au travail est une mesure concrète que le gouvernement fédéral peut prendre pour faire progresser l’équité entre les genres. La gratuité de ces produits dans les toilettes réduira le tabou des menstruations, omniprésent dans notre société, et favorisera la santé.

Comme il faudra 18 à 24 mois pour terminer le processus réglementaire visant à modifier le Code canadien du travail, ceci sera terminé bien après les élections fédérales, prévues en octobre. Cette décision sera prise par le prochain Parlement.

Services aux autochtones Canada (SAC) a récemment annoncé la création du Centre de coordination des services infirmiers (CCSI), un projet d’envergure visant à régler les grands problèmes qui touchent les professionnels des soins infirmiers de l’IPFPC œuvrant dans les régions reculées du pays, notamment :

  • le recrutement et le maintien en poste
  • l’isolement
  • la sécurité
  • la charge de travail
  • la connectivité

La nécessité de trouver des solutions novatrices à ces problèmes, qui ont nui à la prestation des services de santé dans les collectivités éloignées du Nord, est reconnue depuis un certain temps déjà. À compter du printemps 2018, une série de consultations patronales-syndicales ont réuni des centaines de nos membres dans quelque 75 sites de travail répartis un peu partout en Ontario, au Manitoba, en Alberta et au Québec. Ginette Tardif, coprésidente de l’équipe de consultation de SAC, a joué un rôle déterminant pour recueillir les commentaires du personnel infirmier de première ligne et pour concevoir un plan efficace pour mieux les aider.

Le système de soutien actuel à niveaux multiples repose sur un certain nombre de ressources ministérielles distinctes qui utilisent chacune un ensemble différent de processus et de procédures. Les délais d’intervention et les normes de service sont issus des milieux de travail classiques du gouvernement fédéral et ont peu en commun avec les réalités du Nord canadien. De plus, la transition de Santé Canada à SAC a ralenti le soutien offert au personnel infirmier dans les régions éloignées, aggravant ainsi une situation déjà difficile.

Par contraste, à compter de l’automne prochain, le CCSI fera ses premiers pas en vue de mettre en place un guichet unique virtuel pour offrir aux infirmiers et infirmières une gamme de services et de ressources intégrés et spécialisés. Des améliorations majeures seront progressivement apportées dans des domaines critiques comme le soutien technique, la sécurité, la sécurité des patients, la réception et le triage, la dotation, l’approvisionnement, le soutien opérationnel, la formation et le bien-être du personnel.

Le personnel infirmier a besoin des bons outils pour offrir des services de soins de santé de qualité dans les collectivités éloignées du Canada. La création du Centre est une étape majeure à cet égard; elle illustre ce qu’on peut faire lorsque l’employeur prend le temps de collaborer avec notre syndicat et nos membres pour atteindre un objectif commun.

Jean-Philippe a fait un stage au Centre météorologique canadien après des études en informatique à l’UQAC et à l’UQAM. « C’était très intéressant. Cela dit, je me passionne beaucoup plus pour la schématisation de scénarios possibles que pour la météorologie. », dit Jean-Philippe. Le transfert de ses connaissances et de sa formation dans un domaine ayant des applications directes pour la société est ce qui animait Jean-Philippe, qui s’est rapidement trouvé un emploi au Centre après son stage en 1998.

Avec l’équipe de la Section de la réponse aux urgences environnementales (SRUE) du Centre, Jean-Philippe collabore à la conception de modèles sophistiqués qui simulent la propagation de matières dangereuses dans un secteur donné — à une échelle donnée — une ville, une région, voire même la planète.
 


«Grâce à la superinformatique, nous avons accès à de gros volumes de données. C’est très stimulant. Le Centre météorologique canadien ne dort jamais. Nous recueillons des données en temps réel de partout dans le monde — et même de l’espace.»

«Je m’occupe tous les jours de traduire les connaissances scientifques en de l’information utile pour les premiers répondants», explique le programmeur-analyste. Feux de forêt, feux de produits chimiques, déversements de produits toxiques, incidents nucléaires, cendres volcaniques. Jean-Philippe aide les scientifques à prédire l’évolution de la propagation de matières dangereuses en fonction des conditions atmosphériques et de la géographie du secteur.

Par exemple, le vent peut jouer un rôle important dans le transport des particules dans l’atmosphère et la détermination des zones touchées. Et, ces dernières années, Jean-Philippe et ses collègues mettent au point des outils de modélisation aquatique afn d’étudier des incidents comme le déversement de pétrole dans l’eau.

Ces connaissances sont essentielles, explique Jean-Philippe. Il en va de la protection de la population et de l’environnement. Ces diverses simulations éclairent les décisions prises par les services d’intervention d’urgence lors de situations dangereuses. Courants atmosphériques, courants marins, immeubles, topographie — Jean-Philippe doit tout prendre en compte. « Nous avons modélisé presque tout ce qui peut se disséminer dans l’air, même les papillons! », explique en riant Jean-Philippe.