L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Ottawa, 5 novembre 2019 — L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) tiendra sa 100e assemblée générale annuelle les 8 et 9 novembre prochains à Gatineau.

Cette AGA aura pour thème À l’avant-garde du progrès. L’Institut soulignera son centenaire en célébrant le leadership qu’exercent ses membres pour faire avancer le Canada sur la voie du progrès. 

« Quel jalon incroyable à célébrer! Nous sommes à l’avant-garde du progrès depuis 100 ans, et c’est en nous appuyant sur un siècle de réalisations que nous continuons de progresser, déclare Debi Daviau, présidente de l’Institut. Nos membres s’attendent à nous voir travailler fort, en première ligne, pour leur donner satisfaction. Et c’est exactement ce que nous faisons, aujourd’hui comme hier. »

L’Institut est fier d’accueillir Hassan Yussuff, président du Congrès du travail du Canada, qui agira à titre de conférencier principal; David Coletto, chef de la direction d’Abacus Data, présentera quant à lui les résultats du sondage réalisé auprès des membres de l’Institut.  

Événement : 100e assemblée générale annuelle

Lieu
 : Hilton Lac-Leamy — Centre des congrès Gatineau (Québec)

Dates : 8 et 9 novembre 2019

Événements médiatiques : Vendredi 8 novembre

  • 8 h 40 : Discours de Debi Daviau, présidente de l’IPFPC
  • 9 h 15 : Discours de David Coletto, PDG d’Abacus
  • 9 h 50 : Discours de Hassan Yussuff, président du CTC 

Suivez-nous sur Facebook et Twitter.

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Pour plus d’information :

Johanne Fillion : 613‑228‑6310, poste 4953 (bureau) ou 613-883-4900 (cell.), jfillion@pipsc.ca

REMARQUES

  1. Les discours prononcés à l’AGA pourront être visionnés en direct sur la page Facebook de l’Institut : https://www.facebook.com/PIPSC.IPFPC/.
  2.  Pour en savoir plus sur la 100e AGA de l’Institut professionnel, consultez la page https://www.pipsc.ca/fr/a-propos/gouvernance/aga/2019.
  3. Mot-clic : ‪#‎IPFPCAGA

Le tout premier atelier d’apprentissage de l’initiative Les femmes en sciences a réuni des femmes et des personnes non binaires qui occupent des postes à vocation scientifique dans la fonction publique fédérale. Des membres de l’ensemble des groupes et des régions se sont rencontrés pour relever les défis auxquels ces personnes sont confrontées en milieu de travail.

Cette collaboration de 30 scientifiques sur trois jours a permis de créer une nouvelle boîte à outils et quelques microprojets stratégiques.

Dès le début de l’événement, les personnes suivantes ont livré des témoignages illustrant leurs qualités de leader :

  • Rumina Velshi, présidente et chef de la direction de la Commission canadienne de sûreté nucléaire
  • Nancy Hamzawi, sous-ministre adjointe, Environnement et changement climatique Canada
  • Norma Domey, vice-présidente national à temps plein, Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Les personnes participantes ont privilégié l’emploi de solutions systémiques visant à éliminer les obstacles auxquels se heurtent les femmes dans le domaine des sciences pour créer des microprojets dans leur propre milieu de travail. Ces projets sont axés sur les priorités suivantes :

  • moderniser les politiques sur la parentalité dans la fonction publique;
  • cerner les préjugés sexistes dans le financement interne de la recherche;
  • créer un outil pour mettre en place un réseau de femmes en sciences dans les divers milieux de travail;
  • aménager des laboratoires d’apprentissage régionaux et veiller à leur développement;
  • changer la culture de l’intégrité scientifique dans une perspective d’équité, de diversité et d’inclusion;
  • plaider pour des toilettes neutres dans les lieux de travail publics;
  • mettre en œuvre un programme de mentorat Les femmes en science.

Les personnes participant au Laboratoire d’apprentissage ont également élaboré une trousse d’outils Les femmes en sciences qui donne accès à des ressources, des outils pour se faire des personnes alliées en milieu de travail et des liens vers des programmes de mentorat existants. Cette trousse d’outils répond aux obstacles répertoriés dans le rapport que l’Institut a publié en 2018, qui s’intitule Les femmes en science dans le secteur public : de l’analyse à l’action.

Restez à l’affût des mises à jour alors que l’initiative Les femmes en science lancera plusieurs microprojets dans les mois à venir!

Les 8 et 9 octobre 2019, l’équipe de mobilisation a tenu deux séances d’information en français et deux en anglais pour les militants de l’Institut, afin de leur faire connaître les nouveaux outils et les autres ressources disponibles sur le site enaction.ipfpc.ca.

L’équipe de mobilisation a créé une trousse d'outils Bien mieux ensemble. Cet outil numérique est conçu pour aider les membres, peu importe leur niveau d’engagement, à organiser une activité de sensibilisation réussie dans leur milieu de travail. 

Nos webinaires ont donné aux membres l’occasion de visiter le site, de discuter avec l’équipe de mobilisation et d’examiner des outils créés pour eux. 

Si malheureusement vous les avez manqués, vous pouvez toujours regarder les enregistrements ici :
 



Si vous avez des questions au sujet de la trousse ou des suggestions pour améliorer la trousse et la rendre encore plus utile, veuillez écrire à Andria Desjardins (adesjardins@pipsc.ca).

L’équipe de mobilisation et recrutement, IPFPC

L’IPFPC et le Conseil du Trésor se sont entendus sur la mise en œuvre des nouvelles bonifications à votre congé parental, acquises dans cette ronde de négociations.

Les nouvelles dispositions relatives aux indemnités parentales sont actuellement incluses dans la convention collective des membres AV, NR, RE, SH, SP et celle de nos membres du CNRC (LS, IR, AR-ACR, TR), de l’ARC (VFS), du BSIF, de la CCSN (NUREG), de l’ONÉ et de l’ONF. Vous trouverez de l’information sur le processus de négociation de votre groupe dans votre page Web.

Le nouveau congé parental prolongé et les semaines supplémentaires partagées offerts par l’assurance‑emploi (AE) et le Régime québécois d’assurance parentale (RQAP) entreront en vigueur le 18 novembre 2019.

Cette date de mise en œuvre détermine si c’est le libellé de la convention collective 2014-2018 ou le nouveau libellé de la convention collective 2018-2020 qui s’appliquera aux prestations parentales de l’employé. Si l’employé commence son congé parental le 18 novembre 2019 ou après cette date, le nouveau libellé s’appliquera; si le congé commence avant le 18 novembre 2019, c’est l’ancien libellé qui s’applique

Nous avons cherché à répondre aux questions qui revenaient le plus souvent et à expliquer les divers scénarios liés aux prestations parentales.

Veuillez consulter la foire aux questions pour plus d'information.

Visionnez notre webinaire vidéo pour apprendre davantage sur les principaux changements apportés à la politique sur le congé parental, aux conditions d’admissibilité et aux stratégies pour en bénéficier.

Pour toute autre question, contactez votre délégué syndical.

La semaine dernière, la présidente de l’Institut, Debi Daviau, a pu discuter pour la première fois en personne avec la commissaire Brenda Lucki de la Gendarmerie royale du Canada (GRC). Ce fut une rencontre positive, qui augure bien pour nos futures initiatives d’amélioration du milieu de travail de nos membres à la GRC.

Même si cette rencontre portait principalement sur la proposition de transition vers le système de paye Phénix, de nombreuses autres questions y ont été abordées. La commissaire Lucki semble sincèrement soucieuse du bien-être du personnel de la GRC. La présidente Daviau a pris le temps d’exposer clairement les vives inquiétudes et l’opposition que suscite la transition vers Phénix. La commissaire Lucki a exprimé ses préoccupations face à la transition a communiqué les nombreuses questions qu’elle avait posées au Conseil du Trésor et à Services publics et Approvisionnements Canada.

Elle dit être déterminée à suivre de près les essais de Phénix et à en vérifier la rigueur. Elle refuse de transférer la paye des membres avant d’être convaincue que le système fonctionne bien.

« Nous devons rester très vigilants et continuer à surveiller de près la situation, soutient la présidente Daviau. On n’a aucune raison de faire plus de victimes en transférant des gens dans le désastreux système de paye Phénix ».

Pour les prochains mois, la présidente Daviau et vos représentants de l’IPFPC suivront attentivement la situation et vous tiendront au courant des nouveaux développements.

Cette année marque notre 100e anniversaire comme syndicat à l’avant-garde du progrès.

Pour célébrer le rôle que des membres comme vous jouent dans la protection et le soutien des communautés, nous avons invité l’artiste Ryan Smeeton d’Ottawa à illustrer la diversité de votre travail dans sa fresque.

Ryan a travaillé un mois durant pour peindre un centenaire de progrès. Dans cette œuvre, il fait ressortir l’importance du travail des membres et de la mission de l’IPFPC.

« Je veux créer une murale qui illustre la mission de l’Institut : bâtir une communauté qui unit ses efforts pour améliorer la vie de ses membres. C’est ce que j’intègre dans mon design : une composition linéaire à trois silhouettes. La première silhouette sème des graines, la paume ouverte, la deuxième tient une pousse d’arbre, et la troisième porte son regard vers l’avenir ».

Cory Conty, photographe d’Ottawa, a collaboré avec Ryan pour produire une chronovidéo de la murale, de sa conception à sa réalisation, ce qui a littéralement donné vie au projet.

À l’Institut, nous sommes heureux d’amorcer un nouveau siècle de réalisations avec une murale qui rend hommage aux contributions de nos membres des 100 dernières années.

Nous continuerons à célébrer ce siècle de belles victoires à notre prochaine AGA, en novembre.

Nous remercions Ryan de nous avoir aidés à insuffler vie à cette murale, Cory pour les magnifiques images, et nos voisins de Dustbane pour leur appui à ce projet.

Dans une lettre adressée au premier ministre Justin Trudeau, la présidente de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada, Debi Daviau, s’est engagée à collaborer avec le nouveau gouvernement et tous les partis qui détiennent la balance du pouvoir pour que la fonction publique reste forte.

« Les Canadiens ont voté pour un gouvernement qui croit au maintien d’une fonction publique forte, soutient la présidente Daviau. Nous sommes impatients de travailler avec l'ensemble des partis pour que nos membres puissent assurer les services nécessaires aux Canadiens ». 

Comme coprésidente du comité supervisant le remplacement de Phénix, Debi Daviau continuera de faire pression pour mener ce projet à terme.

« Phénix est une priorité absolue pour nos membres : nous devons rester concentrés sur le développement d’un système qui paye correctement et à temps les fonctionnaires. Nous souhaitons nous remettre au travail rapidement et faire en sorte que ce projet reste prioritaire ». 

La présidente Daviau est convaincue que l’IPFPC peut collaborer efficacement avec le gouvernement fédéral pour aider la fonction publique fédérale à répondre aux aspirations et aux besoins croissants de la population canadienne dans les prochaines années. Elle énonce ainsi les grandes priorités de l’IPFPC, dont elle a hâte de discuter avec le nouveau Cabinet : 

  • Réduire les coûts et le gaspillage liés à la sous-traitance de consultants au gouvernement;
  • Garantir que les scientifiques publics du Canada disposent des ressources nécessaires pour aider notre pays à relever les grands défis dans le domaine de la santé et de l’environnement;
  • Donner à l’Agence du revenu du Canada et à nos membres les ressources dont ils ont besoin pour percevoir les milliards de dollars que les échappatoires fiscales font perdre au trésor public chaque année.

« Nous avons beaucoup de travail à faire. Nous demanderons des comptes à ce gouvernement minoritaire en exigeant l’équité fiscale et en veillant à ce qu’il investisse dans la science publique et qu’il mette fin à sa dépendance à la sous-traitance dans la fonction publique », conclut Mme Daviau. 

L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada représente quelque 60 000 fonctionnaires professionnels de partout au Canada. Suivez-nous sur Facebook et Twitter.

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Pour plus d’information :  
Johanne Fillion, 613-228-6310, poste 4953 (bureau), ou 613-883-4900 (cell.), jfillion@ipfpc.ca

Le 22 octobre 2019

Le très honorable Justin Trudeau, C.P., député
Premier ministre du Canada
Chambre des communes
Ottawa (Ontario)  K1A 0A6

Justin.Trudeau@parl.gc.ca

Monsieur le Premier Ministre,

Au nom des 60 000 membres de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada, j’aimerais vous féliciter sincèrement pour votre réélection à titre de premier ministre de notre pays.

Travailler en collaboration sera la clé de notre succès. Le travail que nous avons accompli ensemble pour remplacer Phénix a été productif, et nous espérons que ce dossier redeviendra prioritaire pour le gouvernement.

En quatre ans, votre gouvernement a reconstitué les rangs des scientifiques du secteur public et nous comptons beaucoup sur les investissements continus nécessaires pour faire face à la crise climatique. Nous souhaitons également faire avancer l’équité fiscale et la réduction de la sous-traitance au gouvernement.

Le taux de participation électoral élevé dans la région de la capitale nationale témoigne de l’engagement de l’électorat, et beaucoup de nos membres ont voté pour un gouvernement qui va investir dans les services publics. L’Institut et ses membres sont convaincus que nous pouvons continuer à collaborer efficacement pour aider la fonction publique fédérale à répondre aux besoins et aux aspirations croissants de tous les Canadiens.

Pour ce faire, le gouvernement doit :

  1. Veiller à ce que les fonctionnaires soient payés correctement et à temps, en mettant en place un système de paye entièrement financé et fonctionnel, élaboré en collaboration avec les informaticiens du gouvernement fédéral – nos membres CS – pour remplacer le désastreux système Phénix.
  2. Garantir que les scientifiques publics du Canada disposent des ressources nécessaires pour aider notre pays à relever les grands défis touchant la santé et l’environnement;
  3. Réduire les dépenses inutiles en sous-traitance de consultants surpayés au gouvernement à leurs niveaux de 2005-2006, comme vous aviez promis aux élections de 2015;
  4. Donner à l’Agence du revenu du Canada et à nos membres les ressources dont ils ont besoin pour percevoir les milliards de dollars que les échappatoires fiscales font perdre au trésor public chaque année. Il faut financer adéquatement l’infrastructure et les services publics sur lesquels les Canadiens comptent tous les jours.

Encore une fois, toutes nos félicitations pour votre victoire électorale et meilleurs vœux de succès dans le respect des engagements que vous avez pris à l’endroit des Canadiens. Soyez assuré que nous sommes prêts à travailler avec vous et votre gouvernement.

Veuillez agréer, Monsieur le Premier Ministre, l’expression de mes sentiments distingués.

Debi Daviau
Présidente de l’IPFPC

Nous représentons des milliers de professionnels à l’Agence du revenu du Canada (ARC) qui perçoivent les impôts nécessaires au financement des services publics dont les Canadiens ont besoin au quotidien.

Nous devons élire un gouvernement qui éliminera les échappatoires fiscales et veillera à ce que les particuliers et les sociétés riches paient leur juste part.

Les ressources insuffisantes et la technologie désuète désavantagent considérablement les fiscalistes canadiens lorsqu’ils tentent d’attraper les fraudeurs qui profitent des paradis fiscaux étrangers ou les entrepreneurs qui cachent leurs avoirs et utilisent des outils de transfert de bénéfices pour réduire au minimum leur charge fiscale.  De plus, les géants mondiaux du commerce en ligne sont vraiment avantagés sur le plan fiscal par rapport aux autres entreprises canadiennes. Globalement, le gouvernement fédéral perd des milliards de dollars en recettes fiscales chaque année. Cet argent pourrait être investi dans des infrastructures et des programmes publics qui seraient bénéfiques pour TOUS les Canadiens.

Pour ces élections, nous demandons aux partis fédéraux de s’engager :

  • À imposer les revenus des commerces en ligne de manière équitable;
  • À mettre un terme au « transfert de bénéfices »;
  • À créer un registre de « propriétés bénéficiaires » accessible au public;
  • À investir dans la formation, dans les nouvelles technologies et dans les bureaux régionaux de l’ARC.

Pour en savoir plus sur notre position en matière d’équité fiscale.

Nous avons mené un sondage auprès des quatre partis fédéraux qui présentent des candidats dans l’ensemble du pays pour connaître leur position sur l’équité fiscale :

  • Le Parti vert du Canada : Il éliminera les échappatoires fiscales, fournira un financement adéquat à l’ARC et imposera équitablement les géants du commerce en ligne.
  • Le Parti libéral du Canada : Il continuera d’investir dans l’ARC et mettra en œuvre une approche nationale cohérente en matière de propriété bénéficiaire. Aucun commentaire sur le commerce en ligne ou le transfert des bénéfices.
  • Le Nouveau Parti démocratique du Canada : Il mettra en œuvre les mesures recommandées par l’Institut.
  • Le Parti conservateur du Canada n’a pas répondu au sondage.

D’un simple clic, vous pouvez envoyer un courriel aux candidats de votre circonscription pour connaître leur point de vue sur l’équité fiscale.

J’envoie un courriel à mes candidats

Le 21 octobre, votez pour l’équité fiscale.

Vous voulez connaître la position de ces partis sur d’autres questions importantes pour les membres de l’Institut?

Et si on n’avait qu’une seule déclaration de revenus à faire qui serait administrée par le gouvernement du Québec?

L’Assemblée nationale du Québec a récemment commencé à promouvoir l’idée d’une déclaration de revenus unique qui serait administrée par les fiscalistes du gouvernement du Québec. Nos membres VFS s’inquiètent à juste titre de l’impact que cela pourrait avoir sur leurs postes et leurs carrières.

Même si selon les prévisions actuelles, l’obligation de produire deux déclarations de revenus distinctes au Québec entraîne des coûts supplémentaires, des experts fiscaux de premier plan croient que la proposition de déclaration unique est irréalisable et qu’une déclaration unique administrée par l’ARC serait plus indiquée pour faire des économies, réduire les chevauchements et améliorer l’efficacité du traitement des déclarations. Par ailleurs, des ententes internationales visant notamment à lutter contre l’évasion fiscale sont signées entre les gouvernements centraux, et le Québec ne serait pas en mesure de faire le travail du gouvernement fédéral à cet égard.

Vu l’importance de cette question pour un si grand nombre de membres, nous aimerions vous faire part de la position, telle que nous la comprenons, des quatre partis fédéraux qui présentent des candidats dans l’ensemble du Canada, ainsi que de celles du Bloc québécois et du Parti populaire du Canada.

Votre parti est-il en faveur d’une déclaration de revenus unique pour les résidents du Québec?

  • Parti libéral du Canada : Non.
  • Parti conservateur du Canada : Oui.
  • Bloc québécois : Oui.
  • Nouveau Parti démocratique du Canada : Au départ, oui, mais maintenant, non.
  • Parti vert du Canada : Aucune position officielle sur la question, mais des candidats au Québec ont appuyé la proposition.
  • Parti populaire du Canada : Aucune position sur la question.

 

La fonction publique du Canada compte certains des meilleurs scientifiques du monde. Ils peuvent nous donner les solutions aux problèmes auxquels nous sommes confrontés sur des questions aussi vitales que le changement climatique, la sécurité alimentaire, la qualité de l’eau et la prévention des maladies. Mais ils ont besoin de ressources pour bien faire leur travail.

Nous devons élire un gouvernement qui fondera ses décisions sur des preuves scientifiques. De plus, le Canada doit multiplier ses programmes de science publique et non pas les réduire.

Nous ne pouvons pas compter sur le secteur privé pour trouver des solutions. Seuls les scientifiques de la fonction publique du Canada peuvent produire les innovations requises pour s’attaquer à ces problèmes. Ces quatre dernières années, les effectifs de chercheurs fédéraux se sont reconstitués, mais il reste beaucoup plus à faire. Le gouvernement devait dépenser 122 M$ de moins en sciences et technologie en 2018-2019 qu’il ne l’avait fait en 2012-2013. Par ailleurs, les dépenses en recherche et développement devaient avoir diminué de 455 M$ pour la même période. C’est inacceptable.

Pour ces élections, nous demandons aux partis de s’engager :

  • À investir immédiatement 78 M$ en recherche et développement à Environnement et Changement climatique Canada et à réévaluer le financement interne des programmes scientifiques dans les autres ministères;
  • À charger la conseillère scientifique en chef d’élaborer des indicateurs précis pour mieux surveiller la capacité scientifique au gouvernement fédéral;
  • À protéger et à promouvoir l’intégrité scientifique, car nous ne pouvons pas revenir à l’époque où le gouvernement fédéral bâillonnait ses propres scientifiques.

Pour plus de détails sur nos priorités en matière de science publique :

Nous avons mené un sondage auprès des quatre partis fédéraux qui présentent des candidats dans l’ensemble du pays pour connaître leur position sur la science publique :

  • Le Parti vert du Canada n’a pas répondu à cette question.
  • Parti libéral du Canada : Il appuie le travail de la conseillère scientifique en chef, mais ne prend aucun engagement financier précis pour l’avenir.
  • Le Nouveau Parti démocratique du Canada : Il envisage d’élargir le rôle de la conseillère scientifique en chef et de créer le nouveau poste d’agent des affaires scientifiques. Il investira dans les activités scientifiques fédérales, mais ne prendra aucun engagement financier précis pour l’avenir.
  • Le Parti conservateur du Canada n’a pas répondu au sondage.

D’un simple clic, vous pouvez envoyer un courriel aux candidats de votre circonscription pour connaître leur point de vue sur la science publique.

J'envoie un courriel à mes candidats

Le 21 octobre, votez pour la science publique.

Vous voulez connaître la position de ces partis sur d’autres questions importantes pour les membres de l’Institut?